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DOSSIER DE PRESSE

Paris - 16 février 2011

SANTÉ DES PLANTES


ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

www.inra.fr
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Service de presse • 01 42 75 94 12 • presse@inra.fr


Paris - 16 février 2011

conférence de presse
Mercredi 16 février 2011

intervenants
MARION GUILLOU
Présidente de l'Inra

HERVÉ GUYOMARD
Directeur scientifique « Agriculture »

OLIVIER LE GALL
Chef du département scientifique
« Santé des plantes et environnement »

THIERRY PINEAU
Chef du département scientifique
« Santé animale »

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

sommaire
3 Communiqué de presse
5 Le mot de Marion Guillou
6 Introduction : « Progresser dans la préservation et la maîtrise de la santé
des plantes et des animaux »
8 Vos rendez-vous avec l’Inra au SIA

Zoom sur le stand de l’Inra :


10 Les mycotoxines

12 Les multiples maladies des cultures : des solutions pour utiliser moins de pesticides

13 E-phytia, un portail bientôt accessible en ligne sur la protection des plantes

14 Les agents pathogènes des animaux : une association de malfaiteurs à l’origine


des maladies infectieuses en élevage

16 L’arsenal de réactions de défense contre les agresseurs mis en œuvre par les plantes

18 Les enjeux de l’utilisation des antibiotiques chez les animaux d’élevage

20 Des nouvelles méthodes de lutte contre les vers digestifs des petits ruminants

22 Les maladies transmises par les tiques en France

23 Lutte biologique : les insectes au service d’une agriculture durable

25 La tavelure du pommier : cycle et moyens de contrôle, quelles recherches ?

27 Les rencontres et colloque de l’Inra par thème

28 Détail des rencontres organisées sur le stand

31 Votre agenda jour après jour

32 Vos rendez-vous avec l’Inra au SIMA

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

communiqué de presse
Santé des plantes et des animaux :
comprendre, analyser, innover
La récente épidémie de fièvre aphteuse au Royaume-Uni, celle de la grippe porcine, l’émergence de nouveaux
pathogènes des plantes, nous rappellent que la santé est un bien public fragile. La gestion intégrée de la santé
animale et de la santé végétale s’impose donc comme un des grands défis à venir. L’Inra choisit cette année
de mobiliser ses chercheurs travaillant sur cette thématique, à l’occasion du Salon international de l’agriculture,
du 19 au 27 février 2011. Une centaine de chercheurs se relaieront sur le stand et dans les rencontres
pour échanger avec le public. L’Inra met aujourd’hui en place des programmes de recherche traversant
les disciplines pour garantir la sécurité sanitaire, dans le contexte d’une agriculture durable.

Un stand dédié à la santé animale et végétale (Hall 3, allée C, n°54)

Cette année, le stand de l'Inra explore l'univers de la santé et illustre les travaux conduits par l’Institut dans
ce domaine sur des espèces stratégiques en culture et en élevage. Mieux maitriser la santé des plantes ou
des animaux requiert une démarche transdisciplinaire, une recherche intégrative, permettant d'appréhender,
globalement, l'écologie de la santé. En effet, la gestion des crises sanitaires nécessite de comprendre l’infection
par les pathogènes, les défenses de leurs victimes, les stratégies de protection ou de traitement, tout en prenant
en compte la sociologie des acteurs, la génétique des espèces, les systèmes d'agriculture, la physiologie
et la nutrition. Les scientifiques de l’Inra échangeront avec les visiteurs, autour d’animations sur différents thèmes :
la nature des agents pathogènes ; leurs modes opératoires pour infecter les plantes et les animaux ; la gestion
du risque en alimentation animale ; les moyens de contrôle des infections ; l’usage raisonné des traitements dans
un souci d’une meilleure efficacité et de la préservation des écosystèmes. Un pôle sur les métiers permettra au public
d’obtenir les informations sur les offres de recrutement proposées par l’Institut.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Le colloque du mardi 22 février 2011


« Environnement, santé des plantes et des animaux, ressources génétiques, sécurité alimentaire :
L’agriculture productrice et utilisatrice de biens publics »
Un bien public est un bien ou un service en accès libre et dont la consommation par une personne n’empêche pas la
consommation par une autre. L’agriculture produit et utilise à la fois des biens publics. Ce colloque fera le point sur
les relations souvent complexes qui les relient. Après une présentation de la notion de bien public, les chercheurs
examineront les liens à double sens entre l’agriculture et les biens publics environnementaux : services éco-
systémiques en tant que biens publics produits et utilisés par l’agriculture (la biodiversité, le sol, l’eau, les paysages),
ainsi que les services que peut rendre l’agriculture en termes de stockage de carbone. La seconde partie traitera des
biens et services publics autres qu’environnementaux, soit la santé animale, la santé des plantes, les ressources
génétiques et la sécurité alimentaire mondiale.

Dix rencontres avec les partenaires professionnels


Tout au long de la semaine, des rencontres avec les partenaires professionnels se dérouleront dans l’espace dédié,
sur le stand de l’Inra. Elles aborderont de nombreux thèmes, dont le travail en agriculture, les forêts, la sécurité
alimentaire mondiale, la chimie du végétal, etc. Les enregistrements de ces rencontres et conférences seront
disponibles avec un léger différé sur le site web de l’Inra.

Salon international du machinisme agricole, du 20 au 24 février 2011,


Parc des expositions de Villepinte.
L’Inra sera présent sur l’« Espace bonnes pratiques agricoles » et mettra en avant ses recherches générant
des innovations agronomiques en productions végétales. Un colloque sur « Les apports de la modélisation
et des outils d'aide à la décision pour améliorer la production et réduire les impacts environnementaux en élevage »
aura lieu le mercredi 23 février 2011.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

le mot de Marion Guillou

“ Après une large consultation interne et


externe de plus d’une année, l’Inra a maintenant
adopté son nouveau document d’orientation,
Une science pour l’impact, fixant sa feuille de route
pour les dix ans à venir.

Notre ambition, à travers ces orientations stratégiques,


est d’accroître l’impact de la science agronomique sur
la réponse à des défis désormais mondialisés et
relevant d’un même enjeu : nourrir les 9 milliards
d’habitants de la planète à l’horizon 2050, dans un
contexte de changements globaux et dans le cadre
d’un développement durable.

Avec Une science pour l’impact, nous traçons le chemin


pour construire et proposer des approches adaptées et
transdisciplinaires dans des domaines aussi variés que
ceux de l’adaptation de l’agriculture et de la forêt au

© Frédéric Stucin/MYOP
changement climatique, des déterminants et les effets
des comportements alimentaires, de la gestion intégrée
des santés animale et végétale ou encore des bénéfices
dégagés de la connaissance des génomes.

Ainsi, pour illustrer cette dynamique de recherches transdisciplinaires essentielles pour nourrir des innovations
répondant aux défis futurs et aux attentes de notre société, nous avons choisi de mettre à l’honneur cette année
au Salon international de l’agriculture, la gestion intégrée de la santé animale et végétale. Petits et grands pourront
découvrir comment les chercheurs pistent les pathogènes, décèlent leurs tactiques, préparent des solutions
innovantes pour éviter ou surmonter les maladies des plantes et des animaux.

Dans le cadre du SIMA, l’Inra propose à un public de professionnels une information sur les outils développés par la
recherche et sur les travaux en cours, à travers sa participation à l’« Espace bonnes pratiques agricoles » et un
colloque sur la modélisation et les outils d’aide à la décision pour l’élevage.

Plus largement, l’Inra souhaite contribuer aux réflexions sur l’agriculture et la société, qui sont en toile de fond des
débats sur l’action publique en matière agricole, que ce soit au niveau européen à travers la PAC ou au niveau
international à travers les débats sur la sécurité alimentaire, ou encore la biodiversité ou le changement climatique.
C’est pourquoi nous avons choisi cette année d’organiser notre colloque sur le thème de l’agriculture et les biens
publics : les chercheurs expliqueront leur analyse scientifique des relations de consommation ou de production entre
agriculture et biens publics, pour nourrir les réflexions et débattre avec les personnalités invitées et les nombreux
participants.

La participation de notre Institut au Salon international de l’agriculture et au SIMA atteste notre détermination à
nourrir un dialogue fécond entre la science et la société, du citadin curieux au professionnel agricole, en passant par
les nombreux partenaires que nous invitons à des rencontres thématiques.
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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Progresser dans la préservation et la maîtrise


de la santé des plantes et des animaux

Qu’est-ce que la santé ?


L’OMS en a donné une définition en 1946, toujours en vigueur : « la santé est un état de complet bien-être
physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »

Appliqué au règne animal comme au règne végétal, le concept de santé se réfère invariablement à une situation
d'absence de maladie, dans laquelle l'individu jouit d'un équilibre vital dans son environnement et qui lui procure
un complet bien-être. Mais ce concept reste parfois délicat à définir ; on admettra qu’il est intuitivement moins aisé
de construire une représentation du bien-être d’un végétal.

On ne définira pas non plus la santé avec les mêmes critères selon qu'on considère un individu ou la population dont
il est issu. Ceci vaut particulièrement pour le secteur végétal où, à de rares exceptions près, la notion de traitement
individuel n’a ni sens ni réalité. Bien que présent en médecine vétérinaire, le traitement individuel cohabite avec
des échelles prenant en compte l’état sanitaire d’un troupeau, voire d’une espèce aux échelles d’un territoire.

Au regard de l'Homme, producteur et consommateur de nombreuses autres espèces, la santé animale représente
un bien public qui nécessite d'être préservé. L’Homme partage avec les animaux nombre d’agents pathogènes dans
chacun de leurs « règnes » : prions, virus, bactéries, protozoaires et parasites. Ces possibilités de contaminations
croisées impriment un plus fort sentiment de vulnérabilité, renforçant, de fait, la valeur de la santé animale
aux yeux de la société. Ces questions de santé (animale et végétale) comme biens publics feront notamment l’objet
d’interventions lors du colloque organisé dans le cadre du Salon international de l’agriculture : « L’agriculture
productrice et utilisatrice de biens publics » (voir descriptif et programme p. 9).

Vers une gestion intégrée de la santé animale et végétale


Le contexte des changements globaux, l’accroissement des besoins alimentaires planétaires, la nécessité de maintenir
la compétitivité des filières agricoles, requièrent un renouvellement des pratiques et des systèmes agricoles.
En matière de lutte contre les pathogènes, un changement d’approche relativement récent concerne à la fois les
stratégies en santé animale et en santé végétale. En effet, les chercheurs ne poursuivent plus l’objectif chimérique
d’éradiquer tel ou tel pathogène (exemple du virus de la variole). Désormais sont visés des déploiements de
stratégies globales (plusieurs moyens d’action coordonnés) assurant durablement une maîtrise de la maladie qui
serait compatible avec un niveau de préjudice acceptable (économique ou en santé publique).

Ces nouveaux objectifs rapprochés de la variété des questions à étudier, des paramètres complexes et
interdépendants à prendre en compte, conduisent à considérer la santé, animale et végétale, comme un système qui
impose une prise en charge globale et transdisciplinaire. Ainsi, un besoin accru des sciences humaines et sociales
apparaît nécessaire tant l’intégration du comportement des acteurs (industriels, vétérinaires, éleveurs, agriculteurs,
filières) sera cruciale pour apprécier les blocages à l’appropriation des modes de gestion innovants. De même, les
mathématiques et la statistique seront indispensables pour franchir successivement les étapes de modélisation puis
de prédiction des processus infectieux à toutes leurs échelles, de la cellule au territoire. Tous les leviers d’action sur la

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
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santé devront être intégrés dans des projets transdisciplinaires : écologie, économie, sociologie, génétique,
physiologie, systèmes d’élevage, itinéraires techniques, connaissance des pathogènes, thérapeutique raisonnée, etc.
Parmi les services écosystémiques des moyens de gestion de la santé du futur, la limitation de l’impact sur
l’environnement (ex. gestion des effluents de l’agriculture pour limiter les émergences de résistances bactériennes),
la préservation du bien-être animal en élevage, l’acceptabilité sociétale des pratiques des agriculteurs seront
particulièrement attendues.

Des programmes de recherches pour une gestion intégrée


La gestion intégrée de la santé animale et de la santé végétale est donc un des grands défis à venir. Au sein de l’Inra,
la stratégie découle de l’observation de l’excellence des compétences acquises dans une variété de disciplines.
L’Inra met aujourd’hui en place des programmes de recherche traversant les disciplines, destinés à dégager
les synergies nécessaires à la prise en compte globale des objectifs énoncés précédemment.

En santé animale, il s’agit de poursuivre les trois objectifs suivants : utiliser les aptitudes de certaines races à résister
spontanément à des infections, disposer d’une alimentation et de systèmes d’élevage performants pour garantir la
santé et le bien-être animal, vacciner et faire un usage raisonné des médicaments en préservant l’environnement et
la santé publique. Aux recherches attendues en génétique et en santé animale viendront s’additionner des recherches
en sociologie et en économie. L’objectif est de comprendre et d’anticiper le comportement des éleveurs, des
vétérinaires et de tous les acteurs impliqués dans la mise en place de stratégies innovantes de conduite d’élevage,
de vaccination, de traitement… Des recherches en physiologie, alimentation et systèmes d’élevage viseront aussi à
innover en matière de modalités d’élevage. Enfin, une stratégie et un dispositif de surveillance et d’alerte devront être
adoptés, en collaboration avec l’Anses pour anticiper l’apparition de maladies émergentes, élucider leurs modes
de propagation, mieux les diagnostiquer et mieux les combattre.

En santé végétale, l’objectif visé est d’accompagner la diminution de l’usage des pesticides, programmée lors
du Grenelle de l’Environnement. Cela implique de développer des recherches sur la diversification et la combinaison
des méthodes de contrôle des maladies, en termes d’efficacité et de durabilité mais aussi d’impact environnemental
et économique. En amont de ces travaux sur le contrôle des maladies, les recherches se portent largement sur la mise
au point de systèmes de culture et d’organisation des filières moins vulnérables, permettant une réduction du risque
lui-même. Ces travaux doivent intégrer les échelles spatiales (de la plante au paysage), chronologique (du temps
court au temps long) et organisationnelles (de l’exploitation à la filière). Enfin, la mise en place de systèmes
de culture plus « personnalisés » implique un travail de fond qui doit être mené sur le partage de l’expertise entre
les acteurs, tant sur les maladies elles-mêmes (y compris les maladies émergentes) que sur les savoir-faire. ■

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

vos rendez-vous
avec l’Inra au SIA
19 février - 27 février 2011
Paris • Parc des expositions • Porte de Versailles • 9 h - 19 h
Stand Hall 3 • allée C • n°54

EN BREF. Le Salon international de l’agriculture est un temps fort de rencontres avec le public et avec
les partenaires de l’Institut. L’Inra est présent avec un stand dédié à la santé des plantes et des animaux, animé
par des chercheurs. De nombreuses rencontres avec les professionnels sont organisées sur le stand,
elles seront disponibles en vidéo sur le site internet avec un léger différé.
L’Inra est également présent avec un colloque environnement, santé des plantes et des animaux, ressources
génétiques, sécurité alimentaire : « L’agriculture productrice et utilisatrice de biens publics »,
qui permettra d'aborder les questions à la recherche et les travaux de l’Institut.

Le stand, Santé des plantes et des animaux : comprendre, analyser, innover


En 2011, le stand de l'Inra explore l'univers de la santé et illustre les travaux conduits par l’Institut dans ce domaine
sur des espèces stratégiques en culture et en élevage. Mieux maitriser la santé des plantes ou des animaux requiert
une démarche transdisciplinaire : pour comprendre l’infection par les pathogènes, les défenses de leurs victimes, les
stratégies de protection ou de traitement qui permettent de concevoir des tactiques de gestion des crises sanitaires.
En complément, il est indispensable d’étudier la sociologie des acteurs, la génétique des espèces, les systèmes
d'agriculture, la physiologie et la nutrition… Les progrès de la gestion sanitaire des végétaux et des animaux passent
par l'émergence d'une recherche intégrative permettant d'appréhender, globalement, l'écologie de la santé.

Différents thèmes seront abordés


sur le stand :
• Qui sont les agents pathogènes ? Prion, virus,
bactéries, champignons, parasites.
• Quels sont leurs modes opératoires pour infecter
les plantes et les animaux ?
• Quels sont les moyens de défense déployés
par les agressés ?
• De la plante à l’animal : gérer un risque
en alimentation ; l’exemple des mycotoxines.
• Les moyens de contrôle des infections, éprouvés
ou en perspective.
• Développer des systèmes d'élevage ou de culture
moins sensibles aux pathogènes, faire le meilleur
usage des traitements pour être plus efficace
et préserver nos écosystèmes.
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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
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Le colloque du mardi 22 février 2011 :


« L’agriculture productrice et utilisatrice de biens publics »
Le bien public est une notion à la mode et très souvent définie en creux, par opposition au bien privé.
Défini simplement, le bien public est un bien ou un service auquel toutes les personnes ont un libre accès et dont
la consommation par une personne n’empêche pas la consommation par une autre. Par exemple, un paysage
pouvant être vu par plusieurs personnes à la fois. Si certaines activités génèrent des biens publics, d’autres
en consomment en excès conduisant ainsi à produire des « maux publics ». L’agriculture ne fait pas exception
au sens où à la fois elle produit et utilise des biens publics. L’objectif général du colloque est de faire le point
sur les relations souvent complexes entre agriculture et biens publics.

La première partie du colloque introduira la notion de bien public, ses diverses dimensions et sa caractérisation
économique. Elle examinera ensuite les liens à double sens entre l’agriculture et les biens publics environnementaux.
Seront détaillés les services éco-systémiques en tant que biens publics produits et utilisés par l’agriculture :
la biodiversité, le sol, l’eau, les paysages, ainsi que les services que peut rendre l’agriculture en termes de stockage
de carbone dans un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La deuxième partie traitera des biens et services publics autres qu’environnementaux, produits et utilisés
par l’agriculture, soit la santé animale, la santé des plantes, les ressources génétiques et enfin la sécurité alimentaire
mondiale.

Dans quelle mesure ces différents biens et services seraient menacés s’ils étaient livrés aux seules forces du marché ?
Quelles sont les mesures à mettre en œuvre pour assurer leur fourniture à des niveaux optimaux ? Les tables-rondes
rassemblant des partenaires socioprofessionnels et le débat avec la salle permettront le dialogue avec
les scientifiques. Dialogue essentiel au moment où l’Inra vient d’élaborer ses nouvelles orientations de recherche
pour la prochaine décennie et souhaite construire un avenir en phase avec toutes les composantes de la société.

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Zoom sur le stand de l’Inra


Les mycotoxines
Mycotoxines, vous avez dit mycotoxines ? Sur le stand de l’Inra, les chercheurs vous permettront de mieux
comprendre ce qui se cache derrière ce terme en vous permettant d’observer au plus près la grande diversité
des champignons qui les produisent.
A l’aide de boules et de tiges traditionnellement utilisées en chimie pour matérialiser les atomes et les liaisons
des molécules, les chercheurs vous aideront à reconstruire les molécules de mycotoxines en 3 dimensions.
Grâce à des magnets représentant différentes conditions environnementales (travail de l’agriculteur,
conditions climatiques, présence de prédateurs – oiseaux, larves d’insectes, etc.), à placer sur un tableau magnétique
sur lequel sont représentés des épis de maïs à différents stades, le visiteur aura un aperçu du chemin emprunté
par les champignons pathogènes producteurs de mycotoxines pour coloniser la plante. Enfin un jeu de l’Oie
dans lequel le pion symbolise l’agriculteur permettra à tout à chacun de tenter de produire du maïs sain
tout en étant confronté à différents aléas, conséquences du climat, de pratiques agricoles inadaptées, etc.

Unité de recherche présente


Les multiples effets des mycotoxines
chez l’animal Unité mixte de recherche
Inra-ENVT-EIP-UPS « TOXALIM »,
Les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par les
Toulouse
champignons, en particulier ceux des genres Aspergillus, Fusarium
Contact : ISABELLE OSWALD,
et Penicillium. Les mycotoxines sont des contaminants relativement
tél. : 05 61 28 54 80
communs des céréales. En effet, des enquêtes de l’Organisation des
ou isabelle.oswald@toulouse.inra.fr
Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estiment que
25 % des récoltes mondiales sont contaminées par des mycotoxines, BERNARD SALLES,
causant ainsi la perte d’un milliard de tonnes de denrées alimentaires. tél. : 05 61 28 57 37
De plus, la majorité des mycotoxines ne sont pas dégradées par la ou bernard.salles@toulouse.inra.fr
chaleur et restent présentes même après la disparition des
champignons.

A l’Inra de Toulouse, les chercheurs s’intéressent aux conséquences sur la santé humaine et animale de ces
mycotoxines. Elles vont de la réduction de la prise alimentaire à la cancérogénèse en passant par des effets toxiques
sur le système immunitaire. Par exemple chez le porc, on constate une diminution de 4,3% de la consommation pour
chaque milligramme de Déoxynivalenol présent par kilogramme d’aliment. Les effets toxiques des mycotoxines
s’expriment également par la production de métabolites toxiques issus d’une biotransformation chez l’animal
et qui peuvent donc contaminer le produit final comme le lait.
Au niveau européen, des règlementations ou recommandations ont été émises pour 6 toxines (Aflatoxines,
Ochratoxine A, Déoxynivalenol, Zéaralénone, Fumonisines, Patuline).

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Unité de recherche présente


Les facteurs impactant la production
de mycotoxines au champ Unité « Mycologie et sécurité des aliments »
Bordeaux
Pour tenter de limiter la contamination des céréales,
Contact : FLORENCE FORGET,
il est indispensable de préciser les facteurs susceptibles
tél. : 05 57 12 24 83
d’influencer l’accumulation de toxines dans les grains. Les
ou florence.forget@bordeaux.inra.fr
conditions climatiques ainsi que les pratiques agronomiques
(incluant le choix variétal) sont les deux facteurs principaux.

De même, l’élaboration de stratégies de contrôle efficace ne pourra être réalisée sans une connaissance approfondie
des populations de champignons toxinogènes ainsi que des mécanismes de production de toxines par
e champignon lorsqu’il colonise l’épi. Ce défi scientifique représente le fil conducteur des travaux menés par les
chercheurs de l’unité de « Mycologie et sécurité des aliments » de l’Inra de Bordeaux. Les résultats attendus
devraient permettre d’alimenter des modèles de prédiction applicables en amont du phénomène de contamination,
mais aussi d’appréhender l’effet potentiel du changement climatique ou de nouvelles pratiques agricoles (réduction
des fongicides, semis direct…) sur les niveaux de contamination des récoltes de céréales.

Les Fusarium sont des champignons


dont la plupart des espèces sont des parasites
des plantes.
© Bernard Cahagnier/Inra

Voir aussi les fiches de Presse Info


« Face aux mycotoxines, l’intestin n’a qu’à bien se tenir ! »
et « Des substances naturelles contre les mycotoxines »

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Les multiples maladies des cultures :


des solutions pour utiliser moins de pesticides
Unité de recherche présente
À la disposition du public dans cet espace, des plantes de blé
sèches afin de réaliser une maquette sur le cycle de contamination Unité « Biologie et gestion
de la fusariose, maladie courante du blé, causée par certains des risques en agriculture », Grignon
champignons pathogènes couramment présents dans les sols. Les Contact : Christian Lannou,
chercheurs mettront également à la disposition du public des plantes tél. : 01 30 81 54 26
vivantes malades, atteintes par exemple de fusariose ou de rouille. ou christian.lannou@grignon.inra.fr

L’unité de recherche « Biologie et gestion des risques en agriculture»,


(BIOGER) située à Grignon, a pour objectif de mieux comprendre
et de maîtriser les maladies des plantes cultivées provoquées par les
champignons. Ces maladies touchent aussi bien les épis, les feuilles que les
racines des plantes. Pour cela les scientifiques développent des programmes
de recherche pluridisciplinaires intégrant les échelles du gène, de l'organisme,
des populations et de l'agrosystème. Leurs recherches participent directement
à la conception d'une protection intégrée basée sur une gestion durable
des systèmes biologiques. En effet un des axes majeurs de ces recherches
porte sur l'utilisation de la résistance génétique comme alternative à l'emploi
© Frédéric Suffert/Inra

des pesticides. BIOGER fédère des équipes spécialisées en biologie moléculaire


et génomique, biochimie et physiologie, génétique des populations
et épidémiologie. Cette structuration originale permet de développer
Feuille de blé attaquée par l’oïdium des projets bénéficiant des développements conceptuels, méthodologiques
(Blumeria graminis). et technologiques de chacune de ces disciplines.

Au sein de BIOGER, l’équipe de chercheurs « Epidémiologie » mène


© Marie-Hélène Balesdent-Thierry. Rouxel/Inra
des travaux dont l’enjeu est le développement d'une gestion durable
et efficace du risque sanitaire en grandes cultures, propre à réduire
notre dépendance aux pesticides. Les principaux projets actuels
portent sur la gestion des résistances génétiques à l'échelle
du paysage agricole, sur la compréhension de l'efficacité et du
support génétique de la résistance quantitative, sur la mobilisation
de l'inoculum lors des phases précoces des épidémies
et sur la structure et l'évolution des populations parasites du blé.
Racines de colza infectées par Leptosphaeria maculans.

Les solutions auxquelles les chercheurs travaillent vont de la construction de plantes plus résistantes (par sélection
variétale), à la conception de parcelles intégrant un certain niveau de biodiversité, ce qui les rend moins sensibles
aux épidémies. Une nouvelle voie de recherche est également ouverte vers, la re-diversification du territoire agricole.
Il s’agit, en lien avec les acteurs concernés, de penser la répartition et la fréquence des variétés sur le territoire
dans le but de réduire le risque épidémique global.

Voir aussi les récents communiqués de presse de cette unité sur www.inra.fr
« L’oïdium a un petit faible pour l’orge »
et « Le colza pourrait ne plus se faire prendre au collet »
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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
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E-phytia, un portail bientôt accessible


en ligne sur la protection des plantes
Unité de recherche présente
Le plan Ecophyto 2018 impose progressivement
une réduction drastique de l'utilisation des Unité mixte de recherche
pesticides sur les cultures. Différentes voies Inra-ENITA de Bordeaux-ISVV
sont travaillées à l'Inra pour aboutir « Santé et agroécologie du vignoble »,
à cet objectif, notamment celle
© Jean Weber/Inra

Bordeaux
de l'identification précoce et fiable Contact : Dominique Blancard,
des maladies, démarche qui constitue tél. : 05 57 12 26 08
un pré-requis indispensable garant de la
ou dominique.blancard@bordeaux.inra.fr
pertinence et de l'efficacité des méthodes
de protection employées, mais aussi du
nombre de traitements phytosanitaires réalisés.

© Nicolas Morison/Inra
Le portail en ligne de diagnostic/conseil développé par l’Inra, e-phytia, s'inscrit
pleinement dans ce contexte. Ainsi, l'utilisateur, qui peut être un technicien, un
producteur, voire un jardinier, dispose de plusieurs outils d'identification des maladies (en
mode guidé, par l'image) et de référentiels des connaissances portant
sur les principales caractéristiques des bioagresseurs des cultures
(fréquence et incidence, biologie...), ainsi que sur l’ensemble des
méthodes de protection disponibles (sous la forme de fiches). Un outil
© Claude Guimbard/Inra

d'évaluation des connaissances et de formation est également proposé en complément.


Pour le moment, des applications portant sur plusieurs légumes (salades, tomate), sur le
tabac et la vigne sont déjà opérationnelles.

E-phytia pourra être consulté prochainement sur internet. Une version « épurée »
est en cours de développement pour les smartphones. Grâce à cet outil, il est déjà possible
de réaliser du diagnostic/conseil directement dans les champs. Il en sera de même pour
la géolocalisation des maladies, qui permettra plus facilement de détecter et de suivre l'évolution des bioagresseurs
émergents, et donc de contribuer à la biovigilance du territoire.

D'autres applications en protection des plantes


sont et seront aussi développées dans e-phytia.
© Vincent Dumas/Inra

Elles permettent de valoriser les connaissances


et les expertises des agents de l'Inra
© Guy Renaud/Inra

et d'autres organismes.

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Les agents pathogènes des animaux :


une association de malfaiteurs à l’origine
des maladies infectieuses en élevage
Dans cet espace, les principales espèces pathogènes des animaux Unité de recherche présente
d’élevage seront à l’honneur : bactéries, virus, prions, etc.
Unité « Virologie et immunologie
« Memory » et maquettes à l’échelle permettront de matérialiser
moléculaires », Jouy-en-Josas
ces agents microscopiques. Un puzzle à grande échelle témoignera
Contact : BERNARD DELMAS,
de la complexité de la structure du virus de la grippe. Retrouver la place
des différentes protéines dans le virus de l’influenza n’est pas si tél. : 01 34 65 26 27
simple… Cette expérience permettra au visiteur de comprendre ou bernard.delmas@jouy.inra.fr
comment ce virus change si rapidement et pourquoi un nouveau vaccin
doit être élaboré à chaque épidémie.

L'unité de Virologie et Immunologie Moléculaires de l’Inra de Jouy-en-Josas


effectue des recherches, à l'échelle moléculaire, sur des agents pathogènes
(virus, bactéries, prions) qui affectent les animaux d’élevage, ainsi que
sur les mécanismes de défense, spécifiques et non-spécifiques, mis en
œuvre à la suite de l'infection. Sont plus particulièrement étudiés les gènes
et les molécules, virales ou bactériennes, pouvant susciter une réponse
immunitaire ou être la cible d'une approche thérapeutique, ainsi que les
gènes et les molécules de l'hôte impliqués dans la relation au pathogène.
L'organisation du laboratoire repose sur trois pôles d'intérêt : les virus
© Inra

et leur interaction avec l'hôte et le système immunitaire, les prions


et les pathologies infectieuses des poissons.
Structure du birnavirus, responsable
de la maladie de Gumboro.

De la maladie au vaccin, l’exemple du poisson…


Les rhabdovirus qui touchent les salmonidés sont présents de façon endémique dans la majorité des élevages
piscicoles européens. Ils occasionnent des pertes importantes (10 000 tonnes/an, 23 M€/an). L'absence de vaccins
efficaces utilisables en pisciculture nécessite l'exploration de nouvelles approches vaccinales. La présence sur le site
de Jouy-en-Josas d'installations piscicoles expérimentales ainsi que la bonne maîtrise au laboratoire des techniques
de biologie moléculaires et d'immunologie permettent aux chercheurs d'apporter leur contribution à la recherche
de nouvelles voies de lutte antivirales.

Voir aussi la fiche de Presse Info


« Vacciner les mammifères :
des innovations en perspective »

14
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Prion : un agent infectieux atypique, un actuel défi à la connaissance


Le prion est un agent pathogène non conventionnel*, de nature protéique
responsable de maladies neurodégénératives fatales chez l’animal et l’homme.
Il est constitué d’une protéine de l’hôte du pathogène, la protéine prion PrP mal
repliée et qui s’auto-agrège dans le cerveau des individus atteints. Différentes
formes ou « souches » existent, certaines étant capables de passer d’une espèce
à une autre. Néanmoins, la maladie est encore mal comprise, et il reste beaucoup
d’interrogations scientifiques. Sous le terme maladies à prion, sont regroupées la
tremblante du mouton et de la chèvre, connue depuis 1732, l’Encéphalopathie
spongiforme bovine (ESB ou « vache folle ») apparue en 1985 et aujourd’hui
en cours d’extinction en Europe, la maladie du dépérissement chronique des
cervidés sauvages d’Amérique du nord, la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ)
© HR

chez l’homme : sporadique, familiale ou iatrogène (hormone de croissance).

Une équipe de l’unité « Virologie et immunologie moléculaires » s'intéresse principalement à l'agent causal
des maladies à prions chez les petits et grands ruminants.
Les champs d’action des chercheurs portent sur :
• l’étude du changement de conformation de la protéine normale en protéine pathologique
• la caractérisation de la structure du prion
• la compréhension de la propagation de l’agent infectieux d’une cellule à l’autre,
• le développement de modèles de souris transgéniques pour étudier la diversité et l’émergence de nouvelles
souches de prions, ainsi que leur potentiel de transmission inter-espèces
• des approches thérapeutiques sur des modèles cellulaires et des souris transgéniques
Plus largement, d’autres équipes de recherche à l’Inra s’intéressent :
• à la physiopathologie de la tremblante avec la détermination des tissus « à risque »
• ainsi qu’à la mise au point d’options efficaces de gestion intégrée de ces maladies (mouton ARR,
épidémiosurveillance par exemple)

Sélectionner des moutons naturellement résistants à la tremblante classique


Chez le mouton, il existe une variabilité de l’expression du gène de la protéine du prion (PrP) qui confère
une résistance ou une sensibilité graduelle à l'infection en fonction de l’allèle présent chez l’individu. Chez le
mouton, l'allèle VRQ est relativement rare mais est associé à une très grande sensibilité à la tremblante classique
du mouton. A l'inverse, l'allèle ARR est associé à une très grande résistance face à cette pathologie.
C'est pour cette raison qu'une sélection des animaux porteurs de l’allèle ARR a été mise en place afin de réduire
l'incidence de la maladie dans le cheptel ovin. L’exploitation de la variabilité du gène PrP fait l’objet d’un
programme national d’amélioration génétique pour la résistance à la tremblante (PNAGRT) depuis
2002, auquel sont associés des chercheurs de la « Station d'Amélioration Génétique des Animaux »
à l’Inra de Toulouse. Ce programme constitue un exemple unique de sélection d’un gène majeur à grande
échelle. Depuis 2002, plus de 670 000 génotypages ont été effectués sur l’ensemble des races françaises. Pour la
campagne 2009, 95 % des béliers actifs sont de génotype ARR/ARR pour les races allaitantes (24 % en 2002)
et 97 % des doses pour inséminations artificielles laitières sont issues de béliers ARR/ARR (31 % en 2002). Enfin,
en 2009, aucun bélier actif n’est porteur de l’allèle VRQ (8 % en 2002). Afin de pérenniser les acquis du PNAGRT
et d’optimiser la diffusion de la résistance à la tremblante classique à l’ensemble des élevages commerciaux,
le programme a été prolongé pour une durée de 3 ans (2010-2012).

* En effet, le prion n’est ni un virus, ni une bactérie


15
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

L’arsenal de réactions de défense


contre les agresseurs mis en œuvre
par les plantes
Unités de recherche présentes

Sur le stand de l’Inra, le public se verra proposer Unité mixte de recherche


différentes animations. Il pourra ainsi observer Inra- CNRS – Université de Bourgogne
la manière dont une plante réagit, comprendre « Plantes-Microbes-Environnement », Dijon
pourquoi les molécules qu’elle produit agissent Contact : XAVIER DAIRE, tél. : 03 80 69 31 04
en véritables antibiotiques. Une expérience ou daire@dijon.inra.fr
montrant qu’on peut immuniser une plante contre
les maladies sera disponible. Avec le jeu vidéo Unité mixte de recherche
« j’apprends à piloter ma culture » qui simule Inra- CNRS – Université de Nice Sophia Antipolis
une production de fruits, aux visiteurs de prendre
« Interactions biotiques en santé végétale »,
la bonne décision quand les parasites attaquent !
Sophia-Antipolis
Egalement au programme, un jeu de cartes de mille
Contact : MICHEL PONCHET, tél. : 04 92 38 65 27
fruits et légumes.
ou michel.ponchet@sophia.inra.fr
Les agresseurs des plantes sont hélas multiples : PIERRE ABAD, tél. : 04 92 38 64 02
insectes, bactéries, virus, champignons, etc. ou pierre.abad@sophia.inra.fr
Ils provoquent le plus souvent une réaction chez
celle qu’ils agressent. De fait, lorsqu’une plante est
attaquée par un parasite, des mécanismes de défense sont mis en place par celle-ci, dès lors que l’agresseur
est reconnu par les cellules agressées. Cette reconnaissance se fait grâce à des récepteurs situés sur les cellules
végétales qui identifient des molécules produites par les parasites.
Parfois, la plante est capable de sacrifier radicalement les cellules en contact avec l’agresseur, l’empêchant ainsi
de proliférer. Ce sacrifice se traduit par l’apparition de lésions nécrotiques au niveau des feuilles par exemple.
De manière plus générale, la plante produit des molécules de défense et renforce la paroi de ses cellules.
Enfin, les cellules touchées peuvent envoyer des messages aux autres cellules de la plante rendant cette dernière
plus résistante aux attaques ultérieures… La plante peut aussi « prévenir » les plantes alentour, par l’émission
de molécules volatiles, qu’une attaque d’agresseurs a eu lieu.

La stimulation des défenses naturelles des plantes, un enjeu agronomique


pour réduire l’utilisation des pesticides
On désigne sous le terme d’éliciteur les « signaux » moléculaires émis par les agresseurs et qui sont reconnus
par les récepteurs des cellules végétales. Une des stratégies pour réduire l’utilisation des pesticides consiste à traiter
les cultures avec des éliciteurs, qu’on peut trouver chez différents organismes vivants (microorganismes, algues,
plantes) afin de déclencher leurs défenses et les rendre ainsi plus résistantes aux agressions ultérieures auxquelles
elles sont normalement vulnérables. Dans la pratique, cette stratégie est communément nommée « Stimulation
des Défenses Naturelles» des plantes et les éliciteurs appelés SDN. Les SDN sont pour la plupart des composés
d’origine biologique, dénués de toxicité et facilement biodégradables. Certains d’entre eux ont un large spectre
d’action, c’est-à-dire qu’ils peuvent augmenter la résistance chez des plantes de différentes espèces, contre
de nombreux agresseurs.

16
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Lors d’un traitement des plantes par « SDN »,


la maladie se développe peu (photos du haut).
On peut alors observer la production
de composés antimicrobiens par la plante
(fluorescence bleue). En revanche l’absence
de traitement par « SDN » ne permet pas
de stimuler les défenses ; on n’observe
donc pas de fluorescence.
© Inra

Feuilles traitées
© Inra

Défenses
© Inra

Feuilles non traitées


© Inra

Pas de défenses

Les SDN sont soumis à une autorisation de mise sur le marché (AMM) comme les autres produits phytosanitaires
et encore peu sont commercialisés. Ils procurent généralement dans les conditions du champ, une efficacité contre les
maladies inférieure à celle des fongicides. Cette efficacité est assez variable selon les cas, ce qui fait que ces produits
sont assez difficiles à utiliser par l’agriculteur et leur usage est encore peu répandu.

Créé au printemps 2010, le réseau INDRES (pour INduction De RESistance) est composé d’une vingtaine de
scientifiques, de l’Inra, du CNRS et de plusieurs universités, qui étudient les mécanismes de défense chez les plantes
et le mode d’action des éliciteurs. Au sein du réseau, ils coordonnent leurs efforts pour améliorer l’efficacité des
traitements SDN. Cela comprend la recherche de nouveaux SDN ainsi que l’étude des facteurs qui influencent leur
efficacité. L’utilisation des SDN est plus complexe que celle des fongicides car ils agissent via la plante. Il faut donc
prendre en compte la physiologie de cette dernière qui influence sa capacité à déployer ses défenses. Ces travaux
contribueront au développement de SDN en collaboration avec les industriels. A terme les recherches permettront
de savoir comment intégrer judicieusement les SDN dans des schémas de protection des cultures associant
différentes méthodes de lutte contre les agresseurs (production intégrée) et ainsi répondre au défi posé
par le Grenelle de l’environnement.
17
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Les enjeux de l’utilisation des antibiotiques


chez les animaux d’élevage
Unité de recherche présente

Unité mixte de recherche


Les chercheurs de l’unité « Toxicologie alimentaire » à Toulouse
Inra-ENVT-EIP-UPS « TOXALIM »,
proposeront au public de suivre le devenir des antibiotiques au sein de
Toulouse
l’organisme. A partir d’une administration soit dans le muscle, soit dans
Contact : ALAIN BOUSQUET-MÉLOU,
le biberon d’un jeune veau, le devenir des antibiotiques n’est pas une
tél. : 05 61 19 39 25
longue route rectiligne ! De nombreux allers-retours dans la circulation
sanguine sont nécessaires pour passer d’un organe à l’autre. ou a.bousquet-melou@envt.fr
Ce parcours est totalement similaire à celui rencontré chez l’homme. BERNARD SALLES,
tél. : 05 61 28 57 37
ou bernard.salles@toulouse.inra.fr

Le monde microbien constitue un écosystème qui est


en partie commun aux hommes et aux animaux.
L’Inra consacre ses recherches à un double objectif :
• préserver la santé animale
• tout en préservant la santé publique
Un antibiotique est une substance qui s’attaque aux
bactéries, et seulement aux bactéries ! Ils aident à lutter
contre les maladies bactériennes qui touchent
les humains, mais aussi les animaux.
Or l’utilisation inappropriée ou abusive des antibiotiques
rend les bactéries moins sensibles à ces médicaments.
© Shutterstock

En conséquence, au cours du temps, les bactéries


pathogènes apprennent à résister aux antibiotiques.

La gestion intégrée des résistances aux antibiotiques


Préserver l’efficacité des antibiotiques pour l’homme
et les animaux exige de limiter tous les comportements
qui favorisent l’émergence des résistances bactériennes
et d’interrompre leur transmission à l’homme.
L’Inra conduit des recherches pour éclairer scientifiquement
la gestion intégrée des résistances bactériennes, qui a pour
premier objectif de maîtriser l’apparition de résistances
chez ces bactéries responsables de maladies animales, en
promouvant un recours raisonné et limité aux antibiotiques.
© Sylvie Toillon/Inra

La ressource actuelle en antibiotiques efficaces est en effet


un patrimoine précieux, qu’il appartient à chacun
de nous de gérer pour le conserver.

18
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

• Limitation des résistances


Elle implique de traiter MOINS d’animaux malades grâce à la prévention, notamment par l’amélioration
des conditions d’élevage (hygiène, alimentation, ...), l’usage de la vaccination, la sélection génétique d’animaux
résistants aux maladies ; de MIEUX utiliser les antibiotiques, en réservant certains d’entre eux à des pathologies
humaines lourdes, en ayant recours à un professionnel avant administration en élevage, en optimisant la dose, la voie
et le moment d’administration pour minimiser le risque d’apparition des résistances bactériennes tout en améliorant
l’efficacité des traitements.

• Gestion des résistances


Elle nécessite d’éduquer, d’informer, de former toutes les
parties prenantes (vétérinaires, pharmaciens, techniciens
d’élevage, éleveurs, etc.) pour réduire les mauvais usages
propices au développement de résistances bactériennes.
Elle tente de supprimer les voies de transmission
des résistances vers l’homme par une gestion appropriée
des effluents des élevages, comme ceux des hôpitaux.

© Gilles Cattiau/Inra
Voir aussi la fiche de presse info
« Les antibiotiques, traiter le plus tôt est le mieux !»

19
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Des nouvelles méthodes de lutte contre


les vers digestifs des petits ruminants
Au programme sur cet espace, parasites de toutes tailles Unité de recherche présente
et de tous horizons ! Unité mixte de recherche
Inra-ENVT « Interactions
Les Helminthes ou vers qui infestent les pâturages des ruminants,
hôtes-agents pathogènes », Toulouse
constituent un risque pour la santé et le bien être de ces derniers.
Contact : FRANÇOIS SCHELCHER,
De manière comparable, les chevaux, les porcs ou les volailles lors
tél. : 05 61 19 38 37
d’élevage à l'extérieur, peuvent être infestés par des espèces spécifiques
de parasites. ou f.schelcher@envt.fr

Les vers sont habituellement classés en 3 groupes :


• les TENIAS (Cestodes) sont des vers plats, segmentés
en « anneaux » et localisés dans le tube digestif
• Les DOUVES (Trématodes) sont des vers plats non
segmentés, présents dans le foie ou le rumen
• Les STRONGLES (Nématodes) sont des vers ronds,
localisés dans le tube digestif ou l’appareil respiratoire.
© Sophie Prache/Inra

Grandes douves du foie (fasciola).

Le traitement contre ces parasites consiste à utiliser des molécules chimiques appelées
anthelminthiques.

Ces molécules doivent cependant faire face à plusieurs limites :


• l’apparition de résistances aux anthelminthiques chez les vers, après plus de 50 ans d'utilisation
• le peu ou l’absence de synthèse de nouvelles molécules anthelminthiques.
• l’existence dans certaines filières de production de cahiers des charges pour une utilisation plus raisonnée

De nouveaux modes de lutte, en alternative ou en complément aux anthelminthiques, et compatibles avec


les principes d’une Agriculture Durable, doivent être développés : limiter les contacts entre les animaux et les larves
infestantes, améliorer la résistance notamment génétique de l'animal face aux vers, ou encore explorer l'action
de substances naturelles affectant la biologie des vers.

20
SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

La mission de l’unité « Interactions hôtes-agents pathogènes »


consiste en l'étude des interactions entre les
microorganismes pathogènes et leurs hôtes.
Les thèmes de recherches sont articulés autour de trois
axes :
• la connaissance des pathogènes (déterminants moléculaires
du pouvoir pathogène),
• la genèse des infections (modalités de dissémination
chez l'hôte...),
© Florence Carreras/Inra

• la réponse de l'hôte aux agents pathogènes, avec en


particulier l’étude des composants génétiques de la réponse
immunitaire des moutons face aux vers et l’étude des effets de
plantes riches en tannins sur les populations de Nématodes.

Les modèles étudiés concernent en particulier :


les facteurs cellulaires et moléculaires de virulence
d'Escherichia coli, les encéphalopathies spongiformes
transmissibles des ruminants (maladies à prion), les virus
Influenza aviaires (grippes), la fièvre catarrhale ovine (FCO),
les mycoplasmoses des ruminants, la résistance génétique
des petits ruminants au parasitisme et aux infections
de la mamelle.

Ces recherches sont également menées dans une optique


de protection de la santé humaine, en particulier
dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments

© Inra
et des zoonoses.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

© shutterstock
Les maladies transmises
par les tiques en France
Unité de recherche présente
À observer sur cet espace : des tiques grandeur nature et à la
loupe binoculaire. Il sera ensuite plus facile de les repérer sur la peau Unité mixte de recherche
au détour d’une promenade dans les champs et forêts ! ANSES-ENV Maisons-Alfort-Université
Paris XII « Biologie Moléculaire et
En Europe, les nombres de cas de maladies contractées après morsure Immunologie Parasitaires et Fongiques »,
de tiques est en constante augmentation. Les tiques se trouvent USC Inra « Bartonella et tiques »,
surtout en forêt, au printemps et à l’automne. Elles représentent les Maisons-Alfort
plus importants vecteurs de maladies après les moustiques et peuvent Contact : MURIEL VAYSSIER,
transmettre des bactéries, des virus et des parasites. Certaines des tél. : 01 49 77 46 55
maladies engendrées concernent uniquement les animaux, d’autres ou mvayssier@vet-alfort.fr
à la fois les hommes et les animaux, ce sont alors des zoonoses

Les principales maladies humaines transmises par les tiques


En France, la principale maladie transmise aux hommes par les tiques (Ixodes ricinus) est la maladie (borréliose)
de Lyme : atteintes cutanées, neurologiques et articulaires. C’est une maladie grave pour laquelle il convient,
en cas d’apparition d’érythème migrant suite à une piqûre de tique d’aller consulter un médecin.
D’autres maladies humaines sont transmises par les tiques : encéphalite à tiques, rickettsioses, anaplasmose,
tularémie, bartonellose.

Les principales maladies animales


transmises par les tiques sont
l’ehrlichiose canine, l’anaplasmose
bovine, les babésioses (piroplasmose)
canine et bovine
Pour se protéger il faut lors de promenades en forêt :
© Delphine Filiputti/Inra

• utiliser des répulsifs


• porter des vêtements couvrants
• s’inspecter au retour
• détacher immédiatement les tiques fixées
• désinfecter la plaie
Vue ventrale à la loupe binoculaire de tiques du mouton
(Ixodes ricinus). Le mâle est à gauche et la femelle à droite.

Dans le cadre de leurs recherches, les scientifiques de l’équipe « Bartonella et tiques » à l’Ecole vétérinaire
de Maisons-Alfort :
• analysent le portage des différents agents pathogènes responsables des principales maladies humaines et animales
dans des tiques prélevées dans différentes régions de France
• cherchent à déterminer le rôle des tiques dans la transmission de certains agents pathogènes qui n’est pour
l’instant que suspecté (en particulier les bactéries Bartonella spp.)
• identifient les molécules de la tique qui lui permettent de transmettre les agents pathogènes afin d’identifier
des cibles de lutte contre les maladies à tiques.
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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Lutte biologique : les insectes au service


d’une agriculture durable
Sur le stand de l’Inra, il sera possible de reconstruire, sous Unités de recherche présentes
le patronage des chercheurs de l’Inra de Sophia Antipolis, les Unité expérimentale
relations trophiques qui relient les plantes, leurs bioagresseurs « Lutte biologique », Sophia-Antipolis
et les auxiliaires de la lutte biologique. A partir de ces Contact : NICOLAS RIS,
exemples, les différentes stratégies de lutte biologique seront tél. : 04 92 38 65 01
présentées, de même que les questions scientifiques associées. ou nicolas.ris@sophia.inra.fr
Unité mixte de recherche Inra- CNRS –
Université de Nice Sophia Antipolis «
Définie comme Interactions biotiques en santé végétale »,
l’utilisation d’organismes Sophia-Antipolis
vivants – appelés Unité de « Recherches intégrées
auxiliaires – pour lutter contre en horticulture », Sophia-Antipolis
des espèces nuisibles à l’homme ou
à ses activités, la lutte biologique
est une méthode de lutte contre les
bioagresseurs des cultures en général, et les insectes
phytophages en particulier, plus respectueuse
de l’environnement. Dans un contexte où le nombre
de bioagresseurs d’origine exotique détectés en France augmente dans des
proportions importantes, les principaux défis liés à la lutte biologique sont,
d’une part, d’identifier de nouveaux auxiliaires (virus, bactéries,
champignons, insectes entomophages, etc.) et, d’autre part, d’optimiser
leur efficacité. D’un point de vue scientifique, ce deuxième point conduit
à s’intéresser, de façon complémentaire, aux facteurs-clés d’un processus
invasif, qu’il soit intentionnel et bénéfique (lutte biologique)
ou non-intentionnel et généralement nuisible (invasions biologiques).

A l’Inra de Sophia-Antipolis, l’Unité Expérimentale de « Lutte


Biologique » (UELB) cherche à développer de nouvelles méthodes
de lutte biologique contre des insectes phytophages exotiques
et/ou émergents. Cette activité se situe à ce titre à l’interface entre
le monde agronomique (représentants de filières ou de collectivités, instituts
techniques, producteurs) et le monde de la recherche où elle puise
les concepts et les outils nécessaires à l’optimisation de sa démarche.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Service de presse • 01 42 75 94 12 • presse@inra.fr

L’expertise de l’UELB se situe principalement au niveau de l’utilisation


d’insectes entomophages (parasitoïdes ou prédateurs) dans le cadre
de stratégies de lutte biologique dite par « acclimatation », « inoculation »
ou « inondation ». A titre d’exemple, trois ravageurs récemment apparus
en France font actuellement l’objet de travaux de recherche en collaboration
avec de nombreux partenaires :

• la mineuse de la tomate,
Tuta absoluta, dont l’arrivée remet
en cause les pratiques de
protection intégrée sous serres ;
• la cochenille farineuse, Pseudococcus comstocki, dont les
populations augmentent dans de nombreux vergers du Sud
de la France ;
• le cynips du châtaignier, Dryocosmus kuriphilus, dont l’arrivée
en France menace les châtaigneraies cultivées ou naturelles.

Voir aussi les fiches de Presse Info


« Vers une protection intégrée contre Tuta absoluta : un nouveau ravageur en France »
et « Lutte biologique : de l’aleurode du cocotier au cynips du châtaignier ».

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

La tavelure du pommier : cycle et moyens


de contrôle, quelles recherches ?
À découvrir dans cet espace : le visiteur pourra observer Unités de recherche présentes
de près à quoi ressemblent les spores de la tavelure
Unité mixte de recherche
du pommier au moyen d’un microscope. Ce même visiteur
Inra-Agrocampus Ouest-Université d'Angers
observera également la tavelure en condition, « in situ »,
« Génétique et Horticulture », Angers
directement sur des pommes et des feuilles de pommiers.
Le jeu de la pomme d’or représentera un arbre sous forme Contact : CHARLES-ERIC DUREL,
de labyrinthe dont l’intérieur des différentes branches laisse tél. : 02 41 22 57 59
apparaître des gènes de résistance et de virulence. ou charles-eric.durel@angers.inra.fr
Le but ? Arriver à sélectionner une variété de pomme Unité mixte de recherche
exempte de tavelure ! Inra-Agrocampus Ouest-Université d'Angers
« Pathologie Végétale : Biodiversité, Ecologie,
La grande majorité des variétés de pommiers cultivées Interactions Bioagresseurs/Plantes», Angers
en France est sensible à la tavelure, maladie causée par Contact : BRUNO LE CAM,
le champignon parasite Venturia inaequalis. Actuellement, tél. : 02 41 22 57 35
tout fruit taché est éliminé de la vente, entraînant parfois ou bruno.lecam@angers.inra.fr
une perte totale de la production pour des variétés sensibles.
Le contrôle de la maladie sur ces variétés sensibles peut se
faire par des traitements chimiques (10 à 20 traitements
par an), principalement au moment de la contamination au
printemps par les spores de champignon en période de pluie.

D’autres méthodes de contrôle existent pour


limiter le développement de la tavelure. Pour
limiter l’inoculum au printemps, la méthode de
lutte consiste à détruire la litière constituée par
les feuilles mortes tavelées qui jonchent le sol,
par balayage, enfouissement ou broyage. Les
autres méthodes pour limiter le développement
de la tavelure, consistent à utiliser des variétés
résistantes ou peu sensibles à ce champignon
(création de nouvelles variétés ou utilisation de
variétés anciennes), à associer plusieurs variétés
de pommier dans un même verger pour ralentir
la propagation de la maladie et à favoriser une
végétation aérée au sein du verger. L’association
de ces méthodes de lutte permet de réduire de
© Inra

50 % le nombre de traitements chimiques.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Dans le but de mieux contrôler les épidémies, les chercheurs des unités « Génétique et Horticulture » et « Pathologie
Végétale : Biodiversité, Ecologie, Interactions Bioagresseurs/Plantes» de l’Inra Angers-Nantes travaillent à mieux
comprendre les interactions entre le pommier et la tavelure. Plusieurs pistes de recherches sont donc explorées :
exploitation de la diversité génétique du pommier ; analyse des bases génétiques de la résistance du pommier :
nombre de gènes impliqués, effet des gènes, localisation sur les chromosomes ; étude des mécanismes de résistance
et des molécules de défense associées ; histoire
évolutive du champignon responsable de la
tavelure, en lien avec celles du pommier ; recherche
de gènes impliqués dans l’adaptation du
champignon aux facteurs de résistance du
pommier ; modélisation des interactions hôtes-
pathogènes ; association de méthodes de lutte :
prophylaxie, stimulation des défenses naturelles,
traitements raisonnés, mélanges variétaux. Ces
travaux sont complétés par l’analyse globale de la
© Michel Ride/Inra

séquence du génome du champignon qui suit de


peu l’analyse de la séquence du pommier.

Taches et déformations sur fruit et feuilles dues à la tavelure du pommier

Voir aussi la fiche de Presse Info


« Le pommier et la tavelure, de vieux compagnons de route »

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

les rencontres et colloque


de l’Inra par thème
Animal
► lundi 21 février 2011
10 h - 12 h stand Inra, Laitop : Elevages laitiers, territoires de l’Ouest de la France et prairies

Agriculture
► lundi 21 février 2011
14 h - 16 h stand Inra, Le travail en agriculture
► mardi 22 février 2011
10 h - 12 h stand Inra, Innovations dans les filières et performances environnementales
14 h - 18 h Hall 4 salle Europe, Colloque environnement, santé des plantes et des animaux,
ressources génétiques, sécurité alimentaire : « L’agriculture productrice et utilisatrice de biens publics »
► mercredi 23 février 2011
10 h - 12 h stand Inra, La gestion des agro-écosystèmes : un défi pour la modélisation et la simulation
16 h 30 - 18 h 30 stand Inra, La production intégrée en cultures légumières PIClég : mobilisation de la recherche
et des acteurs de la filière légume
► vendredi 25 février 2011
10 h - 12 h stand Inra, Quelles sont les nouvelles pistes pour limiter les émissions de GES en agriculture ?

Alimentation
► mercredi 23 février 2011
14 h - 16 h stand Inra, La sécurité alimentaire mondiale comme objectif

Environnement
► jeudi 24 février 2011
10 h - 12 h stand Inra, Bioagresseurs en forêt : comprendre les évolutions, analyser les risques,
chercher des solutions

► vendredi 25 février 2011


10 h - 12 h stand Inra, Quelles sont les nouvelles pistes pour limiter les émissions de GES en agriculture ?
14 h - 16 h stand Inra, Nouvelles pratiques à haute performance économique et environnementale en outre-mer

Biotechnologies
► jeudi 24 février 2011
14 h - 16 h stand Inra, Chimie du végétal : le potentiel des plantes
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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

détail des rencontres


organisées sur le stand
Laitop : Elevages laitiers, territoires de l’Ouest de la France et prairies
Laitop est un projet de recherche du programme Pour et Sur le Développement Régional Grand Ouest (PSDR GO
2008-2011). Il a pour objectif d’apporter des éléments pour renforcer la dynamique du secteur laitier de l’Ouest de la
France dans le cadre d’un développement durable des territoires. Ses principaux axes de recherche portent sur :
- l’évolution du contexte économique, des structures et du comportement sociologique des acteurs du secteur laitier,
- le développement de systèmes laitiers diversifiés et productifs faisant une large place à l’herbe,
- la valorisation des atouts environnementaux et économiques de la prairie,
- la rénovation du conseil et de la formation en élevage pour accompagner les mutations des systèmes laitiers.

Le travail en agriculture
Entre les formes traditionnelles et le développement de nouvelles sources de travail et de nouveaux modes
d'organisation, les exploitations agricoles tentent de s'adapter aux contraintes de marchés, mais aussi aux
changements des modes de vie. Les changements structurels que subissent les exploitations agricoles en France
conduisent à une disparition des exploitations de petite taille alors que les grosses exploitations sont de plus en plus
nombreuses. La projection de ces changements sur des horizons de 10 ou 20 ans campe le décor dans lequel va
s’organiser le travail en agriculture. Plus d’une exploitation agricole sur deux ont eu recours en 2007 à du travail
salarié, contribuant à près d’un tiers des heures de travail comptabilisées sur les exploitations. Dans un contexte de
diminution du nombre d’agriculteurs exploitants, on assiste à une salarisation progressive du travail en agriculture.
Part importante du salariat temporaire dans le secteur agricole, hétérogamie sans cesse croissante dans les couples
dont un membre est agriculteur, ces changements importants amènent à considérer trois modèles de travail servant
de base à l’intervention en matière de conseil au travail.

Innovations dans les filières et performances environnementales


L’agriculture durable exige de concilier performance économique, acceptabilité sociale et préservation de
l’environnement. Sensible aux préoccupations de la société et de ses partenaires, l’Inra produit des connaissances,
mais aussi des innovations et des expertises.
En travaillant par filière de production, tant animale que végétale, l’Inra a analysé les impacts et les bénéfices
environnementaux de ses résultats de recherche et des innovations pouvant en découler, ceci en couvrant l’ensemble
des disciplines scientifiques mobilisées. Certaines innovations analysées ont été conduites en partenariat avec
les Instituts techniques des filières concernées.
L’analyse globale classe les résultats et innovations en 3 niveaux, en fonction de l’ampleur des changements qu’ils
provoquent. Le cadre général et la démarche de cette analyse sont présentés et illustrés à travers 4 exemples
de filières : avicole, caprine/ ovine, céréalière et horticole.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

La gestion durable des agro-écosystèmes : un défi pour la modélisation


et la simulation
L’agriculture est un enjeu majeur du développement durable, car elle est au cœur de problématiques
environnementales considérables, de préoccupations sociales complexes et demeure une activité économique
importante. La réponse aux demandes du développement durable passe par un accroissement des travaux entre
sciences de la nature et sciences humaines et sociales et, de plus en plus, les sciences de la formalisation et de
l’expérimentation virtuelle. En particulier, un besoin croissant se fait sentir pour des outils de modélisation et
simulation plus performants comme support à l’analyse et à la conception des agro-écosystèmes, dans lesquels
doivent être gérées des ressources naturelles ou biologiques, aux échelles de la parcelle, de l’exploitation agricole
ou du territoire.
Ces outils contribuent ainsi à élaborer de nouvelles manières de produire, d’organiser la production et de gérer
l’espace agricole, à différentes échelles, pour concilier compétitivité, qualité des produits, qualité de vie de ceux
travaillant sur ces systèmes de production, et respect de l’environnement.

La production intégrée en cultures légumières PIClég : mobilisation


de la recherche et des acteurs de la filière légume
Le Groupement d’Intérêt Scientifique pour la Production Intégrée en Cultures légumières (GIS PIClég) rassemble les
acteurs majeurs de la recherche, de l’expérimentation, du développement, de la production, de la transformation
et de l’interprofession de la filière légume. C’est une plateforme d’échanges entre partenaires dont l’objectif est la
construction et la réalisation, en commun, de projets concernant la production intégrée en cultures légumières. Créé
en novembre 2007, PIClég a déjà permis le montage de 14 projets de recherche et développement sur des thèmes
variés comme l’analyse et la co-construction de systèmes de cultures innovants, la gestion intégrée de maladies liées
au sol, l’induction de défense naturelle, la gestion de la biodiversité fonctionnelle et l’aménagement des paysages,
le raisonnement la fertilisation…
Ces projets en cours rassemblent l’Inra, le Ctifl, des Chambres d’Agriculture, des stations régionales
d’expérimentation comme le Sileban, Invenio, SERAIL, APREL…, des groupes d’agriculteurs, ainsi que des équipes
associées de Agrocampus Ouest et de l’IRD.

Quelles nouvelles pistes pour limiter les émissions de gaz à effet de serre
(GES) en agriculture ?
L’Union Européenne s’est fixée des objectifs ambitieux de réduction de ses émissions de GES à l’horizon 2020.
À l’échelle de l’Europe, les émissions de méthane dues aux ruminants et de protoxyde d’azote (N2O) liées à la
fertilisation azotée sont compensées par les puits de carbone formés par les prairies et les forêts. Les émissions nettes
(sources moins puits) de l’ensemble des cultures, des prairies, des forêts et des tourbières sont donc nulles.
Une intensification des pratiques agricoles et une exploitation accrue des forêts pourraient faire de cet ensemble
un émetteur net à l’avenir.
La recherche agronomique apporte de nouvelles pistes pour limiter les émissions : la réduction des émissions de
N2O, le stockage de carbone dans les sols, l’alimentation des ruminants, la valorisation des effluents et de la
biomasse. Ces pistes pourraient être mises en œuvre avec un coût moindre si la répartition de l’effort entre pays
et entre activités est efficace. La mise en place d’un marché de droits au niveau européen pourrait favoriser une telle
répartition.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

La sécurité alimentaire mondiale comme objectif


Assurer une alimentation suffisante, saine et diversifiée pour neuf milliards d’hommes et de femmes en 2050 est le
grand défi du 21ème siècle. Défi exigeant car il s’agit de produire sans compromettre la satisfaction des besoins des
générations futures, ce qui implique de revoir les pratiques agricoles et les systèmes alimentaires et de promouvoir
ceux qui sont plus économes en énergie, respectueux de l’environnement et justes sur le plan social. La recherche
agronomique française contribue par ses travaux à apporter sa pierre à l’édifice.
Cette rencontre mettra l’accent sur 3 grandes questions de recherche sur lesquelles travaillent l’Inra et le Cirad :
les comportements de consommation alimentaire, les systèmes de production agricoles et agroalimentaires,
la régulation des marchés et des prix agricoles.

Bioagresseurs en forêt : comprendre les évolutions, analyser les risques,


chercher des solutions
Les forêts, longtemps considérées uniquement comme sources de matériaux et d’énergie, sont maintenant reconnues
pour leur rôle multifonctionnel (épuration de l’eau et de l’air, source de biodiversité, séquestration de carbone,
récréation…). Or elles sont régulièrement menacées par de nombreux bioagresseurs, principalement
des champignons pathogènes et des insectes ravageurs, dont un nombre croissant sont des espèces invasives
introduites à la faveur de l’augmentation des échanges commerciaux.
Mais les espèces indigènes peuvent également augmenter leurs dégâts, notamment en réponse aux changements
climatiques. Cette rencontre a pour objet de faire un tour d’horizon des questions qui se posent à l’ensemble
des chercheurs et des gestionnaires concernés par les milieux forestiers : Quelles menaces pèsent sur nos forêts ?
Quel impact de l’évolution du climat sur les parasites de la forêt ? Quel rôle de la biodiversité ? Quels moyens
de surveillance de l’état sanitaire de nos forêts et d’analyse des risques ?

Chimie du végétal : le potentiel des plantes


Les biotechnologies blanches utilisent des systèmes biologiques naturels ou modifiés, des micro-organismes (levures,
bactéries, champignons, microalgues, etc.) et leurs enzymes, pour obtenir des biocarburants, des biolipides,
bioplastiques et autres molécules chimiques (arômes, acides)
L’objectif est la mise au point de procédés industriels économiquement viables qui nécessitent moins de matière
première, d’eau, d’énergie et génèrent des déchets biodégradables. Les méthodes d’extraction et de transformation
des composants de la biomasse, en particulier la lignocellulose, doivent être développées pour offrir des gammes
élargies de produits à partir de procédés encore plus efficaces. La rencontre permettra d’explorer l’intérêt de ces
technologies, sources d’innovation et d’économie durable.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

votre agenda jour après jour


► lundi 21 février 2011
10 h - 12 h stand Inra Laitop : Elevages laitiers, territoires de l’Ouest de la France et prairies
14 h - 16 h stand Inra Le travail en agriculture

► mardi 22 février 2011


10 h - 12 h stand Inra Innovations dans les filières et performances environnementales
14 h - 18 h SIA Hall 4 Salle Europe, Colloque environnement, santé des plantes et des animaux, ressources
génétiques, sécurité alimentaire : « L’agriculture productrice et utilisatrice de biens publics »

► mercredi 23 février 2011


10 h - 12 h stand Inra La gestion des agro-écosystèmes : un défi pour la modélisation et la simulation
14 h - 16 h stand Inra La sécurité alimentaire mondiale comme objectif
16 h 30 - 18 h 30 stand Inra La production intégrée en cultures légumières PIClég :
mobilisation de la recherche et des acteurs de la filière légume

► jeudi 24 février 2011


10 h - 12 h stand Inra Bioagresseurs en forêt : comprendre les évolutions, analyser les risques,
chercher des solutions
14 h - 16 h stand Inra Chimie du végétal : le potentiel des plantes

► vendredi 25 février 2011


10 h - 12 h stand Inra Quelles sont les nouvelles pistes pour limiter les émissions de GES en agriculture ?
14 h - 16 h stand Inra Nouvelles pratiques à haute performance économique et environnementale
en outre-mer

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

vos rendez-vous
avec l’Inra au SIMA
L’Inra au Salon international du machinisme agricole (SIMA)
Parc des expositions Paris Nord, Villepinte • 20-24 février 2011
Hall 5a stand H 52

EN BREF. À l’occasion du 74e Salon international du machinisme agricole, l’Inra sera présent sur l’Espace
bonnes pratiques agricoles et mettra en avant ses recherches générant des innovations agronomiques
en productions végétales.
Un colloque sur « Les apports de la modélisation et des outils d'aide à la décision pour améliorer la production
et réduire les impacts environnementaux en élevage » aura lieu le mercredi 23 février 2011.

Sur le stand de l’Inra (Hall 5a stand H 52)


L’Inra fait de son stand un lieu d’échanges et de dialogues. Ainsi des chercheurs de l’Inra présenteront leurs
recherches en matière de sylviculture, forêts et tempêtes, d’agriculture périurbaine, de variétés innovantes et des
modes de culture adaptés, sur les grandes cultures économes en pesticides, sur la qualité des fruits et légumes et sur
les performances agronomiques, écologiques et économiques des légumineuses. Des quiz inviteront les visiteurs
à tester de façon ludique et pédagogique leurs connaissances sur ces thématiques.

Dans le cadre de l’animation commune à l’Espace bonnes pratiques agricoles une conférence intitulée
« Combiner l'amélioration des variétés et l'évolution des pratiques culturales pour répondre
aux enjeux de l'agriculture durable » sera proposée le lundi 21 février 2011 à 11h.

Ces thèmes de recherche ont fait l’objet de Carrefours Contact scientifique


de l’innovation agronomique (Ciag) organisés par l’Inra.
CHRISTIAN HUYGHE,
Les Ciag sont des rendez-vous pluriannuels, organisés sous
forme de colloques, qui ont pour objectif de favoriser coordonnateur des
Carrefours de l’innovation
© Christophe Maître/Inra

le transfert de résultats des recherches de l’Inra aux


professionnels de l’agriculture (ingénieurs et techniciens agronomique de l’Inra,
des instituts techniques, des chambres d’agriculture, de la directeur scientifique
coopération et du négoce et agriculteurs). Ils couvrent des adjoint « Agriculture »
thèmes variés pour lesquels la recherche finalisée produit de l’Inra
des résultats qui se traduisent en innovations techniques. Contact :
Cet espace de dialogue entre les partenaires publics et tél. : 05 49 55 61 36
privés sert également de base pour orienter les nouvelles ou christian.huyghe@lusignan.inra.fr
questions de recherche. Toutes les communications
des colloques sont ensuite téléchargeables gratuitement
en ligne.

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SANTÉ DES PLANTES ET DES ANIMAUX :
COMPRENDRE, ANALYSER, INNOVER

Un colloque « Les apports de la modélisation et des outils d’aide


à la décision pour améliorer la production et réduire les impacts
environnementaux en élevage »
Le colloque « Les apports de la modélisation et des outils d'aide à la décision pour améliorer la production et
réduire les impacts environnementaux en élevage » se tiendra le mercredi 23 février 2011 à l’Agora de 14h
à 17h30. Il illustrera, à l’aide d’exemples dans différentes filières animales, la manière dont ont été développés des
modèles mécanistes pour décrire certains impacts environnementaux des systèmes d’élevage. Il expliquera comment
ces modèles peuvent être utilisés pour identifier des pratiques plus respectueuses de l’environnement en préservant
la performance économique. Ils peuvent servir de base au développement d’outils d’aide à la décision.

Voir les programmes complets du SIA et du SIMA


http://www.inra.fr/la_science_et_vous/rencontrer_l_inra/les_manifestations/19_27_fevrier_salon_
international_de_l_agriculture
http://www.inra.fr/toute_l_actu/manifestations_et_colloques/janvier_fevrier_2011/sima_2011

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