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Chapitre 2 : Critique marxiste du capitalisme

Pr Marx, les auteurs classiques se trompent en voulant déterminer des lois naturelles car
l’éco n’est pas une science naturelle mais une science sociale car elle dépend du mode de
production dominant d’une société => lui va tenter de déterminer les lois sociales de l’éco.
Marx néglige la rente → modèle à 2 classes sociales : les travailleurs et les capitalistes.

Pr Marx, force de travail = marchandise vendue par les travailleurs et achetée par les
capitalistes. La valeur d’un bien dépend de la qtt de travail socialement nécessaire à sa prod ,
le travail pris en compte étant du travail abstrait réduit en unités de travail simple (= travail
non qualifié).
Qtt de « travail socialement nécessaire » = qtt moyenne de travail nécessaire pour
produire dans les conditions techniques du moment.
Travail abstrait = travail vivant (direct, effectué lors de la production) + travail mort
(indirect, travail antérieur réalisé par d'autres qui est contenu dans les outils de
production utilisés) = « substance » de la valeur (sur quoi repose la valeur).
Travail qualifié = travail complexe qui comprend du travail mort (temps à se former,
temps dépensé par les formateurs, etc.)

Valeur de la force de travail = salaire  Pr Marx, le salaire rémunère la valeur de la force

de travail. La force de travail est payée en fct de la qtt de travail nécessaire à sa
(re)production. Le salarié étant un être vivant, Marx parle de tps de travail nécessaire à sa
reproduction.

 Les travailleurs ne touchent pas l'intégralité de la valeur qu'ils créent car les cap en
conservent une grande partie. En eft, ils prennent la plus-value (PL) = valeur du bien prdt
(prix) − valeur de la force de travail (salaire) ≈ profit (π) => prélèvement de la plus-value =
moteur du système cap.
PL
Taux de plus-value (ou taux d’exploitation) : 𝑒 = .
V
Vlr d’échange d’une marchandise (ou prix d’une marchandise = qtt de travail abstrait
incorporé ds sa prod) > vlr de la force de travail (salaire) car PL est extraite du salaire.

 Le mode de production capitaliste (MPC) repose sur l’exploitation, expliquée par la

réduction du travail à l’état de marchandise (critique fondamentale que Marx adresse
au MPC).
Th de l’exploitation : le cap paie les heures effectuées par ses salariés à un taux
inférieur à leur valeur réelle, pr augmenter sa PL (qui correspond alors au surtravail
non payé) et dc son profit.

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Origine de l’exploitation : Les prolétaires st payés au salaire de subsistance ⇒

épargne impossible ⇒ pour avoir de quoi vivre, ils st condamnés à vendre leur force
de travail aux capitalistes, propriétaires du capital et des moyens matériels de
production (propriété privée du capital) ⇒ il ft passer au communisme qui doit
instaurer la propriété collective du capital.
RQ : L’exploitation échappe à la conscience des travailleurs et des capitalistes car ce n’est
n'est pas du vol au sens strict du terme. En eft, sauf exception (heures supp non payées) le
cap paie la force de travail à sa valeur.
Prolétariat = ensemble des salariés (=salariat) et des chômeurs (salariés sans emploi).
Salaire de subsistance = salaire minimum permettant à l’ouvrier d’acquérir les biens
lui permettant de reconstruire sa force de travail (aliments, vêtements, etc.) et
d’assurer la « reproduction de la force de travail », càd la subsistance et l’éducation
de leurs enfants (futurs ouvriers) => MPC = système où les ouvriers se reproduisent
au bénéfice des cap.

Capital constant (C) = travail mort = valeur des moyens de prod (bâtiments, machines,
matières premières, etc.)  « constant » car les moyens de prod ne pvt ajouter aux prdts
plus de valeur qu’ils n’en possèdent eux-mêmes.
Capital variable (V) = travail vivant = valeur de la force de travail  « variable » car la force
de travail pt créer plus de valeur qu’elle n’en contient => seul le travail vivant pt crée de la
valeur en + de celle qu’il possède déjà.
C
Composition organique du capital : 𝑘 = .
V
PL
Taux de profit résultant du MPC : 𝜋 = .
C+V

Pr Marx : capitaliste = "agent fanatique de l'accumulation" du fait de "sa soif de profit".

Voulant toujours plus de PL, donc de production, le capitaliste accumulera toujours plus de
machine et de force de travail  accumulation du capital.
En macro-économie : accumulation du capital = processus permettant de transformer
l'épargne en moyens de production ou en actifs financiers. Au sein des entreprises,
l’accumulation du capital est liée à l'investissement financé par l'excédent brut
d'exploitation ou par l'emprunt.
Pr Marx, l’accumulation du capital désigne le processus sans fin par lequel PL est extraite,
reproduite et agrandie => processus permettant au cap d'accroître son capital. Il explique la
croissance économique.
Pour représenter ce processus, Marx évoque le cycle Argent-Marchandises-Marchandises-
Argent (A-M-M'-A') :

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Les capitalistes engagent du capital (A) en achetant les marchandises (M) que sont le capital
fixe (moyens de prod) et le capital variable (force de travail). Au cours du processus de
production, les facteurs de production transmettent leur valeur sachant que le capital
variable ajoute une valeur supplémentaire aux marchandises produites, c'est-à-dire une PL.
Lors de la vente, les marchandises produites (M') se transforment en argent (A'), ce qui
permet au capitaliste de récupérer la PL sous la forme monétaire du profit. Le capitaliste
engage alors un nouveau cycle du capital (en conservant éventuellement une partie des
profits pour son usage personnel).
 Les capitalistes réinvestissent en grande partie la PL dégagée par l'exploitation des
travailleurs afin d'accroître sans cesse les capacités de production pour en retirer
toujours plus de profits.
Le processus d'accumulation est sans fin et explique la croissance économique.

Le MPC repose sur une régulation a posteriori par le marché (les marchandises sont
produites avant d’être portées sur le marché) ⇒ MPC voué à subir des crises de
surproduction répétées qui se propage entre les secteurs : surproduction de biens de
consommation ⇒ hausse des salaires (pr soutenir la consommation) ⇒ baisse des profits ⇒
baisse de l’investissement ⇒ surproduction de machines ⇒ hausse des profits (pr soutenir
l’investissement) ⇒ baisse des salaires ⇒ surproduction de biens de consommation.
 Système capitaliste fortement instable.
Pr accumuler toujours plus de profit, les cap essayent d'extraire la plus-value la plus élevée
possible sur les travailleurs par :

 La baisse des salaires

 La substitution du capital au travail (=> chômage)

 Paupérisation (= appauvrissement) du prolétariat face à des cap de + en + riches.

 Création d’une "armée industrielle de réserve" (les chômeurs) dans laquelle les
capitalistes pourront puiser de la force de travail en cas de revendications salariales
de ceux qui conservent leur emploi.

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Sln Marx, l’accroissement de la pauvreté du salariat précipitera la crise du capitalisme car la

paupérisation se manifestera par une crise de sous-consommation (ou de surproduction du point
de vue de l'offre).

Résolution des crises de surproduction :

 Hausse du chômage ⇒ baisse des salaires => hausse de 𝜋  chômage = ingrédient

nécessaire au maintien du MPC.
 Baisse des prix ⇒ baisse de 𝜋 ⇒ faillites ⇒ concentration du capital et progrès
technique (la ccrence entre cap). 
Explication : es entr à la traine périclitent (la baisse des prix les pénalise/recettes
insuffisantes pr couvrir les charges) => les cap dvt innover pour survivre => la
concentration (accumulation) du capital s’accroit => à lg terme, il y a de moins en
moins de capitalistes (car les techniques innovantes sont de plus en plus chères)
mais qui sont de plus en plus riches => inégalités de plus en plus criantes, préparant
la révolution du prolétariat  importante contradiction du capitalisme : la soif de
profit conduit l’ensemble de la classe capitaliste à sa perte.

 MPC = système où les capitalistes sont en concurrence les uns avec les autres. Cette
ccrence conduit à une dynamique de l’innovation et de la concentration du capital.

Crise = mmt privilégié pour l’innovation et la cctration du capital. Chq crise accroît la
cctration du capital et l’innovation et contient les germes d’une nouvelle crise qui
sera plus violente que la précédente => instabilité du système cap.

L’accumulation du capital mène à la baisse tendancielle du taux de profit => amplification de

l’instabilité du syst (une des contradictions fondamentales du capitalisme, découverte par
Karl Marx) :

Elle signifie que l'évolution de l'éco cap a tendance à faire baisser le taux de profit (hausse de
𝑘 tandis que 𝑒 reste constant ⇒ baisse de 𝜋)  pr Marx, cette baisse constitue une loi
historique tendancielle à long terme.
Marx suppose que 𝑒 reste constant mais reconnait qu’il peut augmenter par :

 L’allongement de la durée de travail pour un salaire inchangé (⇒ hausse de la «

PL absolue »)
 La baisse de la valeur de la force de travail (= baisse du salaire ⇒ hausse de la « PL
relative » car 𝑉 baisse pour 𝑃𝐿 inchangé) :
 soit en rognant sur le salaire de subsistance ;

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 soit grâce au progrès technique (⇒ baisse de la quantité de travail nécessaire

pour produire les biens de subsistance).
Cpdt, sln Marx, la hausse de 𝑒 est inopérante (inefficace) à long terme.

Conséquences de la baisse du taux de profit :

 Sur la classe ouvrière :

 Machinisme (= substitution du cap au travail) ⇒ hausse du chômage
 Paupérisation relative du prolétariat face à des capitalistes de plus en plus
riches
 Sur la classe capitaliste :
 Le renforcement de la concurrence
 La multiplication des faillites et la cctration du cap
 Les cap sont condamnés à innover pour survivre

CCL : À long terme, 𝜋 → 0. Marx arrive au même résultat que Ricardo mais pr Marx :

 Il s’agit d’une loi historique et sociale (vs loi naturelle)

 La principale conséquence de 𝜋 → 0 n’est pas l’état stationnaire mais une augmentation
de la fréquence et de la violence des crises de surproduction
 Le MPC repose sur des contradictions internes qui s’aggravent au fil du temps :
baisse de 𝜋 + crises de surproduction + concentration du capital + paupérisation
relative des ouvriers => le renversement du système cap est inéluctable et dt ê
précipité par la révolution prolétarienne qui doit permettre d’instaurer un mode de
production communiste.
Révolution prolétarienne = révolution ayant pour but de renverser le MPC.