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Eurocode 2
Calcul des structures en béton
Partie 3 : Silos et réservoirs
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
Avant-propos national
A.P.1 Introduction
(0) Le règlement du Comité européen de Normalisation (CEN) impose que les normes européennes adoptées
par ses membres soient transformées en normes nationales au plus tard dans les 6 mois après leur ratification et
que les normes nationales en contradiction soient annulées.
(1) La présente publication reproduit la norme européenne EN 1992-3:2005 «Eurocode 2 : Calcul des
structures en béton — Partie 3 : Silos et réservoirs», ratifiée par le CEN le 24 novembre 2005 et mise à disposition
en juin 2006. Elle fait partie d'un ensemble de normes constituant la collection des Eurocodes, qui dépendent
dans une certaine mesure les unes des autres pour leur application. Certaines d'entre elles sont encore en cours
d’élaboration. C'est pourquoi le CEN a fixé une période de transition nécessaire à l'achèvement de cet ensemble
de normes européennes, période durant laquelle les membres du CEN ont l'autorisation de maintenir leurs
propres normes nationales adoptées antérieurement.
(2) Cette publication, faite en application des règles du CEN, peut permettre aux différents utilisateurs de se
familiariser avec le contenu (concepts et méthodes) de la norme européenne.
(3) L’application en France de cette norme appelle toutefois un ensemble de précisions et de compléments
pour lesquels une Annexe Nationale est en préparation dans le cadre de la Commission de normalisation
BNSR CF EC2. En attendant la publication de cette Annexe Nationale, si la norme européenne est employée,
ce ne peut être qu’avec les compléments précisés par l’utilisateur et sous sa responsabilité.
Version française
Eurocode 2 —
Calcul des structures en béton —
Partie 3 : Silos et réservoirs
Eurocode 2 — Eurocode 2 —
Bemessung und Konstruktion von Stahlbeton- Design of concrete structures —
und Spannbetontragwerken — Part 3: Liquid retaining and containment structures
Teil 3: Stütz- und Behälterbauwerke aus Beton
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2006 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1992-3:2006 F
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EN 1992-3:2006
Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3
Annexe L (informative) Calcul des déformations et des contraintes dans des sections de béton
soumises à des déformations imposées gênées ..................................................................... 18
Avant-propos
Le présent document (EN 1992-3:2006) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 250 «Eurocodes
structuraux», dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en décembre 2006, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en mars 2010.
Le présent document remplace l’ENV 1992-4:1998.
Le Comité Technique CEN/TC 250 du CEN est responsable de tous les Eurocodes Structuraux.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,
Slovénie, Suède et Suisse.
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Liens entre les Eurocodes et les spécifications techniques harmonisées (EN et ATE)
pour les produits
Voir l’EN 1992-1-1.
Lorsqu'un paragraphe particulier de l'EN 1992-1-1 n'est pas mentionné dans la présente EN 1992-3,
ce paragraphe de l'EN 1992-1-1 est applicable sous réserve d'être approprié au cas considéré.
Certains principes et règles d'application de l'EN 1992-1-1 sont modifiés ou remplacés dans la présente partie,
auquel cas les versions modifiées se substituent à celles de l'EN 1992-1-1 pour le calcul des structures en béton
retenant des liquides ou stockant des matériaux pulvérulents.
Lorsqu'un principe ou une règle d'application de l'EN 1992-1-1 est modifié(e) ou remplacé(e), le nouveau numéro
est obtenu par l'addition du chiffre 100 au numéro original. Lorsqu'un nouveau Principe ou une nouvelle Règle
d'application est ajouté(e), ce nouvel élément est identifié par le numéro qui suit le dernier numéro de clause
correspondant de l'EN 1992-1-1, auquel il est ajouté 100.
Un sujet non abordé par l'EN 1992-1-1 est introduit dans la présente partie au moyen d'un nouvel article.
Le numéro de cet article suit celui de l'article de l'EN 1992-1-1 le plus approprié.
La numérotation des équations, des figures, des notes et des tableaux de la présente partie suit la même logique
que celle adoptée ci-dessus pour les clauses.
Section 1 Généralités
EN 1991-1-5, Eurocode 1, Actions sur les structures — Partie 1-5 : Actions générales — Actions thermiques.
EN 1992-1-1, Eurocode 2, Calcul des structures en béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les
bâtiments.
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EN 1992-1-2, Eurocode 2, Calcul des structures en béton — Partie 1-2 : Règles générales — Calcul
du comportement au feu.
1.6 Symboles
Ajouter après 1.6.
Minuscules latines
fctx résistance à la traction, quelle qu'en soit la définition ;
fckT résistance caractéristique à la compression du béton, ajustée pour tenir compte de la température.
Minuscules grecques
εav déformation moyenne de l'élément ;
εaz déformation réelle au niveau z ;
εiz déformation intrinsèque imposée au niveau z ;
εTr déformation thermique transitoire ;
εTh déformation thermique non gênée du béton.
2.1 Exigences
2.1.1 Exigences de base
Ajouter après (3) :
(104) Il convient que les situations de projet à prendre en considération soient conformes aux normes
EN 1990, EN 1991-4 et EN 1991-1-5, section 3. En outre, pour les structures en béton retenant des liquides ou
stockant des matériaux pulvérulents, les situations de projet particulières suivantes peuvent être à considérer :
— conditions de service, y compris opérations de vidange et de remplissage ;
— explosions dues à la poussière ;
— effets thermiques causés, par exemple, par les matières stockées ou la température ambiante ;
— exigences relatives aux essais d'étanchéité à l'eau des réservoirs.
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2.3.1.1 Généralités
Ajouter après (1) :
(102)P Les coefficients partiels relatifs aux actions dans les structures retenant des liquides ou stockant des
matériaux pulvérulents sont donnés dans l'Annexe normative B de l'EN 1991-4.
(103) Il convient de déterminer les actions résultant du sol ou de l'eau dans le sol conformément à l'EN 1997.
Section 3 Matériaux
3.1 Béton
3.1.1 Généralités
(103) Il convient de tenir compte de l'effet de la température sur les propriétés du béton dans le calcul.
NOTE Pour plus d'informations, on pourra se reporter à l'Annexe informative K.
Classe
Exigences en matière de fuite
d'étanchéité
1 Fuites limitées à une faible quantité. Quelques taches ou plaques d'humidité en surface admises.
(111) Il convient de choisir les valeurs limites de fissuration appropriées en fonction de la classification de
l'élément considéré, en accordant une attention toute particulière à la fonction que l'ouvrage doit remplir.
En l'absence d'exigences plus spécifiques, ce qui suit peut être adopté.
Classe d'étanchéité 0. —les dispositions du 7.3.1 de l'EN 1992-1-1 peuvent être adoptées.
Classe d'étanchéité 1. —il convient de limiter à wk1 l'ouverture des fissures dont il est prévisible qu'elles traversent
la section sur toute son épaisseur. Les dispositions du 7.3.1 de l'EN 1992-1-1 s'appliquent lorsque la section n'est
pas fissurée sur toute son épaisseur et lorsque les conditions indiquées en (112) et (113) ci-après sont satisfaites.
Classe d'étanchéité 2. —il convient généralement d'éviter les fissures dont il est prévisible qu'elles traversent la
section sur toute son épaisseur, à moins que des mesures appropriées aient été prises (par exemple, revêtements
ou joints munis de profilés d'étanchéité).
Classe d'étanchéité 3. —en règle générale, des mesures spéciales (par exemple revêtements ou précontrainte)
se révèlent nécessaires pour assurer l'étanchéité à l'eau.
NOTE La valeur de wk1 à utiliser dans un pays donné peut être fournie par son Annexe nationale. Les valeurs
recommandées pour les structures retenant de l'eau sont définies comme une fonction du rapport de la pression
hydrostatique, hD, à l'épaisseur, h, du voile retenant l'eau. Pour hD/h ≤ 5, wk1 = 0,2 mm, alors que pour hD/h ≥ 35,
wk1 = 0,05 mm. Pour les valeurs intermédiaires de hD/h, une interpolation linéaire entre 0,2 et 0,05 peut être utilisée. De la
limitation des ouvertures des fissures à ces valeurs, il peut résulter, dans un intervalle de temps relativement court, une
auto-réparation effective des fissures.
(112) Pour avoir l'assurance pour les structures de classe 2 ou 3 que les fissures ne traversent pas la section
sur toute son épaisseur, il convient que la valeur de calcul de la hauteur de la zone comprimée calculée pour la
combinaison d'actions quasi-permanente soit au moins égale à xmin. Lorsqu'une section est soumise à des actions
alternées, il convient de considérer que les fissures traversent cette dernière sur toute son épaisseur, à moins qu'il
puisse être démontré qu'une partie de l'épaisseur de section reste toujours comprimée. Il convient que cette
épaisseur de béton comprimé soit normalement au moins égale à xmin sous toutes les combinaisons d'actions
appropriées. Les effets des actions peuvent être calculés en supposant que le matériau a un comportement
élastique linéaire. Il convient de calculer les contraintes résultantes dans la section en négligeant la résistance en
traction du béton.
NOTE Les valeurs de xmin à utiliser dans un pays donné peuvent être fournies par son Annexe nationale. La valeur
recommandée de xmin est la plus petite des valeurs 50 mm ou 0,2h, où h est l'épaisseur de l'élément.
(113) Si les dispositions de 7.3.1 (111) pour la classe d'étanchéité 1 sont satisfaites, il peut alors être supposé
qu'il y a auto-réparation des fissures à travers lesquelles l'eau s'écoule, lorsque les éléments ne sont pas soumis
à des modifications significatives de chargement ou de température en service. En l'absence d'informations
fiables, il peut être supposé qu'il y a auto-réparation lorsque l'ordre de grandeur prévu des déformations pour une
section donnée dans les conditions de service est inférieur à 150 × 10-6.
(114) Si l'auto-réparation est improbable, toute fissure traversant la section sur toute son épaisseur peut
conduire à des fuites, quelle que soit son ouverture.
(115) Les silos contenant des matières sèches peuvent généralement être conçus en classe d'étanchéité 0,
l'utilisation de la Classe 1, 2 ou 3 pouvant toutefois se révéler appropriée lorsque la matière stockée est
particulièrement sensible à l'humidité.
(116) Il convient d'accorder une attention toute particulière au cas des éléments de structure soumis à des
contraintes de traction dues au retrait gêné ou aux déformations thermiques.
(117) Les critères de réception des structures retenant des liquides peuvent inclure le niveau maximal de fuite.
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f
ct,eff h
φ s = φ s * -----------
- ------------------------ ... [7.122]
2,9 10 ( h – d)
où :
φs est le diamètre maximal ajusté des barres ;
φs * est le diamètre maximal des barres obtenu à partir de la Figure 7.103N ;
h est l'épaisseur totale de l'élément ;
d est la distance entre le centre de gravité de la couche extérieure d'armature et la face opposée du béton
(voir Figure 7.1(c) de la Partie 1-1) ;
fct,eff est la valeur moyenne de la résistance en traction du béton telle que définie dans la Partie 1-1 où fct,eff est
exprimé en MPa.
Pour une fissuration principalement causée par des déformations gênées, il convient de ne pas dépasser les
diamètres des barres indiqués à la Figure 7.103N, quand la contrainte de l'acier est la valeur obtenue
immédiatement après fissuration (c'est-à-dire σs dans l'Expression (7.1)).
Pour une fissuration principalement causée par l'application d'une charge, il est loisible de satisfaire aux diamètres
maximaux des barres indiqués sur la Figure 7.103N ou aux espacements maximaux des barres indiqués sur
la Figure 7.104N. Il convient de calculer la contrainte dans l'acier sur la base d'une section fissurée sous
la combinaison d'actions adéquate.
Pour des valeurs intermédiaires de l'ouverture calculée des fissures, une interpolation est possible.
Légende
X Contrainte dans les armatures, σs (N/mm2)
Y Diamètre maximal des barres (mm)
Figure 7.103N — Diamètre maximal des barres pour le contrôle des fissures
des éléments soumis à une traction axiale
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Légende
X Contrainte dans les armatures, σs (N/mm2)
Y Diamètre maximal des barres (mm)
Figure 7.104N — Espacements maximum des barres pour le contrôle des fissures
des éléments soumis à une traction axiale
Annexe K
(informative)
Effet de la température sur les propriétés du béton
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [H]!!!
K.1 Généralités
(101) La présente annexe traite des effets de l’exposition à des températures comprises entre – 25 °C
et + 200 °C sur les propriétés du béton. Les propriétés traitées sont les suivantes : résistance et raideur, fluage
et déformation thermique transitoire.
(102) Dans tous les cas, les modifications des propriétés dépendent fortement du type de béton utilisé
et il convient de considérer que la présente annexe ne fournit que des recommandations générales.
Définition de la résistance
Béton saturé d’humidité Béton sec
à la traction (fctx)
(104) Le fait d'abaisser la température du béton à – 25 °C conduit à une augmentation du module d'élasticité :
— d'environ 2 000 MPa pour un béton à faible degré d’humidité ;
— d'environ 8 000 MPa pour un béton saturé d’humidité.
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(105) Aux températures inférieures à 0 °C, on peut prendre pour le fluage une valeur comprise entre 60 %
et 80 % de la valeur du fluage aux températures normales. En dessous de – 20 °C, le fluage peut être supposé
négligeable.
20 1,00
50 1,35
100 1,96
150 2,58
200 3,20
NOTE Les valeurs données dans le tableau ont été déduites du bulletin CEB n° 208 et sont
conformes aux coefficients multiplicateurs calculés sur la base d'une énergie d'activation
de 8 kJ/mol pour le fluage.
(104) Lorsque le chargement est appliqué pendant le chauffage du béton, il se produit des déformations, en
excès de celles calculées à l'aide des coefficients multiplicateurs des coefficients de fluage donnés en (103)
ci-dessus. Cette déformation en excès, qui se produit dans le béton chauffé sous contraintes, est une déformation
thermique transitoire irréversible, indépendante du temps,. La déformation thermique transitoire maximale peut
être calculée de manière approchée à l'aide de l'expression :
εTr = κ σc εTh / fcm ... [K.2]
où :
κ constante obtenue à partir d'essais. La valeur de κ satisfait 1,8 ≤ κ ≤ 2,35 ;
fcm valeur moyenne de la résistance en compression du béton ;
εTr déformation thermique transitoire ;
εTh déformation thermique non gênée du béton (variation de température multiplié par le coefficient
de dilatation) ;
σc contrainte de compression appliquée.
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Annexe L
(informative)
Calcul des déformations et des contraintes dans des sections de béton
soumises à des déformations imposées gênées
L.1 Expressions pour le calcul de contrainte et de déformation dans une section non
fissurée
(101) La déformation à tout niveau d'une section est donnée par :
εaz = (1 – Rax) εiav + (1 – Rm)(1/r)(z – z) ... [L.1]
et la contrainte dans le béton peut être calculée à partir de :
σz = Ec,eff (εiz – εaz) ... [L.2]
où :
Rax facteur définissant le degré de bridage axial extérieur produit par des éléments assemblés à l'élément
considéré ;
Rm facteur définissant le degré de bridage des moments produit par des éléments assemblés à l'élément
considéré. Dans les cas les plus courants, Rm peut être pris égal à 1,0 ;
Ec,eff module d'élasticité effectif du béton tenant compte du fluage le cas échéant ;
εiav déformation moyenne imposée (c'est-à-dire la déformation moyenne qui se produirait si l'élément était
entièrement libre) ;
εiz déformation intrinsèque imposée au niveau z ;
εaz déformation réelle au niveau z ;
z hauteur de la section ;
z hauteur du centre de gravité de la section ;
1/r courbure.
Lorsque H ≤ L, ce facteur vaut 0,5 1 – H
----
L
(a) Voile sur dalle de base (b) Dalle horizontale entre éléments de bridage rigides
L
Lorsque L ≤ 2H, ces facteurs de bridage valent 0,5 1 – -------
-
2H
Tableau L.1 — Facteurs de bridage pour la partie centrale des parois illustrée à la Figure L.1
Rapport L/H (voir Figure L.1) Facteur de bridage à la base Facteur de bridage en tête
1 0,5 0
2 0,5 0
3 0,5 0,05
4 0,5 0,3
Annexe M
(informative)
Calcul de l’ouverture des fissures
dues au bridage de déformations imposées
M.1 Généralités
(101) Les déformations imposées traitées dans la présente annexe sont le retrait et les déformations
thermiques au jeune âge dues au refroidissement des éléments durant les jours suivant immédiatement le
bétonnage.
Deux problèmes pratiques de base doivent être examinés. Ces derniers sont liés aux différents types de bridage
et sont illustrés ci-dessous.
(a) Bridage d'un élément à ses extrémités (b) Bridage le long d’un bord
Les facteurs contrôlant la fissuration dans ces deux cas sont relativement différents, et sont significatifs de cas
réels. Le cas (a) se produit lorsqu'une nouvelle partie de béton est coulée entre deux partie pré-existantes.
Le cas (b), particulièrement courant, se produit lorsqu'une paroi est coulée sur une dalle de base rigide
pré-existante. Le cas (a) a fait l'objet de recherches intensives au cours des 25 ou 30 dernières années et est
relativement bien connu. Le cas (b) n'a pas fait l'objet d'études aussi systématiques, et il semble que peu de
recommandations aient été publiées sur ce sujet.
Légende
X Déformation imposée
Y Ouverture de fissure
1 Expression [M.1]
2 Fissuration due au bridage aux extrémités
3 (b) fissuration due au bridage sur un bord (expression [M.3])
Annexe N
(informative)
Joints de dilatation
Option Méthode de contrôle Espacement des joints de dilatation Armatures de béton armé
(b) Joints de dilatation rapprochés — Joints de structure espacés au plus Ferraillage conforme
bridage minimal de 5 m ou de 1,5 fois la hauteur à la section 6, mais pas moins
de la paroi que le minimum indiqué
en 9.6.2 à 9.6.4.