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Le Patrimoine Mondial

Intro
- quoi de commun entre le district des Lacs Anglais en Angleterre, la vieille ville d'Hébron en Palestine
et le Parc naturel de Los Alerces en Patagonie ?
Ce sont trois des 26 nouveaux inscrits sur la Liste du Patrimoine Mondial en 2017 qui comptabilise à
ce jour 1073 biens culturels ou naturels auxquels on reconnaît une valeur universelle exceptionnelle,
une valeur exceptionnelle pour l'humanité.
on = les 167 Etats Parties de la Convention du Patrimoine Mondial
1972
Patrimoine en Europe : construction d'identités nationales autour de témoignages du passé qui
attestent d'une histoire commune permettant de souder une collectivité
universelle ? Qu'est-ce qui a bien pu se passer ?
Genèse de la convention ? Qu'est-ce qui suscite le besoin d'une reconnaissance internationale et de
la coopération internationale ?
1972 – aujourd'hui : cette notion d'universel est-elle restée la même, 45 ans après ?
Mise en historicité de la notion de Patrimoine mondial : histoire des institutions (au sens large :
administratif et politique avec leurs prolongements juridiques) et des représentations
 invention et réinvention : que nous dit le prisme de l'histoire culturelle sur nos sociétés
contemporaines et leurs représentations ? sur le rapport à l'histoire / à l'altérité / à la
mémoire

La Convention pour la protection du patrimoine Mondial culturel et naturel


Genèse
- UNESCO :naissance de l'organisation des NU pour l'éducation, la Science et la Culture au sortir du
traumatisme de la 2°GM qui a révélé la capacité destructrice de l'être humain
cf : "les guerres prennent naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que
doivent être élevées les défenses de la paix"
 but : "contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant par l'éducation, la
science et la culture la collaboration entre nations"
 idée de responsabilité envers les générations futures, qu'incarne la notion de patrimoine : cf
site du patrimoine mondial, déf du patrimoine : "le P est l'héritage du passé dont nous
profitons aujourd'hui et que nous transmettons aux générations à venir"
 3 éléments de la défintion du P : mémoire à laquelle il faut donner accès et qu'il faut
transmettre, donc conserver/ protéger
La naissance de la coopération internationale pour la protection du P
Deux jalons importants
Prise de conscience de la vulnérabilité du P face aux activités humaines avec construction du barrage
d'Assouan en Egypte qui allait avoir pour conséquence l'immersion des temples de Nubie
=> 1959 : campagne de l'UNESCO => démontage, déplacement et réassemblage des temples d'Abou
Simbel et de Philae = 20 ans, 80 M $ dont 50% provienennt d'un don d'une cinquantaine de pays =>
efifcience du partage de responsabilité
1964 : apparition de la notion de patrimoine de l'humanité, congrès de Venise (resp des monuments
historiques) : "chargées d'un message spirituel, les œuvres monumentales des peuples sont des
témoignages vivants de leurs traditions séculaires" + "unité des valeurs humaines"
=> P Mondial : montée en puissance de la valeur mémorielle du Patrimoine
Aboutissement : la convention de 1972
Assoit ces éléments :
Considérant que certains bien du patrimoine culturel et naturel présentent un intérêt exceptionnel qui
nécessite leur préservation en tant qu'élément du patrimoine mondial de l'humanité tout entière,

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" Considérant que devant l'ampleur et la gravité des dangers nouveaux qui les menacent il incombe à
la collectivité internationale tout entière de participer à la protection du patrimoine culturel et naturel
de valeur universelle exceptionnelle, par l'octroi d'une assistance collective qui sans se substituer à
l'action de l'Etat intéressé la complétera efficacement"
Introduit une nouveauté : deux types de biens : culturels (monuments, ensembles ou sites) et
naturels (monuments naturels, sites géologiques, sites naturels)
CCL :
- approppriation P de témoignages d'autres cultures : renouvellement du P comme support
identitaire : reconnaissance dans l'altérité au nom de valeurs universelles
- P n'est pas seulement pris en compte dans sa dimension monumentale de création humaine mais
aussi dans sa dimension de responsabilité face à l'environnement naturel légué aux générations
futures
- dispositif de coopération internationale qui ne se substitue pas à l'action de l'Etat sur le territoire
duquel se trouve le bien : cf condition pour inscription = bénéficier d'une protection juridique et:ou
contractuelle et/ou d'une protection traditionnelle adéquates
 germe d'une contradiction : quid d'un Etat qui n'aurait pas les moyens même temporairement
d'assurer cette protection initiale ?

Exemple d'Angkor
Inscrit en 1992. Aux termes de 20 ans de fonctionnement de la convention
Mais le Comité a décidé de renconcer à certaines conditions requises par les Orientations devant
guider la mise en œuvre de la convention (cf condition de protection par l'Etat partie : en 1989, le
Cambodge sort de 20 ans de guerre civile, il n'est pas Etat partie à la Convention car il n'y a plus
d'etat mais des factions rivales)
Une inscription dérogatoire
- 1991 : embargo sur toute coopération internationale
Deux gouvernements rivaux établis dans des zones différentes
Chacun lance un appel international pour la sauvegarde des temples d'Angkor : P comme outil de
reconnaissance politique par la communauté internationale
- sept 91 : table rde sur la sauvegarde des monuments qui permet de réunir les uatorités rivales
Deux processus sont menés conjointement : l'assistance de l'UNESCO aux autorités cambodgiennes
pour ratifier la Connvention et y présenter une demande d'inscription sur la Liste du patrimoine
Mondial / la restauration d'une autorité politique et de la souveraineté au Cambodge
 en 3 mois : une autorité légitime et unique reconnue au niveau international, et la
ratifiication de la Convnetion et l'appel de federico Mayor
 dimension politique du patrimoine mondial : valeur universelle des monuments conduit à
une mobilisation colelctive pour commencer à panser les blessures d'un mutilé de guerre à
l'égard de qui la communauté internationale se sent une responsabilité
responsabilité ?
- Un monde post guerre froide où le Cambodge incarne tragiquement les dommages causés tant
dans le sillage de la décolonisation que par les idéologies totalitaires (cf inscirption de Pagan, elle
différée pour les mêmes raisons)
Et aussi parce qu'en 1992, aux termes de 20 ans de fonctionnement de la convention du Patrimoine
mondial, des remises en question sont exprimées, non pas sur l'universalité de la valeur des biens
mais sur l'universalité de sa représentativité

L'évolution de la notion de patrimoine


La représentativité géographique
- 1998 : sur 552 biens inscrits, la ½ se trouvent en Europe et en Amérique du Nord, avec une nette
sous-représentation de certains continents (Afrique : 9%, Asie et Pacifique : 20%, Amérque Latine :
13%, Etats Arabes : 10%)

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- Cause : interprétation des critères qui favorise le monumentalisme et une protection du P ancrée
dans cette acception
L'inscription tardive d'Angkor était perçue par certains comme une remise en cause de la
représentativité de la Liste
cf J Dumarçay : isncrire Angkor = réparer une injustice
La question de la dichotomie nature-culture
- Cas d'Angkor a aussi soulevé des questions comme l'articulation nature culture : non seulement un
P naturel mais aussi témoignage de l'interaction homme-nature dans sa dimension symbolique (cf
cosmogonie hindooue: symbolique de la montagne)
- cf H Cleere : conception européenne de la culture. Le cas d'Angkor arrive à un moment où réflexion
sur la représentativité de la liste pose la question des traditions culturelles qui se matérialisent
autrement que par sur un mode monumental.
 réflexion sur les paysages culturels àpropos de régions du monde comme l'Afrique
subsaharienne, l'Océanie
Question des paysages culturels
Précision en 1992
= reconnaissance du caractère non monumental du patrimoine culturel
3 catégories de paysage culturel :
- paysage clairement défini (ex Jardins : cf Versailles)
- paysage évolutif : exigence à l'origine sociale, économique, administrative et/ou religieuse et atteint
sa forme actuelle par association et en réponse à son environnement naturel. Ces paysages reflètent
ce processus évolutif dans leur forme et leur composition.
conserve un rôle social actif dans la société contemporaine (rizières en terrasse des corillères des
philippines) => question de l'intégrité de la relation prime sur la question de l'intégrité du paysage
lui-même
- paysage culturel associatif : valeur universelle vient de la force d'association des phénomènes
religieux, artistiques, ou culturels de l'élément naturel plutôt ques de straces culurelles tangibles
ex : Parc de tangariro en Nouvelle-Zélande, sacré pour les maoris / forêts sacrés de kayas de
Mijikendas (Kenya, Kaya = villaghe fortifié)
- 2009 : 66 paysages culturels inscrits
 évolution de la notion de Patrimoine mondial : avec cette dernière catégorie, pas tant la
nature naturelle ou culturelle, bâtie qui fait le patrimoine, mais plutôt sa valeur symbolique,
sa perception dans la mémoire ou dans un imaginaire collectif, dans un système de pensée
 patrimoine comme mode de rprésentation du monde d'une communauté mais qui a un
support
Question du patrimoine immatériel
- cf Angkor : restauration des monuments : appel à des pratiques ancestrales, des avoir-faire
(techniques de rôdage pour pleine cohésion des pierres posées à joints vifs)
+ un P vivant où en 2000, vivaient encore 22000 habitants regroupés en 22 villages et témoigentn par
leurs pratiques agricoles et d'occupation du sol d'une continuité des traditions khmères : cf
charrettes à bœufs ou les techniques de pêche = les mêmes qui sont représentées sur les temples (=<
savoir-faire transmis de manière millénaire)
// Pérou, site du macchu Picchu : savoir des Incas = précieux pour conserver le site soumis à sésimes
et glissements de terrain
 réflexion sur la question du patrimoine immatériel a conduit à une convention en 2003 (en
marge de celle du Patrimoine mondial) : convention pour la sauvegarde du patrimoine
culturel immatériel : traditions orales, arts du spectacle, pratiques sociales, rituels et évts
festifs, connaissance et pratiques cocnernnant la nature et l'univers, connaissance et savoir-
faire nécessaires à l'artisant traditionnel
 "traditionnel, contemporain et vivant, inclusif, représentatif, fondé sur les communautés

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ex : le yoga, l'art du pizzaïolo napolitain, la fauconnerie (divers pays), la calligraphie mongole, le reaps
gastronomique des français, les tarditions et pratiques associées aux kayas dans les forêts sacrés de
Mijikenda, le théâtre de marionnetets en Slovaquie et en tchéquie
 175 etats parties / 470 éléments /117 pays
 action : sensibilisation, participation de spoulations locales, action avec les ONG, promotion

CCL :
- passage d'une notion de patrimoine comme héritage du passé et un lien entre les générations :
dimension essentiellement temporelle
à une notion de lien entre les peuples et les communautés
- cf 2005 : convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles où
diversité culturelle = un patrimoine commun de l'humanité
- Culture : défintion en évolution : corpus d'œuvres constituées => une invention permanente qui se
nourrit de l'interaction entre les cultures => un mode d'appréhension del'altérité face à une
mondialisation croissante : paradoxe mondialisation à la fois source de nouvelles opportunités pour
le dialogue interculturel et menace sur la diversité qui occasionne ce dialogue

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