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Résumé de la grammaire
romane
RESUME
DE
LA GRAMMAIRE ROMANE
OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
JLoRSQUE je publiai la Grammaire de la langue romane , il ne s'agissait
était indispensable d'y insérer les mots que fournissaient d'autres docu-
ments de cette langue , surtout les ouvrages écrits en prose , et je n'ai pas
hésité à donner à mon travail une latitude, un développement, qui l'a aug-
menté de plus de la moitié.
féminin sujet, tandis que les articles féminins, régimes directs et indirects,
au singulier, conservèrent la.
Dans ma grammaire j'avais déjà indiqué des, as, comme contraction
avec d'autant plus de raison que la langue romane possédait une forme
caractéristique , spéciale pour les distinguer.
Ces substantifs reçurent la finale aire, eire, ire, comme sujets au singu-
lier, TROBAiRE , troubadour^ bateyre , batteur, servire , serviteur, et la
soir; DONS DOMNA danw mais alors pour ce dernier substantif, le pro-
, , :
,
nom possessif qui était joint à dons , était mi , ti , si , au lieu de ma, ta, sa :
En, placé devant un nom propre masculin, indiqua une sorte de distinc-
NA subissait parfois l'élision devant les noms qui commençaient par des
voyelles : N'Agnes pour na Agnes.
De même en , poésie ,
pour la mesure du vers , on écrivait indifférem-
ment EN ou N quand ,
le mot précédent se terminait par une consonne.
Enfin au lieu de en, on employa aussi don , dom venant de
, domï/ius j et
Les régimes indirects furent précédés des prépositions qui les dési-
gnaient.
Quelquefois l'article fut joint à ces verbes, soit sujets, soit régimes;
quelquefois ils furent employés sans articles , ainsi qu'on le pratiquait à
l'égard des substantifs mêmes.
Aux verbes employés substantivement s'attachèrent comme aux vérita-
xlviij RÉSUMÉ
CHAPITRE III.
ADJECTIFS.
auquel il se rapportait.
naison A, quand ils étaient joints à un nom féminin ^ mais ils recevaient
au singulier l's final comme sujets; et au pluriel, soit sujets, soit régimes,
au féminin comme au masculin , ils gardaient toujours cet s.
sage.
Les adjectifs romans remplissaient parfois les fonctions de substantifs.
Ils étaient souvent employés impersonnellement avec le verbe esser :
DEGRÉS DE COMPARAISON.
degrés de comparaison.
Si ces adverbes auxiliaires n'étaient précédés ni de l'article, ni d'un
gimes au pluriel
^ , le sujet et les régimes prirent la désinence or.
Pour exprimer le superlatif, on plaça l'article ou le mot qui le suppléait
devant le comparatif ou devant Tadverbe de comparaison.
Quelquefois les terminaisons aire , eire , ire caractérisèrent , mais
au singulier seulement , le sujet des termes de comparaison , et alors ils
CHAPITRE IV.
PRONOMS.
Sujet. Tu ,
tu , toi ; vos ', vous,
Rég. bir. Tu,te,ti,t', toi, te ; vos, vous,
Rég. ind. De lu, de te, de ti , de t', de toi; de vos de vous.
A tu , a te , a ti , te , ti , t', à toi ; a vos à vous.
'
Les pronoms personnels qui indiquent la première et la seconde personne, sont
de véritables substantifs qu'on pourrait désigner par le nom de substantifs personnels
ou de SUBSTANTIFS PRONOMINAUX.
Ceux qui indiquent la troisième personne sont des substantifs relatifs qui se rap-
portent toujours à un nom précédent, et qu'on poun'ait appeler substantifs pronomi-
naux RELATIFS.
Toutefois, je me conforme à l'usage en me servant du mot pronom.
^
Généralement, on se servait de vos en parlant à une seule personne.
1-
ê
, , , , , ,
RÉSUMÉ
MASCULIN.
3' PERS. SINGULIER.
A '
cl , a elli , li , r, lui , a li , a lui , a 1', à lui.
PLURIEL.
Rég. dir. Els, elhs, 'Is, los , li, 1', eux, ils.
FÉMININ.
singulier.
Sujet. Ela, elha, ella, 'Iha, el', il, '1, lei, leys , licys, elle.
De li , de lei , d'ellei
pluriel.
Se, si, s', se, soi, étaient employés au singulier et au pluriel comme
sujets, ou comme régimes directs et indirects, mais, dans ce dernier cas
avec les prépositions de ou a.
En, ne, 'n, n', de lui, d'eux, d'elle , d'elles , en. La langue romane
DE LA GRAMMAIRE ROMANE. Ij
AFFIXES.
M T S NS US
représentant me, mi, te,ti, se, si, nos, vos.
Elle dépouillait Me, M.i, le , li, se , si de leur voyelle finale , et nos et
vos de leur voyelle intérieure, pour attacher la consonne ou les con-
sonnes qui restaient à la voyelle finale du mot précédent , et les y fixer '
:
§ n.
Quand les pronoms possessifs sont placés devant le substantif auquel ils
'
Quoique les manuscrits présentent toujours les affixes unis avec le mot qui pré-
cède, quoique même j'indique cette forme comme une règle invariable, j'ai cru
cependant devoir les détacher dans l'impression afin d'éviter , les difficultés qu'ofire le
cieusement observé que mon, ton, son, ne sont pas des pronoms, attendu qu'on ne les
l'j RÉSUMÉ
Au contraire , s'ils sont précédés de l'article ou de tout autre signe
démonstratif, comme cel , un, etc., ils signifient le mien, ce tien, un
SIEN , LA MIENNE , CETTE TIENNE , UNE SIENNE , etC.
Parfois ils sont simples adjectifs et on les traduit par mien , tien , sien ,
MASCULIN. FÉMININ.
1" PERS. SINGULIER.
Rég. dir. Mon, mieu meu; , ma, mi, m', mieua, mia.
Nostre '
;
nostra.
PLURIEL.
Sujet. Miei , mel , mieu, meu; mas, mieuas , mias.
Nostre ;
nostras.
Vostres ;
voslra.
PLURIEL.
Voslre ;
voslras.
Vostres ;
vostras.
emploie pas à ia place de noms, mais que ce sont des adjectifs. On les appelle posses-
sifs parce qu'ils indiquent, dit-on, la possession; mais n'indiquent-ils pas plutôt la
relation k la personne ou à l'objet dont il s'agit dans la proposition, c'est-à-dire le
rapport direct avec le sujet ou le régime qu'ils modifient. L'esclave qui dit mon
maître, Ut captif qui dit aia prison, ne parlent pas de leur propriété, mais de ce qui
affecte leur personne. Ce sont donc des adjectifs pebsonnels.
l'ai cru toiUefois devoir conserver la dénomination usitée.
'
Ou lit, dans le Roman de Ficrabras, nos, vos, pour isostre, vostre.
,, ,
MASCULIN. FÉMININ.
Lor ;
lor.
Rég. dir. Son, sieu, seu; sa , si , s', sia, sieua, soa, sua.
Lor ;
lor.
PLURIEL.
Lor j lor.
Lor, lors ;
lor, lors.
§ni.
pronoms démonstratifs.
Gel, est.
Aicel cest.
Aquel aquest.
La règle de l's qui distinguait les sujets et les régimes fut quelquefois
appliquée aux pronoms démonstratifs masculins.
Les pronoms féminins prirent ordinairement Ta final au singulier , et
as au pluriel.
Mais aussi d'iL, pronom personnel féminin , furent dérivés par analogie
CIL , AiciL , etc., pour caractériser le pronom démonstratif féminin au sin-
gulier ,
quand ce pronom était sujet.
liv RÉSUMÉ
Et d'iL masculin sujet au pluriel, fuient formés cil , aquil , etc.
Ces pronoms démonstiatifs étaient quelquefois seuls, et alors, dans leurs
fonctions de relatifs , on les employait substantivement , ainsi que les pro-
noms |)ersonnels.
PLURIEL.
Sujet. Cil , cels ,
cellas
Aicels aicellas
Aquels, aquellas
Aquest , aquesta ,
. , , , , , ,,
, , ,
DE LA GRAMMAIRE ROMANE. Iv
MASCULIN. FÉMININ.
PLURIEL.
Aquests ,
aquestas
Les pronoms démonstratifs so, aisso , aco , aquo , ce, ceci, cela, furent
§IV.
PRONOMS RELATIFS.
Lorsque el , lo, ella , la, lor, etc., il, elle , les, eux , etc., dési-
gnaient des objets non animés ou non personnifiés, ils devenaient pronoms
relatifs
Sujet. Qui, qi, ki, que, che, qe, ke, qu', ch', k', q', c'; qui.
vj RÉSUMÉ
QiE servait au singulier ol au pluriel , au masculin et au féminin , et
après les mots employés neutralcment : il était également sujet ou régime
et régime direct ou indirect ; mais, comme régime indirect, il était pré-
cédé de la préposition.
Don , thnt, exprimait la relation des mots latins cujiis , a quo, etc., et
de l'adverbe de tjrde.
On, Oïl, auquel, en qui, faisait fonction de pronom relatif lorsqu'il se
genres , les temps , et les régimes ; et qual reçut celles qui étaient établies
pour les adjectifs communs : lo qual , la qual , li qual , lus quals , las
plaisir recueille.
Qui, sujet, était même placé après des verbes ou des prépositions dont
Qual, cal, quel, pronom relatif, fut appliqué aux personnes et aux
choses. Il se rapportait toujours à un substantif.
Qui, qui, que, que, qual, cal, quel, que, quoi, soit comme sujets ,
soit comme régimes, dans les différents genres et dans les différents
PRONOMS INDÉFINIS.
Les uns furent employés comme substantifs, les autres comme adjec-
tifs 5
quelques uns remplirent tour à tour les deux fonctions; il y en eut
même qui furent usités neutralement.
Voici les principaux :
Om hom , , se ,
on , l'on.
Tant ,
quant tant, combien.
CHAPITRE V.
NOMS DE NOMBRES.
CARDINAUX.
,
gime féminin.
Dans les autres noms de nombres cardinaux , la langue romane ne dis-
lingue pas les sujets et les régimes.
NOMBRES ORDINAUX.
CHAPITRE VI.
VERBES.
AR ,
ER OU RE ,
IR OU IRE.
AVER woir.
ESSER OU ESTAR , eUX.
Quant aux verbes esser et estAr, qui forment l'autre auxiliaire, estar
appartient à la première conjugaison , et esser est à la fois irrégulier et
défectif.
ix RÉSUMÉ
AVER \ yiFOlIi.
DE LA GRAMMAIRE ROMANE. IXJ
CONDITIONNEL.
Ixij
.
CONDITIONNEL.
*
Présent. Ser ia Estar ia Est era je serais
Ser ias Estar ias Est eras tu serais
Ser ia Estar ia Est era il serait
Ser ian , ion Estar ian , ion Est eran ils seraient
ACTIF.
A]MAR, JIMER.
DE LA GRAMMAIRE ROMANE. Ixv
INDICATIF. SUBJONCTIF.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. IMPARFAIT.
ACTIF.
TEMER, CRAINDRE.
INFINITIF.
Présent. Tem er en
raindre
Part, présent. Tem ent craignant
Gérondif. Tem en en craignant
Part, passé. Tem ni , sut craint
INDICATIF.
présent. parfait composé.
Tem es tu crains As tu as
e , Tem il craint a il a
em nous craignons avem nous ai>ons
elz vous craignez avetz vous af^ez
imparfait. plus-que-parfait.
i , et il craignit
em , im nous craignîmes
etz, ilz vous craignîtes
'
eren , eron ils craignirent
DE LA GRAMMAIRE ROMANE. Ixvij
INDICATIF.
FDTUR COMPOSE.
Auras tu auras
Aura il aura
Aurem nous aurons
Auretz vous aurez
Aurai! ils auront
Ixviij RESUME
ruoisiÈME co^JUGAlso^ en IR et IRE '.
ACTIF.
SENTIR, SENTIR.
INFINITIF.
INDICATIF.
FUTUR COMPOSÉ.
Auras tu auras
Aura il aura
Aurem nous aurons
Auretz vous aurez
Auran ils auront
Ixx RÉSUMÉ
rieures.
INFINITIFS.
PRÉSENT.
nitif primitif fâzer, du latin FACE/e; aussi fau et faire n'avaient-ils qu'un
même participe présent fazent, qu'un même gérondif fazen '.
Les participes présents et passés n'étant que des adjectifs verbaux, fu-
rent ordinairement soumis à la règle générale, qui otait à chaque adjec-
tif latin la désinence caractéristique de ses cas '*.
kxij RÉSUMÉ
sives, produit lo présent do l'infinitif roman creiue, on ne reconnaîtrait
jias d analo(îio entre les temps de 1 infinitif :
Creire ,
présent ,
venant de crederc ;
Crezen ,
gérondif creden(/o;
Crezent ,
participe présent, credentct»;
ils pussent être dérivés , soil que la nouvelle lan(i;ue rejetât le supin ou le
INDICATIFS.
PRÉSENT.
finitif.
PARFAIT SIMPLE.
Les exceptions à la règle générale étaient plus rares pour les premières
personnes que pour les troisièmes ,
qui offraient souvent des anomalies.
La première personne du singulier de la conjugaison en ar, ordinai-
rement en EX, prenait quelquefois un i intérieur; amai, ami'ei ,
j'aimai;
et, par suite de cette modification , la deuxième personne reçut aussi cet
Sofrec sofrir.
Aers aerdre.
Tolc toire.
Sols soler.
leur formation ,
qui consistait, pour le futur simple, à joindre au présent
de l'infinitif des verbes romans , le présent du verbe aver , en entier au
singulier et à la troisième personne du pluriel, et en aphérèse à la première
et à la seconde personne de ce même pluriel % et pour le futur composé
à placer le futur simple de cet auxiliaire devant leur participe passé.
mocciront, etc.
finitif des autres verbes , formèrent une locution qui servit à exprimer le
CONDITIONNEL.
Tous les verbes ont leur conditionnel en ia, ias, ia , etc., ajouté à l'in-
fintif.
'
Aniar ai, as, a, au'em, «t'ETZ, an.
Ixxx RÉSUMÉ
Les verbes en au ouieiil un (loul)lo conditionnel : Amau ia , ias, ia , etc. -,
tels <]ue :
INFINIT.
.
passassent.
différents :
Anar.
Ir venant du latin irc.
VaDER VADERe.
La conjugaison d'ANAR dans tous les temps et dans tous les modes que
,
aux règles générales des conjugaisons des verbes en ar, il suffit d'en faire
l'observation
I. /
,
kxxij RlvSUMÉ
Voici le tableau ilo la conjugaison dos temps connus des deux autres
verbes.
INFINITIF.
Prés. Ir Vader ,
aller.
INDICATIF.
Va , VAI il va.
Ira il ira.
CONDITIONNEL.
SING. Iria j irais.
IMPÉRATIF.
SUBJONCTIF.
PI.OR. Vazan ,
ils aillent.
•,'adjonction du pronom personnel tu, te, avec l'adverbe kn, produisit la forme
remaif|uable vai t'en.
,
TANT (ne doutez pas), irai planhen ,;"irai plaignant {je me plaindrai)^
qu'il régissait : Li anec diu , lui alla dire , irân cercar , ils iront cher-
REMARQUES.
n'exprima point les pronoms personnels qui étaient les sujets des verbes :
singulier.
pluriel.
J'ai dit que vos était presque toujours employé au lieu de tu; par suite
de cette règle , les verbes devant lesquels vos se trouvait placé ou sous-
entendu ,
quoique ne désignant qu'une seule personne ,
prenaient le plu-
Ixxxiv RÉSUMÉ
loiit à co nom coUcolii : Amor blasmoi\ lolu gekx, amour blamejnt /ôZ/c
GENT^ PERT Sa GEKÏ , qUC IIO LOTI SeCOF, PEllD SU GEINT, VU {Ju'U 716 LEUK
aide.
Pour suppléer les difï'ércnles opéralions grammaticales qu'avait né-
cessitées chez les Latins l'efret de Tactlon d'un verbe sur un autre , la
CHAPITRE YÎI.
Je range sous un même titre les adverbes , les prépositions , les con-
jonctions , et les autres semblables éléments du discours 5
parce que , selon
et dans les autres langues de l'Europe latine , il était quelquefois des mots
qui offraient de pareilles variétés.
A mesure que les adverbes, les prépositions et les conjonctions passèrent
de la langue latine dans la nouvelle langue, ils reçurent souvent l'adjonc-
tion d'une préposition romane , et notamment des prépositions a, de, en.
Ainsi d'iNTU5 vint intz , ins, auquel fut ajouté de, qui produisit de
iNs, DiNs, dans -y et même, par réduplication de la préposition de, fut
formé DEDiKS , dedans.
De sATîs latin vint satz ,
qui reçut I'a , et forma asatz , assez.
VERSif5 latin fit d'abord vers, puis ves , vas, vers, auxquels furent
jointes les prépositions de et en ,
qui produisirent deves, enves ,
devas,
ENVAs , etc. , etc.
ADVERBES.
minaison pour les deux genres , cette sorte d'adverbe ne se forma pas
moins en ajoutant ment h cet adjectif, comme coral, cordial, hlmil ,
humble , etc. ,
qui produisirent : coralmen, humilmen.
Lorsque plusieurs adverbes en ment se trouvaient à la suite les uns
des autres, cette finale, au lieu de s'attacher à chaque adjectif, pour lui
imprimer le caractère adverbial , ne se plaça qu'après le dernier : Parlem
SUAIT e PLANAMEN ,
parlous DOUCEMENT et FRANCHEMENT ; ct quclqucfois
EN breument , EN bref.
La seconde division des adverbes romans comprend ceux dont la ter-
PREPOSITIONS.
jonctions quand elles étaient suivies d'un signe ou d'une particule qui
leur permettait de servir de lien entre les membres de la pbrase , ou entre
les phrases mêmes.
Les formes romanes, à l'exemple de la langue latine , assujettissaient en
général le substantif ou le nom employé substantivement , après une pré-
gimes car alors ces prépositions devenaient en quelque sorte des adverbes
;
:
sion avait également lieu parfois devant des substantifs qui expriment des
CONJONCTIONS.
seconde , en les séparant , mais alors si fut toujours placé le premier : non
ho die SI per ver non , ne le dis sinon pour vrai.
Pour augmenter négation non, la langue romane y joi-
la force de la
gnit souvent des particules explétives telles que gaire ges , mia, pas, res. ,
Enfin celle langue eut aussi de ces particules , employées dans un sens
absolu ,
qu'on nomme interjection , exclamation , et qui servent à expri-
mer les sentiments de surprise , de douleur, d'admiration , etc. , telles que
Al ! ahl LAS ! HAiLAs ! las ! hélas l etc.