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Dossier documentaire

Séance n°5 – 22 février 2011


Genre, pouvoir et politique aujourd’hui
Doc.1. Statistiques mondiales
• Toutes chambres confondues
Total de parlementaires 45 675 •
Répartition par sexe connue pour 44 756 •
Hommes 36 240 •
Femmes 8 516 •
Pourcentage de femmes 19 % • Deuxième chambre ou Sénat
Total de parlementaires 7 238
• Chambre unique ou chambre basse Répartition par sexe connue pour 6 842
Total de parlementaires 38 437 Hommes 5 600
Répartition par sexe connue pour 37 914 Femmes 1 242
Hommes 30 640 Pourcentage de femmes 18,2 %
Femmes 7 274
Pourcentage de femmes 19,2 %
Source : Union interparlementaire 2010 (www.ipu.org)
Doc.2. Statistiques régionales
Chambre unique / Deuxième Toutes chambres
basse chambre / Sénat confondues
Pays nordiques 41,6 % – –
Amériques 22,7 % 23,7 % 22,9 %
Europe – Pays de 21,9 % 19,6 % 21,4 %
l’OSCE (pays
nordiques inclus)
Europe – Pays de 20 % 19,6 % 20 %
l’OSCE (pays
nordiques non inclus)
Afrique subsaharienne 18,3 % 19,7 % 18,5 %
Asie 18,3 % 15,3 % 18 %
Pacifique 12,6 % 32,6 % 14,8 %
Source : Union interparlementaire 2010 (www.ipu.org)
Doc.3. Part des femmes à la Chambre unique ou basse du parlement
Rang Pays Date de l’élection Nombre total de Nombre de % de femmes
sièges femmes
1 Rwanda 2008 80 45 56,3 %
2 Suède 2010 349 157 45 %
3 Afrique du Sud 2009 400 178 44,5 %
4 Cuba 2008 614 265 43,2 %
5 Islande 2009 63 27 42,9 %
6 Pays-Bas 2010 150 61 40,7 %
7 Finlande 2007 200 80 40 %
8 Norvège 2009 169 67 39,6 %
9 Belgique 2010 150 59 39,3 %
10 Mozambique 2009 250 98 39,2 %
11 Angola 2008 220 85 38,6 %
12 Argentine 2009 257 99 38,5 %
13 Danemark 2007 179 68 38 %
14 Espagne 2008 350 128 36,6 %
15 Andorre 2009 28 10 35,7 %
16 Nouvelle-Zélande 2008 122 41 33,6 %
17 Népal 2008 594 197 33,2 %
18 Allemagne 2009 622 204 32,8 %
19 Ex-République yougoslave de 2008 120 39 32,5 %
Macédoine
20 Équateur 2009 124 40 32,3 %
26 Suisse 2007 200 58 29 %
31 Tunisie 2009 214 59 27,6 %
36 Vietnam 2007 493 127 25,8 %
57 Nicaragua 2006 92 19 20,7 %
62 France 2007 577 109 18,9 %
71 États-Unis d’Amérique 2010 435 73 16,8 %
83 Fédération de Russie 2007 450 63 14 %
89 Égypte 2010 512 65 12,7 %
95 Japon 2009 480 54 11,3 %
97 Inde 2009 545 59 10,8 %
115 Libye 2009 468 36 7,7 %
133 Oman 2008 16 0 0%
Qatar 2010 35 0 0%
Arabie Saoudite 2009 150 0 0%
Source : Union interparlementaire 2010 (www.ipu.org)
Doc.4. Rapport présenté par le Rwanda devant le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des
femmes des Nations Unies (4 février 2009)
Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a examiné, le 4 février 2009, les mesures prises
par le Rwanda pour se conformer aux dispositions de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes.
Présentant le rapport de son pays, Mme Jeanne d’Arc Mujawamariya, ministre du genre et de la promotion de la famille
du Rwanda, a souligné que le Rwanda, malgré les déboires qu’il a traversés, n’en dispose pas moins d’une véritable
vision pour un avenir démocratique et prospère.
Les autorités rwandaises poursuivent une politique et des stratégies inclusives pour la défense des droits des femmes, a-t-
elle déclaré. Hommes et femmes, garçons et filles rwandais de toutes les générations jouissent ainsi des mêmes droits
dans tous les secteurs, grâce notamment à l’élimination des stéréotypes et de comportements traditionnels néfastes, a
assuré la ministre. Le gouvernement a mis en place une série de mesures de soutien aux victimes survivantes du génocide,
dans le cadre d’une action générale de défense des droits de toutes les personnes victimes de violence, en particulier les
femmes.
La délégation rwandaise […] a répondu aux questions du Comité portant, entre autres, sur le cadre général d’application
de la Convention ; sur la lutte contre les stéréotypes, la violence, la traite et l’exploitation de la prostitution des femmes ;
sur la lutte contre la discrimination dans l’éducation ; sur la représentation des femmes dans la vie politique, économique
et sociale du pays ; et sur l’accès des femmes – en particulier des femmes rurales – aux services de santé.
[…] Le gouvernement s’efforce d’intégrer une dimension sexospécifique à toute son action dans le domaine du
développement. Mme Mujawamariya a présenté une série de tableaux et graphiques montrant en particulier que la
participation des femmes dans la vie politique atteint 56 % au Parlement, 36 % dans l’exécutif, 50 % à la Cour suprême et
40 % au niveau des autorités locales.
Au plan économique, le Rwanda a mis en place des fonds de crédits pour les femmes et encourage la constitution de
coopératives de femmes. Au plan institutionnel, pour défendre les droits des femmes, les autorités rwandaises ont mis en
place – outre le ministère du Genre et de la promotion de la famille – un Conseil national des femmes, un Office de
contrôle de l’intégration de la dimension sexospécifique et un Ombudsman national. Il existe en outre un forum
parlementaire féminin, indépendant du Gouvernement.
Par ailleurs, la Constitution garantit le principe d’égalité entre les sexes et les lois sur la nationalité et sur le statut
personnel ont été expurgées – en 2004 et 2003 respectivement – de leurs dispositions discriminatoires envers les femmes.
Enfin, le gouvernement a adopté, en 2004, une politique nationale de promotion de la participation des femmes dans la
vie politique, publique, sociale et économique, prévoyant notamment la création de points focaux dans tous les ministères
et institutions publiques, ainsi que l’intégration de la perspective sexospécifique dans les structures administratives
décentralisées.
[…] Des lois ont été adoptées dans le but de mieux protéger les droits de la femme et des enfants. Ces lois sont, par ordre
chronologique :
- la loi relative aux régimes matrimoniaux, aux libéralités et successions ;
- la loi relative aux droits et à la protection de l’enfant contre les violences ;
- la loi portant répression des crimes de discrimination et pratiques de sectarisme.
Ces lois reconnaissent à la femme certains droits dont elle était privée auparavant et notamment le droit de succéder dans
le patrimoine de sa famille d’origine, celui de transmettre sa nationalité à son enfant quelle que soit sa filiation paternelle
et de le faire inscrire sur sa carte d’identité. En outre, en vue d’accélérer le processus visant à aboutir à l’égalité de fait
entre l’homme et la femme, des mesures à caractère constitutionnel et législatif ont été prises dans le domaine de la
composition des organes de prise de décisions.
Ainsi, la Constitution du 4 juin 2003, la loi relative aux élections aux échelons administratifs de base et celle relative aux
élections législatives et présidentielles attribuent-elles aux femmes un quota déterminé de postes. La composition actuelle
du gouvernement, du Sénat et de la Chambre des députés en est la manifestation assez éloquente. Lors de la désignation
des membres du pouvoir judiciaire dans le cadre de la réforme judiciaire, le poste de président de la Cour suprême est
revenu à une femme, et sur les huit juges de cette Cour, quatre sont des femmes.
Le rapport indique en outre que le trafic des femmes est jusqu’aujourd’hui inconnu dans la criminalité au Rwanda.
Cependant, au regard de la situation qui prévaut dans d’autres pays, une mesure de répression de ce genre d’infraction a
été prise à travers la loi relative aux droits et à la protection de l’enfant contre les violences qui a été également adoptée
pour lutter spécifiquement contre les violences sexuelles commises contre les enfants – dont la recrudescence est devenue
inquiétante depuis quelques années.
En outre, des lois à caractère pénal répriment les différentes sortes de violences contre les femmes, qu’elles soient
physiques ou sexuelles et quel qu’en soit l’auteur. Dans ce cadre, la population a été invitée à surmonter certains tabous
hérités de la coutume dans tout ce qui a trait au sexe. Une unité de police chargée des infractions liées aux violences
basées sur le genre, spécialement les violences sexuelles, a été créée. Les victimes bénéficient également de l’exemption
de devoir payer préalablement des frais pour l’obtention des rapports d’expertise médicale devant servir de preuve des
infractions commises à leur encontre.
Enfin, des jugements ont été prononcés pour punir des coupables. Les audiences se tiennent là où ces violences sexuelles
ont été perpétrées et les condamnations prononcées par les juridictions font l’objet de diffusion à la radio et à la télévision
en vue d’informer la population de la gravité de tels agissements. Les actes de violences et tortures sexuelles qui ont été
commis pendant le génocide de 1994 ont fait et continuent de faire l’objet d’une répression spécifique à travers les lois
organiques particulières de répression du crime de génocide et d’autres crimes contre l’humanité qui ont été commis en
1994.
Le système d’éducation au Rwanda ne connaît aucune mesure législative ou factuelle discriminatoire à l’égard de la fille,
poursuit le rapport. Les conditions d’admissibilité à l’école et les programmes d’enseignement sont les mêmes tant pour
les garçons que pour les filles. L’entrée à l’école primaire est ouverte à tout enfant ayant atteint l’âge requis. L’accès aux
écoles d’enseignement secondaire publiques ou libres subventionnées et à l’enseignement supérieur public dépend de la
note obtenue à l’examen national et du nombre de places disponibles. Le taux d’abandon et de déperdition élevé chez les
filles, ainsi que leur taux de réussite limité, se concrétisent par le déséquilibre entre les garçons et les filles dans les écoles
secondaires et supérieures publiques, où le nombre de filles est inférieur à celui des garçons.
Cependant, le nombre des filles scolarisées a augmenté ces derniers temps avec l’éclosion des écoles privées, surtout au
niveau de l’enseignement supérieur où le nombre de filles est supérieur à celui des garçons.
Source : http://www.aidh.org/Femme/Comite_FE/43_rwanda.htm
Doc.5A. Les femmes dans les gouvernements des États membres de l’UE
Doc.5B. Les femmes dans les parlements des États membres de l’UE

Doc.6. Composition actuelle du gouvernement français (février 2001)


François Fillon, Premier Ministre
1. Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement,
chargé du Logement
2. François Baroin, Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, porte-parole du
Gouvernement
3. Xavier Bertrand, Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, porte-parole du
Gouvernement
4. Eric Besson, Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, porte-parole du
Gouvernement
5. Luc Chatel, Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative
6. Brice Hortefeux, Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative
7. Alain Juppé, Ministre d'Etat, ministre de la Défense et des Anciens Combattants
8. Bruno Le Maire, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire
9. Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce, de
l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation
10. Pierre Lellouche, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce
extérieur
11. Maurice Leroy, Ministre de la Ville
12. Thierry Mariani, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement,
chargé des Transports
13. Michel Mercier, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés
14. Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication
15. Patrick Ollier, Ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement
16. Henri de Raincourt, Ministre auprès de la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la
Coopération
17. Philippe Richert, Ministre auprès du ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration,
chargé des Collectivités territoriales
18. Georges Tron, Secrétaire d’Etat auprès du ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de
l’Etat, chargé de la Fonction publique
19. Laurent Wauquiez, Ministre auprès de la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires
européennes

1. Michèle Alliot-Marie, Ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes


2. Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale
3. Nora Berra, Secrétaire d’Etat auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, chargée de la Santé
4. Jeannette Bougrab, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, chargée
de la Jeunesse et de la Vie associative
5. Chantal Jouanno, Ministre des Sports
6. Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
7. Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
8. Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale
9. Nadine Morano, Ministre auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, chargée de l’Apprentissage et de la Formation
professionnelle
10. Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
11. Marie-Luce Penchard, Ministre auprès du ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de
l’Immigration, chargée de l’Outre-Mer

Source : http://www.gouvernement.fr/gouvernement/composition-du-gouvernement

Doc.7. Jean Bodin, Les Six livres de la République (1576)

« La République est un droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souverain ».
Le ménage est « un droit gouvernement de plusieurs sujets, sous l’obéissance d’un chef, et de ce qui lui est propre. La
seconde partie de la définition de la République que nous avons posée touche la famille, qui est la vrai source et origine de
toute République, et membre principal de celle-ci ».
« Quand le chef de famille vient à sortir de la maison où il commande pour traiter et négocier avec les autres chefs de famille,
de ce qui leur touche à tous en général, alors il dépouille le titre de maître, de chef, de seigneur, pour être compagnon, pair et
associé avec les autres, laissant sa famille pour entrer en la cité, et les affaires domestiques pour traiter les publiques ; et, au
lieu du seigneur, il s’appelle citoyen, qui n’est autre chose, en propres termes, que le franc sujet tenant de la souveraineté
d’autrui.
« La puissance du mari sur la femme […] est la source et origine de toute société
humaine. Quand je dis la femme, j’entends celle qui est légitime et propre au
mari, non pas la concubine. […] Depuis que le mariage est consommé, la femme
est sous la puissance du mari […] Le ménage ne souffre qu’un chef, qu’un
maître, qu’un seigneur ; autrement, s’il y avait plusieurs chefs, les
commandements seraient contraires, et la famille en trouble perpétuel »
« La Gynécocratie est droitement contre les lois de nature, qui a donné aux
hommes la force, la prudence, les armes, le commandement, et l’a ôté aux
femmes et la loi de Dieu a disertement ordonné que la femme fut sujette à
l’homme, non seulement au gouvernement des Royaumes et Empires, [mais]
aussi en la famille de chacun en particulier ».
« […] tout ainsi que la famille est reversée où la femme commande au mari,
attendu que le chef de famille perd sa qualité pour devenir esclave, [de même]
aussi la République, à proprement parler, perd son nom où la femme tient la
souveraineté, pour sage qu’elle soit. Et si elle est impudique, qu’en peut-on
espérer ? ».

Jan Van Eyck, Le mariage des époux Arnolfini (1434)

Doc.8. Ségolène Royal en campagne


(Dessin de Catherine Beaunez)
Doc.11. Le salaire des politiques (au 1er juillet 2010) : montant comparés en
France et en Allemagne
Indemnités mensuelles nettes
pour un député = 4 083 €
pour un membre du Bundestag = 3 969 €
pour un sénateur = 5 514 €
pour un membre du Bundesrat = 5 505 €
pour un conseiller régional = 1 500 € à 2 600 € selon la population de la région
pour un ministre de Länder ?
pour un maire français = 646 € (commune < 500 habitants)
= 2 470 € (10 à 20 000 habitants)
= 5 512 € (100 000 habitants et plus)
Doc.9. « Le sexisme en campagne », Libération, 13 février 2007.
Sur les murs de Paris, une affiche porte un éclairage cru sur la campagne actuelle.
La rose entre les dents, un homme en tenue d’apparat fixe le passant. Il tient par la
main une femme brune, vêtue d’un tailleur blanc, qui nous tourne le dos. Face au
comique Gérald Dahan, comme entraînée dans la danse, la silhouette féminine
évoque, on s’en doute, Ségolène Royal. Le spectacle s’intitule : «Erection
présidentielle». Au cas où la plaisanterie nous aurait échappé, la publicité précise :
«Du jamais vu ! Une femme représente le Parti socialiste lors de l’élection
majeure. La classe politique est tout excitée.» Et de mettre finement en garde, dans
un entretien diffusé sur Internet, contre la «débandade» à venir.

Doc.10. Positionnement des modèles culturels par rapport aux critères de classification et aux principes de justice
Critères de classification 1. Définition des notions égalité / différence et de leur articulation
2. Relations entre les différents ordres (sexué, nature, social et politique) et la
conception de la société juste et heureuse
Combinaisons de ces critères de Harmonie naturelle Droit à l’égalité
classifications 1. Reconnaissance des différences et 1. L’objectif est de penser les
dénonciation du danger de différences dans l’égalité définie
l’uniformisation au nom de l’utopie de comme un principe de justice
l’égalité-similitude.
2. L’ordre sexué de la 2. Dénonciation de l’ordre sexué
complémentarité des sexes respecte comme un arrangement social qui
l’ordre naturel et il est le garât de légitime un ordre social et politique
l’ordre social et politique. inégalitaire au nom d’un ordre dit
« naturel ».
Modèles culturels Équité Équivalence Arrangement Émancipation
social
Principes de justice Équité Équivalence Égalité Émancipation

D’après Réjane Sénac-Slawinski, « Les représentations des identités sexuées. Genre et modèles de citoyenneté »,
in Genre, citoyenneté et représentation, Lyon, PUL, 2007, p.41-60

Doc.12. « Maintenant ou jamais » : la fronde des femmes italiennes contre il cavaliere Berlusconi

« Maintenant ou jamais » c’est le nom donné au mouvement


de femmes, soutenu par des hommes, en révolte face à la
dégradation de l’image de la femme en Italie. Selon ces
rebelles, Silvio Berlusconi aurait largement participé à cette
dégradation en « légitimant » la prostitution comme moyen
d’ascension sociale. Ce dimanche 13 février 2011, des
manifestations se sont déroulées dans plus de 200 villes dont
Rome. Selon la presse italienne au total plus d’un million de
personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer le
mépris du chef du gouvernement, envers les femmes, mais
aussi demander sa démission.

Source : RFI
[http://www.rfi.fr/europe/20110214-maintenant-jamais-fronde-
femmes-italiennes-contre-il-cavaliere-berlusconi]

« Nous voulons un pays qui respecte toutes les femmes»

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