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Source : http://www.gouvernement.fr/gouvernement/composition-du-gouvernement
« La République est un droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souverain ».
Le ménage est « un droit gouvernement de plusieurs sujets, sous l’obéissance d’un chef, et de ce qui lui est propre. La
seconde partie de la définition de la République que nous avons posée touche la famille, qui est la vrai source et origine de
toute République, et membre principal de celle-ci ».
« Quand le chef de famille vient à sortir de la maison où il commande pour traiter et négocier avec les autres chefs de famille,
de ce qui leur touche à tous en général, alors il dépouille le titre de maître, de chef, de seigneur, pour être compagnon, pair et
associé avec les autres, laissant sa famille pour entrer en la cité, et les affaires domestiques pour traiter les publiques ; et, au
lieu du seigneur, il s’appelle citoyen, qui n’est autre chose, en propres termes, que le franc sujet tenant de la souveraineté
d’autrui.
« La puissance du mari sur la femme […] est la source et origine de toute société
humaine. Quand je dis la femme, j’entends celle qui est légitime et propre au
mari, non pas la concubine. […] Depuis que le mariage est consommé, la femme
est sous la puissance du mari […] Le ménage ne souffre qu’un chef, qu’un
maître, qu’un seigneur ; autrement, s’il y avait plusieurs chefs, les
commandements seraient contraires, et la famille en trouble perpétuel »
« La Gynécocratie est droitement contre les lois de nature, qui a donné aux
hommes la force, la prudence, les armes, le commandement, et l’a ôté aux
femmes et la loi de Dieu a disertement ordonné que la femme fut sujette à
l’homme, non seulement au gouvernement des Royaumes et Empires, [mais]
aussi en la famille de chacun en particulier ».
« […] tout ainsi que la famille est reversée où la femme commande au mari,
attendu que le chef de famille perd sa qualité pour devenir esclave, [de même]
aussi la République, à proprement parler, perd son nom où la femme tient la
souveraineté, pour sage qu’elle soit. Et si elle est impudique, qu’en peut-on
espérer ? ».
Doc.10. Positionnement des modèles culturels par rapport aux critères de classification et aux principes de justice
Critères de classification 1. Définition des notions égalité / différence et de leur articulation
2. Relations entre les différents ordres (sexué, nature, social et politique) et la
conception de la société juste et heureuse
Combinaisons de ces critères de Harmonie naturelle Droit à l’égalité
classifications 1. Reconnaissance des différences et 1. L’objectif est de penser les
dénonciation du danger de différences dans l’égalité définie
l’uniformisation au nom de l’utopie de comme un principe de justice
l’égalité-similitude.
2. L’ordre sexué de la 2. Dénonciation de l’ordre sexué
complémentarité des sexes respecte comme un arrangement social qui
l’ordre naturel et il est le garât de légitime un ordre social et politique
l’ordre social et politique. inégalitaire au nom d’un ordre dit
« naturel ».
Modèles culturels Équité Équivalence Arrangement Émancipation
social
Principes de justice Équité Équivalence Égalité Émancipation
D’après Réjane Sénac-Slawinski, « Les représentations des identités sexuées. Genre et modèles de citoyenneté »,
in Genre, citoyenneté et représentation, Lyon, PUL, 2007, p.41-60
Doc.12. « Maintenant ou jamais » : la fronde des femmes italiennes contre il cavaliere Berlusconi
Source : RFI
[http://www.rfi.fr/europe/20110214-maintenant-jamais-fronde-
femmes-italiennes-contre-il-cavaliere-berlusconi]