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DEFINITION DU « LEADERSHIP »
1. Qualités du leader
Le leader est ainsi celui qui est le plus à même, quelles que soient les
circonstances, de percevoir l’objectif fondamental (le but, la raison d’être) de
l’organisation. Il travaille à ce que ses partenaires et lui-même se rassemblent
vers cet objectif fondamental.
Le charisme
C’est Max Weber qui, le premier, a essayé de donner un nom -le charisme- à
cette qualité particulière et un peu mystérieuse que paraissent posséder ces
hommes d’influence et qui semble émaner du tréfonds de leur personnalité.
Dès 1916, il avait fait du charisme un des trois types fondamentaux de la
relation d’autorité.
Le terme charisme vient du grec kharisma et signifie caractère sacré, grâce
divine.
Weber désignait par ce mot une qualité spirituelle, une lumière intérieure, une
puissance surnaturelle attribuée par le groupe à la personne :
« Par charisme, il faut comprendre une qualité extraordinaire d’un homme,
soit réelle, soit supposée et prétendue. L’autorité charismatique doit être
comprise comme une autorité à laquelle les hommes se soumettent en vertu de
leur croyance en cette qualité extraordinaire de la personne considérée. Le
sorcier, le prophète, le chef de guerre, le dirigeant d’un parti, sont, vis-à-vis
des disciples et partisans, de la troupe et des membres, de tels types de leaders.
La légitimité de leur pouvoir repose sur la croyance à des qualités supra
normales ».
Des études menées dans les organisations font apparaître que les leaders font
preuve de plus d’initiative et de confiance en eux que les non leaders.
Ces deux traits se retrouveraient de façon significative chez les dirigeants et
les managers qui occupent les postes les plus élevés dans la hiérarchie.
Si la présence de ces qualités se vérifie souvent, elle est néanmoins
insuffisante pour expliquer l’ « essence » du leadership : bien des gens pleins
d’initiative et de confiance en eux ne se retrouvent pas pour autant dans des
positions de leader.
L’élément certain qu’ont apporté ces études est le fait que, dans un groupe
déterminé, le leader possède souvent des traits de caractère distincts qui le
démarquent des autres du groupe.
Au contraire, dans une autre prison où l’accent était mis sur la réhabilitation et
où le climat était beaucoup moins violent, les leaders informels qui
émergeaient du groupe étaient ceux qui avaient fait preuve de bonne conduite
et d’un esprit de coopération avec les autorités.
Le choix du leader dans un groupe Si la personne « X » est choisie comme
leader dans un groupe, c’est parce qu’elle est perçue par le groupe comme
étant la plus à même de guider le groupe vers des objectifs précis, désirables et
désirés - consciemment ou inconsciemment - par le groupe.
Ces objectifs, valeurs et attentes variant bien évidemment selon les différents
groupes, les qualités personnelles du leader ne peuvent qu’être différentes
d’un groupe à l’autre, selon ce que le groupe demande - formellement ou
informellement - au leader d’exprimer.
2. Le leadership situationnel
Mais on rejoint par là le thème des traits de personnalité du leader. Car, si les
exigences de la situation déterminent bien l’émergence du leader, ce sont bien
ses qualités personnelles qui l’amènent à sortir du lot, c’est son comportement
qui le distingue des autres puisque, précisément, il va répondre à la situation «
en leader », c’est-à-dire en transformant les données.
Ce qu’on peut dire néanmoins, c’est que, dans un type de situation donnée, le
leader semble posséder une capacité d’analyse de la situation, de ses données
et de ses exigences que n’ont pas les autres et qui fait sa force et son efficacité.
En résumé, si un groupe est aux prises avec une difficulté spécifiques, et s’il y
a un spécialiste dans ce groupe, c’est lui qui aura l’influence. C’est donc bien
la situation collective ou groupale qui est en jeu et le besoin commun d’en
sortir qui fait du détenteur du moyen la « personne centrale » qu’elle soit
sympathique ou non, populaire ou non, et même membre du groupe ou non.
EFFICACITE ET LEADERSHIP :
Les théories sur les comportements et attitudes des leaders
1. Les deux dimensions du leadership
Certaines recherches mirent en évidence deux dimensions importantes dans le
processus de leadership au niveau du comportement :
La question qui se pose alors est de savoir comment agissent les leaders qui
ont le plus de succès : sont-ils plus axés sur une dimension que sur l’autre ou,
au contraire, poursuivent-ils les deux en même temps ? Des réponses variées
ont été apportées à ces questions.
Cette théorie est sous-tendue par des hypothèses beaucoup plus optimistes que
la théorie X et considère que la capacité de faire preuve d’imagination,
d’ingéniosité et de créativité dans la solution des problèmes est largement
partagée par beaucoup d’individus et que, d’une manière générale, dans
l’organisation industrielle moderne, les capacités intellectuelles des
travailleurs pourraient être mieux utilisées qu’elles ne le sont actuellement.
Les adeptes de la théorie X usent plus fréquemment de leur autorité formelle,
ils ont tendance à être plus directifs dans l’attribution du travail et aussi à
contrôler davantage, ils utilisent la récompense et la punition pour « faire
marcher » leurs collaborateurs.
C’est sur elle qu’il peut alors mobiliser les ressources de l’organisation, ses
valeurs, ses engagements et ses aspirations.
Bien communiquer pour faire adhérer tout le monde aux objectifs supérieurs
de l’organisation constitue donc une nécessité absolue pour le leader.
Par-dessus tout, les leaders doivent être des « architectes sociaux » qui
comprennent et modèlent le fonctionnement de leur organisation. Cette
architecture sociale fournit une volonté d’engagement aux membres de
l’organisation et à ses parties prenantes.
Elle présente « une interprétation partagée des événements qui surviennent
dans l’organisation de sorte que ses membres sachent quel est le
comportement qu’on attend d’eux ».
Ensuite, elle suscite une adhésion à la philosophie et aux valeurs
fondamentales de l’organisation, c’est-à-dire à la vision perçue par le
personnel comme l’objectif pour lequel travailler.
Ils connaissent leur valeur et ont confiance en eux-mêmes sans avoir besoin de
s’afficher.
Cette image de soi comprend trois grands volets :
la connaissance par le leader de ses propres points forts,
la capacité à les nourrir et à les développer
l’aptitude à déceler l’adéquation entre, d’une part, ses points forts et
ses points faibles et, d’autre part, les besoins de l’organisation.
Enfin, les « meilleurs leaders » possèdent une qualité particulière qui consiste
en leur façon de réagir à l’échec, ce que Bennis et Nanus appellent l’ « effet
Wallenda ».
En effet, comme Wallenda, le célèbre funambule qui mettait toute son énergie
à marcher sur son fil, sans penser à la chute possible, ces leaders investissent
toute leur énergie dans leur tâche et ne pensent pas à l’échec.