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Diabète insipide

1. Les critères diagnostiques du diabète insipide selon Lindsay et Wong


 une diurèse supérieure à 30 ml/kg/24 heures
 une densité urinaire inférieure à 1010
 une osmolalité urinaire inférieure à 300 mosm/l
 une osmolalité plasmatique supérieure à 300 mosm/l.

2. Concernant l’hypothalamus, la vasopressine et l’ocytocine :


A. L’hypothalamus est responsable d’une multitude de contrôles endocriniens par l’intermédiaire de cellules
neurosécrétoires magnocellulaires et parvicellulaires
B. L’hypothalamus est aussi impliqué dans la régulation du système nerveux autonome et dans la coordination des
réponses circadiennes
C. La vasopressine et l’ocytocine sont des hormones peptidiques fabriquées dans les neurones magno et
parvicellulaires des noyaux supra-optiques et paraventriculaires, puis sécrétées par les terminaisons nerveuses de
ces neurones, principalement au niveau de l’hypophyse postérieure mais aussi dans le circuit veineux portal de
l’hypophyse antérieure
D. La vasopressine et l’ocytocine sont des hormones stéroïdiennes de l’hypophyse antérieure
Les réponses sont : A, B, C

3. Concernant les noyaux paraventriculaires :


A. Ils reçoivent de nombreuses projections axonales à partir des régions médullaires impliqués dans la régulation
cardiovasculaire, soit du noyau du tractus solitaire et les cordons latéraux de la moelle
B. Ils contiennent une population de neurones préautonomiques, leurs projections axonales étant dirigées vers le
noyau du tractus solitaire, le noyau du nerf vague, les neurones sympathiques préganglionnaires avec projections
vers la médullosurrénale et les innervations cardiaques et rénales.
C. Ils coordonnent par les afférences de l’énoncé A et les efférences de l’énoncé B les réponses sympathiques,
parasympathiques et somatomotrices avec l’activité endocrine
D. Les noyaux paraventriculaires contiennent uniquement des cellules magnocellulaires sécrétant de la vasopressine
et de l’ocytocine.
Les réponses sont : A, B, C

4. Concernant le diabète insipide central héréditaire, habituellement à transmission autosomique dominante :


A. Le diabète insipide central autosomique dominant est secondaire à des mutations affectant le gène AVP
B. Plus de 50 mutations différentes ont été identifiées et concernant, en général, la partie codante pour la
neurophysine II
C. Toutes ces mutations conduisent à un repliement anormal de la protéine mutée et son accumulation sous forme de
protéines fibrillaires avec mort de la cellule neurosécrétoire
D. Cette mort progressive des cellules produisant la vasopressine et la destruction de l’allèle sauvage explique les
manifestations tardives de la maladie au-delà de la première année de vie
Les réponses sont :

5. Concernant l’osmolalité :
A. La conservation de l’osmolalité n’est pas régulée et il n’y a aucune conséquence clinique grave reliées à
l’hyponatrémie ou à l’hyper natrémie sévère
B. Les mammifères sont des osmorégulateurs car ils ont développé toute une série de mécanismes pour maintenir
constante l’osmolalité du milieu extracellulaire
C. Les cellules de l’organum vasculosum de la lame terminale et les cellules magnocellulaires qui fabriquent de la
vasopressine perçoivent l’osmolalité par l’intermédiaire des canaux cationiques sensibles à l’étirement exprimés à
leur membrane externe
D. Il existe seulement des osmorécepteurs centraux, intracrâniens, mais aucun osmorécepteurs périphériques

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E. Les variations du volume circulant sont perçues des barorécepteurs artériels et veineux et influencent la sécrétion
non osmotique de la vasopressine
Les réponses sont : B, C, E

6. Parmi les pathologies suivantes touchant la région hypothalamo-hypophysaires, lesquelles peuvent être à l’origine
d’un diabète insipide ?
A. Germinome
B. Craniopharyngiome
C. Hémochromatose
D. La sarcoïdose
E. Métastases
Les réponses sont : A, B, D, E

7. Définition du diabète insipide.


- Polyurie > 30 ml/kg/j chez l’adulte (> 6.6 ml/kg/j chez l’enfant)
- osmolalité urinaire inférieure à 200 mOsm/kg d'eau.

8. Citer les causes les plus fréquentes d’un syndrome polyuropolydipsique ?


- Diabète sucré.
- Diabète insipide.
- Hypercalcémie.
- Hypokaliémie.
- Acidose métabolique.

9. En plus de densité urinaire quels sont les 04 examens biologiques à demander devant tout syndrome
polyuropolydipsique ?
- Glycémie.
- Calcémie.
- Ionogramme sanguin (kaliémie).
- Chimie des urines.
- Fonction rénale.

10. Citer les causes de diabète insipide central ?


• Idiopathique dans 50 % des cas (origine auto-immune probable) ;
• Diabète insipide héréditaire (transmission autosomique dominante) ;
• Tumeurs cérébrales (craniopharyngiomes en particulier) ;
• Lésion hypophysaire : traumatisme cérébral, kystes, anévrysme ;
• Post-infectieux : méningite, encéphalite ;
• Maladies de surcharge : histiocytose, sarcoïdose ;
• Syndrome de Guillain-Barré.

11. L’origine la plus fréquente d’un diabète insipide central ?


- Idiopathique.

12. Quel signe neuroradiologique en (IRM hypophysaire) est souvent associe à un diabète insipide ?
Disparition de l’hyper signal spontané de la post hypophyse en T1 (mieux visualisé en coupe sagittale) et en séquence
dite de "saturation de graisse" (FAT, SAT).

13. Définition d’une potomanie ?


Altération de centre de soif entrainant un syndrome polyuropolydipsiue.

14. Citer quatre formes physiopathologiques d’un diabète insipide ?


- Central : par défaut de sécrétion de l’ADH.
- Néphrogénique : par défaut d’action de l’ADH.
- Potomanie (dypsogénique).

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- Grossesse : dégradation de l’ADH par vasopressinase sécrétée par le placenta.

15. expliquer comment le lithium peut être mis en cause dans le diabète insipide néphrogénique ?
- Inhibition de la formation d'AMPc induite par l'AVP au niveau du tube collecteur.
- Changements structuraux tubulo-interstitiels chroniques (→DI définitif).

16. Intérêt de traitement au MINIRIN® ?


- traitement substitutif de diabète central.

17. Quels sont les deux avantages de la désmopressine (DdAVP) par apport à la vasopressine (AVP) ?
- Demi-vie longue : 12 h au lieu de quelque minute.
- Agit sur le v2 seulement.

18. Les causes d’un diabète insipide néphrogénique ?


Insensibilité rénale totale ou partielle aux effets antidiurétiques de l’ADH :
• Héréditaire (lié à l’X)
• d’origine médicamenteuse : lithium…etc.
• Insuffisance rénale chronique ou aiguë
• Uropathie obstructive
• Altération du parenchyme rénal : drépanocytose, sarcoïdose, malnutrition protéique
• Hypercalcémie, hypokaliémie
• Tubulopathies avec syndrome de perte de sel.

19. Citer les facteurs de régulations de la vasopressine ?


- Réflexe nauséeux.
- La volémie.
- Douleur et le stress émotionnel.
- Hypoglycémies.
- La nicotine.
- Hypoxie et hypercapnie.

20. Diagnostic biologique du diabète insipide ?


 Osmolarité plasmatique supérieure à 295 mOsm/kg.
 Hypernatrémie ou normo-natrémie.
 La densité urinaire inférieure à 1005 ;
 L’osmolalité urinaire inférieure à 200 mOsm/kg d'eau.
 (osm U ) ⁄ ( osm P) < 1

21. Expliquez le mécanisme par le quel une hypercalcémie induit un diabète insipide.
- en cas d’hypercalcémie l’ion de calcium rentre en compétition avec l’ADH sue le récepteur V2 du tube collecteur
donc diminution de l’action de l’ADH.

22. chez un patient atteint de DI dont le poids est 75 Kg, la natrémie à 150 meq/l ; calculez l’apport hydrique journalier.
- l’apport hydrique dans le DI = 0.6 x poids (Kg) [1-140/Na]= 0.6 x 75 (1- 140/150) = 3L/j

N.B : DdAVP : 1 à 4 μg/24H.

23. Citez deux causes de DI dans lesquelles l’hyper signal de la post hypophyse est présent.
- Défaut de maturation de l’ADH.
- Anomalies des osmo-récepteurs, par exemple : hyponatrémie qui entraine une inhibition des osmo-recepteurs.

24. Donner la définition de la polyurie chez l’enfant.


- polyurie si > à 2 l /m²/j ou 6.6 ml/kg/J

25. Citez les causes de DI d’origine médicamenteuse.


- Lithium.
- Nicotine.

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- Alcool.
- Amphotéricine B.
- Diphénylhydantoïne.
- Ofloxacine,
- Orlistat®

26. Citez deux médicaments utilisés en cas de DI néphrogénique.


- Diurétique thiazidique
- Indométacine

N.B :
Desmopressine : doses indicatives, à adapter à l’importance de la polyurie et au type de diabète insipide :

− voie intraveineuse ou intramusculaire :


4 μg/ml ; chez l’adulte 2µ x 2 /j ; chez l’enfant 1µ x 2 /j

− voie orale :
 Comprimés sécables à : 0.1  mg ; 0.2 mg ; posologie : 0.1 - 0.2 mg : 2 à 3 fois/j
 En comprimés (lyophilisat oral) MINIRINMELT® de 60, 120 et 240 μg : 120 μg à 720 μg par jour en 3 prises (le plus
souvent 180 μg et 360 μg par jour),

− voie endonasale :
Flacons de 2.5 mL dosés à 0.1 mg/mL, 1 pulvérisation = 0.1 mL = 10 μg,
5 à 10 μg/j ; en 2 prises chez le jeune adolescent,
10 à 20 μg/j ; en 2 prises chez le jeune adulte,

27. Mécanisme d’action de l’arginine vasopressine.


La liaison de l’arginine-8-vasopressine au récepteur V2 stimule donc I’adénylase cyclase avec production d’AMPc qui
active une protéine kinase AMPc-dépendante (PKA). La PKA activée entraine à la fois des évènements cytosoliques et
nucléaires. La phosphorylation des protéines tubulaires et de l’AQP2 détermine la translocation des aquaphores vers la
membrane luminale avec insertion de l’AQP2 dans la membrane, ce qui provoque une réabsorption rapide de l’eau
libre selon un gradient osmotique. La dissociation de l’arginine-8-vasopressine de son récepteur permet le retour à
l’état antérieur de la membrane luminale avec recyclage de l’AQP2 par endocytose.

28. Citez 4 molécules autres que la désmopressine utilisées en cas de D. I. C.


- Chlorpropramide (100mg/j).
- Clofibrate (750mg/j).
- Diurétiques thiazidiques (50 – 100mg/j).
- Carbamazepine (200 – 600mg/j).

29. Citez les trois mécanismes de diabète insipide central.


- Défaut de synthèse de l’AVP
- Trouble de l’osmo-régulation
- Défaut de maturation de l’AVP.

30.

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