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HISTOIRE DE LA PENSEE POLITIQUE


Vol 5 du Mardi 10 Novembre 2020

PARAGRAPHE II : LA PENSEE POLITIQUE POST IDEALISTE


A ce niveau, deux (02) auteurs sont convoqués afin de rendre compte de la
naissance et de l’apogée de l’absolutisme (A) alors que John LOCKE,
MONTESQUIEU et Jean Jacques ROUSSEAU consacre la république c’est-à-
dire la contestation de l’absolutisme par la revendication du libéralisme (B).
A-LA NAISSANCE ET L’APOGEE DE L’ABSOLUTISME
Même si on peut noter les pensées politiques des auteurs tels que BOSSUET,
Martin LUTHER, Jean BODIN et Didier ERASME.

Nous retenons ici que Machiavel et Thomas Hobbes.

Première Considération : Nicolas MACHIAVEL (1469 -1527) nous est utile


pour une double raison. Du point de vue méthodologique et du point de vue de
l’exercice du pouvoir.
Du point de vue méthodologique, MACHIAVEL appuie sa pensée politique par
l’observation. Aussi souligne-t-il que la sociologue est la photographe de la réalité
et le secrétaire de l’observation. En ce sens, l’on a parlé de rupture
épistémologique pour souligner que Machiavel a créé une distanciation d’avec les
jugements de valeurs ou de préjugés caractérisant les travaux de l’antiquité et du
moyen âge.
En ce qui concerne l’exercice du pouvoir, Machiavel dans son ouvrage « Le
Prince » propose des technologies de pouvoir. Pour y parvenir, il se pose quelques
questions : « quelle est l’essence des principautés ? Combien de sortes il en
existe ? Comment on les acquiert ? Comment on les maintient ? Comment on les
perd ? ».
Pour répondre à ce questionnement, Machiavel souligne que l’expérience des
acteurs et les fins importent peu. Il propose alors les recettes suivantes :

1- La laïcisation de l’Etat (la religion est néanmoins subordonnée à l’Etat) : En


ce sens la religion est subordonnée à l’Etat.
2- Il distingue deux formes d’Etat à savoir : les principautés héréditaires et les
Etats nouveaux ;

Cours d’Histoire de la Pensée Politique Vol5 1


3- Le pouvoir est facile à conserver par la force. Machiavel : « vaut mieux être
grand que d’être aimé ».
4- Le pouvoir doit être conservé en jouant en jouant sur les rivalités entre les
grands et le peuple (diviser pour mieux régner) ;
5- Il forme une véritable armée nationale ;
6- Le prince doit être hypocrite, c’est-à-dire détestable dans les rapports privés
mais louable et nécessaire dans la guerre et la paix. Il peut revenir sur sa
parole comme tout homme ;
7- Le prince doit utiliser de l’art de la propagande (loyauté, bon droit, respect des
traités) et amuser le peuple comme facteur d’unité (l’organisation des
spectacles publics, des fêtes, des jeux avec des actions d’éclat) ;
8- Le prince doit faire montre d’une sévérité exemplaire (aimé mais davantage
craint) ;
9- La raison d’Etat doit être supérieure à l’individu. Elle permet de justifier
l’action de l’Etat aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur;
10- Le prince doit défendre la patrie par tous les moyens, gouverner avec
modération en respectant la liberté et en préservant l’Etat (la ruse et la
sagesse).
Avec Machiavel, il y a une pensée politique à la fois positive et négative. La
pensée positive de Machiavel consacre la conception Machiavélienne de la
politique alors que la pensée politique négative consacre la politique
machiavélique.

Deuxième considération : Thomas HOBBES (1588 -1679) « a peur de la guerre


et propose renforcer les pouvoirs d’Etat ». Il pense que l’Etat doit être tout puissant
afin de protéger les individus contre l’Etat de nature d’où la naissance du
‘’Léviathan’’ c'est-à-dire la multitude unie en une seule personne appelée Etat
(Common wealth). Nous ajoutons que à ce niveau, certes l’Etat a le droit de
protéger les individus mais il n’a pas de compte à rendre même si c’est la
convention qui justifie son existence.
Les analyses et les applications, les contributions de Machiavel et Hobbes ont
consacré des Etats tout puissant et partant le totalitarisme c’est-à-dire la négation
totale des droits et libertés. Une telle réalité va ouvrir des fenêtres des
revendications.

Cours d’Histoire de la Pensée Politique Vol5 2


B-LA CONTESTATION DE L’ABSOLUTISME ET L’EMERGENCE DU
LIBERALISME

Trois (03) acteurs donc John LOCKE, MONTESQUIEU, et Jean Jacques


ROUSSEAU sont tributaires de cette pensée politique

Première considération : John LOCKE (1632 -1704) est partisan de la monarchie


parlementaire lorsqu’on parcourt son ouvrage Essai sur le gouvernement civil.

Voici ce qu’il propose :

- Toute société politique cherche sa survie par le pouvoir politique comme


l’autorité paternelle préserve sa famille ;
- Le droit de propriété est un droit naturel ;
- Il y a le pacte social par lequel les individus donnent leur consentement au
propriétaire afin de créer les moyens les protégeant contre les violations de la
liberté et de la propriété. Par conséquent, LOCKE pense que l’Etat est « une
société anonyme à responsabilité limité en ce sens que le droit politique respecte
le droit de propriété que l’individu n’abandonne pas ».
- l’Etat est organisé sur la base de la séparation des pouvoirs avec une
domination du pouvoir législatif reconnaissant l’insurrection du peuple ou de la
rébellion. Il s’agit donc d’un Etat législatif.

Deuxième considération : MONTESQUIEU, de son vrai nom CHARLES LOUIS


DE SECONDAT, « Baron de la Brède et de Montesquieu » est un aristocrate
influencé par les travaux d’Aristote. On peut identifier sa pensée politique et au
niveau de la séparation des pouvoirs et au niveau de la classification des régimes
politiques.

En systématisant la séparation des pouvoirs élaboré par JOHN LOCKE,


MONTESQUIEU distingue trois (03) organes de gestion de l’Etat que sont : le
pouvoir législatif, le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire ou encore pouvoir
juridictionnel.

Il distingue trois (03) types de régimes politiques : la République, la Monarchie,


le Despotisme qui se rapproche du totalitarisme par la négation totale des droits et
libertés. Il accorde aussi une place importante au mandat représentatif du fait de la

Cours d’Histoire de la Pensée Politique Vol5 3


prise en compte de la liberté individuelle dans le choix des gouvernants. C’est ce
qui a inspiré Jean Jacques ROUSSEAU.

Troisième considération : Selon Jean Jacques ROUSSEAU, « le souverain


détenteur de la souveraineté est la nation qui ne s’exprime que par la volonté
générale, et la volonté général c’est le principe essentiel du droit public ». Il s’agit
ici du « Contrat social » qui est une suite du contrat d’obligation (Thomas
HOBBES), du « pacte social » (Montesquieu) qui signifie que les individus
délèguent leur pouvoir a une institution qui est chargée de les exercer.

Les caractéristiques de la volonté générale sont les suivantes :

- elle est illimitée (émane du peuple),


- elle est infaillible (ne peut se tromper), ne se représente pas (mandat
impératif),
- elle est indivisible (pas de séparation de pouvoir dans le peuple)
- et elle est absolue (au-dessus de tout).

Avec ROUSSEAU, ce n’est plus « l’Etat c’est moi, mais l’Etat c’est nous ».
Au regard de ce qui précède, les pensées politique idéalistes ont contribué soit au
développement des totalitarismes à la suite des travaux de Machiavel et de Hobbes
soit à la démocratie en s’inspiration de JOHN LOCKE, JEAN JACQUES
ROUSSEAU et MONTESQUIEU. L’Afrique applique difficilement ces pensées
politiques.

SECTION IV : LA PENSEE POLITIQUE HORS D’OCCIDENT

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