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METTRE LES ÉCONOMISTES AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT

Henri-Bernard Solignac Lecomte

Altern. économiques | « L'Économie politique »

2011/2 n° 50 | pages 106 à 112


ISSN 1293-6146
ISBN 9782352400578
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-l-economie-politique-2011-2-page-106.htm
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L’Economie politique

développement en débat
Trimestriel-avril 2011
La recherche sur le

p. 106

Mettre les économistes


au service du
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développement [1]
Henri-Bernard Solignac-Lecomte,
économiste, Centre de développement de l’OCDE.

P
[1] a l’occasion our quE La rEchErchE En économiE sErvE LE dévELoppEmEnT,
de son 20e anniversaire,
dial (développement, elle doit accompagner la transformation en profondeur
institutions et
mondialisation)
– politique, sociale, économique – des sociétés, en
a organisé une table ronde aidant les citoyens, les décideurs politiques, les inves-
le 18 novembre 2010
à l’université tisseurs, les consommateurs, etc., à la comprendre, afin d’éclai-
de paris-dauphine sur rer leur action. Comprendre et expliquer le développement, c’est
le thème « La recherche
en économie sert-elle donc aborder des phénomènes historiques complexes et par
le développement ? ».
ce texte reprend les
nature conflictuels.
principaux éléments de
l’intervention de l’auteur.
il n’engage que sa Laissons de côté la question de la responsabilité de la
responsabilité personnelle science économique elle-même, ses écoles de pensée, ses
et ne représente pas
nécessairement les vues frontières et ses méthodes : de très stimulantes tribunes y sont
de l’ocdE, de son centre consacrées auxquelles l’auteur de ces lignes n’a pas la préten-
de développement
ou de ses pays membres. tion de contribuer [2]. On s’efforcera ici de partager des éléments
[2] voir notamment de réflexion sur la façon dont la recherche en économie est
le discours du président de enseignée, exercée et financée. En dépit d’obstacles d’autant
la Banque mondiale robert
Zoellick « democratizing plus importants qu’ils sont mal identifiés, il existe de nombreux
development economics »
en septembre
exemples montrant qu’il est possible de mettre la recherche en
dernier [Zoellick, 2010] économie au service du développement.

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Trimestriel-avril 2011
La recherche sur le
Prenons l’exemple fictif du parcours d’un étudiant en écono- p. 107
mie en France, qui, une fois son doctorat en poche, se consacre-
rait à la recherche sur le développement économique dans un
laboratoire universitaire ou un think tank.

Quels réflexes l’économiste acquiert-il


au cours de sa formation ?
Au cours de sa formation, comme dans toute discipline, le jeune
chercheur en économie est « gratifié » ou « puni » en fonction
des valeurs du système scolaire et universitaire. Il acquiert ainsi
des réflexes qui l’accompagneront dans sa vie professionnelle.
Or certains de ces comportements acquis peuvent l’empêcher de
mettre ses compétences au service du développement.

Que cherche le jeune chercheur en économie ? Au long de son


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parcours universitaire, dont l’aboutissement logique est le titre
de docteur, on lui demande principalement de faire la preuve
qu’il maîtrise les outils de l’analyse économique, voire qu’il peut
contribuer à leur amélioration. Comme il y a beaucoup de concur-
rence, il a tendance à identifier les terrains relativement vierges et
à explorer des sujets de « niche » où il lui sera possible de briller.
Et en visant un degré élevé d’abstraction, il maximise ses chances
d’atteindre les cimes de la reconnaissance par ses pairs.

Comment cherche-t-il ? Trop souvent dans l’isolement, trop


rarement dans l’échange. La prédominance de la notation indi-
viduelle met l’accent sur la performance personnelle. L’échange
est trop souvent réduit à la présentation scolaire des méthodes
et des résultats face à un parterre de pairs au cours des sémi-
naires de recherche, et à la soumission des travaux à l’autorité
scientifique lors des examens écrits, des remises de mémoire
et des soutenances. Il a très peu l’occasion de confronter ses
travaux à des tiers hors du sérail.

Et pour qui cherche-t-il ? Là où l’excellence académique prime,


on est gratifié par la reconnaissance de ses pairs : le jury de thèse,
les membres du comité de lecture de la revue prisée dans laquelle
on souhaite publier, etc. On écrit ainsi pour d’autres économistes,
et de préférence on cherche l’approbation de la minorité de spé-
cialistes reconnus comme « propriétaires » du sujet.

Ainsi préparé, le jeune chercheur est-il prêt à servir le déve-


loppement ? Privilégier les sujets techniques, le travail en ›››

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p. 108 solitaire et les confrères comme lecteurs présente trois risques.


Le premier, c’est, une fois en activité, de ne pas servir à grand-
chose. Combien de papiers de jeunes (et moins jeunes) cher-
cheurs sont-ils consacrés à l’application de modèles théoriques
pour expliquer, par exemple, des phénomènes monétaires de
nature très complexe et dont la conclusion, au terme d’un déve-
loppement particulièrement technique, est que la qualité des
données n’est pas pleinement satisfaisante et qu’il est impératif
d’approfondir la recherche ?

Deuxième risque, celui de servir des intérêts mal compris :


peu préparé à décoder les jeux de pouvoir et d’intérêts en
amont de la production de savoirs, le chercheur peut sans
s’en rendre compte être amené à considérer comme don-
née ce qui est en fait une construction politique. Ainsi, de
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nombreux travaux de recherche
appliquée ont été consacrés par
Peu préparé à décoder les jeux des économistes du développe-
de pouvoir et d’intérêts, le chercheur ment depuis une dizaine d’années
peut sans s’en rendre compte à l’aide pour le commerce – « aid
être amené à considérer comme for trade », soit les fonds alloués
donnée ce qui est en fait de manière bilatérale par les pays
une construction politique. du Nord, souvent sous forme d’as-
sistance technique, au renforce-
ment des capacités productives
et de négociation des pays pauvres. Ces travaux détaillent les
besoins des pays pauvres en la matière, évaluent l’efficacité
de l’aide qui leur est accordée, mais bien peu s’intéressent aux
aspects d’économie politique. Or, on pourrait se demander,
par exemple, dans quelle mesure cette aide est accordée pour
diminuer les exigences des pays pauvres en matière d’accès
aux marchés des pays plus avancés.

Troisième risque pour notre chercheur, ne pas toucher les


acteurs du développement : en plus de ses difficultés à rédiger
de manière succincte et accessible aux non-spécialistes, et de
mal maîtriser la communication orale ou en ligne, il aura peut-
être hérité de sa formation la crainte de la compromission avec
les médias, jugés trop « superficiels » et pas assez respectueux
de la rigueur et de la profondeur scientifiques. L’ascension dans
la sphère publique, par des interventions dans la presse écrite,
à la radio ou à la télévision, reste ainsi largement l’apanage d’un
petit nombre de « stars » aguerries.

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Le trait est sans doute exagéré. Les étudiants d’aujourd’hui p. 109
ont par exemple davantage que leurs aînés l’occasion, voire
l’obligation, d’ajouter à leurs cursus des expériences pratiques
lors de stages dans des organisations non gouvernementales
(ONG), des entreprises ou des institutions gouvernementales et
internationales, qui donnent une ouverture complémentaire à
leur formation académique. Les universités et les écoles gagne-
raient pourtant à s’inspirer des exemples réussis d’application
de la recherche au dialogue sur le développement pour affiner
le cursus de leurs étudiants.

Ainsi, le Center for Global Development (CGD), un think tank


basé à Washington, DC, vise à influencer les politiques améri-
caines et s’adresse donc principalement au Congrès et à la Mai-
son Blanche, tout en utilisant avec beaucoup de talent les médias
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comme caisse de résonance. Une synthèse de son expérience et
de ses méthodes est disponible sur son site Web [MacDonald et
Levine, 2008]. On y apprend par exemple que les sujets sont choi-
sis en fonction de trois critères : s’agit-il d’un problème important
pour le développement ? ; ce problème a-t-il une ou des solutions
possible(s) à court/moyen terme qu’une décision politique peut
aider ? ; l’institution est-elle bien placée pour favoriser cette
décision ? Une fois le problème identifié, la recherche se déroule
dans une séquence alternant collecte et analyse des données,
synthèse d’expertises d’horizons divers, test des conclusions
auprès de différents acteurs, affinement des messages et mise
en œuvre d’une stratégie d’impact. Tout au long du processus, le
résultat escompté n’est pas la production d’un livre ou d’un article
(c’est un moyen parmi d’autres, pas une fin), mais la contribution
à un changement des politiques publiques.

Suffit-il d’être économiste ?


Dans son métier de chercheur sur le développement, notre éco-
nomiste souffrira sans doute de n’être que cela : un économiste.
D’abord parce que comprendre et expliquer le développement
nécessite une approche pluridisciplinaire : ce truisme ne vaut
d’être répété ici que parce qu’il peine encore trop souvent à
se traduire dans les laboratoires par un panachage heureux
des équipes de recherche en sciences sociales. Les confrères
en conviendront : l’économiste pense en toute bonne foi pou-
voir emprunter à la sociologie ou à l’histoire, mais considère
l’économie comme chose trop technique pour être pratiquée en
amateurs par les sociologues ou les historiens. ›››

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p. 110 Ensuite, et surtout, une approche trop étroitement « éco-


nomiciste » évacue la question du pouvoir. Le chercheur se
prive ainsi d’un levier indispensable. C’est ainsi qu’un nombre
incalculable de rapports d’économistes préconisent depuis
des décennies les mêmes solutions techniques aux problèmes
des pays en développement : il faut un système judiciaire
indépendant afin d’améliorer le climat des affaires, il faut aussi
améliorer la cohérence des politiques publiques, favoriser la
participation de la société civile, lever les barrières à l’entreprise
privée, accélérer l’intégration régionale pour élargir les marchés,
contenir l’inflation, réformer la propriété foncière, lutter contre la
corruption, avoir une vision claire à
long terme et bien sûr renforcer les
Notre économiste devra encore capacités à tous les niveaux. Si ça
trouver, pour servir le développement ne marche pas, c’est sûrement un
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en toute indépendance, comment problème de « volonté politique »
vivre de sa science sans – autant dire que ce n’est plus le
compromettre sa conscience. nôtre. L’introduction du concept
de « gouvernance » a-t-il permis
aux économistes de mieux prendre
en compte les aspects politiques sans avoir à prononcer le
mot ? L’expérience n’est pas tout à fait concluante : on a vite
cherché à en standardiser la mesure en forgeant des indicateurs
composites plus solides en apparence qu’en réalité [cf. Oman et
Arndt, 2010]. A contrario pourtant, des chercheurs français ont
montré qu’on pouvait mettre l’économie – institutionnelle en
l’occurrence – au service d’une meilleure compréhension des
liens complexes entre développement économique et « gouver-
nance » [Meisel et Ould Aoudia, 2007].

Qui finance la recherche ?


A supposer qu’il ait réussi à colmater les brèches de sa forma-
tion, à nouer les partenariats qui lui permettront de saisir dans
ses analyses la complexité de la transformation des sociétés,
et à maîtriser la boîte à outils du communicateur du XXIe siècle,
notre économiste devra encore trouver, pour servir le développe-
ment en toute indépendance, comment vivre de sa science sans
compromettre sa conscience.

En France et dans les pays riches en général, la rareté des


financements publics destinés à promouvoir une recherche indé-
pendante rend impérative pour le chercheur la diversification de
ses sources de financement. Or la recherche se vend bien, car

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dans un monde désormais saturé d’information, un label scien- p. 111
tifique ou celui d’un think tank renommé confèrent à un message
une crédibilité précieuse. Acteurs publics et privés vont donc
tenter de renforcer leur influence en recherchant de manière plus
ou moins directe la caution de ces institutions pour leurs propres
messages, par exemple en finançant leurs travaux. Ainsi, l’essor
de la problématique de la « pauvreté » dans la recherche et les
politiques de coopération au développement des pays riches à la
fin des années 1990 – au détriment, dans une certaine mesure,
d’autres aspects du développement – se comprend mieux à
la lumière des efforts de financement de plusieurs acteurs éta-
tiques – la coopération britannique, par exemple – en faveur
de projets menés par des think tanks influents. Préserver l’indé-
pendance de la recherche dans ce contexte est bien sûr un défi.
Le Netherlands Economic Institute [3] en a fait l’expérience : en
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créant il y a quelques années une branche commerciale destinée
à subventionner ses activités indépendantes, l’Institut a en fait
ouvert la voie à sa mutation progressive en cabinet de consul- [3] voir www.nei.nl.
tants à vocation exclusivement commerciale.

Le problème le plus crucial est toutefois celui de la capacité


des pays en développement eux-mêmes à penser leur trans-
formation et à inventer leurs propres solutions. En effet, la
domination des pays riches reste écrasante en matière non seu-
lement de production d’idées, mais aussi de leur diffusion, par
exemple à travers l’offre panachée de conseils et de financement
des institutions internationales aux gouvernements. Certes, le
déplacement du centre de gravité de l’économie mondiale vers
l’Asie et les autres puissances émergentes [OCDE, 2010] érode
la domination occidentale en matière de paradigmes et diver-
sifie l’offre des modèles de développement, mais les pays les
moins avancés – dont beaucoup en Afrique – sont toujours à la
peine pour créer le policy space sans lequel l’« appropriation »
(ownership) des politiques de développement reste un vain
mot [cf. Mukandala, 2006 ; Zimmermann et McDonnell, 2008].
Dans ces pays où l’université est trop souvent en déshérence,
la demande solvable pour la recherche en économie émane en
grande partie des organisations internationales et des bailleurs
de fonds occidentaux, qui perpétuent ainsi en toute bonne foi
leur domination intellectuelle. A défaut d’opportunités alterna-
tives comparables en termes de revenus dans le secteur formel,
il est rationnel pour les chercheurs locaux de répondre à cette
demande en créant les think tanks « indépendants » dont ont ›››

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p. 112 besoin leurs mécènes pour justifier le caractère « approprié »


de leurs actions. Une variante extrême est de voir ces chercheurs
quitter leur pays pour un emploi chez les mécènes en question.

La recherche en économie pourrait faire plus pour servir le


développement. Il lui faut pour cela donner au jeune chercheur
les outils pour saisir pleinement les enjeux de pouvoir dans
l’économie, lui enseigner l’art d’expliquer autant que de com-
prendre, et l’encourager à prendre tôt sa place dans les débats
de société. ■
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Bibliographie

MacDonald, Lawrence, et Levine, OCDE, 2010, « perspectives


Ruth, 2008, « Learning while du développement mondial 2010 :
doing : a 12-step program for policy le basculement de la richesse »,
change », Washington, DC, Centre de développement
Center for Global Development, de l’OCDE (www.oecd.org/
19 févr. (www.cgdev.org/content/ dataoecd/30/16/45452493.pdf).
publications/detail/15417).
Oman, Charles, et Arndt,
Meisel, Nicolas, et Ould Aoudia, Christiane, 2010,
Jacques, 2007, « La bonne « La mesure de la gouvernance »,
gouvernance est-elle une bonne Cahier de politique économique,
stratégie de développement ? », n° 39, Centre de développement
Documents de travail de la DGTPE, de l’OCDE (www.oecd.org/
n° 2007/11, nov. dataoecd/48/18/46124344.pdf).
(www.minefe.gouv.fr/directions_
services/dgtpe/etudes/doctrav/ Zimmermann, Felix, et McDonnell,
pdf/cahiers-2007-11.pdf). Ida, 2008, « Etendre l’appropriation
pour le développement »,
Mukandala, Rwekaza S., 2006, in OCDE, Financer le développement
« ownership, leadership 2008 : Appropriation ?,
and accountability for poverty Paris, OCDE, Etudes du Centre
reduction », African Plenary de développement (http://browse.
on National Strategies for Poverty oecdbookshop.org/oecd/pdfs/
Reduction and Implementation browseit/4108022E.PDF).
of the Millennium Development
Goals, Le Caire (Egypte), 26-28 mars, Zoellick, Robert, 2010,
Addis-Abeba (Ethiopie), Economic « democratizing development
Commission for Africa/African economics », discours à Georgetown
Union (www.uneca.org/prsp/cairo/ University, 29 sept. (disponible
documents/Ownership.pdf). sur www.worldbank.org).

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