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Avant-propos

Le gestionnaire utilise l’informatique, parce qu’il doit recourir aux sciences


dans la conduite des organisations.
Science du traitement rationnel de l’information considérée comme le support
des connaissances humaines, l’informatique fournit au gestionnaire des outils
répondant à ses besoins.
Mais le fossé qui est souvent grand sépare une théorie séduisante d’une pratique
efficace.
Ce livre est donc, tout à la fois un manuel apportant au gestionnaire les réponses aux
questions qu’il se pose et un ouvrage d’application offrant la possibilité de mettre en
œuvre les concepts et outils de l’informatique de gestion.
Tout d’abord la nécessité d’une vision globale de l’informatique de gestion
appliquée à l’entreprise, de manière à intégrer l’automatisation des tâches de gestions à
l’organisation existante.
Ensuite, l’obligation d’éviter les solutions empiriques, expéditives, partielles et
successives résolvant les problèmes de façon provisoire, au prix d’acrobaties et de
complexités rendant le système informatique fragile voire intouchable.
L’étude séparée des données et des traitements (jusqu’au niveau des systèmes de
gestion de bases de données) permet d’éviter la redondance des données, facilite la
maintenance des applications et assure une meilleure cohérence d’ensemble du
système informatique.
L’approche par niveau permet d’appréhender plusieurs catégories de problèmes
(changements dans le système d’information, changements dans la structure interne de
l’entreprise, renouvellement des moyens matériels et logiciels,…) relevant de
préoccupations entrepreneuriales différentes.
Enfin, la nécessité de replacer ces outils d’analyse et de conception dans le
cadre de leur mise en œuvre par les différents acteurs de l’entreprise nous permet
d’aborder la partie base de données qui part de la théorie (algèbre relationnel) à la
pratique du langage SQL.
En fin d’ouvrage, des études de cas permettent de réviser l’ensemble des notions
d’analyse et de conception des systèmes d’information.

CHAPITRE I : Introduction à Merise


MERISE : Méthode d’Etude et de Réalisation des Système Informatique par Sous
Ensemble ou Méthode d’Etude et de Réalisation des Informatique des Systèmes
d’Entreprises.
Une méthode qui permet d’analyser et de concevoir les systèmes d’informations.

Que signifie analyser ?
C’est s’intéresser à un domaine d’activité de l’entreprise, c’est prendre en compte les
besoins des utilisateurs, c’est définir le problème à résoudre (fonctionnalités et qualités
attendues).

Que signifie concevoir ?
C’est définir une solution informatique par :
- La Structuration des données
- L’Organisation des traitements
- La Définition des postes de travail
- Le Choix technique : matériel, langage de programmation logiciel de gestion de
base de données

Qu’est-ce qu’un système d’informations


C’est l’ensemble des moyens utilisés pour :
- Collecter,
- Saisir,
- Stocker,
- Traiter,
- Restituer l’information.

Démarcher global d’informatisation


ANALYSE DU PROBLEME CONCEPTION DE LA SOLUTION REALISATION DU SYSTEME

Comme toute méthode informatique MERISE répond à 4 objectifs principaux :

* Définir ce que l’utilisateur final veut informatiser (quitte à lui faire comprendre ce
qu’il veut) et sa faisabilité ;
*Vérifier la cohérence de sa demande ;
*Structurer (modéliser) les données à informatiser
*Proposer une solution informatique
I- L’APPROCHE SYSTEMIQUE

A- Le Concept de Système

Qu’est-ce qu’un système ?


C’est un ensemble d’éléments (hommes, machines, méthodes, règles,…) en interaction
transformant par un processus des éléments appelés «entrée » en d’autres éléments
appelés « sortie »

Exemple
Chaudière Chaleur
Charbon

Système Sortie
Entrée

Un système est un tout constitué d’éléments unis par des relations, leurs
propriétés1 et les valeurs que peuvent prendre ces dernières, ainsi que son activité et
l’organisation qui en découle.

L’entreprise peut être vue comme un système, composé d’éléments tels que des «
employés », des « services », des « produits », etc. Les propriétés décrivant ces
éléments peuvent être « le matricule de l’employé », son « nom», la « référence » du
produit, sa « désignation », etc.
Entre ces éléments, on trouve des relations, telles la relation « est rattaché » entre
un employé et son service, la relation « est stocké » entre un produit et son dépôt de
stockage… Les propriétés de ces relations seront du type « date d’entrée dans le
service », « quantité stockée » …

Un système est un phénomène identifiable pratiquant la régulation, composé de sous-


systèmes reliés entre eux permettant l’action, la prise de décisions et la mémorisation
des informations.

B- Les caractéristiques d’un système


1- Première caractéristique
Un système existe, il est identifiable, différenciable de ce qui l’entoure. C’est un
ensemble fini, borné par une frontière qui le sépare de son environnement.

2- Deuxième caractéristique
Un système a un comportement, il agit en fonction d’un but.

L’environnement fournit des entrées au système qui lui permettent d’opérer. Le


système génère à son tour des sorties vers l’environnement.

3- Troisième caractéristique

Un système a un comportement régulé. Par les entrées fournies,


l’environnement agit sur le système, lui impose des contraintes, influe sur des objectifs
et peut produire un changement d’état du système c’est-à-dire un changement des
propriétés qui le caractérisent. Le système réagit en régulant son comportement c’est-
à-dire en adaptant son action aux changements externes.

4- Quatrième caractéristique

Un système s’informe sur son propre comportement. Avec la régulation le


système génère des informations rendant compte des changements d’état du système.
Il y a circulation d’information, c’est-à-dire communication.

5- Cinquième caractéristique
Un système décide de son comportement.

Le système génère de l’information qu’il est ensuite capable de traiter pour


élaborer ses propres décisions de comportement. Un système peut donc être
décomposé en deux sous-systèmes : un système opérant et un système de décision.
Le système opérant agit en fonction du but assigné et fourni des informations
sur l’état du système. Le système de décision exploite les informations fournies et
prend les décisions d’adaptation qui s’imposent. Ces décisions sont mises en œuvre
par le système opérant qui fournit, en retour, des informations sur les résultats de
l’action effectuée et ainsi de suite. On est en présence d’un mécanisme de rétroaction :
ce qui sort du système influe sur ce qui y entre.

6- Sixième caractéristique

Un système mémorise.
Pour élaborer ses décisions le système considère les informations sur son état actuel
mais aussi les informations passées. Un système dispose donc d’un sous-système de
mémorisation des informations qui interagit avec le système opérant et le système de
décision.
Système de décision

Information- information
Décision mémorisée
à mémoriser

Information

Décision Système
représentation d’information-
Mémorisation

Information information-
Mémorisée représentation
à mémoriser

Système opérant

II- Le système d’information de gestion

A. Qu’est-ce qu’un système d’information de gestion

Le système d’information d’une entreprise est l’ensemble des informations qui y


circulent ainsi que l’ensemble des moyens mis en œuvre pour les gérer. L’objectif
d’un système d’information est de restituer l’information à la personne concernée,
sous la forme appropriée et en temps opportun pour prendre une décision ou
effectuer un travail.

Toutes les informations qui circulent dans l’organisation, quelle que soit leur forme,
font partie du SI. Mais seules les informations formalisées nous intéressent, car elles
sont les seules à être vraiment utilisables en informatique. L’ensemble de ces
informations formalisées constituent ce qu’on appelle le système d’information
automatisé. Les systèmes d’information préexistent à l’informatique. Avant d’utiliser
les ordinateurs, les informations concernant les clients, les commandes, les stocks, etc.
… étaient mémorisées sur papier, sous forme de fiches, formulaires, regroupés dans
des dossiers. Et il existait des procédures manuelles pour traiter ces informations.
Le système informatisé doit être au service du système d’information mis en place par
les dirigeants de l’entreprise (et non l’inverse comme cela existe trop souvent).

B. Les fonctions du système d’information


Le système d’information de l’entreprise reçoit de son environnement des informations
qu’il doit traiter. Ce sont par exemple des commandes de clients qui doivent être
traitées jusqu’à leur aboutissement, ou l’arrivée des factures des fournisseurs. Le SI
reçoit et traite aussi des informations internes à l’organisation, comme par exemple les
documents comptables, ou les chiffres de production.

On peut distinguer 4 fonctions principales du système d’information :

1- Recueillir l’information (saisie)


2- Mémoriser l’information (stockage dans des fichiers ou bases de données)
3- Exploiter l’information (traitement)
a. Consulter
b. Organiser
c. Mettre à jour (l’insertion, la modification et la suppression)
d. Produire de nouvelles informations par des calculs
4- Diffuser l’information (édition)

III- La modélisation

Les méthodes d’étude des systèmes d’information ont pour objectif de décrire ces
systèmes à l’aide de modèles, puis de réaliser les systèmes informatisés qui en
découlent. MERISE est une de ces méthodes, la plus répandue en France actuellement.

1- Qu’est qu’un modèle

Un modèle peut être défini comme étant une image de la réalité.


Toute réalité complexe a besoin d’être représentée pour être comprise et maîtrisée.

2- La méthode Merise

Merise est une méthode qui permet de construire un système d’information automatisé
qui soit efficace, flexible et adapté à l’entreprise. C’est une méthode née en 1976 suite
à un projet du Ministère de l’Industrie.

2-1- Les composantes de Merise

Comme toute méthode d’analyse et de conception des SI, Merise regroupe :


Des modèles (concepts, règles de représentation)
Un langage (vocabulaire, règles de syntaxe)
Une démarche
Des outils (des logiciels tels que PowerAmc, Power Designer ou Win Design)

Elle permet de représenter les composantes d’un SIG


Les acteurs
Les données
Les traitements
Les procédures
Les postes de travail, etc.
Ceci afin de concevoir, réaliser et mettre en place une nouvelle informatisation

2-2- La démarche Merise

1 Approche globale du SI Schéma directeur


2 Etude des différentes solutions possible puis Etude préalable
choix
3 Complément des spécifications du domaine Etude détaillée
4 Dossier de spécifications fonctionnelles ou cahier des charges
utilisateurs
5 Spécifications techniques complètes Etude technique
6 Dossier de spécifications techniques cahier des charges de
réalisation
7 Ecriture des programmes Production
8 Tests, essais, formation utilisateur Mise en œuvre
9 Corrections et adaptations du logiciel Maintenance
10 Contrôle de la conformité des résultats par Contrôle de qualité, recette
rapport
aux demandes

2-3- Les niveaux d’abstraction

La nécessité d’aborder différents types de préoccupations (décrire l’activité, définir les


règles de gestion, définir les informations, répartir les traitements entre l’homme et la
machine, organiser physiquement les fichiers, choisir le matériel, répartir les
responsabilités, etc.) a conduit à proposer différents niveaux d’abstraction.

NIVEAU DONN TTT QUESTIO CONTENU DOMAINE


EES N
Conceptuel MCD MCT Que faire ? - données manipulées
- règles de gestion
- enchaînement des GESTION
traitements
Organisationne MLD MOT Qui fait - partage des tâches
l quoi ? - mode de traitement
Quand ? - répartition
Où ? géographique
des traitements ORGANISA
- organisation des TION
données
Physique MPD MOP Comment - programmes
T ? - logiciels TECHNIQUE
- matériels

Merise est utilisée dans le cas où l’on veut mettre en place ou modifier un système
informatisé. Dans les deux cas, il convient d’analyser et de critiquer le système
existant afin de créer un nouveau système adapté à l’organisation.
L’analyse du système existant conduit à construire :

 Au niveau logico-physique :
- Le modèle conceptuel des communications (MCC) qui représente les échanges
de flux d’informations entre les différents acteurs du SI et les acteurs extérieurs
- Le schéma de circulation des documents (SCD) qui représente les échanges
d’informations entre les acteurs du SI ainsi que les tâches qui produisent les
documents.

 Au niveau organisationnel :
- Le modèle organisationnel des traitements qui permet de préciser par rapport à
l’étape précédente si les tâches sont automatisées ou manuelles, les événements
déclencheurs et les conditions d’émission des objets externes.

 Au niveau conceptuel
- Le MCD (modèle conceptuel des données) et le MCT (modèle conceptuel des
traitements).
Le passage de la modélisation du système existant à la modélisation du système
futur implique une critique du système existant, une réflexion sur les
évolutions possibles en tenant compte des nouveaux objectifs assignés au
système futur.

L’analyse du système futur conduit à construire :

 Au niveau conceptuel :
- Le MCD et le MCT découlant de la critique de l’existant
 Au niveau organisationnel :
- Le MOT du système futur mettant en valeur la nouvelle organisation (y compris
en termes de ressources humaines et de nouveaux postes de travail)

 Au niveau logico-physique
- Le MLD modèle logique des données et le MPD modèle physique de données
obtenues à partir du MCD adapté aux choix effectués dans le MOT et aux besoins
d’informations complémentaires
- Le MPT modèle physique des traitements (algorithmes, structure des
programmes…)

CHAPITRE II : Le Modèle Conceptuel de communication (MCC)

Les diagrammes de flux répondent à la question : Que fait le système ? En ce sens, ce


sont des modèles fonctionnels (qui décrivent les fonctions)

I- Les concepts du MCC

1- Domaine d'étude

Le domaine d'étude est un sous-ensemble cohérent de l'entreprise ou de l'organisme,


bien délimité et formant le contenu du sujet à étudier. Un système d’information
ENTREPRISE
sera ainsi construit par domaine. L’entreprise est décomposée en domaine, les
domaines décomposés en sous-domaines, somme de fonctions élémentaires.

Ressource Humaine
hhHumaine
Production
Vente
Maintenan
ce
Assemblage

Selon le schéma ci-dessus les domaines sont la vente, les ressources humaines, et la
production.
Au niveau du domaine de la production, nous avons les sous-domaines maintenance,
assemblage… .
2- Acteur

L’acteur est un système actif intervenant dans le domaine d’étude au moyen des flux.
C’est-à-dire émet ou reçoit un flux
Un acteur peut représenter :
- Un intervenant extérieur à l’entreprise (fournisseurs, clients…).
- Un domaine de l’entreprise (le service du personnel, la comptabilité…).
- acheteurs, vendeurs, étudiants... variable selon les cas.

On distingue 2 types d’acteurs :


- L’acteur interne Un acteur interne est un élément émetteur ou récepteur de
données, situé à l’intérieur du système d'information étudié.
- L’acteur externe : Un acteur externe est un élément émetteur ou récepteur
de données, situé hors du système d'information étudié.

3- Flux de données
Un flux est un transfert d’informations entre composants du système. Le composant
peut être un domaine, une activité ou un acteur externe.
Un flux est un échange d’information entre un acteur (émetteur) et un autre acteur
(récepteur).
On distingue 2 différents types de flux :
- Le flux interne (émanant de l’acteur interne)
- Le flux externe (émanant de l’acteur externe)
Un flux se caractérise par son nom et son sens :
(Nom du flux)

NB : Les flux peuvent exister entre les traitements étudié (champ de l’étude) et
l’extérieur de l’entreprise ou à l’intérieur de celle-ci.
Dans les modèles de flux, un flux de données est représenté graphiquement par une
flèche orientée du composant émetteur du flux vers le composant récepteur.
Le libellé du flux est inscrit en regard de la flèche tracée.

4- Le modèle de contexte

Ce modèle ne gère pas les acteurs internes au domaine étudié, mais juste les échanges
entre le domaine et les acteurs externes. Il fonctionne comme une boite noire. C’est ce
modèle qui permet en réalité de construire le modèle conceptuel de traitement par ce
qu’il ne s’interesse pas au contenu.

Acteur 1
Flux1
Flux2
Flux3 Domaine d’étude
Flux4
Acteur 2
Flux5

5- La matrice
Acteur 3 des flux
C’est un tableau qui représente en colonne les acteurs récepteurs et en ligne les acteurs
émetteurs. On distingue à l’intersection des lignes et des colonnes la liste des flux
échangés.

Vers Acteur1 Acteur2 Acteur3


De
Acteur1
Acteur2
Acteur3
6- Graphe des flux ou MCC
C’est la représentation graphique des échanges des flux entre les différents acteurs
dans le domaine étudié.

Schéma 1
Flux_1

Flux_3
Act_1 Act_2
Flux_5

Flux_4 Flux_2
Flux_6

Act_3

Schéma 2

II- Les Remarques d’usage et applications


1- Remarque d’usage
o Les flux entre acteurs externes sont ignorés.
o On se limite aux flux informationnels en ignorant les flux matériels
(dépôt de véhicule).
o Les flux sont point à point. Un document transmis à deux destinataires
donne 2 flux
o Entre deux acteurs, il peut y avoir plusieurs flux dans le même sens s’ils
sont non simultanés ; s’ils sont simultanés (une liasse de documents) on
en fait un seul flux
o Un autre domaine du SI est considérer comme un acteur externe.
o Un flux ne doit pas être bidirectionnel (Il ne doit pas exister entre deux
acteurs (internes, externes ou identiques) de liens bidirectionnels. Il
convient de noter deux flux distincts).
o Le flux ne doit pas être réflexif (Un flux ne doit pas partir et revenir sur
le même acteur (interne ou externe). Si cela est nécessaire, nous devons
segmenter l’acteur).

CHAPITRE III : LE MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMEN (MCT)

Problématique de la modélisation conceptuelle des traitements

Le Modèle Conceptuel des Traitements met en lumière les traitements effectués sur
les données. Indépendamment de toute contrainte liée à l’organisation.
Le Modèle Conceptuel des Traitements répond à la question « Quoi ? ».
Le Modèle Conceptuel des Traitements ne répond ni au Comment, ni au Quand, ni au
Qui, mais à Que souhaite ton obtenir ?
I- Les concepts de base pour la construction du MCT
1- Le processus
Le processus est un ensemble structuré d’événements, d’opérations et résultats
consécutifs qui concourent à un même but.il représente généralement un sous-
ensemble d’activités de l’entreprise dont les événements initiaux et les résultats finaux
délimitent une situation stable du domaine.
Exple :
Soit l’activité de gestion commerciale d’une entreprise. Les processus suivants
peuvent être identifiés :

Prise en compte Commande


d’une commande acceptée

GESTION GESTION
DES DES
COMMANDES FACTURES
Commande traitée Facture établie
- Acceptée
- Rejetée
- Différée

2- l’événement / résultat / message


Les flux reçu (stimuli) et émis (résultat) par le domaine sont modéliser en événement,
résultat ou message.
a- L’événement
Un événement est émis par un acteur à destination du domaine.
b- Le résultat
Un résultat est la formalisation d’une réaction du domaine. Un résultat est donc émis
par une activité du domaine à destination d’un acteur.
c- Le message
Un message est un ensemble d’information émis ou transmis par un acteur. C’est dans
le message que l’on recueil la plupart des informations qui seront modélisées dans le
MCD.
Exemple :
 La fin du mois (événement temporel) et 30 jours de travail déclenchent dans
une entreprise le paiement des salaires.
 Dans le domaine de la gestion du personnel, nous pouvons représenter
l’opération étude de la demande d’embauche avec les résultats et avec les
événements associés :

Demande
acceptée

Demande Etude de la
d’embauche demande

Demande
rejetée
Evénement résultat

Ici la demande d’embauche


Evénement est un ensemble deOpération
déclencheur document à savoir le Curriculum vitae
ou l’on peut trouver les informations suivantes : (le nom, le prénom, la date de
naissance, le lieu de naissance, la situation matrimoniale, l’adresse, le téléphone,
l’expérience professionnelle, les diplômes obtenu, la lettre de motivation dans lequel
on trouvera la prétention salariale, et autres...

On distingue plusieurs catégorie d’événements /résultats :


a- Evénements déclencheur externe : provient de l’univers
extérieur, sont traités par une opération conceptuelle
(Exemple : arrivée d’un flux d’entrée, date de déclenchement).
b- Evénements déclencheur interne : générer par une opération
conceptuelle, contribue au déclenchement d’autre opération
(état intermédiaire du SI ou état d’attente).
c- Evénements résultat: générer par une opération conceptuelle
et destinées à l’univers extérieur (résultat externes) ou à
d’autres opérations (résultat internes)
Exple : Bulletin édité ;- bordereau de demande saisie
d- Evénements  Décisionnel, représentant les échanges avec le
système de pilotage
e- Evénements  Temporel, représentant des échéances
Exple : La fin du mois
NB : Seuls les événements et résultats externe traduisent les échanges avec
l’environnement du domaine et constituent de vrais événements et résultats.

3. Synchronisation d’évènements
La synchronisation est la condition exprimée sur les événements contributifs, qui
détermine le déclenchement d’une opération.
Cette condition se représente sous forme de proposition logique des ET et des OU (on
évitera au maximum le NON, les non événements n’étant pas toujours détectables par
le SI)

4. L’opération
L’opération est un ensemble d’actions que le domaine exécute sans interruption à
partir des informations fournies par les événements.
Pour trouver les opérations, on se sert du diagramme de flux conceptuel de niveau le
plus bas et on décompose les activités en un ensemble d’opérations élémentaires.
Exple :
 Enregistrement du client
 Saisie de bordereau de demande
 Edition de bulletin d’étudiant
Evt B Evt C
Evt A
5. Règle d’émission
L’opération produit des résultats et/ou des états. L’émission de ces résultats est
soumise à des conditions traduites par des expressions logiques.
Synchronisation

Les règles d’émission caractérisent les résultats possibles de l’opération.


Nom opération
- Plusieurs résultats de nature et destination différentes, ainsi que plusieurs états
Description de l’opération
-Action
d’objets ou d’états 1 différents peuvent être émis par une même condition.
types
-Action 2
- Les conditions…… d’émission portent souvent sur des cas d’anomalies (Exple : une
rupture de stock)
Règle d’émission Règle
- Une règle d’émission va
d’émission toujours avec son contraire sauf la règle TOUJOURS
Formalisme :

Résultat A Résultat B
II- Les étapes de construction du Modèle conceptuel des traitements

MCC (Graphe des flux)

Liste des événements en entrée et en


sortie Règles de gestion

Graphe Ordonnancé des événements (GOE)


Etape 0 : Construction du MCC
Voir partie MCC
Etape 1 : Liste des événements Modèle Conceptuel
en Entrées des Traitements
et en Sorties du D.E MCT
A partir du graphe ordonnancé des flux, on construit la liste de tous les événements en
entrées et en sortie du SI étudié.
Etape 2 : Construction du GOE
L’ordre des évènements ayant été défini dans le diagramme des flux, le GOE est une
représentation de l’enchaînement des évènements internes en tenant compte de là ou il
faut des évènements externes.
 Dans le GOE, les évènements d’une même opération sont alignés sur la même
verticale (le sommet des graphes constitue les évènements).
 Les arcs préfigurent les opérations (chaque segment vertical du GOE représente
une opération.
Etape 3: Passage au MCT
- Tout événement en entrée se trouve en entrée d’une opération
o Il existe d’autre événement en entrées (les dates conceptuelles)
o Un processus doit toujours être déclenché par un événement externe.
o Un événement externe ne peut pas être le résultat d’une opération.
o Un même événement ne peut pas être déclencheur unique de deux (2)
opérations à priori distinctes. Si tel est le cas deux (2) erreurs sont
possibles :
 Il peut manquer un événement dans l’une des 2 opérations.
 Les deux (2) opérations n’en font qu’une en réalité.

- Tous événement en sortie est produit par un opération


o Une opération peut avoir plusieurs événements contributifs vérifiant une
règle de synchronisation.
o Une opération peut avoir plusieurs événements résultats émis selon
certaines règles d’émission L’ensemble des règles d’émission d’une
opération doit être complet et disjoint. Les cas qui peuvent se présenter
doivent être étudiés et il ne doit exister qu’une et une seule règle
d’émission pour chacun de ces cas.
o Un événement interne doit toujours être le résultat d’une opération.
o Tout événement résultat est destiné soit à un acteur externe soit à une
autre opération
o Le découpage en opération est guidé par les règles de gestion.
2.9- Règles de construction d’un MCT
Règle 1
Une opération est une suite non interrompue de traitements ; toue intervention d’un
acteur externe qui entraînerait une interruption provoque un découpage de
l’opération.
Exemple :

Arrivée du Client

OP1 Rédaction Ordre des travaux

Toujours

Signature Client
Ordre des travaux

Et

OP2 Ouverture de Dossier


Règle N°2 :
A l’intérieur d’une opération, il ne doit pas apparaître de résultat pouvant
conditionner la suite du déroulement des opérations du processus étudié, si tel est le
cas, il faudrait découperToujours
l’opération.
Cette règle traduit le principe d’homogénéité par rapport aux résultats produits. C’est à
dire une même opération ne peut pas comporter des traitements de nature très
Dossier Ouvert
différentes. Cette règle constitue un principe de découpage rationnel des opérations.
Recommandation à prendre en compte pour l’élaboration du MCT
 Etablir un MCT par processus quand le domaine d’activité comprend un très
grand nombre d’opérations.
 Pour une même opération, l'événement déclencheur et l'événement résultat sont
identiques. Si c’est le cas alors un autre événement permet d’éviter que le cycle
ne se déroule sans fin.
Exple :
Une commande de client est servie si les marchandises sont disponibles, sinon cette
commande est mise en attente. Les commandes en attente sont réexaminées lors de
chaque réapprovisionnement afin de les livrer.

Réapprovisionnement
effectué
Commande
En attente
Commande a b c
Client
P=(a) ou (b et C)

OP1 contrôl magasin

Il faut s'assurer Dispo Non dispo


que le cycle a bien un début et une fin : ici, c'est l’événement
"Réapprovisionnement effectué" qui permet d'éviter que le cycle ne se déroule sans fin
sur les commandesCommande
en attente.
Livrer

 Un même événement ne peut être déclencheur unique de 2 opérations à priori


distinctes. Dans ce cas, deux erreurs sont possibles :
o Il peut manquer un événement dans l’une des deux opérations,
o Les deux opérations n’en font qu’une.
Exple :
Un client non satisfait peut retourner un article. On lui fait un "avoir". Il peut alors le
présenter en caisse pour être remboursé de son achat. Il peut encore remplacer l'article
défectueux par un autre, auquel cas on annule l'avoir.
CHAP IV : MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES (MCD)

Introduction

Le MCD est la représentation de l’ensemble des données manipulées sans tenir compte
des aspects organisationnel ou physiques. (Accès, capacité, financiers, etc.…). C’est
une manière de structurer les informations, pour obtenir une image du réel perçu. Le
MCD correspond à la partie statique du SI.
L’ensemble des données ou informations échangées dans un domaine est appelé
l’univers du discours (UDD).
L’information manipuler peut être décomposée en 2 types de données :
- les données ayant une existence propre :
Exple : le client, le fournisseur, le magasin, l’étudiant etc.…
Ce type de données représente les entités ou objets ou individus
- les données ne pouvant exister que par rapport à une ou plusieurs données
Exple : nom clients, prénoms client, adresse, nom magasin, situation géographique
magasin, prix du produit etc.….
Ce type de données représente les propriétés et les relations ou associations.
Dans la démarche de construction du MCD, on peut adopter deux approches
correspondant à la connaissance de l’univers du discours acquise par le concepteur :
- Une approche déductive ou modélisation par analyse des dépendances
fonctionnelles ou modélisation par étapes ou indirecte
qui part d’une liste d’informations élémentaires existantes à structurer. Le
discours est décortiqué en information élémentaire. Elle semble plus lourde.
- Une approche inductive ou modélisation directe
qui met rapidement en évidence les différents concepts évoqués dans le
discours, puis à les décrire par les informations les plus simples et rigoureuses.
Cette approche est réservée aux concepteurs expérimentés.
Ces deux approches ne sont nullement antagonistes et coexistent
alternativement dans la pratique.

I- MODELISATION DIRECTE OU APPROCHE INDUCTIVE

Dans cette démarche, en se référant au domaine d’étude, on détermine directement


les entités, on place leurs propriétés puis on matérialise les relations qui les entités et
on met les cardinalités.

A- Les concepts de base pour la construction du MCD

1- La Propriété type

Une propriété est la modélisation d’une information élémentaire.


Elle peut prendre des valeurs. Elle est l’élément descriptif d’une entité ou une relation.
C’est le plus petit élément manipulé dans un système d’information.
Une propriété est définit par une codification, son libellé, un type sa nature, et une
longueur et éventuellement des observations

Exple : matricule agent, nom agent, prénoms adresse agent téléphone de l’agent. Tous
sont les propriétés de l’agent.
- une propriété naturelle comme le nom d’un pays pour l’entité pays
- une propriété artificielle, inventé par le concepteur pour identifier l’entité
conçu (numéro, code, référence, etc.… en sont l’illustration)
- une propriété composée la signification d’une propriété peut être obtenue par
composition d’autres informations. Matricule : N°ordre+année
Adresse : Code postal+Boite postale+Ville+Code postal

2- L’entité ou l’objet ou Individu type

Une entité est la représentation d’une chose, d’un concept concrète ou abstraite
manipulé dans le SI.
C’est un ensemble d’éléments de même nature,
- Dotée de propriétés (ce qui caractérise l’entité)
- Identifiable (les éléments doivent être distinguable les uns des autres)
- Ayant une existence propre
- Présentant un intérêt pour domaine étudié.
C’est un ensemble dont les éléments sont appelés occurrence d’entité.

Formalisme

Nom de l’entité

Exple :
Dans l’univers du discours d’une entreprise de vente de voiture on peut avoir les objets
suivants.

Facture
Véhicule N° Client
Matricule facture N° client
Marque Nom

Remarque : une entité est complètement définie que lorsqu’on a d’une part établit la
liste des propriétés associées à cette entité d’autre part lorsqu’un identifiant de l’objet
aura été trouvé.

3- Occurrence de propriété, occurrence de d’entité


C’est un élément particulier appartenant à un ensemble.
Exple : soit l’entité CLIENT ayant les propriétés suivantes : Numéro, Nom, Prénoms
On aura par exemple 3 occurrences de l’entité CLIENT qui sont
(C01 ; Yao ; Yao Jules) ; (C02 ; Koffi ; Kouadio Jean); (C03 ; N’goui ; Amani Michel)
 occurrence de la propriété Numéro
C01 ; C02 ; C03
 occurrence de la propriété Nom
Yao ; Koffi ; N’goui
 occurrence de la propriété Prénoms
Yao Jules ; Kouadio Jean ; Amani Michel
4- L’identifiant d’un objet
Un identifiant est une propriété particulière dont la valeur permet de distinguer une
occurrence d’entité sans ambiguïté. Il caractérise chaque occurrence de l’objet
C’est-à-dire à chaque valeur de l’identifiant correspond une et une seule valeur de
l’occurrence de l’objet.
Exple :

Client
N° client Ici N°Client est l’identifiant de l’entité client
Nom
Prénom
5- Relation
Age
Sexe
Une relation est une association (un lien) entre une ou plusieurs entités perçues
d’intérêts dans l’univers du discours. C’est une association définie sur une collection
d’objets dont l’existence est conditionnée par celle des objets qui la composent :
 La relation n’a donc pas d’existence propre
 Une relation peut être porteuse de données (propriété)
 La relation porte un nom (en générale le nom est un verbe)

Formalisme de la relation

Nom
Nomdedelalarelation
relation

a- Caractéristiques d’une relation


1- La Collection d’une relation
La collection de la relation est la liste des entités sur laquelle cette relation est définie.
2- La Dimension
La dimension d’une relation est le nombre d’entités concernés par une occurrence de la
relation. Elle est toujours supérieure ou égale au nombre d’entités dans la collection
J La dimension d’une relation est le nombre d’entités composant la relation type
a- Réflexive (1) une seule entité participe à la relation (Dimension =1)

Une personne est mariée à une autre

Personne
Personne
0,1

N°CNI
CNI Marier
Marier
Nom
Nom 0,1
Prénoms
Prénoms
Date
Datenaissance
naissance
Collection= {Personne}

b- Binaire (2) deux entités participent à la relation (Dimension =2)

Elle est définie par rapport à 2 entités : X et Y. On distingue les relations suivantes :
 Relation un à un (1-1)
A toute occurrence de X ne correspond qu’une et une seule occurrence de Y et
réciproquement.

Homme Femme
Homme Femme


N°CNI
CNI Marier N°CNI
CNI
NomH Marier NomF
NomH NomF
PrenomsH 0,1 0,1 PrenomsF
PrenomsF
PrenomsH Date_NaisF
Date_NaisH Date_NaisF
Date_NaisH
Collection= {Homme, Femme}
 Relation un à plusieurs (1-N)
A toute occurrence de X correspond une et seule occurrence de Y et toute occurrence
Y correspond à une ou plusieurs occurrences de X.
Livre Auteur
Livre Auteur
Code CodeAuteur
Ecrire CodeAuteur
Code 1,1 Ecrire 1,N
Titre NomAuteur
Titre NomAuteur

Collection= {Livre, Auteur}

 Relation plusieurs à plusieurs


A toute occurrence de X correspond une ou plusieurs occurrences de Y et
réciproquement.

Produit Client
Produit Client
Acheter
Acheter
Code Codeclient
Code 1, N 1, N Codeclient
Prix,
Produit
NomPdt Prix,Qté
Qté Client
NomClient
Client
NomClient
Produit {Produit, Client}
NomPdt
Collection= Codeclient
Code Acheter Codeclient
Code Acheter
c- Ternaire (3) trois entités participent à la relation NomClient
NomPdt NomClient
NomPdt Prix,
Prix,Qté
Qté

0,n 1,n
1,n
Magasin
Magasin
N°Magasin
N°Magasin
Nom
Nom
Localité
Localité
Quartier
Quartier
Collection= {Produit, Client, Magasin}
d- N-aire (+3) plus de trois entités participent à la relation

NB : La dimension d’une relation:


- En théorie on n’admet pas plus de 7 entités dans une relation (relation N-aire)
- En pratique dans le modèle relationnel les relations binaires sont souhaitées

 Le choix de la relation type : il dépend de l’intérêt porté par le concepteur


aux associations perçues.
Plusieurs relations types peuvent partager la même collection
Une même entité type peut apparaître plusieurs fois dans la même collection
d’une relation type (relation réflexive)

6- Les cardinalités d’une entité dans une relation


La cardinalité est l’expression d’une règle de gestion. C’est un couple de valeurs qui
exprime le nombre de fois minimum et maximum d’occurrence de la relation pouvant
exister pour une occurrence d’objet.
Les différents types de cardinalités :
Cardinalité mini =0 certaines occurrences de l’entité ne participent pas à la relation ;
C’est une participation optionnelle.
Cardinalité mini=1 toutes les occurrences de l’entité participent au moins une fois
aux occurrences de la relation; c’est une participation obligatoire.
Cardinalité maxi=1 quand une occurrence de l’entité participe à la relation, elle n’y
participe au plus qu’une fois ; c’est une unicité de participation.

Cardinalité maxi=N quand une occurrence de l’entité participe à une relation, elle
peut y participer plusieurs fois ; c’est une multiplicité de participation.

PARTICIPATIO OPTIONNELLE OBLIGATOIRE


N
UNIQUE 0, 1 1, 1
MULTIPLE 0, N 1, N

ENTITE
ENTITEAA ENTITE B
Mini, MINI, MAXI Relation MINI, MAXI ENTITE B
Relation

NB : Toute relation binaire avec cardinalité (1,1) ne peut être porteuse de propriété.
En effet une telle propriété migre obligatoirement dans l’entité portant la cardinalité
(1,1).

7- Les différents types de relations

Le type de relation dépend du caractère unique ou multiple.


Unique = Fils 0, 1 ou 1, 1
Multiple =Père 0, N ou 1, N
En d’autre terme regarder la cardinalité maximale.
Si maxi = 1 alors Entité Fils
Si maxi = N alors Entité Père

Relations type père-fils père 1, N ou 0, N : fils 0, 1 ou 1, 1

Relations type Plusieurs-Plusieurs 0, N ou 1, N : Plusieurs 1, N ou 0, N

Relations type Un-Un Un 0, 1 ou 1, 1 : Un 0, 1 ou 1, 1

8- Règles de gestions
Les règles de gestion du MCD précise les contraintes que doivent respecter le modèle.
Ce sont les règles de gestion que l’on formalise à travers  les concepts du MCD:
Les propriétés des entités
Exple :
Pour chaque étudiant on mémorise le matricule, le nom, le prénom, la date de
naissance
Chaque matière à un code bien que son libellé puisse être commun à plusieurs filières

La première règle de gestion définie l’étudiant c’est une règle de gestion de définition.
La seconde règle de gestion montre le faite que la matière soit liée à la filière c’est
une règle de gestion de fait.

Matière Filière Etudiant


Matière Filière Etudiant
CodeMat CodeFil Matricule
CodeMat CodeFil Matricule
Libellé Libellé Nom
Libellé Libellé Nom
Prénoms
Prénoms
Date naissance
Date naissance

Les relations,
Exple:
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière et compose dans différentes matière.
Pour mieux percevoir les relations, cette règle de gestion peut être décomposée en
deux différentes règles
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière.
Cette règle de gestion établi la relation entre étudiant et filière
ETUDIANT FILIERE
FILIERE
ETUDIANT Code
Un étudiant compose dans plusieurs matières Codefilière
filière
Libellé
Matricule
Matricule Libelléfilière
filière
Nom Cette seconde règle de gestion met en relation étudiant et matière
S’inscrire
Nom S’inscrire
Prénoms
Les 2 règles suscitées sont formalisés comme suit.
Prénoms
Sexe
Sexe
Date
DateNaissance
Naissance

1, 1 1, N
MATIERE
MATIERE
Code
Codematière
matière
Libellé
Libellématière
matière
1, N
Composer
Composer
0, N

Les cardinalités.

Exple:
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière et compose dans différentes matière.
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière

Ici il y a une participation unique et obligatoire d’une occurrence d’étudiant à la


relation s’inscrire dans une filière. D’où la cardinalité 1,1 du côté de l’entité étudiant.

Un étudiant compose dans différentes matière.


Ici il y a une participation optionnelle et multiple d’une occurrence d’étudiant à la
relation
Composer dans un devoir. Ce qui explique la cardinalité 0, N du coté de étudiant.

APPLICATION

Des étudiants de BTS décrivent par un modèle conceptuel la structure des données de
leur établissement. Le Proviseur leur communique quelques règles de gestion qui leur
permettront de porter les cardinalités sur le modèle construit.
Le Proviseur : «un étudiant est inscrit dans une seule filière»
Les étudiants : «combien de classes peut-on former pour une filière ?»
Le Proviseur : «cela varie sans dépasser dix (10)»
Les Etudiants : «Quel est le nombre d’étudiants par classe ? »
Le Proviseur : « je peux vous dire que nous ne dépasserons pas quarante(40) »
Le Proviseur : « Tout étudiant doit au moins une langue vivante et les tertiaires en
abordent souvent trois(3) ».

Resolution

En fonction des règles de gestion, portons les cardinalités sur le modèle construit

ETUDIANT
ETUDIANT
MatEtud Appartenir
MatEtud Appartenir CLASSE
NomEtud 1,1 CLASSE
NomEtud 1,n CodeClass
PrenEtud CodeClass
PrenEtud LibClass
DateNaisEtud LibClass
DateNaisEtud

1,1
1,1

Inscrire FILIERE Composer


II- Inscrire
MODELISATION PAR FILIERE
ANALYSE1,n DES
1,n CodeFil Composer
DEPENDANCES
CodeFil
LibFil
FONCTIONNELLES LibFil

Dans cette méthode, sur la base de toutes les propriétés recensées et épurer, on
définit toutes les dépendances fonctionnelles entre ces propriétés, il apparait ainsi
les identifiant des futures entités et les relations entre ces entités.

A- Mise en place d’une liste d’information


 les cas d’anomalies : polysémies, les synonymies et redondances
La liste des informations représente l’ensemble des informations circulant dans
un domaine sans regroupement quelconque. La constitution de cette liste
consiste à recueillir des informations dans l’environnement du domaine et à
ajouter à la liste en prenant en compte les précautions suivantes :

L’information à ajouter n’y apparaît pas déjà (éviter les redondances)


Eviter les synonymes (la même information sous des appellations différentes)
Ne pas omettre les polysémies (même appellation mais de signification
différente)

Chaque information peut comporter une codification, son libellé, un type sa nature, et
une longueur. Tous ces éléments seront confinés dans un tableau appelé dictionnaire
des données.

1- Les types de données

Type : Il s’agit ici du type de données. En MERISE nous avons les types de données
suivantes :
A : Alphabétique ;
AN : Alphanumérique ;
N : Numérique ;

2- La structure d’une donnée

E (élémentaire) : Une propriété est dite élémentaire lorsqu’elle n’est pas


décomposable.
CO (concaténée) : Une propriété est dite concaténée si elle est décomposable en
d’autres propriétés.
CA (calculée) : Une propriété est dite calculée si elle est déductible des autres
propriétés grâce à une règle de calcule.
3- Nature des données

- M (mouvement): Une propriété est dite mouvement lorsqu’elle résulte


d’événements, sa valeur change en fonction d’un fait.
- SIG (Signalétique): Une propriété est signalétique si sa valeur est stable dans le
temps.
- SIT (Situation): Une propriété est dite situation si sa valeur varie en fonction du
temps.

Exple : Cas entreprise HERMESS

Les informations ci-dessous concernent l’entreprise commerciale HERMESS qui


s’approvisionne chez les fournisseurs et revend ses produits à ses clients.
Numéro fournisseur, Nom fournisseur, Adresse, Libellé produit, Quantité,
Prix du produit, Numéro produit, Code produit, Numéro client, nom fournisseur

Solution

Dans la mise en place d’une liste de données, il faut éviter les cas de polysémies, de
synonymie et de redondance que MERISE considère comme des cas d’anomalies dans
la mise en place d’un système d’information.

 Redondance : Nom fournisseur


On ne retient qu’une seule fois cette information
 Polysémie :
Adresse (Adresse fournisseur, Adresse client)
Prix (Prix d’achat du produit, Prix de vente)
Quantité (Quantité du produit acheté, Quantité du produit vendue)
Ne pas omettre les polysémies éventuelles pour une donnée
 Synonymie :
Numéro produit
Désigne la même chose et on retiendra qu’une seule
propriété Code produit
Après avoir décelé les cas de polysémie, de synonymie et de redondance, on regroupe
les informations dans un tableau nommé dictionnaire des données.

4- Le dictionnaire des données 


C’est un tableau dans lequel pour chaque information retenu après épuration (enlever
les cas d’anomalies), on définit une codification, son libellé, un type sa nature, et une
longueur et éventuellement des observations.

Code Libellé Type Nature Long contrainte

Num-four Numéro fournisseur N SIG 10


Nom_four Nom fournisseur AN SIG 40
Adr_four Adresse fournisseur AN MVT 30
Adr_clt Adresse client AN MVT 30
Cdt_pdt Code produit AN SIG 10
Lib_pdt Libellé produit AN SIG 20
Pa Prix d’achat N MVT 8 >0
Pv Prix de vente N MVT 8 >0
Num_clt Numéro client N SIG 10
Qte_ach Qté acheté N MVT 10 >0
Qte_vend Qté vendue N MVT 10 >0

B- Les dépendances fonctionnelles

1- Dépendances fonctionnelles entre propriétés


On dit qu’il y a dépendance fonctionnelle (Df ) entre deux propriétés P1 et P2 et on
note :
P1 P2 (se lit : à partir de P1, on peut déterminer P2 ou P2 dépend de P1)
Si la connaissance de la valeur de P1 détermine une et une seule valeur de P2.

Exple : soit les propriétés CodeClient, NomClient, PrénomClient, AdresseClient


CodeClient → NomClient
CodeClient
CodeClient → PrénomClient
Code Client→ AdresseClient NomClient PrénomClient AdresseClient

a- Dépendance fonctionnelle élémentaire

P1 P2
La dépendance fonctionnelle est dite élémentaire si la propriété P1 est une propriété
élémentaire (non concaténée ou non calculée).
Exple :
EMPLOYE (Nom, Diplômes, Prénom, Enfants)

NOM Diplôme Enfant


Nature Année Prénoms Année de naissance
BEDI Maitrise 2004 Adou Pierre 2004
Licence 2003 Prielle marina 2010

Un employé peut avoir plusieurs enfants et plusieurs diplômes.


En outre, ces attributs sont décomposables : diplôme est décomposable en Nature et
Année, et
Enfants est décomposable en Prénom et Année de Naissance.

b- Dépendance fonctionnelle complète

P1 P2
Il y a dépendance fonctionnelle complète entre la propriété P1 et la propriété P2, S’il
n’existe pas une propriété P’ incluse dans P1 tel que P’ P2 si tel est le cas on
dit que
la Df P1 P2 est partiel
Exple :
COMMANDE (Numcde, Référence, Désignation, Quantité)
Référence Désignation
Pour connaître l’attribut désignation, on n’a pas besoin de connaître le numéro de
commande.
c- Dépendance fonctionnelle directe et transitive
On dit qu’il à une dépendance fonctionnelle directe P1 P2;
S’il n’existe pas une propriété P’ incluse dans P1 tel que P1 P’ et
P’ P2 si tel est le cas on dit que la Df P1 P2 est transitive.
Exple :
Matricule Employé → Code Fonction
Code Fonction → Libellé Fonction
Matricule Employé → Nom Employé
La Df Matricule Employé → Libellé Fonction n’est pas directe car
Matricule Employé → Code Fonction et Code Fonction → Libellé Fonction

d- Dépendance fonctionnelle composante ou composite

La Df P1, P2, P3 P4 est dite composée Ssi un p1, un p2 et un p3 détermine à


la fois un et un seul p4, On dit la propriété P4 dépend fonctionnellement des
propriétés P1, P2, P3

Exple :
Soit les propriétés NoteEtudiant, MatriculeEtudiant, NuméroDevoir
MatriculeEtudiant NuméroDevoir
NoteEtudiant

2- Les dépendances fonctionnelles entre entité


On dit qu’il y a dépendance fonctionnelle entre deux entités E 1 et E2
Et on note E 1 E2 Si et seulement si toute occurrence de E 1 détermine une et
une seule occurrence de E2.
 La dépendance fonctionnelle entre entités s’identifie aux dépendances
fonctionnelles entre leur identifiants.
Exple :

Client Commande
Commande
Client Numéro
Code Passer
Passer Numéro
Code Désignation
Nom 1,N 1,1 Désignation
Nom

Commande Client car N°Commande N°Client

3- Notion de dépendance fonctionnelle Forte et faible entre entité


Les DF fortes et faibles sont des cas de relations Père – Fils non porteuse de propriétés
avec les cardinalités 0,1 ou 1,1 pour le Fils et 0, N ou 1, N pour le Père
 Dépendance fonctionnelle forte entre entités
Lorsque la cardinalité minimum d’une dépendance fonctionnelle est 1, cette DF est
qualifiée de DF forte.

Exple :

ENFANT PERE
ENFANT PERE
1,1 Avoir 1, N
Avoir

ENFANT détermine PÈRE

 Dépendance fonctionnelle faible entre entités


Lorsque la cardinalité minimum d’une dépendance fonctionnelle est 0, cette DF est
qualifiée de DF Faible.
Exple :

FEMME MARI
FEMME MARI
0,1 Avoir 0,n
Avoir

FEMME détermine MARI


 Contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF)
La contrainte d’intégrité fonctionnelle exprime le fait que l’une des entités est
totalement déterminée par l’autre. C’est un cas Dépendance fonctionnelle forte entre
entités les cardinalités sont donc : 1, 1……….0, N ou 1, 1………..1, N

Exple :
PERE
PERE
ENFANT 1,1 1, n
ENFANT CIF
CIF

ENFANT détermine PÈRE


La CIF traduit un lien fort et stable (stable signifiant que les occurrences des entités
ne peuvent pas changer).
 CIF avec une cardinalité maximum 1 dans une relation de type un à un

Lorsqu’une CIF entre deux entités présente une cardinalité maximum de 1 de chaque
côté de la relation, il y à priori une DF dans les deux sens.
Pour savoir dans quel sens prendre cette DF, il faut tenir compte du temps.
La DF sera envisagée dans le sens allant de l’occurrence la plus récente vers
l’occurrence la plus ancienne.
L’occurrence la plus récente Détermine L’occurrence la plus ancienne
Si de chaque côté de la relation nous avons la cardinalité (1,1)

Exple :

Capitale
Capitaleéconomique
économique Pays
1,1 1,1 Pays
CIF
CIF

Capitale économique détermine Pays

 Intérêt de la CIF
Soit le modèle conceptuel des données suivant :

LIVRE DEPOT
LIVRE DEPOT
N°Livre Stocker N°Dépôt
N°Livre Stocker N°Dépôt
Nom-Livre 1, N 0, N Nom_Dépôt
Nom-Livre Nom_Dépôt
Qté
Qté

0, N 1,1

1,N

CIF
CIF
EDITEUR
EDITEUR
Nom
La CIF permet de simplifier, Editeur
mieux d’optimiser le MCD à un premier niveau, par
Nom Editeur
la suppression de certaines patte d’une relation de type N-Aires à laquelle deux ou
plusieurs objets participant sont reliés par une autre relation de type ‘’CIF’’.

Le schéma précédant est donc remodeler comme suit.

LIVRE DEPOT
LIVRE DEPOT
Stocker
N°Livre 1,n 0,n
Stocker
N°Dépôt
N°Livre N°Dépôt
Nom-Livre Qté Nom_Dépôt
Nom-Livre Qté Nom_Dépôt
1,1

1,n
CIF
CIF
EDITEUR
EDITEUR
Dans ce schéma la CIF entre
Nom l’entité éditeur et l’entité dépôt nous permet de supprimer
Editeur
Nom Editeur
la patte de la relation qui lie l’éditeur à la relation stocker.
4- Graphe des dépendances fonctionnelles (GDF) et Structure d’accès
théorique (SAT)
Le GDF est la représentation des dépendances fonctionnelles entre propriétés et entre
entité d’un SI.
 Construction du graphe des dépendances fonctionnelles
 On recense dans le dictionnaire des données toute les propriétés non
calculer et non concaténée puis on détermine les DF entre les propriétés.
 Les propriétés situées à l’origine des flèches matérialisant les DF
représentent les Identifiants.
 Les DF entres les identifiants c'est-à-dire les flèches reliant 2 identifiants
préfigures les relations. Ces DF sont créées sur la base des règles de
gestion, des contraintes ou des liens stables observés.
 Lors de la construction du GDF, il peut subsister des propriétés qui ne
soit affectées à aucune liaison (propriétés isolées) dans ce cas on
applique les Df composées, ces propriétés seront celles des relations.
 Les propriétés qui ne peuvent pas être atteinte par l’association
d’identifiants constituent à elles seules des entités auxquelles il faudra
trouver des identifians.

 Fermeture transitive ou couverture maximale


Fermeture transitive désigne le GDF enrichi de toute DF perceptible.
Exple :
N°Commande

Date Code_Représentant N°Client


ville_Client
N°Commande N°Client or N°Client ville_Client
donc par transitivité N°Commande ville_Client

 Couverture minimale où Structure d’accès théorique (SAT)


La couverture minimale désigne le GDF dénudé de toute DF transitive.
SAT= GDF – DF Transitive
Exple :

N°Commande
N°Client
Date Code_Représentant

N°Client ville_Client

 Matrice des dépendances fonctionnelles (MDF)

La MDF est un tableau dans lequel toutes les propriétés origines sont disposées en
ligne et les propriétés destination en colonne. Dans ce tableau la valeur 1 exprime la
DF.

Exple :
a B c d e f
a N°commande 1 1 1 1
b Date
c Code_Représentant
D N°Client 1 1
E Nom_Client
f Ville_Client
III- Règles de normalisation des entités donc du MCD

1ère forme normale (1FN)


 Existence d’un identifiant pour chaque entité.
 Dans une entité Toute propriété doit être élémentaire, non décomposable (elle
contient une valeur atomique, elle doit être simple et monovalué)

Contre-exemple :
EMPLOYE ( Nom, Diplômes, Prénom, Enfants)

NOM Diplôme Enfant


Nature Année Prénoms Année de
naissance
AGBA Maitrise 2004 Hermess Guy 2004
Licence 2003 Prielle Marina 2010
Eldade

Un employé peut avoir plusieurs enfants et plusieurs diplômes.


En outre, ces attributs sont décomposables : diplôme est décomposable en Nature et
Année, et
Enfants est décomposable en Prénom et Année de Naissance.

Remarque : la 1FN permet de rendre les propriétés élémentaires c'est à dire de


déceler les propriétés qui ne décrivent pas l’objet traduit par l’entité

2ième forme normale (2FN)

Une entité est en 2FN Ssi


 Elle est en 1FN
 Toute propriété autre que l’identifiant doit être en dépendance fonctionnelle
complète avec l’identifiant

Contre-Exemple :
COMMANDE (Numcde, Référence, Désignation, Quantité)

Cette Entité est en première forme normale (existence d’une clé et aucun attribut n’est
Décomposable) MAIS elle n’est pas en 2° forme normale car on a :
Référence Désignation
Pour connaître l’attribut désignation, on n’a pas besoin de connaître le numéro de
commande.

Remarque : la 2FN permet d’éliminer les attributs qui ne décrivent pas l’objet
traduit par l’entité.

3ième forme normale (3FN)

Une entité est en 3FN Ssi


 Elle est en 2FN
 Toute propriété doit être en dépendance fonctionnelle direct avec l’identifiant
IE aucune propriété ne doit être en dépendance fonctionnelle transitive de
l’identifiant.

Contre-exemple :

CLIENT (Num_client, Nom_client, code_categ, nom_categ)

Cette relation n’est pas en 3FN car num_client et nom_categ ne sont pas une
dépendance directe. En effet, on a aussi num_client num_categ nom_categ qui ne sont
pas une dépendance directe.

Remarque : la 3FN permet d’éliminer les sous entités incluses dans une entité.
4ième forme normale ou BOYCE CODD forme normale (BCFN)

Une entité est en DCFN Ssi


 Elle à un identifiant concaténé, des éléments le composant ne doit pas dépendre
d’une
autre propriété.

Remarque : Les Df composées permettent de déceler les propriétés de relations

4- constructions du modèle conceptuel des données


Dans la demande de construction du MCD, on peut adopter deux approches :
Une approche déductive qui part d’une liste d’informations élémentaires existantes.
Elle semble plus lourde.
Une approche inductive qui met en place les objets rapidement et qui cherche à les
décrire par les informations les plus simples et rigoureuses. Cette approche est réservée
aux concepteurs expérimentés

Les méthodes directes (inductives) et indirectes (déductive) ne sont pas antagonistes


dans la démarche pour construire un MCD.

4.1- Approche inductive (Directe)

Le MCD est élaboré généralement lors de l’étude préalable et lors de l’étude détaillée.
Dans cette approche, on par des objets visibles et on arrive au modèle entité/relation
selon les étapes suivantes :
 Modéliser les entités qui apparaissent les plus naturellement possible
dans le domaine d’étude puis ajouter les relations
 Affecter un identifiant et les propriétés descriptives aux objets sans
penser au fonctionnement. Respecter la règle de non répétitivité.
 S’assurer que toutes les entités participent à au moins une relation.
 Préciser les cardinalités.
Dans cette méthode

Les compléments de nom ayant une existence propre sont des objets (entité) et
Les noms des objets sont les propriétés.
Les verbes préfigurent les relations

Exemple 1 : Domaine : gestion commerciale

Libellé Produit Code Produit


Nom Complément du nom Nom Complément du nom
Les noms libellé et code sont des propriétés et le complément du nom produit est
entité.
Exple 2 : Domaine : gestion commerciale
Un produit est livré par différents fournisseurs.
Produit et fournisseurs sont les noms qui ont une existence propre par rapport au
domaine d’étude donc représentent les entités.
Produit
Produit
Code
Code
Libellé
Libellé

Livrer qui est le verbe représente la relation entre ces entités.

Produit Fournisseurs
Produit Fournisseurs
Code 1, N Livrer 1, N Numéro
Code Livrer Numéro
Libellé Désignation
Libellé Désignation

4.2- approche déductive


L’approche déductive passe par une analyse des données recueillies selon les étapes
suivantes :
- Recueil des informations pour constituer une liste descriptive des informations
a. liste exhaustive avec non répétition des informations
b. Epuration (supprimer les synonymes)
c. Corriger les polysémies
d. Eliminer les informations calculées
Graphe des dépendances (Matrice) montrant les dépendances fonctionnelles entre
propriétés.
Structure d’accès théorique (SAT) qui représente une couverture minimale.
e. On élimine les transitivités
f. On déduit le schéma du MCD
- Construction des entités et relations
g. les propriétés qui déterminent d’autres sont des identifiants d’entités
h. les flèches existant entre deux identifiants indiquent l’existence de
relations
i. les propriétés déterminées par deux ou plusieurs identifiants sont des
propriétés de relations.
- Préciser les cardinalités

APPLICATION : Soit la facture suivante :

N°BON :……………………………………
Date :……/……/………..
Nom client :
………………………………………………………………………………
Adresse :
……………………………………………………………………………

REFDESIGNQTEPUMONTANTTOTAL

Et les règles de gestion du système d’information.

RG1 : Un client peut ne pas passer de commande ou peut en passer plusieurs


RG2 : Une commande peut concerner un ou plusieurs produits.
RG3 : Une commande est passée auprès d’un représentant qui n’est pas toujours le un
client données.

TAF : Construis le MCD.

1) Construction du Dictionnaire de Données (MCD)


a- Liste des entités et leurs propriétés
En partant de facture et les règle de gestion, décelons :
Client (Nom, adresse)
Commande (N°Bon, date, total
Produit (Ref, désignation, quantité, Pu, Montant)
Représentant (Nom)

b- Dictionnaire de données
Dans notre exemple, considérons qu’il s’agit d’un système manuel. Il n’existe pas
encore forcement des codifications.
Nous allons donc créer des codes pour identifier les entités évidentes.

CODE SIGNIFICATION TYPE LO NATURE OBS


E MV
A, NG
CO T
AN,N
CA SIG
SIT
N°BonCde Numéro du bon de N 5 E SIG Identifiant
commande
Date Date de la commande AN 10 E MV JJ/MM/AA
T
CodeCli Code du client N 5 E SIG Identifiant
NomCli Nom du client A 30 E SIG
BpCli Boite poste du client AN 60 E SIG
RueCli Rue du client AN 30 E SIG
VilleCli Ville du client A 30 E SIG
CodeRep Code du représentant N 3 E SIG Identifiant
NomRep Nom du représentant A 30 E SIG
RefProd Référence du produit AN 5 E SIG Identifiant
DesigProd Désignation du produit A 30 E SIG
Qte Quantité commandée N 3 E SIT
Pu Prix unitaire N 6 E SIG
Montant Montant de la ligne de N 9 CA SIT Qte * Pu
commande
Total Total des montants N 10 CA SIT ∑ des motants

Légende :

A : Alphabétique E : Elémentaire MVT : Mouvement


N : Numérique CA : Calculer SIG : Signalétique
AN : Alphanumérique CO : Concaténer SIT : Situation

1) Construction du graphe de dépendance fonctionnelle (GDF)

N°BonCde RefProd

Date
Total Qté Pu DesigProd

Représentant Commande
CodeRep CodeCli N°BonCmde
CodeRep
Ici, il n’y pas de transitivité, donc on a une structure d’accès théorique (SAT).
NomRep Date
0, n NomCliRecevoir 1, 1
RueCli VilleCli BpCli
Nom 1,1
Rep

1, n

Construction du schéma du MCD


Concerner
Passer Qté

Client 0, n
0, n
CodeCli
Produit
NomCli
BpCli RefProd
VilleCLi DesigProd
RueCli PuProd
TelCli
Les étapes de l’élaboration d’un MCD
1- Identifier les Entités et les propriétés
 Lire l’énoncé et /ou les documents
 Identifier les entités et les encadrer ou les souligner de 2 traits
 Identifier les propriétés et les souligner d’un trait
 Noter ou brouillon les entités et les propriétés qui leur sont rattachées. Ne
prendre en compte que les propriétés signalées ou strictement nécessaires à
l’élaboration du MCD.
 Identifier les propriétés calculer ou concaténés et les marquer

2- Etablir le dictionnaire des données en décelant les cas de synonymie de


polysémie et de redondance.
3- Etablir la liste de règles de gestion

 Lire l’énoncé et /ou les documents


 Etablir la liste des règles de gestion
4- Etablir les relations

 Identifier les entités et les relations qui les associent

5- Construire le GDF

 Ne prendre en compte que les propriétés non calculées et non concaténées


 Déterminer toute les dépendances fonctionnelles entre les propriétés
 Identifier tous les identifiants
 Des sous arbres se crées et chaque sous arbre représente une entité.
 Si une propriété dépend de plusieurs identifiants de plusieurs objets, cela
signifie qu’elle devrait se trouver sur une relation entre les objets.
 Les propriétés qui restent encore isolées constituent des entités isolées

6- Construire la SAT

 Eliminer les transitivités dans le GDF pour obtenir la SAT ou couverture


minimale (chemin d’accès optimisé aux données).

7- Construire le MCD brut

 Matérialiser les entités et les relations qui les lies


 Placer les cardinalités en s’inspirant des règles de gestion, ou des liens
stables.

8- Vérifier et normaliser le MCD brut

 Vérifier MCD par rapport aux règles de vérification, normalisation,


décomposition et autres règles issues des extensions de MERISE.
CHAPITRE 5 : LE MODEL LOGIQUE DES DONNEES (MLD)
Introduction
Le Modèle Conceptuel des Données (MCD) a permis de représenter les données
indépendamment des choix techniques. Le Modèle Logique des Données (MLD) est
construit à partir du MCD en tenant compte des éléments suivants :
- le niveau d’automatisation :
Il s’agit de ne retenir dans le MLD que la partie du MCD qui sera automatisée. Le type
d’automatisation (temps réel ou temps différé) sera étudié lors de l’optimisation du
MLD.
- l’orientation des choix techniques concernant le système de gestion des
données :
 orientation base de données de type RELATIONNEL
 orientation base de données de type CODASYL
 orientation base de données type OBJET
 orientation FICHIER CLASSIQUE
Les bases de données relationnelles sont aujourd’hui les plus performantes et les plus
rependues. Elles répondent plus à l’état de l’art.

I - Règle de passage d’un MCD à un MLD relationnel

I.1-Règle pour les objets du MCD


L’objet se transforme en 1 table.
L’identifiant de l’objet devient la clé primaire de la table.
Les propriétés de l’objet deviennent des attributs de la table.
Les Occurrences d’entité deviennent des enregistrements

Exple : soit l’entité qualification

QUALIFICATIO
N
Code-qualif
Libellé_qualif.
Liste des tables
Tarif/jour
QUALIFICATION (Code-qualif, Libellé_qualifi, Tarif)
I.2 Règle pour les relations du MCD

cas des relations type père-fils père 0, n ou 1, n fils 0, 1 ou1, 1


L’objet père devient la table père
L’objet fils devient la table fils.
L’identification de l’objet père devient un attribut de la table fils appelé clé étrangère
Les propriétés de la relation deviennent les attributs de la table fils

Exple :

CLIENT
CLIENT COMMANDE
Num-Client COMMANDE
Num-Client 1,N 1 ,1 Num-code
Nom CIF Num-code
Nom CIF Date
Prénoms Date
Prénoms
Liste des tables
Client (Num-client, nom, prénom)
Commande (num-cde, date, # Num-client)

NB : Une relation Père-Fils ne porte pas de propriété. Si l’application des DF en


fait apparaitre, il faut les mettre dans le fils comme propriétés.

Cas des relations type père - père 0, n ou 1, n - 0, n ou1, n


-L’objet devient une table, l’identifiant de l’objet devient la clé de la table.
-La relation devient une table.
-L’identification de la relation est la concaténation des identifiants des objets
participants à la relation
-L’identification de la relation devient la clé primaire de la table

Exple :
FOURNISSEUR 1, N 1,N PRODUIT
FOURNISSEUR PRODUIT
Num-Four Fournir
Num-Four Fournir
Nom Prix Num-prod
Nom Prix Num-prod
Libellé
Libellé

Liste des tables


Fournisseur (Num-four, nom)
Produit (num-prod, libellé)
Fournir (Numfour- numprod, prix)

Cas des relations type Un à Un 0, 1 ou 1, 1 - 0, 1 ou 1, 1

-Chaque objet devient une table


-L’identifiant d’un objet migrera dans l’autre comme clé étrangère selon la contrainte
de dépendance fonctionnelle. La dépendance fonctionnelle va de l’occurrence la plus
récente vers l’occurrence la plus récente

Exple :

PAYS CAPITAL POLITIQUE


PAYS Avoir CAPITAL POLITIQUE
Code-pays 1, 1 Avoir 1,1 1, Code-cap
1Code-cap
Code-pays
Nom Libellé
Nom Libellé

Liste des tables


Pays (Code pays, nom)
Capital politique (code-cap, libellé, code-pays)
CHAPITRE VIII : LE MODELE PHYSIQUE DES DONNEES (MPD)
Introduction :
Le MPD est la traduction du MLD dans un langage de description de données
spécifique au système de gestion de base de données, de fichier (SGF).
Chaque système à ces spécificités qu’on devra voir avec ces systèmes Exemple
d’ORACLE, de SQL serveur, d’ACCCES etc.…

I) Principes généraux

Aujourd’hui, il n’existe pas d’approche normalisée de description et de présentation du


niveau physique des données.
En effet, la description d’un MPD est étroitement liée au choix technique
d’information concernant le système de gestion des données.
La pratique observée aujourd’hui dans les entreprises montre qu’il existe
principalement 3 types de solutions :
 Utilisation d’un SGBD de type Codasyl
 Utilisation d’un SGBD de type Relationnel
 Utilisation d’un SGF classique comme principale méthode d’accès séquentielle
indexée.
La description du MPD se fera dans le langage du système de gestion de données
correspondant à la solution choisie.

II) Représentation du passage du MLD au MPD relative aux caractéristiques


générales de la gestion des relations

MCD

MLD MLD MLD


Codasyl Relationnel Fichier

MPD MPD MPD


Gestion physique des Gestion physique complet Gestion physique des
sets réalisés à l’aide des transparente relations réalisées à l’aide
pointeurs. Gestion logique des des pointeurs et clés
Gestion prise en compte attributs présents dans la d’accès secondaire
par le SGBD table concernée Gestion prise à la charge
du réalisateur
Le MPD est dépendant des logiciels et des machines.
Pour cela, il faut faire la description des données et les liens dans un langage
spécifique au système (SGBD).
Il fautDescription
regrouper des
surSets Description
le même espace physiquedesles données liées en Description
tables des
forte activité
Fichiers
(fichier permanent, fichier mouvement).
Il faut également noter que l’environnement technique de développement influe
largement dans la description du niveau physique.
III) Les modèles d’organisation des fichiers / tables
On distingue plusieurs modèles physiques d’organisation de table :
 Organisation séquentielle
 Organisation séquentielle indexée
 Organisation relative
 Organisation séquentielle chainée
 Organisation aléatoire

1- Organisation séquentielle indexée


Les enregistrements du fichier sont disposés séquentiellement sur le support. Chaque
enregistrement possède une clé qu’il est possible d’utiliser pour le rechercher
directement. Le fichier est composé de deux parties :
 Les tables d’index comparables aux tables des matières des livres
 Les pages de données (comparable au chapitre et au paragraphe d’un livre) et
débordement contenant les articles du fichier (comparable aux erata)
Les disques durs sont les mieux adaptés.

2- Organisation aléatoire
Cette méthode n’est possible que sur des supports adressables. Le principe
d’implémentation de chaque article se fait à partir d’un calcul effectué sur la clé. Le
problème revient à établir pour chacun des articles la correspondance suivante.

Valeur de clé primaire Adresse (N° Cylindre, N° Piste, N° Secteur)

Accès Séquentiel Direct


Ecriture Lecture Ecriture Lecture
Organisation
Séquentielle Oui Oui Non Non
Séquentielle indexée Non Oui Oui Oui
Aléatoire Non Non Oui Oui
3- Description des fichiers / tables
Description des fichiers / tables
Domaine :
Nom Fichier / Table : Accès :
Organisation : Cléd’accès :
Support : Longeur :
Nature : Nbre d’occurrence :
Volume :
Code Désignation Type Taille

Exple : Soit le MLD relationnel suivant


TClient (N°Clt, NomClt, PrenClt)
TCommande (N°Cde, N°Clt, Date)
Tconcerner (N°cde, Ref, Qté)
Tproduit (Ref, Design, Pu)

Dans cet exemple, nous allons nous intéresser à la description de la table Client.
Cependant dans la pratique, nous devons décrire chaque table du MLD.

Description des fichiers / tables


Domaine : Gestion des commandes
Nom Table : Client Accès : Direct
Organisation : Séquentielle Clé d’accès : N°Clt
Support : Disque dur Longueur : 40 C
Nature : Permanent Nbre d’occurrence : 2 000
Volume : 80 000 C
Code Désignation Type Taille
N°Clt Numéro du client N 5
NomClt Nom du client A 15
PrenClt Prénom du client A 20
Chapitre VI : Modélisation Organisationnelle des traitements (MOT)

- Définir les différents moyens à mettre en œuvre (moyen techniques, humain, spatial,
temporel et données),
- Décomposer les opérations spécifiques au niveau conceptuel en des éléments plus
fins et homogènes, les tâches,
- Construire un enchainement chronologique des activités,
- Organiser l’ensemble des ressources permettant d’assurer l’exécution des tâches
envisagées.

Point de départ
 Quel poste de travail assure le traitement ?
 Le traitement est-il manuel ou automatique ?
 Quelles sont les contraintes de temps dues à l’organisation ?

I- les concepts de base pour le MOT

1- Le poste de travail

Un poste de travail est un centre d’activité élémentaire du domaine comprenant tout ce


qui est nécessaire à l’exécution des traitements.
Un poste de travail équivaux aux acteurs du MCC et est caractérisé par :
 une fonction à assurer,
 une implantation géographique,
 un ensemble de ressources/moyen
2- Phase

Chaque opération conceptuelle est décomposée en un ensemble de phases.


Une phase est une succession de tâches exécutées consécutivement au sein d’un même
poste de travail.
Une phase de traitement est caractérisée par :
- Des Acteurs concernés (QUI)
- Des Actions ou Taches effectuées (QUOI)
o Saisie des données
o Contrôler/Vérifier,
o Valider les informations
o Consulter les données mémorisées
o Mettre à jours (Création-Modification-Suppression)
o Afficher, Imprimer, Editer les Résultats
o Prendre des décisions (Annuler une commande, Réapprovisionner le
stock)
- La Date ou la Périodicité et la Durée (QUAND)
- Les Moyens utilisés : Fichiers, Manuel, Informatique (COMMENT)
- Les Résultats (POURQUOI)

3- Nature du traitement ou degré d’automatisation

Le poste de travail dispose de deux types de ressources, humaine et informatique le


degré d’automatisation traduit l’utilisation de ces ressources pour l’exécution des
taches.
On distingue 3 types degré d’automatisation :
- Une tâche peut être manuelle (M) : durant son déroulement seule la ressource
humaines est mobilisée
- Une tâche peut être interactive (I) ou conversationnelle (C) : durant son
déroulement, les ressources humaines et informatique sont mobilisées.
- Une tâche peut être automatique (A) : durant son déroulement seule la
ressource informatique est mobilisée
4- Le mode de fonctionnement de la tâche :

Il définit comment prendre en compte les différentes occurrences présentées ? Ce


mode peut prendre deux valeurs :
- Unitaire (U) : la tâche et les ressources associées traitent les occurrences une
par une. A la fin de la tâche, les ressources libérées redeviennent disponibles
soit pour prendre une nouvelle occurrence en attente sur la même tâche, soit
pour permettre à une autre tâche de démarrer.
- Par lot (L) : la tache et les ressources associées prennent en charge un lot (dont
la taille est à préciser) et restent mobilisées jusqu’à la fin du traitement du lot.

5- Evénements :

En plus des événements conceptuels, on ajoute des événements organisationnels :


- Evénement de déclenchement de phase date d’exécution d’une tâche.
- Evénement interne traduisant des liens entre phases (événement interne,
décision, état d’attente)
Exple : dossier saisie

Autres concepts : synchronisation, règle d’émission ont un fonctionnement identique


au MCT

II- Schéma de passage des opérations aux procédures fonctionnelles ou


phases

Tache 1
Tache 2
Procédure 1
Tache 3
Tache 4 Procédure 2
Opération
Tache 5
.
.
.
.
Procédure n
Tache n
Ce schéma illustre le fait que les taches de l’opération sont regroupées au niveau du
MOT en procédure tout en respectant évidement la règle dite des trois unités (Temps,
Lieu, Action).

III- Schéma général du MOT


Période Enchaînement des procédures Nature Poste de
fonctionnelles travail
Evéneme Evénement
nt A …….. N

PFn Nom de la procédure


Tache 1
Tache 2 Nom du
Fréquence Manuel (M) poste de
RE 1 …… RE n
Période Conversationnel travail
Date (AC)
Résultat 1 Résultat n
Automatisé par
Lot (AB)

1) Construction du modèle
La construction du MOT se fait en plusieurs étapes.
Etudions par exemple la construction du MOT pour l’opération « édition des feuilles
de paie ».
Cette opération peut se décomposer en tache suivantes :
T1 : Sélection des salariés devant être payés
T2 : Calcul du nombre de points des salariés
T3 : Calcul des charges sociales
T4 : Calcul des notes de frais
T5 : Impression des feuilles de paie
T6 : Vérification manuelle des feuilles.

L’étape suivante consiste à regrouper les taches de l’opération en procédure en


respectant bien entendu la règle des 3 unités.
Dans notre exemple, nous obtenons les procédures suivantes :
PF1 : (T1) : Sélection des salariés devant être payés
PF2 : (T2) : Calcul du nombre de points des salariés
(T3) : Calcul des charges sociales
(T4) : Calcul des notes de frais
PF3 : (T5) : Impression des feuilles de paie
PF4 : (T6) : Vérification manuelle des feuilles.
L’étape suivante consiste à indiquer pour chaque procédure, son type de
traitement et le poste de travail qui la réalise. Pour notre exemple nous obtenons :
PF1 : Procédure manuelle réalisée par le DRH
PF2 : Procédure automatisée conversationnelle réalisée par la comptabilité
PF3 : Procédure automatisée réalisée par le service informatique
PF4 : Procédure manuelle réalisée par la comptabilité

La dernière étape est le dessin du MOT pour l’opération concernée.


Pour notre exemple, nous obtenons le MOT suivant :

Période Enchaînement des procédures fonctionnelles Nature Poste de travail

Date

25 de chaque
mois DRH
M
PF1 Sélection des salariés

Toujours
Fin de la Liste des
salaries
selection des selectionnés
salariés AC Comptabilité

PF2 Calcul des points des


frais et charge
Toujours

Dès reception Liste des salaries


de la liste des avec leurs points, Service
charges et frais
salariés AB informatique

PF3 Impression des feuilles


de paie
Toujours

Feuilles de
paie imprimées

A la fin de
l’impression Feuilles de
paie imprimées
M Comptabilité

PF4 Vérification
OK
OK
Feuilles Feuilles à
vérifiées corriger
conformes imprimée
s

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