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Que signifie analyser ?
C’est s’intéresser à un domaine d’activité de l’entreprise, c’est prendre en compte les
besoins des utilisateurs, c’est définir le problème à résoudre (fonctionnalités et qualités
attendues).
Que signifie concevoir ?
C’est définir une solution informatique par :
- La Structuration des données
- L’Organisation des traitements
- La Définition des postes de travail
- Le Choix technique : matériel, langage de programmation logiciel de gestion de
base de données
* Définir ce que l’utilisateur final veut informatiser (quitte à lui faire comprendre ce
qu’il veut) et sa faisabilité ;
*Vérifier la cohérence de sa demande ;
*Structurer (modéliser) les données à informatiser
*Proposer une solution informatique
I- L’APPROCHE SYSTEMIQUE
A- Le Concept de Système
Exemple
Chaudière Chaleur
Charbon
Système Sortie
Entrée
Un système est un tout constitué d’éléments unis par des relations, leurs
propriétés1 et les valeurs que peuvent prendre ces dernières, ainsi que son activité et
l’organisation qui en découle.
L’entreprise peut être vue comme un système, composé d’éléments tels que des «
employés », des « services », des « produits », etc. Les propriétés décrivant ces
éléments peuvent être « le matricule de l’employé », son « nom», la « référence » du
produit, sa « désignation », etc.
Entre ces éléments, on trouve des relations, telles la relation « est rattaché » entre
un employé et son service, la relation « est stocké » entre un produit et son dépôt de
stockage… Les propriétés de ces relations seront du type « date d’entrée dans le
service », « quantité stockée » …
2- Deuxième caractéristique
Un système a un comportement, il agit en fonction d’un but.
3- Troisième caractéristique
4- Quatrième caractéristique
5- Cinquième caractéristique
Un système décide de son comportement.
6- Sixième caractéristique
Un système mémorise.
Pour élaborer ses décisions le système considère les informations sur son état actuel
mais aussi les informations passées. Un système dispose donc d’un sous-système de
mémorisation des informations qui interagit avec le système opérant et le système de
décision.
Système de décision
Information- information
Décision mémorisée
à mémoriser
Information
Décision Système
représentation d’information-
Mémorisation
Information information-
Mémorisée représentation
à mémoriser
Système opérant
Toutes les informations qui circulent dans l’organisation, quelle que soit leur forme,
font partie du SI. Mais seules les informations formalisées nous intéressent, car elles
sont les seules à être vraiment utilisables en informatique. L’ensemble de ces
informations formalisées constituent ce qu’on appelle le système d’information
automatisé. Les systèmes d’information préexistent à l’informatique. Avant d’utiliser
les ordinateurs, les informations concernant les clients, les commandes, les stocks, etc.
… étaient mémorisées sur papier, sous forme de fiches, formulaires, regroupés dans
des dossiers. Et il existait des procédures manuelles pour traiter ces informations.
Le système informatisé doit être au service du système d’information mis en place par
les dirigeants de l’entreprise (et non l’inverse comme cela existe trop souvent).
III- La modélisation
Les méthodes d’étude des systèmes d’information ont pour objectif de décrire ces
systèmes à l’aide de modèles, puis de réaliser les systèmes informatisés qui en
découlent. MERISE est une de ces méthodes, la plus répandue en France actuellement.
2- La méthode Merise
Merise est une méthode qui permet de construire un système d’information automatisé
qui soit efficace, flexible et adapté à l’entreprise. C’est une méthode née en 1976 suite
à un projet du Ministère de l’Industrie.
Merise est utilisée dans le cas où l’on veut mettre en place ou modifier un système
informatisé. Dans les deux cas, il convient d’analyser et de critiquer le système
existant afin de créer un nouveau système adapté à l’organisation.
L’analyse du système existant conduit à construire :
Au niveau logico-physique :
- Le modèle conceptuel des communications (MCC) qui représente les échanges
de flux d’informations entre les différents acteurs du SI et les acteurs extérieurs
- Le schéma de circulation des documents (SCD) qui représente les échanges
d’informations entre les acteurs du SI ainsi que les tâches qui produisent les
documents.
Au niveau organisationnel :
- Le modèle organisationnel des traitements qui permet de préciser par rapport à
l’étape précédente si les tâches sont automatisées ou manuelles, les événements
déclencheurs et les conditions d’émission des objets externes.
Au niveau conceptuel
- Le MCD (modèle conceptuel des données) et le MCT (modèle conceptuel des
traitements).
Le passage de la modélisation du système existant à la modélisation du système
futur implique une critique du système existant, une réflexion sur les
évolutions possibles en tenant compte des nouveaux objectifs assignés au
système futur.
Au niveau conceptuel :
- Le MCD et le MCT découlant de la critique de l’existant
Au niveau organisationnel :
- Le MOT du système futur mettant en valeur la nouvelle organisation (y compris
en termes de ressources humaines et de nouveaux postes de travail)
Au niveau logico-physique
- Le MLD modèle logique des données et le MPD modèle physique de données
obtenues à partir du MCD adapté aux choix effectués dans le MOT et aux besoins
d’informations complémentaires
- Le MPT modèle physique des traitements (algorithmes, structure des
programmes…)
1- Domaine d'étude
Ressource Humaine
hhHumaine
Production
Vente
Maintenan
ce
Assemblage
Selon le schéma ci-dessus les domaines sont la vente, les ressources humaines, et la
production.
Au niveau du domaine de la production, nous avons les sous-domaines maintenance,
assemblage… .
2- Acteur
L’acteur est un système actif intervenant dans le domaine d’étude au moyen des flux.
C’est-à-dire émet ou reçoit un flux
Un acteur peut représenter :
- Un intervenant extérieur à l’entreprise (fournisseurs, clients…).
- Un domaine de l’entreprise (le service du personnel, la comptabilité…).
- acheteurs, vendeurs, étudiants... variable selon les cas.
3- Flux de données
Un flux est un transfert d’informations entre composants du système. Le composant
peut être un domaine, une activité ou un acteur externe.
Un flux est un échange d’information entre un acteur (émetteur) et un autre acteur
(récepteur).
On distingue 2 différents types de flux :
- Le flux interne (émanant de l’acteur interne)
- Le flux externe (émanant de l’acteur externe)
Un flux se caractérise par son nom et son sens :
(Nom du flux)
NB : Les flux peuvent exister entre les traitements étudié (champ de l’étude) et
l’extérieur de l’entreprise ou à l’intérieur de celle-ci.
Dans les modèles de flux, un flux de données est représenté graphiquement par une
flèche orientée du composant émetteur du flux vers le composant récepteur.
Le libellé du flux est inscrit en regard de la flèche tracée.
4- Le modèle de contexte
Ce modèle ne gère pas les acteurs internes au domaine étudié, mais juste les échanges
entre le domaine et les acteurs externes. Il fonctionne comme une boite noire. C’est ce
modèle qui permet en réalité de construire le modèle conceptuel de traitement par ce
qu’il ne s’interesse pas au contenu.
Acteur 1
Flux1
Flux2
Flux3 Domaine d’étude
Flux4
Acteur 2
Flux5
5- La matrice
Acteur 3 des flux
C’est un tableau qui représente en colonne les acteurs récepteurs et en ligne les acteurs
émetteurs. On distingue à l’intersection des lignes et des colonnes la liste des flux
échangés.
Schéma 1
Flux_1
Flux_3
Act_1 Act_2
Flux_5
Flux_4 Flux_2
Flux_6
Act_3
Schéma 2
Le Modèle Conceptuel des Traitements met en lumière les traitements effectués sur
les données. Indépendamment de toute contrainte liée à l’organisation.
Le Modèle Conceptuel des Traitements répond à la question « Quoi ? ».
Le Modèle Conceptuel des Traitements ne répond ni au Comment, ni au Quand, ni au
Qui, mais à Que souhaite ton obtenir ?
I- Les concepts de base pour la construction du MCT
1- Le processus
Le processus est un ensemble structuré d’événements, d’opérations et résultats
consécutifs qui concourent à un même but.il représente généralement un sous-
ensemble d’activités de l’entreprise dont les événements initiaux et les résultats finaux
délimitent une situation stable du domaine.
Exple :
Soit l’activité de gestion commerciale d’une entreprise. Les processus suivants
peuvent être identifiés :
GESTION GESTION
DES DES
COMMANDES FACTURES
Commande traitée Facture établie
- Acceptée
- Rejetée
- Différée
Demande Etude de la
d’embauche demande
Demande
rejetée
Evénement résultat
3. Synchronisation d’évènements
La synchronisation est la condition exprimée sur les événements contributifs, qui
détermine le déclenchement d’une opération.
Cette condition se représente sous forme de proposition logique des ET et des OU (on
évitera au maximum le NON, les non événements n’étant pas toujours détectables par
le SI)
4. L’opération
L’opération est un ensemble d’actions que le domaine exécute sans interruption à
partir des informations fournies par les événements.
Pour trouver les opérations, on se sert du diagramme de flux conceptuel de niveau le
plus bas et on décompose les activités en un ensemble d’opérations élémentaires.
Exple :
Enregistrement du client
Saisie de bordereau de demande
Edition de bulletin d’étudiant
Evt B Evt C
Evt A
5. Règle d’émission
L’opération produit des résultats et/ou des états. L’émission de ces résultats est
soumise à des conditions traduites par des expressions logiques.
Synchronisation
Résultat A Résultat B
II- Les étapes de construction du Modèle conceptuel des traitements
Arrivée du Client
Toujours
Signature Client
Ordre des travaux
Et
Réapprovisionnement
effectué
Commande
En attente
Commande a b c
Client
P=(a) ou (b et C)
Introduction
Le MCD est la représentation de l’ensemble des données manipulées sans tenir compte
des aspects organisationnel ou physiques. (Accès, capacité, financiers, etc.…). C’est
une manière de structurer les informations, pour obtenir une image du réel perçu. Le
MCD correspond à la partie statique du SI.
L’ensemble des données ou informations échangées dans un domaine est appelé
l’univers du discours (UDD).
L’information manipuler peut être décomposée en 2 types de données :
- les données ayant une existence propre :
Exple : le client, le fournisseur, le magasin, l’étudiant etc.…
Ce type de données représente les entités ou objets ou individus
- les données ne pouvant exister que par rapport à une ou plusieurs données
Exple : nom clients, prénoms client, adresse, nom magasin, situation géographique
magasin, prix du produit etc.….
Ce type de données représente les propriétés et les relations ou associations.
Dans la démarche de construction du MCD, on peut adopter deux approches
correspondant à la connaissance de l’univers du discours acquise par le concepteur :
- Une approche déductive ou modélisation par analyse des dépendances
fonctionnelles ou modélisation par étapes ou indirecte
qui part d’une liste d’informations élémentaires existantes à structurer. Le
discours est décortiqué en information élémentaire. Elle semble plus lourde.
- Une approche inductive ou modélisation directe
qui met rapidement en évidence les différents concepts évoqués dans le
discours, puis à les décrire par les informations les plus simples et rigoureuses.
Cette approche est réservée aux concepteurs expérimentés.
Ces deux approches ne sont nullement antagonistes et coexistent
alternativement dans la pratique.
1- La Propriété type
Exple : matricule agent, nom agent, prénoms adresse agent téléphone de l’agent. Tous
sont les propriétés de l’agent.
- une propriété naturelle comme le nom d’un pays pour l’entité pays
- une propriété artificielle, inventé par le concepteur pour identifier l’entité
conçu (numéro, code, référence, etc.… en sont l’illustration)
- une propriété composée la signification d’une propriété peut être obtenue par
composition d’autres informations. Matricule : N°ordre+année
Adresse : Code postal+Boite postale+Ville+Code postal
Une entité est la représentation d’une chose, d’un concept concrète ou abstraite
manipulé dans le SI.
C’est un ensemble d’éléments de même nature,
- Dotée de propriétés (ce qui caractérise l’entité)
- Identifiable (les éléments doivent être distinguable les uns des autres)
- Ayant une existence propre
- Présentant un intérêt pour domaine étudié.
C’est un ensemble dont les éléments sont appelés occurrence d’entité.
Formalisme
Nom de l’entité
Exple :
Dans l’univers du discours d’une entreprise de vente de voiture on peut avoir les objets
suivants.
Facture
Véhicule N° Client
Matricule facture N° client
Marque Nom
Remarque : une entité est complètement définie que lorsqu’on a d’une part établit la
liste des propriétés associées à cette entité d’autre part lorsqu’un identifiant de l’objet
aura été trouvé.
Client
N° client Ici N°Client est l’identifiant de l’entité client
Nom
Prénom
5- Relation
Age
Sexe
Une relation est une association (un lien) entre une ou plusieurs entités perçues
d’intérêts dans l’univers du discours. C’est une association définie sur une collection
d’objets dont l’existence est conditionnée par celle des objets qui la composent :
La relation n’a donc pas d’existence propre
Une relation peut être porteuse de données (propriété)
La relation porte un nom (en générale le nom est un verbe)
Formalisme de la relation
Nom
Nomdedelalarelation
relation
Personne
Personne
0,1
N°
N°CNI
CNI Marier
Marier
Nom
Nom 0,1
Prénoms
Prénoms
Date
Datenaissance
naissance
Collection= {Personne}
Elle est définie par rapport à 2 entités : X et Y. On distingue les relations suivantes :
Relation un à un (1-1)
A toute occurrence de X ne correspond qu’une et une seule occurrence de Y et
réciproquement.
Homme Femme
Homme Femme
N°
N°
N°CNI
CNI Marier N°CNI
CNI
NomH Marier NomF
NomH NomF
PrenomsH 0,1 0,1 PrenomsF
PrenomsF
PrenomsH Date_NaisF
Date_NaisH Date_NaisF
Date_NaisH
Collection= {Homme, Femme}
Relation un à plusieurs (1-N)
A toute occurrence de X correspond une et seule occurrence de Y et toute occurrence
Y correspond à une ou plusieurs occurrences de X.
Livre Auteur
Livre Auteur
Code CodeAuteur
Ecrire CodeAuteur
Code 1,1 Ecrire 1,N
Titre NomAuteur
Titre NomAuteur
Produit Client
Produit Client
Acheter
Acheter
Code Codeclient
Code 1, N 1, N Codeclient
Prix,
Produit
NomPdt Prix,Qté
Qté Client
NomClient
Client
NomClient
Produit {Produit, Client}
NomPdt
Collection= Codeclient
Code Acheter Codeclient
Code Acheter
c- Ternaire (3) trois entités participent à la relation NomClient
NomPdt NomClient
NomPdt Prix,
Prix,Qté
Qté
0,n 1,n
1,n
Magasin
Magasin
N°Magasin
N°Magasin
Nom
Nom
Localité
Localité
Quartier
Quartier
Collection= {Produit, Client, Magasin}
d- N-aire (+3) plus de trois entités participent à la relation
Cardinalité maxi=N quand une occurrence de l’entité participe à une relation, elle
peut y participer plusieurs fois ; c’est une multiplicité de participation.
ENTITE
ENTITEAA ENTITE B
Mini, MINI, MAXI Relation MINI, MAXI ENTITE B
Relation
NB : Toute relation binaire avec cardinalité (1,1) ne peut être porteuse de propriété.
En effet une telle propriété migre obligatoirement dans l’entité portant la cardinalité
(1,1).
8- Règles de gestions
Les règles de gestion du MCD précise les contraintes que doivent respecter le modèle.
Ce sont les règles de gestion que l’on formalise à travers les concepts du MCD:
Les propriétés des entités
Exple :
Pour chaque étudiant on mémorise le matricule, le nom, le prénom, la date de
naissance
Chaque matière à un code bien que son libellé puisse être commun à plusieurs filières
La première règle de gestion définie l’étudiant c’est une règle de gestion de définition.
La seconde règle de gestion montre le faite que la matière soit liée à la filière c’est
une règle de gestion de fait.
Les relations,
Exple:
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière et compose dans différentes matière.
Pour mieux percevoir les relations, cette règle de gestion peut être décomposée en
deux différentes règles
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière.
Cette règle de gestion établi la relation entre étudiant et filière
ETUDIANT FILIERE
FILIERE
ETUDIANT Code
Un étudiant compose dans plusieurs matières Codefilière
filière
Libellé
Matricule
Matricule Libelléfilière
filière
Nom Cette seconde règle de gestion met en relation étudiant et matière
S’inscrire
Nom S’inscrire
Prénoms
Les 2 règles suscitées sont formalisés comme suit.
Prénoms
Sexe
Sexe
Date
DateNaissance
Naissance
1, 1 1, N
MATIERE
MATIERE
Code
Codematière
matière
Libellé
Libellématière
matière
1, N
Composer
Composer
0, N
Les cardinalités.
Exple:
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière et compose dans différentes matière.
Un étudiant s’inscrit dans une seule filière
APPLICATION
Des étudiants de BTS décrivent par un modèle conceptuel la structure des données de
leur établissement. Le Proviseur leur communique quelques règles de gestion qui leur
permettront de porter les cardinalités sur le modèle construit.
Le Proviseur : «un étudiant est inscrit dans une seule filière»
Les étudiants : «combien de classes peut-on former pour une filière ?»
Le Proviseur : «cela varie sans dépasser dix (10)»
Les Etudiants : «Quel est le nombre d’étudiants par classe ? »
Le Proviseur : « je peux vous dire que nous ne dépasserons pas quarante(40) »
Le Proviseur : « Tout étudiant doit au moins une langue vivante et les tertiaires en
abordent souvent trois(3) ».
Resolution
En fonction des règles de gestion, portons les cardinalités sur le modèle construit
ETUDIANT
ETUDIANT
MatEtud Appartenir
MatEtud Appartenir CLASSE
NomEtud 1,1 CLASSE
NomEtud 1,n CodeClass
PrenEtud CodeClass
PrenEtud LibClass
DateNaisEtud LibClass
DateNaisEtud
1,1
1,1
Dans cette méthode, sur la base de toutes les propriétés recensées et épurer, on
définit toutes les dépendances fonctionnelles entre ces propriétés, il apparait ainsi
les identifiant des futures entités et les relations entre ces entités.
Chaque information peut comporter une codification, son libellé, un type sa nature, et
une longueur. Tous ces éléments seront confinés dans un tableau appelé dictionnaire
des données.
Type : Il s’agit ici du type de données. En MERISE nous avons les types de données
suivantes :
A : Alphabétique ;
AN : Alphanumérique ;
N : Numérique ;
Solution
Dans la mise en place d’une liste de données, il faut éviter les cas de polysémies, de
synonymie et de redondance que MERISE considère comme des cas d’anomalies dans
la mise en place d’un système d’information.
P1 P2
La dépendance fonctionnelle est dite élémentaire si la propriété P1 est une propriété
élémentaire (non concaténée ou non calculée).
Exple :
EMPLOYE (Nom, Diplômes, Prénom, Enfants)
P1 P2
Il y a dépendance fonctionnelle complète entre la propriété P1 et la propriété P2, S’il
n’existe pas une propriété P’ incluse dans P1 tel que P’ P2 si tel est le cas on
dit que
la Df P1 P2 est partiel
Exple :
COMMANDE (Numcde, Référence, Désignation, Quantité)
Référence Désignation
Pour connaître l’attribut désignation, on n’a pas besoin de connaître le numéro de
commande.
c- Dépendance fonctionnelle directe et transitive
On dit qu’il à une dépendance fonctionnelle directe P1 P2;
S’il n’existe pas une propriété P’ incluse dans P1 tel que P1 P’ et
P’ P2 si tel est le cas on dit que la Df P1 P2 est transitive.
Exple :
Matricule Employé → Code Fonction
Code Fonction → Libellé Fonction
Matricule Employé → Nom Employé
La Df Matricule Employé → Libellé Fonction n’est pas directe car
Matricule Employé → Code Fonction et Code Fonction → Libellé Fonction
Exple :
Soit les propriétés NoteEtudiant, MatriculeEtudiant, NuméroDevoir
MatriculeEtudiant NuméroDevoir
NoteEtudiant
Client Commande
Commande
Client Numéro
Code Passer
Passer Numéro
Code Désignation
Nom 1,N 1,1 Désignation
Nom
Exple :
ENFANT PERE
ENFANT PERE
1,1 Avoir 1, N
Avoir
FEMME MARI
FEMME MARI
0,1 Avoir 0,n
Avoir
Exple :
PERE
PERE
ENFANT 1,1 1, n
ENFANT CIF
CIF
Lorsqu’une CIF entre deux entités présente une cardinalité maximum de 1 de chaque
côté de la relation, il y à priori une DF dans les deux sens.
Pour savoir dans quel sens prendre cette DF, il faut tenir compte du temps.
La DF sera envisagée dans le sens allant de l’occurrence la plus récente vers
l’occurrence la plus ancienne.
L’occurrence la plus récente Détermine L’occurrence la plus ancienne
Si de chaque côté de la relation nous avons la cardinalité (1,1)
Exple :
Capitale
Capitaleéconomique
économique Pays
1,1 1,1 Pays
CIF
CIF
Intérêt de la CIF
Soit le modèle conceptuel des données suivant :
LIVRE DEPOT
LIVRE DEPOT
N°Livre Stocker N°Dépôt
N°Livre Stocker N°Dépôt
Nom-Livre 1, N 0, N Nom_Dépôt
Nom-Livre Nom_Dépôt
Qté
Qté
0, N 1,1
1,N
CIF
CIF
EDITEUR
EDITEUR
Nom
La CIF permet de simplifier, Editeur
mieux d’optimiser le MCD à un premier niveau, par
Nom Editeur
la suppression de certaines patte d’une relation de type N-Aires à laquelle deux ou
plusieurs objets participant sont reliés par une autre relation de type ‘’CIF’’.
LIVRE DEPOT
LIVRE DEPOT
Stocker
N°Livre 1,n 0,n
Stocker
N°Dépôt
N°Livre N°Dépôt
Nom-Livre Qté Nom_Dépôt
Nom-Livre Qté Nom_Dépôt
1,1
1,n
CIF
CIF
EDITEUR
EDITEUR
Dans ce schéma la CIF entre
Nom l’entité éditeur et l’entité dépôt nous permet de supprimer
Editeur
Nom Editeur
la patte de la relation qui lie l’éditeur à la relation stocker.
4- Graphe des dépendances fonctionnelles (GDF) et Structure d’accès
théorique (SAT)
Le GDF est la représentation des dépendances fonctionnelles entre propriétés et entre
entité d’un SI.
Construction du graphe des dépendances fonctionnelles
On recense dans le dictionnaire des données toute les propriétés non
calculer et non concaténée puis on détermine les DF entre les propriétés.
Les propriétés situées à l’origine des flèches matérialisant les DF
représentent les Identifiants.
Les DF entres les identifiants c'est-à-dire les flèches reliant 2 identifiants
préfigures les relations. Ces DF sont créées sur la base des règles de
gestion, des contraintes ou des liens stables observés.
Lors de la construction du GDF, il peut subsister des propriétés qui ne
soit affectées à aucune liaison (propriétés isolées) dans ce cas on
applique les Df composées, ces propriétés seront celles des relations.
Les propriétés qui ne peuvent pas être atteinte par l’association
d’identifiants constituent à elles seules des entités auxquelles il faudra
trouver des identifians.
N°Commande
N°Client
Date Code_Représentant
N°Client ville_Client
La MDF est un tableau dans lequel toutes les propriétés origines sont disposées en
ligne et les propriétés destination en colonne. Dans ce tableau la valeur 1 exprime la
DF.
Exple :
a B c d e f
a N°commande 1 1 1 1
b Date
c Code_Représentant
D N°Client 1 1
E Nom_Client
f Ville_Client
III- Règles de normalisation des entités donc du MCD
Contre-exemple :
EMPLOYE ( Nom, Diplômes, Prénom, Enfants)
Contre-Exemple :
COMMANDE (Numcde, Référence, Désignation, Quantité)
Cette Entité est en première forme normale (existence d’une clé et aucun attribut n’est
Décomposable) MAIS elle n’est pas en 2° forme normale car on a :
Référence Désignation
Pour connaître l’attribut désignation, on n’a pas besoin de connaître le numéro de
commande.
Remarque : la 2FN permet d’éliminer les attributs qui ne décrivent pas l’objet
traduit par l’entité.
Contre-exemple :
Cette relation n’est pas en 3FN car num_client et nom_categ ne sont pas une
dépendance directe. En effet, on a aussi num_client num_categ nom_categ qui ne sont
pas une dépendance directe.
Remarque : la 3FN permet d’éliminer les sous entités incluses dans une entité.
4ième forme normale ou BOYCE CODD forme normale (BCFN)
Le MCD est élaboré généralement lors de l’étude préalable et lors de l’étude détaillée.
Dans cette approche, on par des objets visibles et on arrive au modèle entité/relation
selon les étapes suivantes :
Modéliser les entités qui apparaissent les plus naturellement possible
dans le domaine d’étude puis ajouter les relations
Affecter un identifiant et les propriétés descriptives aux objets sans
penser au fonctionnement. Respecter la règle de non répétitivité.
S’assurer que toutes les entités participent à au moins une relation.
Préciser les cardinalités.
Dans cette méthode
Les compléments de nom ayant une existence propre sont des objets (entité) et
Les noms des objets sont les propriétés.
Les verbes préfigurent les relations
Produit Fournisseurs
Produit Fournisseurs
Code 1, N Livrer 1, N Numéro
Code Livrer Numéro
Libellé Désignation
Libellé Désignation
N°BON :……………………………………
Date :……/……/………..
Nom client :
………………………………………………………………………………
Adresse :
……………………………………………………………………………
REFDESIGNQTEPUMONTANTTOTAL
b- Dictionnaire de données
Dans notre exemple, considérons qu’il s’agit d’un système manuel. Il n’existe pas
encore forcement des codifications.
Nous allons donc créer des codes pour identifier les entités évidentes.
Légende :
N°BonCde RefProd
Date
Total Qté Pu DesigProd
Représentant Commande
CodeRep CodeCli N°BonCmde
CodeRep
Ici, il n’y pas de transitivité, donc on a une structure d’accès théorique (SAT).
NomRep Date
0, n NomCliRecevoir 1, 1
RueCli VilleCli BpCli
Nom 1,1
Rep
1, n
Client 0, n
0, n
CodeCli
Produit
NomCli
BpCli RefProd
VilleCLi DesigProd
RueCli PuProd
TelCli
Les étapes de l’élaboration d’un MCD
1- Identifier les Entités et les propriétés
Lire l’énoncé et /ou les documents
Identifier les entités et les encadrer ou les souligner de 2 traits
Identifier les propriétés et les souligner d’un trait
Noter ou brouillon les entités et les propriétés qui leur sont rattachées. Ne
prendre en compte que les propriétés signalées ou strictement nécessaires à
l’élaboration du MCD.
Identifier les propriétés calculer ou concaténés et les marquer
5- Construire le GDF
6- Construire la SAT
QUALIFICATIO
N
Code-qualif
Libellé_qualif.
Liste des tables
Tarif/jour
QUALIFICATION (Code-qualif, Libellé_qualifi, Tarif)
I.2 Règle pour les relations du MCD
Exple :
CLIENT
CLIENT COMMANDE
Num-Client COMMANDE
Num-Client 1,N 1 ,1 Num-code
Nom CIF Num-code
Nom CIF Date
Prénoms Date
Prénoms
Liste des tables
Client (Num-client, nom, prénom)
Commande (num-cde, date, # Num-client)
Exple :
FOURNISSEUR 1, N 1,N PRODUIT
FOURNISSEUR PRODUIT
Num-Four Fournir
Num-Four Fournir
Nom Prix Num-prod
Nom Prix Num-prod
Libellé
Libellé
Exple :
I) Principes généraux
MCD
2- Organisation aléatoire
Cette méthode n’est possible que sur des supports adressables. Le principe
d’implémentation de chaque article se fait à partir d’un calcul effectué sur la clé. Le
problème revient à établir pour chacun des articles la correspondance suivante.
Dans cet exemple, nous allons nous intéresser à la description de la table Client.
Cependant dans la pratique, nous devons décrire chaque table du MLD.
- Définir les différents moyens à mettre en œuvre (moyen techniques, humain, spatial,
temporel et données),
- Décomposer les opérations spécifiques au niveau conceptuel en des éléments plus
fins et homogènes, les tâches,
- Construire un enchainement chronologique des activités,
- Organiser l’ensemble des ressources permettant d’assurer l’exécution des tâches
envisagées.
Point de départ
Quel poste de travail assure le traitement ?
Le traitement est-il manuel ou automatique ?
Quelles sont les contraintes de temps dues à l’organisation ?
1- Le poste de travail
5- Evénements :
Tache 1
Tache 2
Procédure 1
Tache 3
Tache 4 Procédure 2
Opération
Tache 5
.
.
.
.
Procédure n
Tache n
Ce schéma illustre le fait que les taches de l’opération sont regroupées au niveau du
MOT en procédure tout en respectant évidement la règle dite des trois unités (Temps,
Lieu, Action).
1) Construction du modèle
La construction du MOT se fait en plusieurs étapes.
Etudions par exemple la construction du MOT pour l’opération « édition des feuilles
de paie ».
Cette opération peut se décomposer en tache suivantes :
T1 : Sélection des salariés devant être payés
T2 : Calcul du nombre de points des salariés
T3 : Calcul des charges sociales
T4 : Calcul des notes de frais
T5 : Impression des feuilles de paie
T6 : Vérification manuelle des feuilles.
Date
25 de chaque
mois DRH
M
PF1 Sélection des salariés
Toujours
Fin de la Liste des
salaries
selection des selectionnés
salariés AC Comptabilité
Feuilles de
paie imprimées
A la fin de
l’impression Feuilles de
paie imprimées
M Comptabilité
PF4 Vérification
OK
OK
Feuilles Feuilles à
vérifiées corriger
conformes imprimée
s