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Chapitre 02 : Objectifs de la protection parasismique et méthodes de dimensionnement

Lignes directrices :
Conception d’ensemble qui optimise les oscillations et limite les concentrations d’efforts et des
contraintes : simplicité des formes, homogénéité dans la répartition des masses et des inerties ;
Matériaux de structure supportant naturellement les secousses (acier, bois) ;
Confinement des matériaux « fragiles », qui se disloquent sous l’effet des secousses : maçonnerie, béton
;
Assemblages résistant aux déformations de la structure ;
Capacité à se déformer plutôt que rompre : hyperstaticité, ductilité ;
Capacité à dissiper l’énergie : viscosité, plasticité, endommagement ;
Dimensionnement suffisant pour résister aux charges sismiques. La résistance aux séismes ne dépend
donc pas que du dimensionnement mais est fortement conditionnée par la conception de l’ouvrage et son
implantation sur le site de construction.
Stratégie de protection parasismique des bâtiments
Les stratégies de protection des bâtiments relèvent principalement de trois démarches :
1.Conférer aux bâtiments une résistance mécanique suffisante pour prévenir les dommages sismiques
(démarche exigée pour les ouvrages à risque spécial) ou limiter ceux-ci et empêcher leur effondrement
(ouvrages à risque normal) ;
2.Rechercher une grande capacité à dissiper l’énergie cinétique des oscillations des ouvrages :
–au prix de dommages ne compromettant pas leur stabilité. C’est une démarche courante consistant à
tirer partie des propriétés « visco-plastiques » des matériaux de construction et des assemblages ;
–ou par l’intermédiaire de dispositifs mécaniques destinés à dissiper une partie de l’énergie que les
oscillations du sol ont communiquée à la construction (démarche encore marginale à ce jour) ;
3. Isoler partiellement l’ouvrage des mouvements du sol (isolation parasismique) .
Portée des règles parasismiques
Les règles parasismiques sont efficaces par rapport à leurs objectifs :
les bâtiments conformes aux règles PS doivent présenter, vis-à-vis des actions sismiques de calcul, une
probabilité raisonnablement faible d’effondrement ou de désordres structuraux majeurs ;
Elles ne garantissent donc pas l’absence de dommages graves en cas de séisme destructeur;
Cependant, l’effondrement des bâtiments conformes aux règles parasismiques est rare.
Portée des règles parasismiques Eurocode 8 :
La réalisation des objectifs des règles n’est possible que partiellement et ne peut être évaluée qu’en
termes probabilistes (ouvrages de la classe de risque courante).

Protection règlementaire (classe de risque normal)


Une protection « totale »
Les règles EC8 ne visent pas la protection contre le séisme maximal plausible, mais contre un séisme à
période de retour :
de 475 ans ou dont l’intensité a une probabilité égale à 10% d’être dépassée dans un intervalle de temps
de 50 années ;
de 95 ans pour la limitation de dommages.
L’application des règles ne doit pas entraîner de coûts excessifs.
Pas d’obligation de conception architecturale parasismique.
Seuls le calcul et des dispositions constructives font l’objet de « contraintes » réglementaires Rien ne
s’oppose donc à ce qu’un projet, même mal conçu, soit quand même calculé aux séismes et satisfasse ainsi
à la réglementation en vigueur. Mais l’architecture parasismique permet :
de minimiser les charges sismiques ;
de créer une réserve de résistance vis-à-vis des charges plus sévères que le séisme de calcul ;
d’abaisser le coût de la protection parasismique.
Construction parasismique
Un bâtiment parasismique optimal possède les caractéristiques suivantes :
Conception architecturale parasismique ;
Implantation tenant compte des effets de site ;
Architecture favorable à la résistance aux séismes.
Application des règles parasismiques ;
Dispositions constructives ;
Dimensionnement.
Mise en oeuvre soignée
Matériaux de qualité ;
Exécution dans les règles de l’art.
Prise en compte des effets de site
Limiter les effets de site
Effets topographiques :
effets lithologiques .

piégeage d’ondes entre roche et sols mous ;


amplification des secousses dans de fortes
épaisseurs de sols mous.
Eviter les effets induits :
liquéfaction des sols ;
glissement de terrain ;
éboulement rocheux.
S’éloigner des failles actives.

Risque de liquéfaction
Risque de glissement de terrain

Risque d’éboulement rocheux

Risque au droit d’une faille


Risques à proximité des failles

Séisme de Chi-Chi, Taïwan 1999


Ce séisme a eu lieu le 21 septembre 1999 à 01h46 heure locale. La faille responsable fut une faille inverse.
La rupture en surface s’est étendue sur plus de 80 km ; L’amplitude du séisme a atteint 7.7 sur l’échelle de
Richter ce qui est très élevé. L’épicentre a été localisé à une profondeur de 10 km.
On déplora 2 400 morts et 10 000 blessés. Le coût total du séisme s’est élevé à 10 milliards de dollars soit
3% du PIB du pays.

Exemple de bâtiment enterré Il n’y a pas d’amplification des


accélérations par la superstructure, la construction se déplace
avec le sol.

Vérifications de sécurité
Selon l’EC8, pour satisfaire aux exigences fondamentales de non-effondrement et de limitation des
dommages, les états limites suivants doivent être vérifiés :
1. Etats limites ultimes
stabilité d’ensemble (renversement et glissement) résistance (structure et sol)
conditions de ductilité globale et locale
stabilité de forme
condition de joint sismique (absence d’entrechoquement)
compatibilité des déformations de la structure avec celles des éléments non structuraux (sécurité et
interaction avec la structure)
2. Etat de limitation des dommages (limites de déformation)
limitation des déplacements relatifs entre étages
maintien en fonctionnement des services vitaux

Optimisation de la partie architecturale

Phénomènes à éviter
Résonance du bâtiment avec le sol
Lorsque le bâtiment a une fréquence propre de vibration voisine de la fréquence d’excitation communiquée
par le sol ;
Torsion d’ensemble
Lorsque le bâtiment présente des dissymétries excentrant le point d’application des forces sismiques ;
Oscillations différentielles
Lorsque le bâtiment présente des parties d’inertie très différentes ;
Effet de niveau souple
Un défaut de contreventement à un niveau y concentre les dommages ;
Effet de « poteau court »
La sollicitation la plus pénalisante est alors l’effort tranchant.

Risque de résonance bâtiment-sol

Séisme du Mexique, Mexico 1985 Située sur la plaque des Cocos qui s'enfonce sous la grande plaque nord-
américaine, la ville de Mexico est confrontée à une activité sismique importante. Le 19 septembre 1985 au
matin, un séisme d'une magnitude de 8,2 frappe la capitale. Le bilan humain sera de 10 000 morts et plus
de 30 000 blessés. Les effets du séisme ont été considérablement amplifiées du fait de l’assise de la ville
sur un sol meuble au sommet d’une colline combinant ainsi l’effet de topographie et l’effet de sol meuble.

Adaptation du projet au contexte sismologique


Adaptation du projet au contexte sismologique

Torsion d’ensemble
L’isolation parasismique
Risque d’oscillations différentielles
Joints sismiques
Effet de poteau court
Construction sur versant
Risque de faible durée de résistance

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