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Présenté par
le jj mois aaaa
Devant le jury composé de :
Remerciements
i
Alvine CHAMKO TCHOUASSI – Université Senghor - 2011
Dédicace
ii
Alvine CHAMKO TCHOUASSI – Université Senghor - 2011
Résumé
Mot-clefs
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Alvine CHAMKO TCHOUASSI – Université Senghor - 2011
Abstract
Key-words
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Alvine CHAMKO TCHOUASSI – Université Senghor - 2011
v
Alvine CHAMKO TCHOUASSI – Université Senghor - 2011
Contents
Elaboration d’une démarche de gestion participative des forêts
communales au Cameroun...........................................................................i
Remerciements............................................................................................i
Dédicace.....................................................................................................ii
Résumé......................................................................................................iii
Mot-clefs.....................................................................................................iii
Abstract......................................................................................................iv
Key-words...................................................................................................iv
Liste des acronymes et abréviation............................................................v
Introduction.................................................................................................8
1 La problématique de la gestion participative des forêts communales au
Cameroun..................................................................................................10
1.1 La forêt communale face au défi du développement local...............11
1.1.1 L’apport du secteur forestier à l’économie nationale.................11
1.1.2 Aperçu des forêts au Cameroun................................................13
1.2 La gestion participative de la forêt : un nouvel enjeu mondial de
développement.......................................................................................17
1.2.1 Un atout pour la mise en œuvre de la décentralisation ............17
1.2.2 La participation comme critère de gestion durable des forêts. . .19
1.3 Un exemple de gestion de la forêt communale au Cameroun : le cas
de Djoum................................................................................................20
1.3.1 Présentation de la commune de Djoum......................................20
1.3.2 Impacts de la gestion de la forêt communale de Djoum sur la vie
des populations locales.......................................................................21
1.4 Enoncé des hypothèses de recherche..............................................23
1.4.1 Hypothèses de recherche ..........................................................24
1.5 Les résultats attendus......................................................................24
2 Revue des approches pour une amélioration de la participation à la
gestion de la forêt......................................................................................24
2.1 Le concept de gestion participative des forêts.................................25
2.1.1 Définition de la gestion participative..........................................26
2.2 Evolution des approches de gestion participative............................28
2.2.1 Le concept de la participation....................................................28
2.2.2 La mise en œuvre de la décentralisation forestière...................29
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Introduction
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Les compétences transférées par l’Etat aux CTD par le biais du processus
de décentralisation ont besoin d’être renforcées en permanence surtout
dans le domaine de la gestion des forêts communales qui paraît être un
champ nouveau.
sociales des forêts, dans le cadre d’une gestion intégrée, assurant de façon soutenue et durable la conservation et l’utilisation des ressources et des
écosystèmes forestiers».
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Rapport du dernier recensement 2010 du Bureau Central des Recensements et des Etudes sur la Population
(BUCREP). Aussi, le Cameroun a été classé par le PNUD dans son dernier rapport 2010 sur le développement
humain au 137ième rang mondial en matière d’Indice de Développement Humain, donc il est parmi les pays les
plus sous-développés de la planète.
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Quant à la filière faune, elle est classée parmi les plus riches en Afrique
après le Congo Kinshasa, Madagascar, la Tanzanie et l’Afrique du Sud.
Beaucoup d’espèces animales au Cameroun servent à l’alimentation des
populations. Cependant, ce secteur constitue une matière première
économique informelle très fructueuse et emploierait près de 8000
personnes dans tout le pays, depuis les braconniers, les intermédiaires, les
revendeurs et les restaurateurs (Koyo, 1997).
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Rapport de L’AFCAM, réalisé en 2007 en vue de l’élaboration du programme d’appui aux Forêts Communales,
P.22.
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8 www.foretcommunale-cameroun.org
, 26 décembre 2010
9 Prévue par l’arrêté conjoint MINEF/MINFOF N° 0122 du 28 avril 1998 relative à la répartition de la Redevance Forestière Annuelle (RFA)
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etc. Une partie des revenus issus de cette forêt est réinvestie dans
différents projets socio-économiques en fonction des besoins de
développement préalablement identifiés lors de l’élaboration des plans de
développement communaux (MINFOF et GTZ, 2008). Toutefois, cette
exploitation ne peut être rationnelle et durable que si les populations
locales participent à l’ensemble du processus de gestion.
Seize ans après la création des FC, ce mode particulier de gestion n’a pas
encore atteint ses objectifs pour plusieurs raisons :
10 www.foretcommunale-cameroun.org
, 27 décembre 2010
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En effet, l’idée que la forêt ne peut être gérée sans la participation active
des populations qui en vivent, constitue aujourd’hui l’un des concepts
consensuels sur la gestion durable des ressources naturelles et la
protection de l’environnement. Pourtant, les thèmes de la gestion
participative, du transfert de droits de l’échelon national à des niveaux
plus locaux ou de la reconnaissance de la valeur des pratiques et des
savoirs locaux, ont mis du temps à s’imposer au Cameroun. La politique
forestière camerounaise a connu de nombreux rebondissements depuis la
période coloniale. La gestion de la forêt avant cette période, la forêt était
gérée par les chefs traditionnels suivant des principes et des normes
basés sur la hiérarchie des clans, tribus et familles (Mengang, 1998). Les
communautés riveraines11 utilisaient de manière rationnelle la forêt de
sorte qu’elles puissent se renouveler naturellement. Au lendemain des
indépendances jusqu’au années 90, la politique de l’administration
forestière héritée de la colonisation française, était caractérisée par une
vision sectorielle, une approche répressive et centralisée, marquée par
une exclusion des populations locales de la gestion de la forêt. Il aura fallu
un peu plus de deux décennies pour voir s’infléchir de façon nette le
discours international sur la forêt. Ce renversement des anciennes
perceptions de la forêt tropicale précède et accompagne l’émergence du
discours global sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des droits
des populations forestières (Karsenty, 1999).
11 Article 2 de l'arrêté conjoint n° 122/MINEFI-MINAT du 29 avril 1998 fixant les modalités d'emploi des revenus provenant de l'exploitation forestière et
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constitution révisée du 18 janvier 1996 vient consacrée poser les bases de la décentralisation et les lois de 2004 délimite les champs d’application de
cette décentralisation.
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sur une plus grande implication des acteurs et bénéficiaires des actions
engagées.
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Les recommandations qui ont été faites à l’issue de cette étude socio-
économique s’articulent autour deux points :
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Nous nous sommes fixés des objectifs qui nous permettront de répondre
à ces interrogations.
Objectif Général
Objectifs spécifiques
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1.4.1Hypothèses de recherche
Hypothèse 1
Hypothèse 2
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2004). C’est la raison pour laquelle ce concept est devenu de nos jours, un
sujet à l’ordre du jour lors des rencontres internationales. Plusieurs
auteurs pensent que les forêts doivent être gérées en partenariat avec les
populations locales pour mieux répondre à leurs besoins.
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L'approche participative n'est donc pas une fin en soi, mais une
méthodologie utilisant une série d'outils qui vise à assurer les conditions
nécessaires à la sauvegarde des ressources naturelles. Elle contribue au
développement socioéconomique du terroir. Elle tend plutôt à modifier la
perception du rôle de chacun des intervenants (Etat, agents techniques
forestiers, populations, ONGs, etc.) dans la gestion des forêts en leur
accordant des responsabilités.
Il faut noter que les auteurs précités ont beaucoup mis l’accent sur la
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leur propre avenir. Cela signifie que les intervenants extérieurs et les
Etats reconnaissent les paysans, éleveurs, artisans, etc. comme des
acteurs du développement, des partenaires à part entière et non comme
les cibles d'un projet extérieur ou les moyens de mettre en œuvre des
décisions prises sans eux ».
C’est en effet à partir des années 90, que la plupart des pays africains se
sont engagés dans la politique de décentralisation forestière. Elle se
caractérise par le transfert aux Collectivités Territoriales Décentralisées
(CTD) des compétences en matière de gestion des ressources naturelles
de leurs territoires. C’est donc une des politiques majeures des Etats
permettant d’assurer la bonne gouvernance environnementale, qui
nécessite pour une gestion durable, la participation active et équitable
des populations locales et des institutions gouvernementales aux
processus de prise de décision. Ceci en vue de l’amélioration des
conditions de vie (Vael, 2008). Mais, cette politique connaîtra toutefois
ses limites si elle n’est pas accompagnée des ressources nécessaires pour
pouvoir jouer pleinement son rôle. Selon Karsenty et al., (2010) dans
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Toutefois, la critique qui est faite à cette approche est qu’elle ne prend
pas en compte tout l’espace géographique et économique des collectivités
territoriales décentralisées et exclue de ce fait des espaces intervillageois
pouvant comprendre des forêts classées ou des cours d’eau dont il faut
tenir compte dans les démarches de gestion participative des ressources
naturelles (Fao, 2004).
des Finances en 2001 sur les aménagements forestiers au Cameroun, permet d’assurer une utilisation durable des ressources forestière.
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Selon Ngom, (2003) et la Fao, (2004), cette démarche utilise les même
outils que les autre méthodes participatives, mais constitue un processus
continu de développement avec quatre phases distinctes : le diagnostic
global participatif, la planification participative, l’exécution et le suivi-
évaluation participatif. Il est important de préciser que la formation,
l’information, la sensibilisation et l’appui à l’organisation doivent
intervienir à toutes ces phases.
Les auteurs Ngom (2003), Blaise (2004 et la Fao (2004) s’accordent sur les
outils de diagnostic global participatif de gestion des ressources
naturelles. Ils sont variables et permettent selon les outils, la collecte des
données socio-économiques, spatiales, temporelles et socio-
institutionnelles (Blaise, 2004). Il s’agit de la carte du village, le
diagramme de venn, le transect, le profil historique, les interviews semi-
structurées, l’arbre à problème, le calendrier saisonnier et le cadre
d’analyse des 4R.
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17 Encore désigner en anglais les droits (Rights), responsabilités (Responsabilities), revenus/bénéfices, (Return) et relations mutuelles
(Relationship).
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des outils qui permettent pour une bonne gestion des ressources
naturelles de planifier de concert avec des populations, les actions à
mener dans le temps, d’examiner leurs conditions de faisabilité et de
définir les responsabilités de chacun.
2.3.3Exécution
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acteurs sur le terrain ainsi que la manière dont ils ont été atteints.
• Enfin, la phase trois concerne un suivi des impacts qui fournit les
informations sur les effets du
travail réalisés.
Pour ce qui est des objectifs assignés au suivi, ils se caractérisent par :
Selon les auteurs Guèye (2002), Blaise (2004) et la Fao, (2004), les outils
d u SEP en matière de gestion des ressources naturelles en général et
forestières en particulier sont : le cahier de suivi et la grille d’évaluation.
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Au terme de cette revue de littérature, le constat que nous faisons est que
toutes les approches et démarches développées ont des impacts
pertinents sur le renforcement de capacités pour une gestion participative
et durable des ressources forestières. Elles visent une amélioration de la
participation des populations locales à la gestion concertée des ressources
en vue d’assurer leur bien-être. La mobilisation des acteurs autour des
programmes forestiers reste leurs points forts mais, le véritable problème
qui pourrait se poser est la résurgence des conflits entre les acteurs à la
recherche de leadership local. Ces difficultés entre les intervenants dans
le processus peuvent être source de blocage à la bonne marche du projet.
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au Cameroun. Cette approche pour être pertinente doit passer par une
stratégie de renforcement continue des capacités des acteurs locaux en
charge de la gestion de la forêt.
3 Méthodologie de recherche
3.1.1L’exploration documentaire
En dehors de toutes ces sources, nous avons tiré grand profit des
enseignements de nos professeurs parmi lesquels plusieurs gestionnaires
expérimentés en matière de gouvernance local.
Ces recherches nous ont permis de recueillir à partir des avis des
différents auteurs, toutes les informations utiles à l’élaboration des
stratégies de renforcement des capacités des acteurs locaux en gestion
participative des forêts, en vue de la gestion durable des ressources et de
l’amélioration du bien-être socio-économique des populations. Cet
exercice a été très enrichissant, en ce sens qu’elle nous a été d’une très
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La recherche sur internet à partir des sites tels Google et Cairn) a été a
été aussi un apport complémentaire à celle réalisée dans les
bibliothèques. Elle a permis de consulter des articles, les revues
scientifiques, sites web et supports d’informations publiés sur le domaine.
La recension de ses écrits a beaucoup contribué à l’atteinte des objectifs
de notre mémoire.
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sujet.
A ces différents entretiens, s’ajoutent bien entendu, ceux que nous avons
eu le privilège de réaliser avec nos professeurs du département.
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services techniques. Elle doit disposer d’un personnel qualifié en sciences forestières et de préférence doté d’une bonne
expérience professionnelle. Son rôle doit être entre autre de : suivre toutes les activités d’aménagement, d’exploitation et de
surveillance de la forêt communale, appuyer les communautés dans la mise en place et la réalisation de micro projets,
communiquer aux populations tous les travaux prévus par l’exploitation de l’Assiette Annuelle de Coupe en cours, s’occuper des
La commune de Djoum
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Le Cameroun est engagé depuis longtemps dans une gestion rationnelle et durable de ses ressources
forestières. Cette gestion passe par une amélioration de la connaissance de ces ressources. C’est dans cette
perspective que plusieurs types d’inventaires ont été réalisés20.
prise des décisions d’investissement sur des étendues définies), Rapport de présentation du programme d’appui aux forêts
communales, par l’Association Camerounaise des Forêts Communales (AFCAM), 2006 P.13)
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4.2.2. La formation
4.2.4. Suivi/évaluation
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L’impact de la stratégie
Par leurs actions et leur leadership face au respect des critères d’aménagement durable des
forêts, les groupements forestiers sont fréquemment les initiateurs du changement des
pratiques forestières dans leur communauté.
Leurs équipes techniques suivent des programmes de formation et sont à l’affût des
développements technologiques. Elles transfèrent ces connaissances aux propriétaires qui
intègrent graduellement ces notions dans leurs activités courantes. Cela provoque un effet
d’entraînement chez les autres propriétaires forestiers du milieu.
Dans plusieurs municipalités, les groupements forestiers ont été les instigateurs de
l’adoption de règlements assurant la protection du couvert forestier. Ils sont également actifs
au sein des syndicats de producteurs de bois où la présence de leurs membres contribue à
influencer l’ensemble des autres propriétaires forestiers.
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Plan de formation
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-Introduction aux
concepts, enjeux et
démarches -Supports
Amener les
participatives pédagogiques,
apprenants à acquérir Séminaire de
études et discussion
les connaissances et - -Règlement des formation,
de cas, travaux de
les aptitudes sur les conflits liés à la colloques,
groupes, jeux de
pratiques et les outils gestion des atelier,
rôle, brainstorming,
de gestion ressources voyages
exposés, focus
participative de la naturelles. d’études.
group, etc.
forêt communale -fiscalité forestière
-Rétroprojecteur
décentralisée
-
apprentissage à la
communication
sociale et
animation
participative
cmt va l'enfant
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