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Exercices de Mathématiques

Matrice d’une application linéaire (I)


Énoncés

Énoncés des exercices

Exercice 1 [ Indication ] [ Correction ]


Déterminer la matrice A dans la base canonique (e1 , e2 , e3 ) de l’endomorphisme f de R3 sachant
que (1, 2, −1) appartient à Ker f , que f (e1 ) = (2, 1, 1) et que f (e2 ) = (3, 0, −1).

Exercice 2 [ Indication ] [ Correction ] 


2 −1 1 5

Soit f : R4 → R3 , linéaire, de matrice A =  −1 2 3 −4  dans les bases canoniques.


 

Déterminer l’image et le noyau de f . 3 0 5 6

Exercice 3 [ Indication ] [ Correction ] 


1 −a 2a

3 4
 a −1 a 
Soit f : R → R , linéaire, de matrice A =   dans les bases canoniques.
 
 2a 2a 1 
Déterminer l’image et noyau de f . 2a + 1 a 2a + 1

Exercice 4 [ Indication ] [ Correction ] 
 X = 5x + 2y − z

 Y = −8x − 3y + 2z
Image du plan P : x + y + z = 0 par f : R3 → R4 définie par

 Z = −x − 2y − 3z
Image réciproque de l’hyperplan H : X + Y + Z + T = 0. 

T = 3x − y − 5z

Exercice 5 [ Indication ] [ Correction ]


Dans l’espace vectoriel E = R3 [X], on pose A = X 4 − 1 et B = X 4 − X.
Soit ϕ : E → E définie par ϕ(P ) = R, où R est le reste dans la division de AP par B.
Montrer que ϕ est un endomorphisme de E. Quel est son noyau ? son image ?

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Matrice d’une application linéaire (I)
Indications, résultats

Indications ou résultats

Indication pour l’exercice 1 [ Retour à l’énoncé ]


 
2 3 8
On trouve A =  1 0 1 .
 

1 −1 −1

Indication pour l’exercice 2 [ Retour à l’énoncé ]


Montrer que Ker f est le plan de R4 engendré par a = (−5, −7, 1, 0) et b = (−2, 1, 0, 1).
f (e1 ) = (2, −1, 3)

En déduire que Im f = 2 est un plan dont une base est formée de
f (e2 ) = (−1, 2, 0)
L’équation de Im f dans la base canonique est 2X + Y − Z = 0.

Indication pour l’exercice 3 [ Retour à l’énoncé ]

– Si a = −1, Ker f est la droite engendrée par (1, −1, 0).


Im f est alors le plan engendré par (1, 0, −1, 0) et (0, 1, 1, 1).

– Si a 6= −1 et a 6= 12 , l’application f est injective.


Dans ce cas l’image de f est l’hyperplan d’équation X + Z − T = 0.
– Si a = 12 , Ker f est la droite engendrée par (1, 0, −1).
Les vecteurs (1, 21 , 1, 2) et (− 21 , −1, 1, 12 ) forment une base du plan Im f .

Indication pour l’exercice 4 [ Retour à l’énoncé ]


L’image de P est la droite vectorielle engendrée par le vecteur v = (3, −5, 1, 4).
L’image réciproque de H est le plan Q d’équation x + 4y + 7z = 0 dans la base canonique.
Le plan Q est engendré par les vecteurs (4, −1, 0) et (7, 0, −1).

Indication pour l’exercice 5 [ Retour à l’énoncé ]


L’unicité de la division euclidienne permet de prouver la linéarité de ϕ.
Ker P est la droite vectorielle engendrée par X 3 + X 2 + X.
L’image de ϕ est l’ensemble des polynômes de R3 [X] qui s’annulent en 1.

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Matrice d’une application linéaire (I)
Corrigés

Corrigés des exercices

Corrigé de l’exercice 1 [ Retour à l’énoncé ]


 
2 3 x
La matrice s’écrit A =  1 0 y .
 

1 −1 z    
0 1
L’hypothèse sur Ker f s’exprime en disant que A 2  =  0 .
   

 −1
 0
x = 8

2 3 8
Ainsi y = 1 et on en déduit A =  1 0 1 .
 

z = −1 1 −1 −1

Corrigé de l’exercice 2 [ Retour à l’énoncé ]


Soit u = (x, y, z, t) un vecteur de R4 .
Ce vecteur est dans Ker f si et seulement si :
x 0
   
 2x − y + z + 5t = 0 (E1 )

2x − y + z + 5t = 0
y  0 
A  =   ⇔ −x + 2y + 3z − 4t = 0 (E2 ) ⇔
   
z  0  −x + 2y + 3z − 4t = 0
3x + 5z + 6t = 0 (E3 )
t 0

On a pu réduire le système au deux équations précédentes car (E3 ) = 2(E1 ) + (E2 ).


x = − 35 z − 2t
(
2x − y = −z − 5t

Le dernier système obtenu équivaut à ⇔
x − 2y = 3z − 4t y = −7z + t 3
z
Ce qui équivaut à (x, y, z, t) = 3 (−5, −7, 1, 0) + t(−2, 1, 0, 1), avec (z, t) ∈ R2 .
Ainsi Ker f est le plan de R4 engendré par a = (−5, −7, 1, 0) et b = (−2, 1, 0, 1).
Le théorème de la dimension donne dim R4 = dim Im f + dim Ker f .
Or dim Ker f = 2. On en déduit dim Im f = 2.
Les vecteurs f (e1 ) = (2, −1, 3) et f (e2 ) = (−1, 2, 0) sont dans Im f et ils sont libres.
Ces deux vecteurs forment donc une base de Im f .
Im f est un plan de R3 , donc le noyau d’une forme linéaire sur R3 .


Il existe ainsi (a, b, c) 6= 0 dans R3 tel que (X, Y, Z) ∈ Im f ⇔ aX + bY + cZ = 0.
f (e1 ) = (2, −1, 3)
  
2a − b + 3c = 0 a = 2b
En utilisant on trouve donc
f (e2 ) = (−1, 2, 0) −a + 2b = 0 c = −b
Les coefficients de l’équation aX + bY + cZ = 0 sont uniques à un facteur près.
L’équation de Im f dans la base canonique est donc : 2X + Y − Z = 0.

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Matrice d’une application linéaire (I)
Corrigés

Corrigé de l’exercice 3 [ Retour à l’énoncé ]


Un vecteur u = (x, y, z) est dans le noyau de f si et seulement si :

x − ay + 2az = 0
 x − ay + 2az = 0  (a + 1)(x + y + z) = 0

  
 ax − y + az = 0

⇔ ax − y + az = 0 ⇔ ax − y + az = 0
 2ax + 2ay + z = 0  

 2ax + 2ay + z = 0 2ax + 2ay + z = 0
(2a + 1)x + ay + (2a + 1)z = 0

On est passé de (S1 ) à (S2 ) en remarquant que (E4 ) = (E1 ) + (E3 ).


On est passé de (S2 ) à (S3 ) en remplaçant (E1 ) par (E1 ) − (E2 ) + (E3 ).
– Premier cas : a = −1.
x + y − 2z = 0
 
y = −x
On a u = (x, y, z) ∈ Ker f ⇔ ⇔ ⇔ (x, y, z) = x(1, −1, 0).
x+y+z =0 z=0
Ainsi Ker f est la droite vectorielle engendrée par le vecteur (1, −1, 0).
On sait que dim R3 = 3 = dim Ker f + dim Im f . Im f est donc un plan vectoriel.
1 1 −2
 

f (e1 ) = (1, −1, −2, −1)


 −1 
−1 −1 
A= . Les vecteurs forment une base de Im f .
 
 −2 −2 1  f (e2 ) = (−2, −1, 1, −1)
−1 −1 −1 (1
On obtient une base plus simple de Im f avec 3 (f (e1 ) − f (e2 )) = (1, 0, −1, 0)
− 31 (2f (e1 ) + f (e2 )) = (0, 1, 1, 1)
– Deuxième cas : a 6= −1.
x + y + z = 0 x + y + z = 0  x = −z
  

u = (x, y, z) ∈ Ker f ⇔ ax − y + az = 0 ⇔ (a + 1)y = 0 ⇔ y = 0


  
2ax + 2ay + z = 0 (1 − 2a)z = 0 (1 − 2a)z = 0


 Si a 6= 12 , on voit que Ker f = { 0 }.
Dans ce cas, l’application f est injective.
Im f est alors sous-espace de dimension 3 (un hyperplan) de R4 .
Notons (X, Y, Z, T ) les composantes d’un vecteur de R4 , dans la base canonique.
On sait que f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ) sont dans l’hyperplan T = X + Z (cf (S1 ) et (S2 ).)
Ainsi l’image de f est précisément l’hyperplan d’équation X + Z − T = 0.

 Si a = 12 , on a u = (x, y, z) ∈ Ker f ⇔ x = −z ⇔ (x, y, z) = x(1, 0, −1).


Dans ce Ker f est la droite vectorielle engendrée par le vecteur (1, 0, −1).
1 − 21 1
 
(
1 −1 1  f (e1 ) = (1, 12 , 1, 2)
On a A =  2 2
 et forment une base du plan Im f .
 
1 1 1  f (e2 ) = (− 12 , −1, 1, 12 )
1
2 2 2

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Corrigés

Corrigé de l’exercice 4 [ Retour à l’énoncé ]


Une base de P est formée des vecteurs u1 = (1, −1, 0) et u2 = (1, 0, −1).
Les vecteurts f (u1 ) et f (u2 ) forment donc une famille génératrice de f (P ).
Or f (u1 ) = (3, −5, 1, 4) et f (u2 ) = (6, −10, 2, 8) = 2f (u1 ).
Ainsi f (P ) est la droite vectorielle engendrée par le vecteur v = (3, −5, 1, 4).
Inversement soit u = (x, y, z). On connait l’expression des composantes X, Y, Z, T de f (u).
u est dans l’image réciproque de H si et seulement si :

(5x + 2y − z) + (−8x − 3y + 2z) + (−x − 2y − 3z) + (3x − y − 5z) = 0 ⇔ x + 4y + 7z = 0

L’image réciproque de H est donc l’hyperplan Q de R2 d’équation x + 4y + 7z = 0 dans la base


canonique (il est engendré par (4, −1, 0) et (7, 0, −1).)

Corrigé de l’exercice 5 [ Retour à l’énoncé ]


Pour tout P de R3 [X], ϕ(P ) est un polynôme de R3 [X] (reste dans la division par un polynôme
de degré 4). Donc ϕ est une application de R3 [X] dans lui-même.
Soient P1 et P2 deux polynômes de R3 [X]. Soient α1 , α2 deux scalaires.

AP1 = BQ1 + ϕ(R1 )
Soient les divisions euclidiennes de AP1 et AP2 par B.
AP2 1 = BQ2 + ϕ(R2 )
On a l’égalité (α1 P1 + α2 P2 )A = (α1 Q1 + α2 Q2 )B + R, où R = α1 R1 + α2 R2 .
Comme deg R ≤ 3, on a ϕ(α1 P1 + α2 P2 ) = α1 R1 + α2 R2 (unicité de la division).
On en déduit ϕ(α1 P1 + α2 P2 ) = R = α1 ϕ(P1 ) + α2 ϕ(P2 ) : l’application ϕ est linéaire.
On a P ∈ Ker ϕ ⇔ X 4 − X | (X 4 − 1)P
⇔ X(X − 1)(X 2 + X + 1) | (X − 1)(X + 1)(X 2 + 1)P
⇔ X(X 2 + X + 1) | (X + 1)(X 2 + 1)P
Comme X(X 2 + X + 1) est premier avec (X + 1)(X 2 + 1) cela équivaut à X(X 2 + X + 1) | P .
Ker P est donc la droite vectorielle des polynômes P = λ(X 3 + X 2 + X), avec λ ∈ R.
Le théorème de la dimension donne alors dim Im f = 3.
Pour tout P de R3 [X], il existe un polynôme Q tel que (X 4 − 1)P = (X 4 − X)Q + ϕ(P ).
On en déduit ϕ(P )(1) = 0. Ainsi Im ϕ est inclus dans l’ensemble des polynômes de R3 [X] qui
s’annulent en 1. Mais ce sous-espace est un hyperplan de R3 [X].
Conclusion : Im ϕ = {P ∈ R3 [X], P (1) = 0} = {P ∈ R3 [X], (X − 1) | P }.

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