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Paragraphe II 

: Les formes d’organisation de l’Etat

S’il existe de nombreuses formes d’organisation du gouvernement d’un Etat, on ne


trouve , en revanche, que 2 formes d’organisation de l’Etat.

A) L’Etat unitaire :

L’état se caractérise, dans cette forme d’organisation, par un pouvoir politique


étatique unique, en général, centralisé avec l’existence éventuelle de relais locaux. Il
y a donc une volonté politique univoque qui s’impose à l’ensemble des citoyens,
lesquels sont bien évidemment soumis aux mêmes lois.

Exemple : la France

Mais dans un état unitaire, on peut trouver des formes d’organisations diverses, ainsi
l’Etat unitaire peut être centralisé mais il peut être aussi déconcentré ou encore
décentralisé.

Il convient en effet de faire face à l’engorgement de l’administration centrale qui ne


peut pas exercer son contrôle et ses compétences en n’ayant recours à des
techniques de décentralisation et de déconcentration.

La centralisation est « la forme la plus aboutie de l’unité parfaite du système


administratif. Toute l’administration est confiée à une seule personne morale
détentrice de l’ensemble du pouvoir et des attributions de l’état. » Michel VILLIERS,
Droit Public général. Cette organisation nécessite une hiérarchie très rigoureuse et,
en France, il n’est plus praticable.

La déconcentration est « un système dans lequel le pouvoir de décision est exercé
par des agents ou organismes résidant localement mais demeurant soumis à
l’autorité centrale qui les nomme. Il s’agit donc d’un transfert d’attribution de
l’administration centrale à ses agents locaux. On assure ainsi la présence de l’Etat à
tous les niveaux et sur l’ensemble du territoire. » » Michel VILLIERS, Droit Public
général

La décentralisation est une technique d’organisation qui consiste à confier la gestion


administrative d’un territoire à des autorités locales élues et dotées d’une certaines
autonomie comme le vote de leur budget et l’exercice de compétences.

Exemple :
la France avec des préfets qui sont des « organes » déconcentrés de l’Etat

Ou encore : les collectivités locales qui sont des «  organes »   décentralisés de l’Etat

ATTENTION :
un Etat unitaire peut-être à la fois déconcentré et décentralisé( ex : la France.)
La France est l’archétype de l’état unitaire décentralisé. D’ailleurs, lors de la
Révolution française, cette question est au cœur des débats. Les girondins sont
partisans de la décentralisation allant jusqu’au fédéralisme du territoire français. Ils
s’opposent aux jacobins qui proclament la république, une et indivisible. Même notre
constitution actuelle reprend le caractère unitaire de la république mais elle consacre
cependant, en son article 72, la décentralisation et offre aux collectivités locales que
sont la commune, la région et le département une légitimité constitutionnelle.

B) L’Etat Fédéral :

L’Etat fédéral peut s’être constitué par association, c’est à dire, un rapprochement
entre plusieurs Etats ou par dissociation à la chute de l’URSS.
L’Etat fédéral est un Etat composé lui même d’Etats, avec lesquels il partage des
compétences, les mêmes que celles de l’Etat unitaire. Chaque Etat est doté d’une
autonomie et d’une organisation politique qu’il permet d’être caractérisé d’Etat. Il est
composé de la superposition de plusieurs ordres juridiques de niveau étatique.
L’ordre de l’Etat fédéral englobe toute la fédération ; c’est à dire les Etats fédérés.
Il y a bien deux ordres juridiques étatiques avec d’une part, l’Etat fédéral à l’étage
supérieur et d’autre part : les Etats fédérés à l’étage inférieur.

C’est le principe de superposition des Etats.

Il y a deux autres principes qui régissent théoriquement le fonctionnement de l’Etat


fédéral :

1. le principe d’autonomie des Etats fédérés

2. le principe de participation des Etats fédérés à l’Etat fédéral.

Principe d’autonomie des Etats fédérés ou répartition des compétences.

Les Etats fédérés et l’Etat fédéral doivent collaborer, et, celle ci se traduit
notamment, mais surtout, par une participation au parlement fédéral et encore à
l’exécutif fédéral.

- Participation au parlement fédéral :

Dans tous les Etats fédéraux, on rencontre le système du bi - caméralisme :


Deux chambres (les assemblées) qui constituent le parlement fédéral.

Une assemblée est constituée par des élus de tout le territoire de la


fédération. ( Ex : Assemblée nationale pour la France.
La deuxième assemblée est composée, elle, des représentants des Etats
fédérés ; en principe, mais pas toujours, de manière égalitaire entre les Etats.

Exemple :

Aux Etats Unis, à côté de la chambre des représentants, on trouve le sénat,


composé de représentants de chaque Etat.

Ces deux chambres forment le congrès des Etats Unis.

En Allemagne : Le Bundestag représente l’ensemble du peuple allemand, on trouve


également le Bundesrat, qui est composé, lui, des représentants de chaque Landers,
mais de manière inégalitaire :

Ceux qui disposent de plus de population bénéficient de plus de


représentants.

Conclusion : On peut donc dire que dans un Etat fédéral, il y a une assemblée
du peuple, et une assemblée des représentants des Etats fédérés.

- L’exécutif fédéral :
La participation des Etats fédérés à l’Etat fédéral se
réalise, notamment, au niveau de la désignation des
titulaires du pouvoir exécutif fédéral.

Ainsi le gouvernement fédéral et le chef de l’Etat, peuvent


être élus par les deux chambres, avec souvent une
prépondérance de la chambre des représentants des
Etats fédérés.

Il faut aussi ajouter que les Etats fédérés interviennent également en matière de
révision de la constitution.

- La répartition des compétences :

On entend par ce terme, l’aptitude juridique à prendre des


décisions dans tel ou tel domaine ou même dans tous les
domaines.

Pour comprendre : (Un Etat fédéré, qui aurait le pouvoir, les compétences en matière
d’environnement, ne verrait aucune intervention de l’Etat fédéral.)

On voit donc toute l’importance de ce problème de répartition des compétences dans


un Etat Fédéral où se superposent des pouvoirs politiques de niveau "étatique"

Il faut distinguer des compétences exclusives et des compétences partagées.


- En ce qui concerne les premières, et pour l’Etat fédéral, ce sont en général
des compétences qui transcendent le territoire des entités fédérées.

Exemples :
La Défense Nationale
La politique monétaire
Les relations internationales

En Allemagne la loi constitutionnelle prévoit 11 matières de compétences exclusives


de l’Etat fédéral.

De manière générale, les compétences exclusives fédérales, sont énoncées dans la


loi constitutionnelle. Tout ce qui n’est énoncé est de la compétence des Etats
fédérés.

Quant aux compétences partagées, en principe elles ne sont pas énoncées dans la
constitution fédérale, mais elles sont partagées car la mise en œuvre de ces
compétences nécessite des moyens supérieurs à ceux d’un seul Etat.

Pour comprendre : Infrastructures routières : RN + autoroutes= compétences Etat


fédéral
Hors autoroutes = compétences Etats
fédérés.

De manière très générale, la compétence de principe appartient aux Etats fédérés.

L’Etat fédéral lui, n’a qu’une compétence d’attribution ; ce qui veut dire que toutes les
compétences qui ne sont pas énumérées comme des compétences fédérales, sont
des compétences des Etats fédérés, mais le contraire peut exister.

Ce qu’il convient de comprendre, c’est que chaque Etat, fédéral et fédéré, dispose
d’une constitution, d’un propre système judiciaire, d’un propre parlement et d’une
propre gouvernement. C’est pourquoi, les législations sont différentes d’un Etat
fédérés à l’autre, cependant, la loi est univoque lorsqu’elle revêt un caractère fédéral.
Il y a donc nécessité enfin d’avoir une justice fédérale forte et puissante qui doit
naturellement trancher les questions d’ordre fédéral, mais encore les litiges entre les
états fédérés ; Cette cour fédérale est garante du fédéralisme et également aux
Etats-Unis d’Amérique, du contrôle de constitutionnalité.

Parmi les états fédérés, on trouve les Etats-Unis d’Amérique, la Canada, la Suisse, la
Belgique, la russie

C) LA CONFEDERATION

La confédération est une association d’Etats identifiés ainsi, on peut se demander la


différence avec l’Etat Fédéral, mais dans la confédération, les Etats
restent « souverains » au plein sens du terme et surtout, il n’y a pas de
superposition d’Etats.

C’est en fait une entente entre Etats, une alliance qui découle en principe d’un traité
permettant la mise en commun de moyens afin d’exercer certaines compétences
pour le compte des Etats membres.

De plus, les décisions prisent à l’étage Confédéral, ne sont pas applicables en


principe directement dans les Etats membres.

Chaque Etat doit les transcrire dans son droit interne.

La Confédération est plutôt un organe de coordination pour exercer des


compétences dans les domaines : politique, commercial, économique et de défense.

De nos jours, la confédération est une survivance de l’histoire et a servi de transition


vers un Etat fédéral.
Section III : Le pouvoir dans l’Etat
L’Etat se caractérise par l’existence d’une population ou nation, d’un territoire et d’un
pouvoir organisé et légitime.

Il faut aborder maintenant la question du fondement du pouvoir : ; c’est la notion de


souveraineté ; il faut voir également comment sont organisés ces pouvoirs : c’est la
notion de souveraineté et enfin, il faut voir comment sont répartis ces pouvoirs.

Paragraphe I : Le fondement politique du pouvoir : la souveraineté.

C’est le caractère suprême du pouvoir étatique. La souveraineté est, par


l’intermédiaire du pouvoir organisé et légitime, l’attribue essentiel de l’Etat.

Sans souveraineté, il ne peut y avoir d’Etat au sens juridique.

Cette notion signifie que l’Etat dispose de la puissance suprême de commander et


de contraindre, au-dessus de laquelle, il n’y a rien. C’est un pouvoir inconditionnel,
qui ne peut être contraint, c’est un pouvoir de décision. Elle est indivisible et
inaliénable.

La souveraineté, aujourd’hui, c’est la pouvoir de faire la loi. Jean BODIN, théoricien


du XVIe siècle, reprend les attributs essentiels de la souveraineté : Faire la loi,
rendre la justice, battre monnaie, lever les impôts, faire la guerre et la paix. Ces
droits sont appelés droits régaliens, les droits du roi. Cette notion de souveraineté
apparaît au XIIIe siècle.

Sous Rome et Athènes, la souveraineté n’avait pas été théorisée. Mais, au fil du
temps, i la fallu trouver un fondement au pouvoir royal et absolu. S’oppose le
potestas de l’empereur à l’auctoritas du pape. Le roi est empereur en son royaume et
le roi ne tient sa couronne que de Dieu seul.

Jean BODIN a construit une véritable théorie politique et juridique de la souveraineté.


La souveraineté est un pouvoir suprême, l’instrument juridique de la souveraineté le
plus étendu est le pouvoir de faire la loi. Le prince est au dessus de ses sujets et des
lois civiles. Jean BODIN a été un défenseur du pouvoir absolu royal. Il n’y a donc
aucune limite à cette souveraineté et le souverain dispose de l’ensemble des droits
régaliens.

La remise en cause de la souveraineté monarchique a induit une réflexion sur le


titulaire du pouvoir de la souveraineté et a distingué les gouvernants des gouvernés.

Mais aujourd’hui, on constate que la souveraineté d’un Etat peut subir quelques
atténuations par la volonté même de l’Etat.

Exemple : Politique européenne Monétaire = abandon de la souveraineté.


La question de la souveraineté a toujours été très discutée sur un plan idéologique.
Qui doit être titulaire du pouvoir. La souverain doit-il être le gouvernant ? Par ailleurs,
quels sont les instruments qui ovnt permettre au souverain d’exercer et de conserver
le pouvoir ?

On peut identifier trois théories de la souveraineté :

 Les théoriques dites : théocratiques.


 La théorie de la souveraineté nationale.
 La théorie de la souveraineté populaire.

A) Les théories dites théocratiques.

Ces théories attribuent un fondement divin aux pouvoirs des autorités :

Si tel pouvoir est en place, c’est par la volonté de dieu, et le pouvoir étatique est
investi d’une mission divine qui, dès lors, est légitime. St Paul écrivait « Nulla
potestas nisi a deo », nul pouvoir si il ne vient pas de dieu. Le pouvoir vient donc de
dieu pour satisfaire ses besoins et des desseins concernant la race humaine.

Dans les théories théocratiques, pour certain, la puissance souveraine ne peut


appartenir qu’à dieu, et, s’incarner obligatoirement dans une personne qui est donc
sacré : un roi, par exemple. Cette théorie a justifié longtemps le pouvoir de la royauté
en France jusqu’en 1789. Pour Bossuet fait du Prince le représentant de Dieu sur
terre et donc, de son obéissance, un devoir absolu. Il est donc indispensable que
l’église prenne une part active dans le choix du souverain.

Pour d’autre, seul le principe de souveraineté réside en Dieu, ce qui ne préjuge en


rien qui peut en exercer le pouvoir.

Alors l’église ne donne pas de préférence pour une forme de gouvernement ou pour
une autre. Cette conception est directement issue des positions de St Augustin et St
Thomas d’Aquin, le pouvoir vient de Dieu, mais celui-ci laisse le soin aux hommes de
l’aménager, son exercice n’impose aucune forme particulière de gouvernement.

La révolution française va donner lieu à un bouleversement sans précédent dans


notre histoire constitutionnelle. Le système de l’Ancien régime avait pour fondement
les héritages organisationnels posés par la système féodal. La société était
inégalitaire, l’individu n’y a aucune place.

L’individu ou le sujet ne se conçoit qu’au travers les corps intermédiaires comme les
ordres, les corporations, les jurandes ou les confréries. Ces structures,
hiérarchisées, offrent une protection aux personnes mais ne leurs laissent aucune
autonomie. L’Homme en tant que tel n’existe pas, il est détenu par un ordre, on était
compagnon, clerc, marchand, noble. Chacun reste enfermé dans un statut social.

Ce système prive tout le monde de liberté et était profondément inégalitaire. Ajouté à


différents droits sur le territoire où rien n’est codifié, beaucoup de coutumes,
différentes, enfermaient les personnes dans un statut social dont ils étaient
prisonniers.

Une crise profonde touche la France à partir des années 1780 dont le pouvoir ne
peut se relever. La crise est économique, fiscale, sociale, agraire. L’absence de
liberté, la censure et la conscience d’une société de plus en plus injuste trouve un
écho dans la pensée des philosophes des Lumières qui voit un monde différent, avec
une pensée moderne.

Quelle est la nature de la Révolution ? Est-ce la volonté d’en finir avec un système
féodal qui n’a que trop duré, de mettre fin à l’injustice pour parvenir à l’égalité  ? Est le
peuple qui se révolte ? Est-ce une volonté d’affranchissement de l’Homme par
rapport à une société qui l’opprime ?

En tout état de cause, les révolutionnaires français dispose d’un exemple d’une
révolution réussie à savoir celle des américains qui ont pu construire un système
politique qui fonctionne et qui a pour fondement la liberté.

La contractualisation de l’Etat

La volonté de renverser le pouvoir vient des monarchomaques. Ce courant de


pensée vient rompre de manière brutale la théorie théocratique du pouvoir et va
chercher un autre fondement à l’Etat. Le consentement à l’Etat s’impose pour fonder
sa légitimité juridique. Ces monarchomaques défendent le Calvisme face au Saint
Empire Germanique, inventent une théorie du contrat entre le roi et ses sujets.

Le Genevoix, Théodore de Bèze ( XVIe siècle), pose la nécessité d’un consentement


du peuple au pouvoir. Il y a donc un pacte de fondation de l’Etat et d’obéissance,
pacte de soumission au souverain. Le souverain en échange garantit leur liberté. Si il
rompt le pacte en devenant un tyran, le peuple est invité à résister à l’oppression.

Hobbes, dans le Léviathan, paru en 1651, est aussi un contractualiste mais justifie
l’absolutisme royal dans un contrat fondateur. Avant le pouvoir royal, les hommes
vivaient dans un état de nature, pire que l’anarchie, chacun cherchera à opprimer
l’autre, le dépouiller, c’est un état de guerre et d’insécurité permanents.

Pour parvenir à l’établissement de l’ordre et de la sécurité, les hommes ont conclu un


pacte en plaçant un monarque à sa tête. Mais, celui-ci est placé en dehors du contrat
car il est initialement conclu entre les hommes. Le monarque peut donc faire ce qu’il
souhaite même si Hobbes ne souhaite pas justifier une oppression. Hobbes, avec
son hostilité au désordre, ne peut pas envisager la révolte.

C’est John LOCKE, qui renverse ce raisonnement et qui prend exemple sur l’histoire
anglaise. Si les hommes ont conclu un contrat, c’est pour accéder à un état de
bonheur le plus complet par une vie collective dense, le monarque est partie
intégrante au contrat. Il doit préserver les libertés et la propriété. Si il enfreint ces
règles, le droit de résistance à l’oppression sera activé et justifie une révolution.
Un état ne sera légitime que si le pouvoir politique est accepté. C’est l’apport
principal des contractualistes. En effet, un état peut imposer par la force son pouvoir
et ses décisions mais elles seront, in fine, illégitimes. Jean Jacques ROUSSEAU, lui,
sera un contractualiste important. Il renoue avec l’idée d’un absolutisme de l’Etat
mais fonde le pouvoir sur l’universalité du droit de vote.

B) La théorie de la souveraineté nationale et le régime représentatif

Cette théorie a été élaborée au moment de la révolution de 1789, car, ayant renversé
le roi, il fallait théoriquement trouver une autre origine pour l’attribution de la
souveraineté.

Il convient de bien comprendre que le XVIIIe siècle a vu l’émergence d’une nouvelle


conception du pouvoir et par voie de conséquence, une remise en cause de la
souveraineté théocratique. Il a donc fallu trouver d’autre fondement et deux théories
vont apparaître.

Montesquieu et l’abbé Sieyès en sont les plus parfaits défenseurs, Montesquieu


voyant dans le régime représentatif l’émergence d’un gouvernement modéré et
Sieyès, en 1789, dans « qu’est ce que le Tiers-Etats », permet de trouver une
doctrine forte au Tiers-Etats pour lui permettre de revendiquer le pouvoir. La
souveraineté réside désormais dans la nation, et non le peuple, réduisant à néant la
théorie du pouvoir théocratique.

La souveraineté est représentative car « les gouvernants ou une partie d’entre eux
exercent leurs compétences, non pas en vertu d’un droit propre mais à raison de leur
qualité de représentants conférée par l’Election. » Georges VEDEL, Manuel de droit
constitutionnel.

On distingue les titulaires du pouvoirs politiques de ceux qui en assure l’exercice.

Dans cette théorie, la souveraineté n’est plus confiée à une seule personne : le roi,
mais à une entité, un organe, un « être » collectif, individualisé dans la mesure où il
est distinct des individus qui le compose : la nation ( au sens très large)

La souveraineté nationale réside donc dans l’universalité de la population qui


compose la nation française.

Cette conception de la souveraineté a été consacrée par la D.D.H. de 1789 : «  Le


principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. »

Cette conception de la souveraineté se retrouve dans presque toutes les


constitutions française jusqu’à celle de 1958.

Elle emporte quelques conséquences théoriques ; il y a d’abord une nécessité


d’intermédiaires de représentants. Les élus représentent la nation tout entière car
elle est indivisible. Autrement dit, lorsque le représentant est élu, il représente la
nation, et non pas les personnes qui l’ont élu. L’élu est donc indépendant de ses
électeurs

C’est le mandat représentatif

Ensuite, dans cette théorie, l’électeur n’exerce pas un droit, mais une fonction, celle
de désigner les représentants de la nation :

C’est l’électorat fonction.

Cette fonction peut très bien être attribuée à certaines catégories de la population.
C’est pourquoi, dans notre histoire, cette théorie a permis de refuser le droit de vote
à différentes catégorie de la population. Elle n’est donc pas synonyme d’une vision
démocratique et républicaine des institutions.

Exemple : les plus fortunés, les plus méritants …

On aboutit alors à un suffrage dit censitaire qui permettait aux seuls personnes
payant un impôt élevé de pouvoir se voir octroyer le droit de vote. La nation fixe alors
de règles de restriction ou d’attribution du droit de vote.

C’est le suffrage universel ou restreint

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