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Ce rapport a été élaboré par :


Yacine SASSI

Période de réalisation :
Janvier- Mars 2007
01 PRESENTATION DU SOUS SECTEUR

La fiche sous sectorielle Industrie de la transformation des céréales


La présente fiche sous sectorielle concerne les industries de la transformation des céréalières.
Celles-ci sont codifiées selon la Nomenclature Algérienne des Activités en :
• DA 15.6 pour la transformation des céréales
• DA 15.7 pour la transformation des farines et gruaux.

SOURCE : ONS (Office National des Statistiques) NAP 2000

Les caractéristiques communes des I.A.A. sont celles de fabriquer des produits finis alimentaires de large consommation,
à partir d’intrants agricoles par différents traitements industriels :
• Traitements physiques de broyage, de cuisson, de torréfaction, de lyophilisation, …
• Traitements chimiques de débactérisation, de raffinage ou d’extraction de substances
• Traitements de conditionnement

Les spécificités du sous-secteur Industrie de la transformation des céréales sont :


• La nature des intrants, constitués de céréales (blé dur et tendre, orge, seigle, maïs, avoine, son)
• Les processus qui reposent essentiellement sur le broyage, le façonnage et la cuisson
• L’importance nutritionnelle majeure des produits et son impact socio-économique

Ce sous-secteur regroupe des industries de :


• Première transformation
• par trituration (ou broyage) des grains de céréales

Seconde transformation
par cuisson et façonnage (cas des pâtes et des biscuits)
par «roulage» (cas du couscous de blé ou d’orge)
par extraction (cas de l’amidon, des recherches sur les cosmétiques)
par adjonction et façonnage (cas des pâtisseries industrielles, céréales petit déjeuner)

Les caractéristiques et spécificités du sous secteur en Algérie

L’approvisionnement du sous secteur se fait généralement :


• Pour ¼ à partir de la production locale (commercialisée par l’OAIC qui rachète la production locale de céréales à des prix
supérieurs à ceux des cours mondiaux)
• Pour les ¾ à partir d’importations réalisées par l’OAIC, par les opérateurs du sous-secteur ou des importateurs privés de blés

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Evolution des approvisionnements des semouleries et minoteries 1962/2002

SOURCE : Rapport 2006 du Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes

N.B. Il est à signaler que toute la production céréalière nationale n’est pas transformée par les I.A.A. une partie (à définir)
étant prélevée pour l’autoconsommation humaine et la production animale.

Le traitement industriel des céréales concerne deux types de transformation.

La première transformation
La mouture du blé dur génère 3 grandes classes de produits : des produits nobles (les semoules de large usage), des semoules
spécifiques (semoules supérieures fines SSSF ou semoules supérieures extra SSSE) et des sous produits (issues et déchets).
La mouture du blé tendre génère 2 grandes classes de produits : les produits nobles (les farines) et les sous produits (issues et
déchets) et, quelquefois, des produits intermédiaires (les farines basses, germes)

La seconde transformation des produits ainsi obtenus est soit artisanale (au niveau des boulangers, pour le pain) ou, industrielle,
pour la fabrication de couscous, de pâtes et, aussi, d’aliments du bétail à partir des produits de la première transformation. Les
couscous sont classés, selon la granulométrie (couscous fin, moyen et gros). Les pâtes alimentaires se subdivisent soit en pâtes
courtes, longues ou spéciales, soit en pâtes sèches ou fraîches.

Les transformations industrielles de céréales sont à l’origine d’une importante incorporation de valeur, aux
prix d’achat des inputs transformés. A titre d’exemple, le coefficient de taux de valeur ajoutée en France se traduit par une
multiplication de la valeur par 2,5.

Les Impôts afférents à cette activité, en Algérie, sont des impôts communs :
TAP (Taxe sur Chiffre d’affaires 2%
IBS (Impôt sur Bénéfices Sociétés) 25 %, avec réfaction de la moitié si réinvestissement
IRG (Impôt sur le Revenu Global) 15 % (Impôt sur les dividendes, Retenue à la Source)
VF (Impôt sur les Salaires) 0 % (supprimé)
Le régime d’imposition spécifique au sous-secteur ne concerne que la TVA
TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) 0 % pour les pains, farines, semoules et les céréales d’intrants
7 % pour les pâtes

Les entreprises ont la faculté d’acquérir, en exonération de TVA, les présentations commerciales et conditionnements destinés à
emballer des produits exonérés. Ceci permet de soulager la trésorerie, en évitant de trainer continuellement un précompte de TVA
(avance aux Impôts)

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Les normes et textes réglementaires relatifs aux Blés (Durs et tendres), Farines,
Semoules et Couscous
sont essentiellement constitués de différents décrets exécutifs, arrêté interministériel, normes et règlements, détaillés ci-
après..

Les politiques publiques dans le sous-secteur sont clairement affichées.


La liberté de production et de commercialisation est consacrée depuis des années. Le précédent monopole de l’Etat sur les
importations de blés a été aboli. Les semouleries et minoteries du secteur public sont, quant à elles, proposées à la privatisation,
voire à la location de leurs importantes capacités en silos de stockage.
Le mode de régulation du marché a, aussi, évolué. Tous les prix sont libérés, à l’exception de la farine panifiable cédée aux
boulangers à un prix plafond. En contrepartie, l’OAIC subventionne indirectement les minoteries en cédant son blé tendre à un
tarif artificiellement bas, les quantités fournies ne constituant cependant que 40% des besoins.
L’Etat s’astreint à la couverture totale (Quantités et Périodes) des besoins du pays en semences de céréales (cf déclaration du
Ministre de l’Agriculture devant la presse, en Septembre 2007).

Etat des lieux des produits fabriqués par gamme (1ère transformation notée en bleu)

France Tunisie

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© EDPme - Edition 2007
France Tunisie

Sources : Les deux sites web cités en renvois + Données de l’échantillon EDPme
N.B. Pour plus d’informations sur les gammes de produits se reporter à la NAP (Nomenclature Algérienne des Produits) disponible
à l’ONS (Office National des Statistiques) aux codes 15.6 et suivants, à partir de la page 36 de la NAP

L’état des lieux des entreprises du sous secteur


L’Etat des lieux des entreprises de l’échantillon, répertoriées par type de produits

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Légende : Couleur verte = Produit fabriqué par l’entreprise
Sans Couleur = Produit non fabriqué par l’entreprise
nd = noin disponible
Sources : rapports EDPme (Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme)

Les statistiques afférentes aux taux de natalité et taux de mortalité d’entreprises ne concernent pas l’échelle de
détail du sous secteur.
Pour la globalité du secteur des IAA, les statistiques données par le Bulletin n° 11 d’information économique édité par le
Ministère de la PME indique, en 2007, une démographie «moins active» qu’à l’échelle des autres secteurs, ce qui était déjà le cas
pour les années antérieures.

Evolution 2005/ 2006 du nombre d’entreprises dans les Industries Agro-alimentaires

Source: Bulletin n°11 d’information économique édité par le Ministère de la PME et de l’Artisanat
Ancienneté du sous secteur (informations sur les entreprises EDPme)

Avant 2000

Après 2000

Sources : rapports EDPme (Informations disponibles pour


35 entreprises adhérentes au programme EDPme)

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La création d’entreprises dans le sous secteur obéit à des tendances nettement établies :

Evolution du nombre d’entreprises créées dans le sous secteur

Sources : rapports EDPme (Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme)

Après un engouement pour l’investissement dans ce sous-secteur jusqu’en 2002, il apparaît une nette diminution de la
création de semouleries et de minoteries sur les 4 dernières années du graphique, le plus grand nombre de créations
d’entreprises dans le sous-secteur remontant à 2002.

La représentativité de l’échantillon de base de l’étude


Les données synthétiques contenues dans la fiche émanent de 35 entreprises, adhérentes au Programme de mise à niveau EDPme,
au mois de Novembre 2006. Ont été exploités 66 sous-dossiers (Pré-diagnostics, Diagnostics, Rapport d’Actions de Mise à niveau,
Rapport d’Etudes spécifiques) pour ces 35 PME privées, soit environ 2 sous-dossiers en moyenne par PME.

Selon le Ministère de l’Industrie (Rapport Diagnostic des filières industrielles/ Janvier 2005) la population totale d’entreprises
‘’semouleries et minoteries’’ concerne plus de 430 entreprises et s’établit ainsi :

Capacités nationales en semouleries et minoteries

Source : Rapport du Ministère de l’Industrie Diagnostic des filières industrielles Janvier 2005

L’échantillon d’entreprises privées du sous-secteur qui a été traité s’établit comme suit :

Représentativité de l’échantillon EDPme par rapport aux capacités nationales

Source : Chiffres du Tableau 1 et Données de l’échantillon EDPme


N.B. Le total Semouleries et Minoteries indiqué plus haut (24 + 13 = 37) est supérieur au total d’entreprises (35) de l’échantillon
EDPme car certaines entreprises disposent concomitamment de semouleries et de minoteries.

Les taux de représentativité évalués plus haut à travers 2 critères de taille (Effectif et Capacités Théoriques de Production) indiquent,
ainsi, des niveaux d’incertitude corrects, ce qui permet d’énoncer des conclusions statistiquement admissibles
Tout en restant perfectible, le présent rapport contribue à remédier à l’absence d’analyses sectorielles, à travers la Capitalisation de
données, puis le Gros-Plan régional engagés par EDPme pour le sous-secteur.

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02 DONNEES SUR LE MARCHE

Le marché national et international


Le niveau de consommation sur le marché national

Source : ONS et retraitement par EDPme

Le marché international du blé a connu, durant l’année 2007, d’importants bouleversements focalisant l’attention
des producteurs, des acheteurs et de la presse économique : cf Le MONDE du 25 août 2007 & LAPRESSEAFFAIRES.com
du 26 septembre 2007.
La situation enregistrée rappelle l’année 1973 durant laquelle l’ex URSS, frappée par une sécheresse inouïe, avait brutalement
quadruplé ses importations de blé.

A titre d’illustration, le 23 Aout 2007 au Chicago Board of Trade, bourse de référence en matière de fixation de prix du blé,
ce produit pour livraison en décembre se négociait à 7,54 dollars US le boisseau (environ 27 kilogrammes) alors qu’un
mois plus tard et sur la même place, le 25 Septembre 2007, le blé pour livraison en décembre atteignait 8,77 dollars US le
boisseau, soit un accroissement de 16% en un mois seulement.

Le début de hausse des prix du blé remonte à l’année 2006, les prix se sont accrus de 60% durant cet exercice. En
2007, les prix du blé ont fait un bond de 70% environ, chiffre-record en matière de hausse de prix de denrées. Les cours
atteignent en septembre 2007 des sommets historiques sur toutes les places boursières car les récoltes 2007 ne suffiront
pas à répondre aux besoins.

Le déficit actuel est estimé à 3 millions de tonnes de blé par le Conseil international des Céréales (CIC) et le département
de l’agriculture américain, car :
• des dommages ont été causés aux récoltes
Le Canada a annoncé une production 2007 de 20,3 millions de tonnes de blé, soit 19,6 % de moins qu’en 2006, en raison
de la sécheresse de juillet.
En Europe et aux USA, la pluie et les basses températures ont affecté les moissons.
• les stocks seraient à leur niveau le plus bas depuis 26 ans.
• la production de blé est concurrencée, au plan foncier, par la culture du maïs, plus rémunératrice car destinée à une
demande nouvelle, celle des biocarburants

Compte tenu du déficit de l’offre, la hausse des prix devrait se poursuivre. Le marché est donc très tendu. Face à
ce record absolu des cours du blé, la FAO (Food and Agricultural Organization) s’attend en 2007 à une aggravation (variant
entre 15% et 25%) de la facture des importations céréalières des pays à bas revenu et/ou en déficit vivrier.

Cette hausse des prix devrait ramener, ensuite, un effet boomerang, de l’avis de nombreux experts internationaux
et susciter en retour, face à cette trop forte augmentation des prix du blé, une baisse non moins vertigineuse.
Déjà entre mi-août et fin septembre 2007, les fonds spéculatifs avaient réduit leurs achats à terme et d’options indiquent des
sources gouvernementales américaines.

Certains analystes prévoient même que les prix chuteraient vraisemblablement de 50% d’ici juillet prochain, car comme
à l’occasion de toute augmentation de prix trop rapide (théorie des cycles), la situation actuelle devrait concomitamment
inciter :
• les producteurs à augmenter leurs productions
• les acheteurs à reconstituer des stocks
• les consommateurs à réduire leurs consommations

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La hausse des prix a incité des consommateurs italiens à boycotter les pâtes et le pain en septembre 2007, tandis que les
producteurs d’animaux d’élevage en Corée du Sud ont réduit leurs importations de blé.
La conjugaison de tous ces facteurs va réduire la Demande et augmenter l’Offre.

Les caractéristiques de la demande du sous secteur


Selon l’ONS, la consommation des céréales en Algérie s’établit comme suit.

Détail de la Consommation de céréales

Source : ONS

a. L’évolution de la demande globale est fonction des paramètres suivants :


• La croissance démographique (1,5 % par an)
• Le degré d’urbanisation duquel découle un modèle de consommation urbain, ainsi qu’une modification des systèmes
d’approvisionnement
• Les Variations du pouvoir d’achat
• La restructuration du modèle de consommation qui incite à penser à un ralentissement de la demande des produits de
consommation alimentaire.

b. Le modèle de consommation alimentaire


Les céréales constituent un aliment fondamental, principale source de calories alimentaires et base commune de tous les
régimes alimentaires recensés (urbain, rural, différentes strates de revenus).

c. La demande globale en produits céréaliers est alimentée par la dégradation du pouvoir d’achat des
consommateurs. En effet, la baisse du pouvoir d’achat des ménages, depuis 1995, a conduit les ménages au retour à un
modèle de consommation à dominante céréalière (pain, galette, pizza, m’hadjeb, gâteaux, couscous, pâtes alimentaires).
Ces derniers constituent, pour les populations, des produits refuges. Il en découle un niveau relativement élevé de
consommation des produits céréaliers en Algérie. Cette dernière oscille, au début des années 2000, autour d’une moyenne
annuelle de 200 kg environ par habitant, c’est-à-dire presqu’autant que la Tunisie avec 205 à 210/habitant, mais nettement
moins que le Maroc qui enregistre 240/habitant.

d. En termes structurels, la consommation des produits du blé dur, selon l’ONS, s’effrite quelque peu (-1,5% par an)
tandis que celle des produits du blé tendre se raffermit plutôt (+1,6% par an). Le recul lent mais constant de la consommation
des produits issus du blé dur en Algérie, combiné au glissement de la demande vers les produits industriels élaborés
(pâtes et couscous) au détriment des semoules ménagères, compromet inéluctablement les perspectives des semouleries
indépendantes, non intégrées à un groupe fabricant de pâtes alimentaires et couscous.

e. Le marché des pâtes est en forte progression depuis la libéralisation de l’activité. C’est aussi un marché qui pourrait
devenir fortement concurrentiel en raison des implantations de fabriques privées et, aussi, des produits d’importation
destinés, quant à eux, à des segments du haut du marché. Le phénomène de diffusion du modèle européen et l’amélioration
de la qualité de l’offre devraient, sans nul doute, entraîner encore un accroissement de la demande en pâtes. L’intensité
de la concurrence va dépendre, pour les pâtes de qualités moyennes, de la corrélation entre les vitesses respectives du
développement des capacités de production locales, d’un côté, et de l’émergence de la forte demande additionnelle à
prévoir, d’autre part.

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La concurrence au niveau national
Il a été recensé, dans le cadre de l’examen des dossiers EDPme afférents au sous-secteur, différentes mesures de lutte contre
la concurrence, mises en œuvre par les entreprises algériennes.

• Pour les Semoules et Farines où l’on enregistre des capacités de production théoriques excédentaires, ces mesures
concernent essentiellement des aspects liés à la distribution telles que la livraison par les soins des producteurs, des rabais sur les
prix, des facilités de paiement voire même, dans certaines entreprises, le confort d’attente des chauffeurs lorsque l’enlèvement
des produits se fait par les clients et sur site de production.

• Pour les Pâtes alimentaires et le Couscous, les tensions concurrentes n’existent que très peu, ce qui ne conduit
pas, actuellement et pour une certaine période encore, à l’observation de mesures telles que celles précitées. Une demande
potentielle importante reste inexploitée pour ces produits.
On ne consomme que 6 kgs de pâtes industrielles par habitant et an en Algérie, contre plus de 12 kgs de pâtes industrielles par
habitant et an en Tunisie.
Par ailleurs l’observation d’un début de glissement de la préférence des consommateurs algériens, du couscous traditionnel
vers le couscous industriel (seulement 2 par habitant et par an en Algérie) laisse prévoir, là aussi, d’importants gisements de
demande à développer.

La concurrence actuelle sur les Semoules et Farines devrait encore s’intensifier, car elle ne concerne pas encore de façon accrue
de fortes préoccupations liées à la valorisation de l’image de marque des producteurs, à l’identification visuelle poussée des
produits, à la protection de la marque et à la lisibilité, sur étiquetage, des facteurs de Qualité.

De façon globale, les projections à attendre sur le marché du sous-secteur doivent impérativement prendre en compte en
premier lieu :
• La léthargie actuelle des 5 opérateurs publics (81 semouleries et minoteries, pour 44 filiales) qui détiennent
environ 30% des capacités nationales. En l’espace de trois ans seulement (2000 à 2003) le secteur public se distingue par une
chute spectaculaire du chiffre d’affaires (divisé par 3, en passant de 79 milliards de DA à 25 milliards de DA) et de la valeur ajoutée
(divisée par 11, en passant de 18 milliards de DA à 1,7 milliards de DA). La privatisation des 5 entreprises concernées devrait
libérer d’importantes capacités dormantes et faire rapidement émerger une offre additionnelle substantielle, conduisant alors
à une concurrence plus intense. La nouvelle situation ainsi créée profiterait aux entreprises dotées d’avantages comparatifs :
Capacités de production plus importantes et mieux utilisées, Disponibilité de capacités de stockage d’intrants, Réduction des
coûts d’approvisionnement, Facilités d’importation d’inputs (proximité d’un port, surface financière, …). La nature des décisions qui
sera prise à l’égard des importants silos publics actuellement sous utilisés (voire loués) peut, aussi, être un élément déterminant
pour l’avenir du sous-secteur.
• L’exemple tunisien : il a été enregistré un phénomène de concentration des entreprises, par disparition des unités
les moins performantes. Le processus s’est accéléré entre 1996 et 2001, cinq entreprises représentant en 2001 plus de 80% des
capacités de production de pâtes et plus de 60% des capacités de production de couscous. Elles sont toutes intégrées au sein
de groupes qui exploitent aussi des semouleries et des minoteries, voire d’autres activités connexes (aliments pour le bétail,
élevage, commerce, …).

Les exportations
Dans notre échantillon d’entreprises EDPme du sous-secteur «transformation des céreales» on ne recense aucune
exportation, à l’exception d’une opération non renouvelée, épisodiquement menée par un seul opérateur, en direction
de la Libye.
De façon structurelle, les produits de la première transformation des céréales n’offrent que peu de possibilité
d’exportation eu égard :
• aux importantes capacités de production déjà présentes dans les pays méditerranéens, d’autant que ces produits
font, aussi, l’objet d’une fabrication de proximité du fait des importants volumes considérés.
• la structure des coûts de production qui ne laisse difficilement envisager de réelles possibilités d’exportation.
Avantage comparatif potentiel, les faibles coûts de la main d’œuvre sont contrebalancés par la faiblesse de la
productivité du travail. Les coûts de consommation électrique ont, en Algérie, une importance négligeable dans le
prix final des produits.
Par contre les produits de la seconde transformation offrent, quant à eux, plus de potentialités d’exportation en
raison des importantes parts de valeur ajoutée présentes dans de petits volumes.
Ainsi les exportations marocaines de couscous en direction de la France, quoique peu importantes au départ, ont enregistrées
une tendance régulière à la hausse (480 tonnes en 2000 pour 1.500 tonnes en 2003) sur un marché pourtant traditionnellement
acquis aux entreprises italiennes qui desservent près de 75% de la clientèle. Les exportations tunisiennes sont, quant à elles,
encore plus significatives : 19.000 tonnes en 2001 pour les pâtes et 5.000 tonnes en 2001 pour le couscous.

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© EDPme - Edition 2007
Les opportunités et les menaces du marché
Les opportunités actuelles concernent la densification de la gamme des produits des industries du sous-secteur dans les
créneaux suivants de la transformation secondaire restant à défricher ou à valoriser :
• Les pâtes fraîches, spéciales et améliorées
• Les boulangeries industrielles
• La viennoiserie industrielle
• Le couscous et la semoule d’orge

D’importants potentiels de demande existent aussi pour les pâtes et le couscous industriel.

La recherche développement peut, en outre, identifier de nouveaux produits dérivés de céréales, destinés aux Industries
des Cosmétiques, aux Industries Pharmaceutiques et aux Industries Chimiques. Par fractionnement de la farine, on obtient à titre
d’exemple des produits comme de l’amidon et du gluten qui sont des produits à forte valeur ajoutée. Les amidons peuvent être
transformés en éthanol. Il pourrait également exister d’autres possibilités d’obtention de produits de haute valeur, comme les
substituts du sucre ou des produits biochimiques obtenus à partir de fractionnement de l’amidon.

Les menaces concernent essentiellement la première transformation des céréales où existent d’importantes capacités dormantes
dont le réveil signifiera inéluctablement la disparition des unités les moins performantes, à l’exception de celles qui s’orienteront
vers des niches régionales ou de produits.

56 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


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03 INPUTS ET CAPACITES DE PRODUCTION

La provenance des inputs de production



Provenance des inputs de production Répartition des inputs année 2002

SOURCE : Rapport 2006 du Centre


International de Hautes Etudes Agronomiques
Méditerranéennes

Les importations de céréales représentent systématiquement de 74 % à 80 % du total des disponibilités céréalières du pays
(observation 1982/2002). L’Algérie continue d’être parmi les plus grands importateurs de blé dans le monde (1,12 milliards de $
de céréales en 2003) et détient depuis plusieurs années la 1ère place pour le blé dur.
Sur la décennie écoulée, on assiste à un double phénomène : l’augmentation des prix des céréales et la baisse de la parité
dinar/dollar.
Le prix des blés est déterminé par référence au cours de la bourse des matières premières agricoles, si bien qu’il y a peu de marge
de négociation possible, à l’exception des achats à terme et d’autres techniques visant à réduire le risque de change.

Le fret maritime occupe jusqu’à 15 à 20% du prix C & F. C’est donc un important poste du coût total d’approvisionnement. Les
paramètres de la décision d’importation de céréales sont multiples.
• La distance Silos du producteur/ Port de débarquement, sachant que le transport s’effectue ensuite par camion
• Le tirant d’eau du port de débarquement sachant que certains ports ne peuvent pas accueillir de gros navires.
• La capacité des navires qui peuvent, ce faisant, y accoster sachant que les navires vraquiers de 20.000 tonnes à 30.000
tonnes enregistrent à priori un coût marginal de la tonne transportée 40 % à 50% moins coûteux que celui , plus cher,
des navires de 5.000 à 6.000 tonnes
• La faiblesse des capacités de réception et de déchargement de céréales de certains ports (200 t/h à Annaba)
• L’importance des surestaries en liaison avec les vitesses de déchargement propres au port considéré
• La capacité des silos de stockage de l’acheteur, en liaison avec ses possibilités financières

Il est à relever qu’une concession portuaire a été accordée par l’Etat à une société mixte regroupant un opérateur privé algérien,
ainsi qu’un opérateur privé émirati, pour la gestion du Terminal céréalier du port de Djendjen (W. de Jijel). Le quai en question
dispose d’un tirant d’eau de 18 mètres, ce qui permet l’accostage de céréaliers de 100.000 tonnes qui appartiennent à la flotte
de l’investisseur émirati.
Les prévisions afférentes à ce projet, même si elles ne tablent que sur la réception de1 million de tonnes par an (soit 10
navires seulement en 365 jours, ce qui correspond déjà à 22% des importations nationales), démontrent que ce terminal aura
inéluctablement un effet directeur sur le prix des céréales en Algérie et, partant, sur l’approvisionnement et le fonctionnement
du sous-secteur.

TRANSFORMATION DES CEREALES 57


© EDPme - Edition 2007
Les capacités de production
Les Capacités journalières moyennes des entreprises du sous-secteur de l’échantillon EDPme sont données dans le graphique ci-
après, les capacités théoriques (en T/j) et taux d’utilisation des capacités (en %).

Niveaux des capacités de production par gamme de produits

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme

Les 35 entreprises EDPme du sous secteur enregistrent une capacité de production installée de :
• 170 tonnes / jour en moyenne pour les semouleries (1ère transformation)
• 190 tonnes / jour en moyenne pour les minoteries ‘’ ‘’
• 16 tonnes / jour en moyenne pour les unités de couscous (2nde transformation)
• 19 tonnes / jour en moyenne pour les unités de pâtes ‘’ ‘’

La capacité de production moyenne est corrélée avec le niveau d’effectif de l’entreprise.


• Pour ce qui est du blé dur :
- Il n’y a aucune entreprise dans l’échantillon d’étude de moins de 50 salariés
- Pour les entreprises entre 50 et 100 salariés, la capacité de production moyenne est de 131 Tonnes / jour, pour une
amplitude s’étalant entre 100 et 260 Tonnes / jour
- Pour les entreprises de plus de 100 salariés, la capacité de production moyenne est de 333 Tonnes / jour, pour une
amplitude s’étalant entre 200 et 500 Tonnes / jour

• Pour ce qui est du blé tendre (et après élimination des unités en surcapacités)
- Pour les entreprises de moins de 50 salariés, la capacité de production moyenne est de 48 Tonnes / jour, pour une
amplitude s’étalant entre 40 et 60 Tonnes / jour
- Pour les entreprises entre 50 et 100 salariés, la capacité de production moyenne est de 136 Tonnes / jour, pour une
amplitude s’étalant entre 80 et 210 Tonnes / jour
- Pour les entreprises de plus de 100 salariés, il existe 2 entreprises qui disposent de capacités de production de
180 Tonnes/ jour et 350 Tonnes / jour

Parmi les entreprises de l’échantillon EDPme, une entreprise se distingue car elle dispose d’une capacité (1200 Tonnes / jour)
nettement plus importante que celles des autres entreprises.

Les taux d’utilisation des capacités de production

Taux d’utilisation des capacités de production

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme

Il serait utile d’approfondir l’analyse, en traitant de la variation des TUC, en fonction de la taille de l’entreprise et, surtout, du type de

58 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


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fabricant d’équipement.
Les lignes de production de hautes capacités sont généralement acquises auprès de quelques grands fabricants mondialement
connus, dont certains disposent de représentations en Algérie pour le SAV, ce qui rend la maintenance plus aisée, de par la
disponibilité rapide des pièces de rechange. Les autres équipements, de capacités plus réduites, sont achetés auprès d’entreprises
turques.
Les pôles de production régionaux
Pôles de production régionaux proportionnellement au tonnage des capacités théoriques de traitement
de céréales (blé dur et blé tendre confondus) des entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme


Informations disponibles pour 35 entreprises
adhérentes au programme EDPme

Pôles de production régionaux proportionnellement au nombre de salariés employés par les entreprises
EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme


Informations disponibles pour 35 entreprises
adhérentes au programme EDPme

Ainsi donc, on constate aisément à travers les deux critères (Capacités et Effectifs) que l’Est, région au demeurant céréalière,
concentre plus de 50% des capacités de trituration de céréales. En second lieu arrive l’Ouest avec le 1/3 des capacités
installées.
Les effectifs employés par région semblent globalement adaptés aux capacités installées, à l’exception de la zone sud qui
compte seulement 2% des capacités installées pour 9% des effectifs. Le différentiel régional de productivité gagnerait à être
analysé à d’autres occasions.

TRANSFORMATION DES CEREALES 59


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04 RESSOURCES HUMAINES

Répartition par niveau d’effectif

Niveaux d’effectif des entreprises EDPme du sous secteur

Sources: Rapports EDPme Informations disponibles pour


35 entreprises adhérentes au programme EDPme

Prés du 1/3 seulement des entreprises de l’échantillon ont un effectif inférieur à 50 salariés. Prés de la moitié des entreprises se situent
dans la classe des 50 à 100 travailleurs et les entreprises d’un niveau d’effectif de plus de 100 travailleurs ne constituent que 17% de
l’échantillon.

Typologie par Taille d’effectif et par Nature de Gamme de Produits


Typologie de taille des MEUNERIES Typologie de taille des MINOTERIES

Typologie de taille des Unités de Couscous Typologie de taille des Unités de pâtes

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme

N.B. Ne sont intégrées aux 2 derniers graphes plus haut que les unités Couscous et Pâtes disposant d’un effectif
autonome exclusivement consacré à la transformation secondaire considérée.

60 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


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Répartition par catégorie socioprofessionnelle

Répartition des entreprises par taille et par catégorie socioprofessionnelle

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme

Taux d’encadrement des entreprises EDPme du sous secteur

(1) Source : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme
(2) http://www.industrie-hn.org/fr/2/ressources/01.htm
(3) http://par.iamm.fr/ressources/recherche/champ2/CLASSIF/MAROC/LAIT/NORAH/NORAH.pdf.

Ainsi donc, il apparaît dans le sous-secteur un taux d’encadrement qui évolue de façon inversement proportionnelle à la taille
de l’entreprise : il est de plus en plus faible, au fur et à mesure que la taille de l’entreprise s’accroît.
Par ailleurs, le taux d’encadrement algérien dans le sous-secteur paraît voisin de celui du secteur des Industries agro-alimentaires
en France et au Maroc. Il est évident que ce début d’analyse doit être prudemment appréhendé du fait de l’imprécision propre
à la notion de cadre, des limites intrinsèques de la comparaison entre un sous-secteur et un secteur, ainsi que des différences
liées aux productivités et processus enregistrés dans ces trois pays.

Le développement des ressources humaines

Appréciation du développement des ressources humaines

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme

En matière de plan de formation et de plans de développement de la ressource humaine, les taux exposés plus haut
ne sauraient, de notre point de vue, indiquer un désintérêt en ce qui concerne la formation, comme en témoignent au moins
deux expériences de recrutement à temps partiel d’équipes de chefs meuniers français expérimentés. De plus, le sous-secteur,
tel qu’observé, fonctionne en 3 x 8 ce qui laisse peu de marge à des périodes de formation. En outre, la nécessité de réduire les
coûts, eu égard à la concurrence, ne permet pas de disposer toujours d’un volant d’effectif à former.

L’absence de formalisation de ces deux types de plans reste, cependant, à évaluer de façon relative, sachant que la majeure partie
des études lancées par EDPme, en concertation avec les entreprises concernées, ont pour but la mise en place d’organisations-
cibles, ceci laissant supposer l’absence de stabilité de l’organisation et, partant, la difficulté structurelle de finaliser des plans de
formation ou de développement de la ressource humaine.

TRANSFORMATION DES CEREALES 61


© EDPme - Edition 2007
Le profil des chefs d’entreprises

Les profils des chefs d’entreprise des entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme

62 % des chefs d’entreprise sont d’anciens commerçants ou des hommes du métier, cette dernière notion recouvrant à la fois les
profils disposant des connaissances techniques, ainsi que ceux afférents aux connaissances managériales nécessaires à la conduite
de ces activités.

62 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


© EDPme - Edition 2007
05 POLITIQUE COMMERCIALE ET DISTRIBUTION
Politique Commerciale

Méthodologie d’appréciation de la politique commerciale

Le comportement face à la concurrence

Comportement commercial Offensif et Défensif

Sources : rapports EDPme


Informations disponibles 35
entreprises adhérentes au
programme EDPme

Note méthodologique
Afin de s’assurer que cette classification qualitative en «comportement Offensif» et «comportement Défensif» soit objective, les dossiers des 35 entreprises ont
été évalués à travers un système de notation quant à la position de chaque entreprise de l’échantillon par rapport aux 4 volets déterminants suivants :

• Actions de mise en œuvre d’une véritable politique concurrentielle


• Actions de MARKETING
• Veille concurrentielle
• Organisation en corporation professionnelle

Les entreprises enregistrant deux réponses « oui » et plus (à ces quatre questions) sont considérées comme disposant d’un comportement commercial
offensif.

TRANSFORMATION DES CEREALES 63


© EDPme - Edition 2007
De l’analyse ainsi menée, il ressort que prés des 2/3 des entreprises se contentent d’un comportement commercial défensif.

La stratégie commerciale

La stratégie commerciale des entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme Informations


disponibles pour 34 entreprises (dont 35
entreprises adhérentes au programme
EDPme)

Note méthodologique
Afin de s’assurer que cette classification qualitative en «stratégie commerciale Offensive» et «stratégie commerciale Défensive» soit objective, les dossiers des 35
entreprises ont été évalués à travers un système de notation quant à la position de chaque entreprise de l’échantillon par rapport aux 2 volets déterminants suivants
:
- Mode de commercialisation
• Garantie de livraison,
• Politique de rabais sur les prix,
• Délais de paiement accordés aux clients,
• Ecoute client par le premier responsable de l’entreprise
- Moyens de commercialisation
• Véritable responsable de la structure commerciale
• Disponibilité d’une force de vente
• Suivi de cette force de vente
• Budget de communication
Les entreprises enregistrant à la fois deux réponses « oui » sur quatre aux première et seconde séries de questions sont considérées comme disposant d’une stratégie
commerciale offensive.

De l’analyse ainsi menée, il ressort que prés des 2/3 des entreprises se contentent d’une stratégie commerciale défensive.
Ainsi donc, la politique commerciale des entreprises du sous-secteur, à la fois en termes de comportement commercial et de
stratégie commerciale laisse clairement apparaître une position défensive, plutôt qu’offensive. Ceci pourrait s’expliquer, de notre
point de vue par différents facteurs :
• la relative jeunesse des entreprises,
• le jeu atténué de la concurrence par le biais du taux d’utilisation – réduit - des capacités de production
• la faiblesse des capacités de stockage de matières premières et de produits finis.
Néanmoins, il est sûr, compte-tenu des excédents existants en termes de capacités de production que les entreprises du sous-
secteur devront nécessairement améliorer leurs politiques commerciales, dans des délais très rapprochés, au moins à cause des
difficultés liées à la faiblesse des équilibres financiers de certaines.

Nous ne disposons pas de données chiffrées sur les efforts publicitaires des opérateurs algériens. Nous savons, cependant, que ces
budgets sont plutôt faibles au Maroc (moins de 1% du Chiffre d’affaires) tandis qu’ils sont relativement plus importants en Tunisie
(2% à 3% du Chiffre d’affaires) et encore plus élevés en France (4% du Chiffre d’affaires).

64 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


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La Distribution

Le rayon de distribution des produits par les entreprises EDPme01-02-06 La distribution des produits
La distribution de la production des entreprises EDPme du sous secteur
15 % seulement des entreprises couvrent l’ensemble du pays

55% des entreprises ont une compétence régionale (groupe de wilayas limitrophes)
Sources : rapports EDPme
Informations disponibles
30 % des entreprises ne disposent seulement que d’un marché de wilaya pour 35 entreprises
adhérentes au programme
EDPme
La détermination des distances moyennes parcourues n’est pas possible car les rapports exploités ne comportent que des
informations qualitatives sur la nature du marché (local, régional ou national)

Garantie de distribution par l’entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 19 entreprises (sur 35 entreprises adhérentes au programme EDPme)

La livraison des produits par le producteur est l’une des caractéristiques majeures du sous-secteur. Ainsi, 63 % des producteurs
prennent en charge la livraison de leurs produits.

Moyens de distribution des entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 13 entreprises (sur 35 entreprises adhérentes au programme EDPme)

Les fabricants qui garantissent la livraison de leurs produits, assurent le transport, dans deux cas sur trois, par des moyens
propres, le reste étant confié à des sous-traitants.

TRANSFORMATION DES CEREALES 65


© EDPme - Edition 2007
06 DONNEES COMPTABLES ET FINANCIERES
L’ensemble de données, présentées ci-dessous, sont issues de l’exploitation des bilans comptables d’un échantillon de 16 PME,
disposant d’une information comptable complète pour les années 2003 et 2004.

Chiffres d’affaires cumulés 2003-2004 (unité: K Dinars)

Sources : Bilan comptable - chiffres d’affaires cumulés de


16 PME adhérentes au programme EDPme

Faisant ainsi passer le chiffre d’affaires moyen par entreprise de :

Sources : Bilan comptable - chiffres d’affaires cumulés de 16 PME


adhérentes au programme EDPme

Ratios sectoriels

Sources : Bilan comptable – sur 16 PME


adhérentes au programme EDPme

66 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


© EDPme - Edition 2007
07 QUALITE ET EQUIPEMENTS
Les Equipements et la Technologie
Etat des équipements des entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme


Informations disponibles pour 35 entreprises
adhérentes au programme EDPme

Etat de la technologie utilisée dans les entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme Informations


disponibles pour 35 entreprises adhérentes au
programme EDPme

La qualité

L’information est quasi-indisponible, en termes de suivi de la démarche qualité dans le sous-secteur. Là où les données existent,
il n’a été relevé qu’un très faible nombre d’entreprises concernées :
Certification ISO 9001 : 1 entreprise certifiée et 3 en cours de certification
Certification HACCP : 3 entreprises en cours de mise en œuvre de cette démarche
Il est à signaler que 2 entreprises sont concomitamment intéressées par les démarches ISO et HACCP.

En règle générale, les dossiers d’entreprises font état d’une satisfaction de la clientèle en termes de rapport qualité-prix
des produits, sachant que la qualité des farines, semoules, pains et pâtes repose structurellement sur la qualité des blés
importés.
Plusieurs semouleries et minoteries, de petites et moyennes capacités, auraient cependant souhaité de l’OAIC des blés de
meilleure qualité et des quotas de livraison plus en rapport avec leurs capacités de production.

Le reproche de la qualité des blés importés est aussi fait, en Tunisie, à l’Office public qui continue à détenir le monopole
d’importation, pour des questions de mécanisme de subventions. Le cahier des charges concernant l’achat des blés (importés
et locaux) y est considéré comme trop laxiste par les professionnels en ce sens que la tolérance en matière de taux d’impuretés
semble excessive et que les teneurs en protéines, ainsi que certaines caractéristiques ne seraient pas assez considérées. La
norme tunisienne (INNORPI) qui est usitée est la norme ISO -11050 -1993 concernant la détermination des impuretés d’origine
animale dans les farines de blé tendre et les semoules de blé dur.
TRANSFORMATION DES CEREALES 67
© EDPme - Edition 2007
08 FORCES ET FAIBLESSES
Les forces et faiblesses des entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPme Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme

Le recensement des points forts et points faibles énoncés plus haut constitue une grille méthodologique pour l’évaluation des
Forces-Faiblesses de l’entreprise du sous-secteur.

68 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


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09 PROJETS D’INVESTISSEMENTS

Type d’investissement envisagé par les entreprises EDPme du sous secteur

Sources : rapports EDPm e Informations disponibles pour 35 entreprises adhérentes au programme EDPme 10-01

TRANSFORMATION DES CEREALES 69


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10 GROS PLAN REGIONAL

La céréaliculture à Sétif
La Wilaya de Sétif, au climat semi-aride dominant, se prête fort bien à la production céréalière qui ne mobilise, cependant, que 46%
de la SAU (Superficie Agricole Utile) laquelle ne représente, elle-même, que les 2/3 de la SAT (Superficie Agricole du Territoire).

En définitive, la superficie moyenne consacrée aux blés dur et tendre ne représente, à Sétif, que 118.000 ha soit seulement
21% de la SAT. A cette déperdition d’espace potentiellement céréaliculteur se rajoute une déperdition de 11% du nombre
d’exploitants céréaliculteurs entre 2001 et 2006. De plus, la faible taille des superficies, 6,3 ha en moyenne par exploitant
ne peut nullement autoriser une quelconque intensification rationnelle de la production, alors que certains records de rendements
(dont les causes restent non disséquées) vont pourtant jusqu’à 35 Qtx/ha.

Sur les 10 dernières années, les indicateurs de production relatifs à la céréaliculture dans la wilaya de Sétif (1/8 de la production
nationale) enregistrent
1. pour ce qui est des blés durs, des amplitudes très importantes en termes de :
• Superficies 77.290 ha en 2002/03 contre 100.786 ha en 1997/98
• Production 308.568 Qtx en 1996/97 contre 2.035.440 Qtx en 2003/04
• Rendements 2,15 Qtx/ha en 2001/02 contre 23,01 Qtx/ha en 2003/04,

2. pour les blés tendres, les mêmes variations erratiques avec des amplitudes, selon les années, de 100 à 160
pour les Superficies, de 100 à 2100 pour les Productions et de 100 à 1900 pour les Rendements.

Les variations des Superficies, en relation avec la baisse du nombre de producteurs témoignent du faible intérêt des
céréaliculteurs.
La Production et les Rendements sont, quant à eux, concomitamment sujets aux effets des aléas climatiques et des maladies, ce
dernier point semblant requérir des recherches génétiques poussées en vue de l’accroissement des rendements et de la résistance
des semences.

En combinant les meilleures observations de rendements et de superficies, la production théorique de blé dur et de blé tendre ainsi
calculée serait 3 fois plus grande que la moyenne décennale enregistrée.

De façon plus ambitieuse, les grandes lignes des perspectives d’amélioration de la situation agricole actuelle devraient concerner
les deux points structurants suivants :

1. Rationaliser la pluralité d’efforts budgétaires publics actuels :


a. Garantie de prix d’achat minimum aux producteurs de céréales,
b. Appuis aux achats en leasing de matériels agricoles de production nationale,
c. Remboursement cash des frais de Labours profonds,
d. Subventions indirectes à travers les prix des semences, engrais et produits phytosanitaires.

2. Créer les conditions d’émergence d’un marché foncier agricole pour favoriser le remembrement des
exploitations, préalable nécessaire au développement du progrès technique, dans le domaine de la céréaliculture.

Les importations opérées à partir du port de Bejaia


Ce port alimente en céréales les wilayates de Bejaia, Bouira, Sétif, Bord Bou Arreridj, Msila et Biskra d’où sa position de port céréalier
n° 1 d’Algérie, avec un substantiel accroissement des volumes traités : + 70% entre 2000 et 2006. Les importations de
céréales qui y ont été traitées en 2006 sont de 2,2 millions de T, en provenance des USA et de la France, dont 985.628 T de blé soit
1/5 du total des importations nationales de ce produit.

Le tonnage débarqué en maïs, céréale destinée à la production animale¸ est cependant quasi égal à celui du blé, ce qui induit une
certaine concurrence portuaire (blé-maïs), au moins pour ce qui est de l’allocation des postes à quai, sans compter la gestion des
silos de stockage.

70 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


© EDPme - Edition 2007
Les céréaliers accueillis ont une capacité allant de 3.000 T jusqu’à 40.000 T, après de récents aménagements portuaires. Le
rythme de déchargement des navires (entre 4.800 et 8.000 T/jour, soit jusqu’à une durée de 6 jours pour un navire de
30.000 T) varie en fonction des importateurs : deux importants privés, ainsi que l’OAIC qui dispose d’un dock-silo.
Contigües au port, les importantes capacités privées de stockage sont de 200.000 T, dont 120.000 T dédiées au maïs. Elles
servent d’appoint car les navires sont, la plupart du temps, directement déchargés pour enlèvement, au moyen de portiques
de quais cadencés à 200 T/h.

Faute de voie ferrée, la sortie du port se fait (à 97%) par des norias de camions (certains avec bennes spécifiques pour
céréales) allant jusqu’à 40 T, d’où d’importantes files d’attentes en divers endroits : sur quais, au pont-bascule ou aux contrôles.

Il est à signaler que les navires attendent structurellement, en rade, entre 24 h à 48 h les résultats d’un contrôle phytosanitaire
préalable au déchargement, paradoxalement centralisé à Alger.
Les aménagements actuels de l’Autoroute Est-Ouest devraient amener une forte concurrence interportuaire entre Djendjen et
Bejaia, pour ce qui est des importations de céréales.

Les capacités de production sous-sectorielles de la wilaya de Sétif


Présentation des Capacités de la Wilaya

Source Différents Rapports du Port de Bejaia, de la Direction des Services Agricoles de la Wilaya de Sétif

Outre ces unités industrielles, 204 moulins à grains artisanaux fonctionnent dans la wilaya de Sétif, pour une capacité de 2 .600
Qtx/jour. Dans les wilayas avoisinantes (Bejaia, Bordj Bou Arreridj, Tizi Ouzou, Bouira, Msila et Biskra) sont implantées plus de 70
minoteries et semouleries de taille plus réduite (250 et 300 T/J), en sus des installations du secteur public dont on connaît le
gigantisme des capacités et, en corollaire, les difficultés de gestion.
Ces éléments témoignent de la dominante régionale céréalière, articulée autour de Sétif comme pôle de production
et de Bejaia, comme pôle d’importation.

Dans la plupart des entreprises visitées, il a été enregistré que les capacités installées ne sont pas pleinement utilisées. Ce
phénomène semble revenir à une série de facteurs conjoints structurels :
• l’excédent actuel des capacités de trituration
• la réduction des achats domestiques en semoules, du fait de la moindre consommation de couscous (plus grande
accessibilité d’aliments de substitution) et de pain traditionnel
• les difficultés d’approvisionnement en blé tendre en raison
o du système de quotas imposé par l’OAIC qui ne répond, cependant, qu’à 35% à 40% des besoins
o d’importantes différences de prix : 1.285 DA/Qt chez l’OAIC contre 1.850 DA/Qt chez les importateurs
privés)

Quelques producteurs seulement (de grande taille et dotés d’une réelle organisation) tirent profit de ces temps d’arrêt de
production en pratiquant une réelle maintenance préventive.

D’autres aménagent les horaires pour bénéficier des bas tarifs de SONELGAZ sur les heures «creuses», ceci étant
désormais possible aussi, vu la réduction du nombre de coupures d’électricité. De façon générale, la masse salariale est aussi
revue, en fonction de cette réduction d’activité.

La Distribution locale des produits du sous-secteur


A Sétif, les grossistes sont concentrés dans un seul quartier, ce qui facilite à la fois le drainage de la clientèle, la veille
concurrentielle inter-opérateurs, ainsi qu’une certaine homogénéité de position à l’égard du client. La spécialisation des
marques distribuées existe au moins chez deux grossistes sur trois, quelques uns commercialisant même des produits livrés à
partir d’autres wilayas. Quelques producteurs ont eux-mêmes créé des commerces de gros, par tiers interposé, en vue de s’assurer
d’une intégration (non apparente) de la distribution. Ces derniers se heurtent, cependant, à leur manque de professionnalisme
en matière de distribution.
La semoule est livrée aux grossistes en conditionnements de 50kgs, 25kgs et 10kgs. La farine est livrée soit à des grossistes, soit

TRANSFORMATION DES CEREALES 71


© EDPme - Edition 2007
directement par le moulin, aux boulangers de proximité, les moulins externes aux grands centres urbains se construisant ainsi un
marché local quasi-captif. Il a même été observé le cas d’un grossiste qui s’essayait au conditionnement, en emballant lui-même,
de la farine en sachets de 2 destinés aux ménages. On note ainsi, en face de la situation de mévente partielle, un effort certain de
reformulation de la distribution, avec comme objectifs soit des conquêtes de marge, soit des conquêtes de certains marchés captifs
lorsque cela est possible.

Une importante partie des transactions de gros de semoules et de farines, se fait traditionnellement sans facture et avec
paiement à terme, d’où un risque permanent de non-recouvrement des créances. En fait, cette tradition de paiement
différé ne profite pas au grossiste car elle se prolonge, jusqu’à la livraison du produit au détaillant. On ne peut, néanmoins,
occulter l’existence d’un rapport de forces, au détriment des producteurs et en faveur de la sphère de la distribution.

Les Contrôles de qualité opérés


Le contrôle phytosanitaire des blés importés est une obligation légale.

Des contrôles de qualité des produits se font, aussi, au niveau de l’entreprise sur la matière première et sur le produit fini, la
plupart du temps de façon sommaire, à l’exception des grands moulins dont certains continuent d’investir dans des équipements
de laboratoire de dernière génération.

Des contrôles de qualité réalisés par des opérateurs privés externes sont sollicités par certaines entreprises, y compris celles
qui disposent de laboratoires très équipés, à l’effet de disposer d’un second regard.

Un autre contrôle est effectué par la Direction de Wilaya du Commerce, à la faveur de déplacements sur site de production,
avec prélèvements d’échantillons anonymement remis au Laboratoire du CACQUE (Centre Algérien du Contrôle de la Qualité et de
l’Emballage). Les vérifications courantes concernent le taux d’humidité des produits qui ne doit pas dépasser les normes de 14,5%
pour la semoule et 15,5% pour la farine. Peu d’infractions sont relevées en ce sens car un excès d’humidité nuit au producteur, soit
à travers la durée de vie des stocks, soit à travers la dévalorisation de l’image de qualité du produit.

La réglementation actuelle concerne, aussi d’autres normes.


• Pour les semoules, les taux de cendre et taux d’acidité, indicateurs avec lesquels on opère une distinction entre les semoules
supérieure, courante de niveau 1 et, enfin, courante de niveau 2.
• Pour les farines, le taux d’extraction, qui permet de distinguer entre farine supérieure et farine courante, appellations
cependant peu maîtrisées par le consommateur final

Il semble que l’information du consommateur reste à parfaire relativement à ces paramètres de qualité, de même que l’information
sur les niveaux de qualité et de prix du pain de boulangerie.

Il est clair que le système des prix administrés génère des recherches de marges additionnelles (admissibles ou
répréhensibles) difficiles à endiguer sans associer le citoyen.

Equilibres financiers

Nous avons recensé qu’au moins treize (13) projets d’investissement d’une capacité de production installée comprise entre 100 T/J
et 500 T/J avaient été financés par la banque publique du secteur. Ce financement concerne une capacité totale installée de 3.000
T/J, les unités de capacité inférieure à 100 T/J ayant été réalisées, hors concours bancaires.

Le financement d’investissement ainsi consenti a été structuré de la façon suivante :


• 30 % en apports du promoteur et 70 % en concours bancaires
• 1 année de différé et 5 années de remboursement

Compte-tenu de date de lancement des projets, les crédits d’investissement ont été remboursés dans la majorité des cas.

Le sous-secteur a pour particularité un besoin de financement d’exploitation, relatif aux approvisionnements en blés,
en raison des délais de paiement traditionnellement accordés aux grossistes. Sont ainsi accordées des autorisations de crédit,
nommément destinées aux achats d’intrants. Pour un moulin d’une capacité de 250 T/J il est dégagé une enveloppe d’environ 180
millions de DA, pour des opérations de crédit documentaire ou d’achats locaux couverts par des traites avalisées payables à 90 jours.
Les entreprises font face à ces crédits par des versements en numéraires (compte-tenu des habitudes de paiement du sous-secteur)
opérés, selon la santé financière de l’entreprise, une à deux fois par semaine.

La perception du sous-secteur par le banquier qui est le bailleur de fonds est la suivante :
• 7 entreprises jugées « très bonnes » car elles font face aux échéances de remboursement
• 3 entreprises jugées « bonnes » avec de légères difficultés, prises en charge par consolidation de la dette

72 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


© EDPme - Edition 2007
• 2 entreprises jugées « moyennes » car exigeant un traitement approprié
• 1 entreprise en contentieux, n’ayant pas honoré ses engagements en raison de créances irrécouvrables

La situation actuelle est considérée comme acceptable, sans occulter cependant les incertitudes liées à l’excédent des
capacités installées, la prudence étant doublement nécessaire du fait de la faiblesse des marges et des importantes valeurs
des flux d’intrants et de produits finis. Préalable obligatoire à toute action contentieuse, la formalisation future d’éventuels
plans de redressement ne saurait exclure la recherche d’éventuels partenaires externes, des efforts particuliers en direction de
l’exportation, voire même des changements de management déjà préconisés par la banque, pour d’autres sous-secteurs, dans
des cas similaires.

Le sous-secteur de la transformation céréalière semble traverser actuellement une phase de mutation, dont on peut relever
un premier impact à travers le gel d’utilisation de certaines capacités de production. Pour des raisons évidentes d’économie
d’échelle les grands producteurs devraient pouvoir franchir ce cap, surtout ceux dont l’approvisionnement ne dépend pas des
importateurs.
La survie des autres dépendra de différents facteurs dont la captation de marchés de niches ou limitrophes, l’intégration de la
distribution et, surtout, le développement d’activités d’aval à travers des produits de plus grande valeur ajoutée, dont les
pâtes, la boulangerie industrielle, la viennoiserie industrielle et autres.

TRANSFORMATION DES CEREALES 73


© EDPme - Edition 2007
11 LA MISE A NIVEAU
Remarque importante concernant la dynamique de la filière et l’attractivité du programme EDPME :

Les entreprises du sous secteur «transformation des céréales» adhérentes au programme EDPme ont participé à133 actions de
mise à niveau, réparties comme suit :

Les actions de mise à niveau des entreprises du sous secteur


(35 entreprises adhérentes au programme EDPme)

Source ; EDPme

74 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


© EDPme - Edition 2007
12 LES TEXTES REGLEMENTAIRES

TRANSFORMATION DES CEREALES 75


© EDPme - Edition 2007
13 LES BONNES ADRESSES LOCALES ET INTERNATIONALES

Quelques adresses localement utiles Email : anmf@anmf.com.fr


www.meuneriefrancaise.com
A.B.P. Président : M. Joseph NICOT
Institut Algérien de la Boulangerie Pâtisserie (Ecole de Formation) Secrétaire Général : M. Pierre-André MASTEAU
Lot Sokna Tranche n° 2 / Villa n° 113
CHERAGA / ALGER CFCIA (Chambre Française pour l’Industrie et le
Tél. : + 213 21 37 20 75 Fax : + 213 21 37 20 76 Commerce)
Contact : Abdelali DERRAR, Directeur www.cfcia.org
L’Alliance 7 (Syndicat des professionnels Biscotterie,
ELBA (fournisseur d’équipements) biscuiterie, céréales-petits déjeuner, chocolaterie, confiserie,
Lotissement Benhadadi Saïd n°2bis aliments de l’enfance et diététiques, préparations pour
Route d’Ouled Fayet dessert et miel
16002 CHERAGA - Algérie 194, rue de Rivoli 75001 Paris
Tél./fax : +213 21 36 83 25 / 21 37 32 13 Tél.: +33 1 44 77 85 85 - Fax: +33 1 42 61 95 34
Contact : Abdelali DERRAR, Directeur Email : alliance7@alliance7.com
Président : M. Augustin THIEFFRY
CIEPA BOUYAED SARL (Fabricant d’améliorants et distributeur Directeur Général : Mme Catherine CHAPALAIN
des produits Lesaffre)
Coopérative El Amane BP 159 K SIFPAF (Syndicat des Industriels Fabricants de Pâtes
13000 TLEMCEN - Algérie Alimentaires de France)
Tél. : + 213 43 27 48 00 Fax : + 213 43 27 38 22 15, Place de la Nation 75011 PARIS
E-mail : af-bouyed@yahoo.fr Tél.: +33 1 45 63 95 44 Fax: +33 1 45 63 37 66
Filiale Eurogerm Email : sifpaf@cfsi-sipaf.org
ALGER - Algérie www.semouleetpates.com
Tél. : +213 21 24 25 22 Président : M. Guy CALLEJON
E-mail : eurogerm_dza@hotmail.com Déléguée Générale : Mme Christine PETIT
Contact : M. Abdel Kader RAOURAOUA, Directeur
SYFAB (Syndicat national fabricants de produits
Office Algérien de Promotion du Commerce Extérieur intermédiaires boulangerie pâtisserie et biscuiterie)
RN, N°05 Cinq Maisons Mohamadia Alger - Algérie. 118, avenue Achille Penetti
Tél. : +213 21 52 12 10/ 021 52 20 82 92200 Neuilly-sur-Seine
Fax : +213 21 52 11 16 Tél.: +33 1 46 40 78 30 - Fax: +33 1 46 37 15 60
Union nationale des induetriels de l’agro-alimentaire
(UNIDA) Les sources informationnelles
05 Rue Taiebe chérif- EL Biar Alger
tél:+213 26 93 07 05 • Ministère de la PME www.pmeart.dz
Fax:+213 26 80 31 44
• Ministère du Commerce www.mincommerce.gov.dz
Quelques adresses
• Ministère de l’Industrie et de la Promotion de
internationalement utiles l’Investissement www.mppi.dz

France ExporT CéréaleS (Association pour la Promotion • Agence Nationale pour le Développement de
Internationale des Céréales Françaises) l’Investissement www.andi.dz
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76 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


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