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‘SUISSE 14 FS= CANADA 14 SCAN. |‘operation humanitaire sera doublée
| paar une opération médiatique. Un
1C B sera mis a la disposition de la
presse, tous les medias sont représentés,
certains journalistes ou photographes sont
{leur premiére mission, exaltation est trés
forte, ambiance bon enfant
‘Aarivée & Goma, nous voyons les mar-
souins et bigors du RICM du colonel Sartre
et du 11° RAMa, s'affairer & débarquer les
‘matériels,blindés et mortiers lourds. Le len-
demain en route vers le Rwanda, les soldats
francais sont accusilis avec des fleus, les
autortés ont demande @ la population qui
les soutient de bien accueil les troupes
envoyées par Paris, des drapeaux francais
ont 66 distribués,
"Nous passons nos joures a suivre des
patrouilles frangaises ou croiser des mil-
Ciens hutus prés a liquider les « cafards »
‘suroms donner aux Tutsis, puis au croi-
‘sement d'un chemin, d'une piste ou d'une
route, nous tombons sur des rescapes tut-
sis, terorisés, perdus,
UN GENOCIDE ORGANISE
Ce qui était cifce a percevoir, c'est que
Varmée rwandaise comme la gondarmerie,
la police, les municipaiités et ensemble
de l'état s'est mis au service du genocide
La garde présidentialle t le batallon para
commando ont été ls fers de lance d'une
extermination, qui & durée 100 jours, sur un
rythme démentiel de 8000 morts par our.
Dans le camp, de Cyangugu, la pointe
sud du lac Kivu, se trowent assembles des
centaines de farillestutsis, menacées dex
ternnation
Tous les soirs, des hommes, femmes,
enfants, partis chercher du bois ou de la
ORD oT ens
SEA
SOUVENIRS DE GUERRE
OPERATION
Au mois de juin 1994, le gouvernement frangais déclenche l’opération
Turquoise, mission humanitaire et de protection face au génocide perpétré
contre les Tutsis par les autorités génocidaires hutus.
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nourriture aux abords du camp, dispa-
raissent, la Croix-Rouge internationale s'et-
force de les protéger depuis des semaines.
Pour le commandement francais de 'opé-
ration Turquoise, ce camp est un objectif
prioritaire, les commandos du 1" RPiMa
Yy sont envoyés. lis seront relevés par les
légionnaires de la 13° DBLE de Djibouti
et du 2° REI de Nimes. Accompagné du
général La Fourcade, commandant de
Turquoise et du colonel Tauzin patron du
‘RPIMa, Francois Léotard, ministre de la
Défense est venu inspecter les lieux, pour
souligner importance de ce camp et aff
cher médiatiquement la « neutralité » de
Paris,
Le.27 juin, un détachement du com-
mando Trepel repére des rescapés tutsis
sures collines de Bisesero dans la région
de Kibuyé, en situation d'urgence absolue
‘comme le formule le capitaine de frégate
‘Marin Giller patron du commando marine
Depuis trois mois, ces survivants du géno-
cide sont attaqués jour aprés jour par les
mmilices et les forces armées rwandaises,
qui a Varrivée du COS irons sur les hau-
teurs des collines ot attendront le départ
des Frangais pour terminer les derniers
rescapés a la machette. Les rescapés sont
dans un état lamentable, une infirmerie de
fortune est instal.
‘UNE HORREUR INDESCRIPTIBLE
Puis l'aventure continue, le 1 juillet,
avec quelques journalistes et photo
‘graphes, nous arrivons & Butaré, la vill,TURQUOISE
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Viennent sur Butaré, La ville, dernier
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ont mené le génocide, est proche
de céder. L'intervention francaise &
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sont immédiatement déployés. Ordre
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ecinericetotreeg fo a 7 f
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Le colonel Tossaint commandant le 1~ RPIMa et le commandant Hoggar de la
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dernier bastion d'importance, les forces
armées rwandaises sont en déroute. Les
‘commandos marine du commando Trepel
etlas RAPAS du 1" RPIMa interviennent sur
lavile. lis viennent extraire une quarantaine
fe religieuses et quelques notables hutus.
intervention démarre en fin d'apres-midi
avec un posé dassaut d'un transall C 160.
Des mortiers sont dé autres élé-
‘ments du COS ont regu l'ordre de conver-
{ger vers Butaré par la route ou en helicop-
tere. Les Frangais sont acclamés a leur
artivée par la population hutus. En quittant
laville, changement d’atmospheére, les sol-
dats que nous croisons sont en tenue, avec
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bottes et discipinés, c'est le FPR,
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Accrochage entre parachutistes frangais du 1= RPIMa
et rebelles du front populaire rwandais (Tutsis) & Butaré.
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Turquoise a repéré des le 27 juin
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Dans le camp de réfugiés de Cyan-
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tionale (CICA) est la, qui sefforce de les
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enfants, partis chercher du bois ou de la
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raissent. Pour les officiers de Turquoise,
‘ce camp est un objectif priortaire.
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réfugiés tutsis sous protection de
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Turquoise entrent au Rwanda par le
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ulation qui les soutient de se pré-
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a donné des instructions: il faut
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amis», «nos allies:
accrochage qui laissera un doute, pire une
humiliation et 'état major ne fera mention
‘ty donnera la moindre explication sur cet
incident, équipe de Reuters TV, un jour-
naliste britannique et deux photographs
étaient présents, Le détachement avancé
du 1*RPIMa, envoyé & Butaré doit négoc!
salberté de mouvement
En ce début jill, le Rwanda est un pay
dévasté. Les camps de réfugiés pullulent,
les morts aussi, la défaite pour le camp du
ide est proche. La guerre est perdue,
lermination & été menée presque
Lo 4 juillet sur la méme route, avec ur
‘équipe de France 2, nous tombons dans une
‘embuscade, laventure se terminera dans un
hopital militaire pour de longs mi
Pendant des années, j'ai roulé ma bosse
‘sur beaucoup de fronts, beaucoup de ter:
rains. Vu la guerre, les blessés, les mort
les drames... Mais ce que}
nda, ca jamais je ne Vai
vu, Jame
‘Nair: José Nicolas sera griévernent bles
‘spar balle ce jour a. Par puceur n'est p
tentré dans les détails de ce qu'll a vu mais
‘on imagine jusqu’od la bestiaté humaine
est capable dae.
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