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Trouble de conscience post pendaison dans un contexte de suicide

‘’La tentative de suicide se définit comme tout acte délibéré, sans issue fatale, visant
à accomplir un geste de violence sur sa propre personne ou à ingérer une substance
toxique ou des médicaments à une dose supérieure à la dose thérapeutique. Cet acte doit
être inhabituel (définition OMS).’’

Date d’admission en service de réanimation pédiatrique: 02/03/2020


Présentation du patient :

Nom et prénom : O. Adam

Poids : 35 Kg

Il s’agit d’un enfant âgé de 11 ans, fils unique, scolarisé avec un bon développement
psychomoteur

L’histoire de la maladie remonte à 2h avant son admission suite à une pendaison dans un
but d’autolyse, probablement liée à des problèmes scolaires.

L’enfant a été retrouvé dans une chambre dans un état cyanosé, en arrêt respiratoire et
inconscient pendant une durée de 4 minutes. Il a été transféré au CHP de Sidi Othman où
il a été mis sous O2, puis au CHU où il a été intubé et ventilé au déchoquage, présentant
un état de mal convulsif, et ensuite acheminé en service de réanimation pédiatrique.

Examens clinique et complémentaire

 A l’admission, le patient présentait :

Sur le plan neurologique :

 GLW : 8 à 9 /15

Sur le plan hémodynamique :

 Ec : 95 bpm
 TA : 09/05
 TRC < 3s

Sur le plan respiratoire :

 Sa02 : 100%
 FR : 22cpm
 GC = 1.69g/l

Abdomen souple

APP ronflant
 Examen complémentaire :

Le TDM cérébral réalisé le 02/03/2020 a donné un résultat normal

Conduite à tenir et suivi du patient


 Conduite à tenir devant ce cas :

Hospitalisation, Mise en condition, TDM cérébral, Radiothorax et BBC

 Le Suivi du patient :
- Le deuxième jour d’hospitalisation : 03/03/2020

Arrêt de sédation puis extubation, apparition d’hallucination

Une lettre a été adressée à l’assistante sociale

- Le troisième jour d’hospitalisation : 04/03/2020

Patient en deuxième jour d’extubation avec persistance de délires et hallucination


nécessitant un avis de pédopsychiatre

Sur le plan hémodynamique et respiratoire : patient stable

Sur le plan neurologique : conscient (GLW=15/15), pas de déficit

- Le quatrième jour d’hospitalisation : 05/03/2020

Patient en troisième jour d'extubation, score de Glasgow à 14/15, avec un TDM cérébrale
négatif, il est stable sur le plan hémodynamique et respiratoire et apyrétique. Nécessité
d’avis pédopsychiatrique.

- Le cinquième jour d’hospitalisation : 06/03/2020

Patient toujours extubé, présentant une insomnie avec persistance de délires et des
hallucinations. Le suivi ultérieur pédopsychiatrique est souhaitable pour déterminer la
raison de pondaison.

 Patient transféré en service de pédopsychiatrie

Prescriptions quotidiennes :
A- perfusion
Apport de base : Electrolytes :
Vitesse : 60cc /kg/j soit 2 l/j Na+= 10cc
Remplissage : K+= 7cc
20cc /kg/ 20min soit 700cc /20min X 2 fois/j Ca++ = 5cc

B- médicaments

Durée du traitement : du 02/03/2020 au 03/03/2020

NOM COMMERCIAL DCI FAMILLE POSOSLOGIE VA EFFET


Prévention
Timezol 40mg
Inhibiteur de la d’ulcère
Protecteur flacon de lyophilisat, 1mg /kg /j soit
Oméprazole pompe à proton voie IV gastrique due
gastrique pour solution pour 35 mg/j
(IPP) au stress de la
perfusion
réanimation
Prévention de
récidive de
DEPAKINE 400mg/4ml crises après
anticonvulsivan Valproate de Antiépileptique 15mg /kg/j Voie IV
Flacon de poudre et une ou
t sodium Non barbiturique soit 500mg/j
ampoules de solvant plusieurs
convulsions
fébriles

Durée du traitement : du 04/03/2020 au 05/03/2020

NOM COMMERCIAL DCI FAMILLE POSOSLOGIE VA EFFET


Prévention
Timezol 40mg
Inhibiteur de la d’ulcère
Protecteur flacon de lyophilisat, 1mg /kg /j soit
Oméprazole pompe à proton voie IV gastrique due
gastrique pour solution pour 35 mg/j
(IPP) au stress de la
perfusion
réanimation
Contrôle des
Gardénal 40mg/2ml, convulsions
flacon de lyophilisat et Voie IM ou avec
anticonvulsivan Phénobarbita Antiépileptique 5mg /kg/j soit
ampoule de solvant SC soulagement
t l barbiturique 175mg/j
pour solution des
injectable symptômes
d’anxiété

Discussion :
‘’La pendaison est un acte de violence par lequel le corps, pris par le cou dans un lien
attaché à un point fixe et abandonné à son propre poids, exerce sur le lien suspenseur une
traction assez forte pour amener brusquement la perte de connaissance, l’arrêt des
fonctions vitales et la mort’’

Le geste suicidaire est généralement impulsif et réactionnel à un évènement de vie qui


semble le plus souvent anodin. L’évènement déclencheur peut être une simple réflexion,
une réprimande faite par un parent, un copain ou l’instituteur, qui a suscité, aux yeux de
l’enfant, le sentiment d’avoir déçu. En effet, l’enfant met souvent en cause les parents ou
l’école pour motiver son geste comme dans le cas d’Adam.

L’enfant se présentait à l’admission avec des convulsions qui nécessitait un traitement par
DEPAKINE, puis par GARDENAL après l’échec du premier traitement. Pour éviter les ulcères
liés au stress de la réanimation, un protecteur gastrique (OMEPRAZOLE) a été administré
durant les jours de son hospitalisation.

L’enfant a connu des jours d’insomnie, avec apparition d’hallucinations et délires, qui
peuvent être causés par l’arrêt respiratoires survenue lors de la pendaison et provoquant
des séquelles d’ordre neurologique (trouble psychiatrique)

L’analyse des prescriptions n’a pas montré aucune interactions médicamenteuse ou erreur
au niveau des posologies et dose administré

Conclusion :

Les comportements suicidaires de l’enfant et du jeune adolescent sont peu fréquents mais
le phénomène est probablement sous-estimé. Le nombre de comportements suicidaires
augmente avec l’âge, surtout à partir de la préadolescence et du début de l’adolescence.
Les conduites suicidaires de l’enfant sont associées à une multitude de facteurs individuels
(cognitifs, comportementaux, psychiatriques…), familiaux et sociaux. La reconnaissance de
l’intentionnalité de l’acte de la part de l’entourage familial et/ou des professionnels de
l’enfance se confronte encore parfois à une idéalisation de l’enfance. Reconnaître les
comportements suicidaires et évaluer les facteurs de risque aux urgences par les
professionnels de l’enfance permet de mettre en place une prise en charge la plus précoce
possible de l’enfant en souffrance et de réduire les récidives (à court, moyen et long
terme).

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