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I. INTRODUCTION
L’ordinateur sur ses différents ports, ne propose que des niveaux de tensions basses. Compatibles TTL (5V et 0V) dans le
cas des ports LPT (line printer) ou encore 12V et -12V dans le cas des ports COM (computer output machine). Ces niveaux
de tension sont très faibles pour alimenter des processus industriels fonctionnant sous 220V ou 380V. Il faut donc concevoir
des interfaces de commande ou encore les interfaces de puissance. Ces dispositifs permettent d’ une part d’adapter les
caractéristiques électriques de l’ordinateur à celle des processus industriels commandés ; et d’ autre part (si nécessaire)
assurer une isolation galvanique entre les deux ensembles.
2.2. Fonctionnement
Pour Vcde=0 (logique), le transistor est bloqué, aucun courant ne circule dans la bobine du relais, par conséquent, la lampe
ne brille pas.
Pour Vcde=1 (logique), (environ 5V) le transistor T est saturé (RB est judicieusement choisi pour cela), le relais s’enclenche
et la lampe peut alors briller. D est la diode de roue libre, elle protège le transistor contre les surtensions induites
développées par le relais et par la bobine du relais lors des commutations.
Dimensionnement de RB
On a Vcom-RB.Ib –Vbe = 0
Or quand T est saturé, Vcom = VohTTL (tension de sortie état haut), d’où
RB = (VohTTL – Vbe) / Ib
Aussi, Ib=(Icsat / ß )*Fs (Fs : facteur de saturation, on peut prendre Fs=2)
Finalement, RB = (VohTTL – Vbe). ß / Icsat.Fs
Avec Icsat = Iled + Irel, VohTTL(min)=2,4V VohTTL (max)=5V
d. le transistor T de type NPN est choisi en fonction de la tension et du courant le traversant ; pour les faibles
puissances comme dans le cas ci-dessus on pourra choisir les transistors de faible puissance (2N2222, BC137,
BC337) ; pour les grandes puissances, les transistors de type Darlington (TIP147, BD131…)
3.2. Fonctionnement
- Lorsque Vcde est à l’état bas, le transistor est bloqué, IG est nul, le thyristor est alors bloqué.
- Lorsque Vcde est à l’état haut, le transistor est saturé, occasionnant l’amorçage et la conduction du thyristor (à
condition que IG soit suffisant, ie IG ≥ Igt, Igt : courant nécessaire à l’amorçage d’un thyristor) ; la charge est alors
alimentée
REDIGE PAR NKAMNDA SATEU CHRISTIAN NOEL ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021 2
FILIERE : IIA / ELT COMMANDE PAR ORDINATEUR 3
3.3. Dimensionnement
Résistance RC
On a Vcc – Rc.Ig – Vcesat – Vgk =0 (Vcesat ≈ 0)
RC = (Vcc – Vgk) / Ig, on déduit alors : RCmax = (Vcc – Vgt) / Igt
Resistance RB
On a : Vcde – Rb.Ib – Vbe – Vgk = 0
RB = (Vcde – Vbe – Vgk) / Ib
Le thyristor est amorcé lorsque Vcde = Voh
RB = (Voh – Vbe – Vgt).ß /Igt.Fs
Thyristor
- courant d’anode IAmax > courant de charge
- tension d’anode-cathode VDRM >ÊS
- VRRM > ÊS
Il est prudent de prendre une marge de sécurité d’au moins 50%, d’où
ITmax ≥ 1,5 Icharge VDRM ≥ 1,5 ÊS, VRRM ≥ 1,5 ÊS
Ce circuit s'appuie sur l'utilisation d'un optotriac de type MOC3041, un optotriac n'étant ni plus ni moins qu'une forme
particulière d'un optocoupleur. Ce composant assure à lui seul l'isolation électrique (galvanique) entre la partie commande
(l'entrée au niveau TTL 0 V / 5 V) et la partie puissance (230 V / 8 A). L'entrée de l'optotriac MOC3041 est une simple LED,
dont la chute de tension est de l'ordre de 1,6 V et le courant de fonctionnement nominal de 15 mA. Si on applique une
tension compatible TTL, c'est à dire de +5 V, directement sur cette LED, l'optotriac aura une durée de vie de quelques
microsecondes. Il convient donc, comme pour toute LED, d'ajouter une résistance en série pour limiter le courant qui la
parcourt. La valeur de la résistance doit être calculée comme indiquée : Rled = (5V - 1,6V) / 0,015A = 220 ohms
présente à ses bornes. Si l'on utilise un montage simple tel qu'un de ceux présentés ci-avant, on risque fort d'obtenir des
aléas de fonctionnement tels que redéclenchement intempestif (au moment de la coupure du courant dans la charge), voire
dans le pire des cas la destruction pure et simple du triac si aucune protection par fusible (ou autre) n'est prévue.
Les diodes internes, qui sont reliées entre chaque sortie et un point commun accessible sur la broche 10 du boîtier,
permettent de se passer des diodes externes de protection normalement requises quand on pilote un relais ou autre charge
inductive. Le schéma ci-dessus montre un exemple d'utilisation d'un tel circuit, où les huit transistors darlington intégrés sont
exploités et où la broche 10 du CI (cathode commune des 8 diodes internes) est reliée au +Valim.