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Les risques naturels

1.1- Risques tectoniques : séismes et tsunamis

1-1- Les séismes - Se traduisent en surface par des vibrations du sol et proviennent de la
fracturation des roches en profondeur résultant d’ une grande accumulation d'énergie qui se
libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique
des roches est atteint. Lorsque les contraintes de compression sont supérieures au seuil de
résistance mécanique des roches, une fracturation se produit donnant naissance aux ondes
sismiques.

Le lieu de la rupture des roches en profondeur se nomme le foyer, la projection du foyer à la


surface est l'épicentre du séisme. La localisation d’un séisme consiste à identifier l’endroit et
l’instant précis où il s’est produit. L’on distingue alors, l’hypocentre, ou foyer qui est le point
précis où a débuté le phénomène de rupture et qui est décrit au moyen de trois coordonnées
hypocentrales, à savoir, la latitude, la longitude et la profondeur ; l’épicentre qui, est la
projection à la surface de la Terre de l’hypocentre ; et l’horaire (ou temps) origine
correspondant à l’heure exacte de début du processus de rupture.

La magnitude d’un séisme ne doit pas être confondue avec son intensité macrosismique. Alors
que la magnitude est une grandeur intrinsèque uniquement liée à la taille du séisme, l’intensité
décrit localement les effets en surface, notamment les dommages aux constructions. Elle se
mesure en un point précis, et se décline grâce à une échelle bornée graduée de I à X. La
distinction est fondamentale : un séisme de grande magnitude pourra avoir une intensité
faible, par exemple s’il est profond ; au contraire, un séisme de magnitude relativement
restreinte pourra avoir localement des effets importants en surface (phénomènes locaux
d’amplification), et donc présenter localement une intensité élevée. En général, on décrit un
séisme par son intensité maximale. L’intensité n’est pas uniquement liée aux caractéristiques
du séisme (magnitude, profondeur, mécanisme au foyer) mais également du lieu affecté
(caractéristiques du sol, topographie, distance à l’épicentre...) régissant le mouvement
sismique du sol. En effet, les sols sédimentaires par exemple peuvent amplifier les
mouvements sismiques du sol (effets de site) et donc générer une intensité plus forte
augmentant localement les dommages. Sans effet de site, l’intensité d’un séisme est
habituellement maximale à l’épicentre et décroît quand on s’en éloigne.

Un tremblement de terre est une secousse plus ou moins violente du sol qui peut avoir quatre
origines : rupture d'une faille ou d'un segment de faille (séismes tectoniques) ; intrusion et
dégazage d'un magma (séismes volcaniques) ; « craquements » des calottes glaciaires se
répercutant dans la croûte terrestre ; explosion, effondrement d'une cavité (séisme d'origine
naturelle ou secousse induite). En pratique, on classe les séismes en trois catégories selon les
phénomènes qui les ont engendrés :

- Séismes tectoniques sont de loin les plus fréquents et dévastateurs dont une grande
partie a lieu aux limites des plaques tectoniques, où se produit un glissement entre
deux milieux rocheux. Ce glissement, localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué
durant les périodes inter-sismiques, et l'énergie s'accumule par la déformation
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élastique des roches. Cette énergie et le glissement sont brusquement relâchés lors des
séismes. Dans les zones de subduction, les séismes représentent en nombre la moitié
de ceux qui sont destructeurs sur la Terre, et dissipent 75 % de l'énergie sismique de la
planète. C'est le seul endroit où on trouve des séismes profonds (de 300 à
645 kilomètres). Au niveau des dorsales médio-océaniques, les séismes ont des foyers
superficiels (0 à 10 kilomètres), et correspondent à 5 % de l'énergie sismique totale.
De même, au niveau des grandes failles de décrochement, ont lieu des séismes ayant
des foyers de profondeur intermédiaire (de 0 à 20 kilomètres en moyenne) qui
correspondent à 15 % de l'énergie. Le relâchement de l'énergie accumulée ne se fait
généralement pas en une seule secousse, et il peut se produire plusieurs réajustements
avant de retrouver une configuration stable. Ainsi, on constate des répliques à la suite
de la secousse principale d'un séisme, d'amplitude décroissante, et sur une durée allant
de quelques minutes à plus d'un an. Ces secousses secondaires sont parfois plus
dévastatrices que la secousse principale, car elles peuvent faire s'écrouler des
bâtiments qui n'avaient été qu'endommagés, alors que les secours sont à l'œuvre. Il
peut aussi se produire une réplique plus puissante encore que la secousse principale
quelle que soit sa magnitude.

- Séismes d'origine volcanique - Résultent de l'accumulation de magma dans la


chambre magmatique d'un volcan. Les sismographes enregistrent alors une multitude
de microséismes (trémor) dus à des ruptures dans les roches comprimées ou au
dégazage du magma. La remontée progressive des hypocentres (liée à la remontée du
magma) est un indice prouvant que le volcan est en phase de réveil et qu'une éruption
est imminente.

- Séismes d'origine polaire Les glaciers et la couche de glace présentent une certaine
élasticité, mais les avancées différentiées et périodiques (rythme saisonnier marqué) de
coulées de glace provoquent des cassures dont les ondes élastiques génèrent des
tremblements de terre, enregistrés par des sismographes loin du pôle à travers le
monde. Les « secousses glaciaires » du Groenland sont caractérisées par une forte
saisonnalité. Une étude publiée en 2006 a conclu que le nombre de ces séismes avait
doublé de 2000 à 2005, tendance temporelle suggérant un lien avec une modification
du cycle hydrologique et une réponse glaciaire à l'évolution des conditions
climatiques.

- Les séismes d'origine artificielle ou « séismes induits » de faible à moyenne


magnitude sont dus à certaines activités humaines telles que barrages, pompages
profonds, extraction minière, explosions souterraines ou nucléaires, ou même
bombardements.

Les ondes sismiques

1- Ondes de volume : ondes élastiques qui se propagent dans toutes les directions

- Ondes longitudinales ou premières (ondes p) : ondes se déplaçant dans le sens de l


a propagation

- Ondes transversales ou secondaires (ondes s) : particules se déplaçant dans un plan


perpendiculaire à la direction de la propagation

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2- Ondes de surface : ce sont des ondes qui transmettent une grande quantité d’énergie

- Ondes de Rayleigh : ondes polarisées dans le sens de la propagation

- Ondes de « love » : ondes transversales guidées

Les secousses prémonitoires et répliques

- Les secousses de type I : secousses principales suivies de répliques

- Les secousses de type II  : secousses prémonitoires qui annoncent un choc principal.


Elles sont rares et résultent des séismes artificiels

Les effets des tremblements de terre

- Fissuration du sous sol et jeu de faille

- Soulèvements et affaissements

- Déclenchement de phénomènes de transport de masse (éboulements et avalanches)

- Phénomène de liquéfaction et de tassement (formations sableuses)

- Perturbation dans le régime des sources hydriques (tarissement des sources)

1-2- Les tsunamis - Constitués par le déplacement rapide et d’une hauteur variable d’une
importante masse d’eau, mise en mouvement par le déclenchement d’un séisme, les tsunamis
se propagent à partir de l’épicentre du séisme, traversant l’océan à une vitesse qui peut
atteindre 800 Km /h. Le mouvement brusque du fond de la mer dû au séisme provoque
une déformation de la surface de l’eau, alors que le retour à l’équilibre, sous l’effet de la force
de gravité, engendre une propagation d’ondes dans l’océan. Ces ondes subissent des
accélérations et décélérations en fonction de la profondeur du fond marin. En haute mer, elles
se déplacent à des vitesses variant de 500 à 1 000 km/h, mais près des côtes, la profondeur
d’eau diminuant, leur vitesse diminue jusqu’à quelques dizaines de km/h. L’énergie se
conservant et la longueur d’onde diminuant, la hauteur de celles-ci augmente : une vague de
moins d’un mètre de hauteur au large peut ainsi grandir pour atteindre plus d’une dizaine de
mètres de hauteur sur la ligne du rivage. Un tsunami est constitué de plusieurs vagues qui vont
inonder le littoral en général toutes les 10 à 30 minutes, pendant parfois plusieurs heures. La
première vague n’est souvent pas la plus importante, d’autant qu’une chute rapide du niveau
de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l’arrivée
imminente de vagues de tsunami.

Les dégâts causés par les tsunamis sont le résultat direct de plusieurs facteurs, à savoir,
l’inondation, l’impact des vagues sur les constructions et autres structures (impact qui dépend
au premier ordre de la hauteur des vagues), le reflux rapide de la mer et l’érosion.

Les tsunamis peuvent également provoquer les dégâts indirects occasionnés par l’incendie de
bateaux, maisons, réservoirs de pétrole, stations d’essence et autres installations, et la
pollution de l’environnement par des matériaux, du pétrole ou d’autres substances à la dérive.

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Caractéristiques d’un tsunami à l’approche de la côte

- Longueur d’onde : distance entre deux crêtes successives


- Fréquence ou période : durée entre deux crêtes successives
- Hauteur : dénivellation entre crêtes et creux
- Amplitude : dénivellation entre la crête et le niveau moyen de la mer
- Run-up : amplitude du tsunami à son contact avec la côte
- Vitesse : distance/durée
- Magnitude : énergie totale libérée par le tsunami
M = log Hmax (H : hauteur maximale de la vague principale le long de la côte)

Systèmes d’alerte

- Systèmes d’alerte international : basé dans le Pacifique à Honolulu et axé sur la


surveillance sismique, il est équipé d’une trentaine de stations sismiques et
de78magnégraphes et permet de donner l’alerte une heure avant l’arrivée d’un tsunami
(population vivant à 750Km de l’épicentre / source du tsunami)

- Systèmes d’alerte régionaux : à Tahiti par exemple, l’alerte est donnée 10 à 12 mn


après le séisme pour des populations distantes de 100 à 750Km. Au Japon, le système
OBS (Ocean Bottom Seismograph) permet la détection en pleine mer à l’aide de
sismographes et instruments qui mesurent la pression exercée par l’eau (deux systèmes
à 2200m et 4000m de profondeur)

- Systèmes d’alerte locaux : les populations sont alertées moins de 10mn avant
l’arrivée d’un tsunami pour une distance de 100Km.

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