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STS Constructions Métalliques.

Les charges climatiques

LES CHARGES CLIMATIQUES

1 Introduction :

1.1 Objet des règles :


Fixer des valeurs des charges climatiques et donner des méthodes
d’évaluation des efforts correspondants sur l’ensemble d’une construction ou
sur ses différentes parties.

1.2 Domaine des règles :


Sauf exception prévue par le cahier des charges (constructions
spéciales), toutes les constructions de France Métropolitaine.

1.3 Vérification des conditions de résistance et de


Stabilité :

1.3.1 Sous l’action de surcharges normales :


• Les sollicitations engendrées ne doivent pas causer de dommages
aux constructions :

⎧ Charges permanentes

Contraintes dues ⎨


+
charges climatiques ≤ Contrainte
admissible

• Stabilité du bâtiment ou de la construction assurée.

1.3.2 Sous l’action des surcharges extrêmes :


Les sollicitations engendrées ne doivent pas mettre la construction ou
une partie de celle-ci « hors service ».

⇒ critère de ruine.

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2 Effet de la neige :

2.1 Neige réelle :

• La quantité de neige dépend :de la région


de l’altitude.
• La répartition de la neige dépend : de l’existence du vent
de la forme de la toiture.

⇒ Nécessité de prendre en compte plusieurs paramètres


pour aboutir à une bonne modélisation des effets de la
neige.

2.2 Neige réglementaire :


Il existe des règlements qui permettent de calculer les bâtiments pour
les charges de neige.
(règlements différents suivant les matériaux utilisés : béton, aluminium,
acier, bois …)
En Acier, nous utiliserons la Neige 65 modifiée 2000.
Il se peut que l’on trouve des notes de calculs dans lesquelles la Neige
84 aura été utilisée.

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2.3 Valeur des charges dues à la neige :


Celles-ci sont fixées en fonction de la région (1A, 1B, 2B, 2B, 3 et 4)
et de l’altitude ( < 200m, entre 200 et 500 m, entre 500 et 1500 m et entre
1500 et 2000 m).
Une carte synthétisant tout cela est fournie dans les règlements. Il
faut noter que certains départements contiennent plusieurs zones.
Il existe trois types de neige :
• Neige normale : pn0 (c’est la neige régulière)
• Neige extrème : p’n0 (une fois tous les 50 ans !)
• Neige accidentelle : p’’n0 (apparue en 1995)

Celles-ci sont ensuite modifiées en fonction de l’altitude pour


devenir : pn, p’n et p’’n (la charge accidentelle ne change pas avec
l’altitude).

Si la pente d’un versant est supérieure à 25°, on réduit de 2% ses


charges par ° supplémentaire (C-II3,1) et elles deviennent pne, p’ne et
p’’ne.
Enfin, suivant la géométrie de la toiture et la présence d’obstacles, il
peut y avoir accumulation de neige et on se sert alors des différents
cas de figures indiqués dans l’article 3,3. Et cela nous donne pn1, p’n1
et p’’n1.

On peut aussi être amené à tenir compte des répartitions dues à la


présence du vent (C-4).

2.4 Conclusion :
Les calculs devront donc être réalisés pour les neiges normales,
extrêmes et accidentelles pour des répartitions uniformes et réparties.

2.5 Applications : (ACS_TS1 FE1)


Celles-ci vont nous permettre d’apprendre à utiliser le règlement (qu’il
est indispensable d’avoir lu au moins une fois complètement ! !).

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3 Effets du vent :

3.1 Généralités :
On suppose que le vent qui s’applique sur les bâtiments est horizontal.
Exposition des surfaces :

Considérons le vent comme un faisceau


lumineux.
Les zones éclairées sont dites au vent.
Les zones non éclairées ou en lumière
rasante sont dites sous le vent.

Effets du vent :

Actions surfaciques réelles Et réglementaires

Cela donne donc des actions Normales aux parois.

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Facteurs influençants l’action du vent sur un élément :


• Vitesse du vent.
• Proportions d’ensemble.

• Emplacement de l’élément (au vent, sous le vente, …)


• Dimension de l’élément.
• Forme (plane ou courbe)

Tous ces paramètres vont faire intervenir des coefficients.


Notion de pression dynamique :
Equation de Bernoulli pour les fluides en écoulement.

1 2
p + ρgz + ρv = cte
2

Hypothèse : p1 = 1 bar
z = cte
1 2 1
Cela donne : p1 + ρv1 = p 2 + ρv 22 or p1 est négligeable
2 2
On pose p2 = q : pression d’arrêt ou pression dynamique (v2 = 0)

ρv 2
si q est en daN/m2 cela donne q =
20
et avec comme masse volumique de l’aire ρ air = 1.225kg / m 3

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Cela nous donne finalement :

La pression dynamique étant déterminée en tenant compte de :


• V (région, site)
• Des proportions
• Des dimensions
• De la forme
On calcule un coefficient de pression sur chaque paroi.

Remarque 1 :

c > 0 surpression c < 0 dépression

Remarque 2 :
Il existe des valeur normales et extrêmes de la pression dynamique.
Leur rapport vaut 1.75.
Convention :
Les pressions dynamiques de base (normale et extrême) sont celles qui
s’appliquent à une hauteur de 10m, pour un site normal, sans effet de masque,
sur un élément dont les dimensions ne dépassent pas 0.50 m.
Bien entendu, ce n’est jamais le cas. Sur une surface plus grande, nous
n’avons jamais le vent maxi partout).
Cela entraîne l’utilisation d’un coefficient réducteur δ (<1).

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3.2 Modification des valeurs de base :

3.2.1 Effet de la hauteur au-dessus du sol :


qH : pression dynamique agissant à la hauteur H au-dessus du sol.
q10 : pression dynamique de base agissant à 10 m.
Pour H compris entre 0 et 500 m, nous avons :
qH H + 18
= 2 .5 *
q10 H + 60

Exemple n°1 :
Bâtiment de hauteur 15 m situé à Pont saint Esprit (Gard).
Zone 2, q10 = 60 daN/m2.
Cela nous donne :
15 + 18
q15 = 60 * 2.5 * = 66daN / m 2
15 + 60
Exemple n°2 :
Bâtiment de 8 m de hauteur, situé au bord d’une falaise de 50 m à
Dinard (Ille-et-Vilaine).
Zone 3, q10 = 75 daN/m2.
Comme nous sommes en bord de falaise (p57), nous prendrons comme
hauteur du bâtiment, la hauteur du bâtiment augmentée de celle de la falaise,
soit 58 m.
Cela nous donne :
58 + 18
q15 = 75 * 2.5 * = 120,8daN / m 2
58 + 60

3.2.2 Effet de site :


Cela nous fait intervenir le coefficient ks qui dépend de la nature du
site (§1,242 p 59):
• Protégé
• Normal
• Exposé
Il doit être donné sur le cahier des charges.
Reprenons l’exemple 2 en site exposé.
qH devient qH*1.25 = 150,9 daN/m2

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3.2.3 Perméabilité des parois :


Le coefficient de perméabilité d’une paroi est donné par la relation
suivante :
surface _ ouverte
µ=
surface _ totale

• Si µ < 5% , la paroi est dite fermée.


• Si 5% < µ < 35% , la paroi est dite partiellement ouverte.
• Si µ > 35% , la paroi est dite fermée.

3.2.4 Configuration des constructions :


Le coefficient λ permet de caractériser le bâtiment.

h
λa =
a

h
λb =
b

Les 4 aspects vus permettent de calculer les coefficients de pression


c pour chaque face.

3.2.5 Applications :

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