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Premiers pas pour comprendre la Justice en France

● Le pénal oppose une personne physique ou morale à la société. Celui qui représente
la société est le procureur/parquet. Le pénal aboutit à de la prison et/ou amende
versée à l’Etat.
S’il y a une victime qui se présente partie civile, on lui verse des dommages et intérêts.

Défense/accusation/parties civiles

Le civil : litige entre deux personnes physiques/morales comme un litige entre voisins, un
divorce etc

● Parquet/ministère public/ procureur/ avocat général (ne représente pas l’etat mais
l’ensemble de la société donc ne requiert pas au nom des victimes mais au nom de
tous)
Vont réclamer une peine au nom de la société

● Les juges du sièges rendent la décision au nom du peuple français.

3 juges professionnels

+ 6 jurés XXXX
+ 3 jurés XXX

● Une enquête préliminaire est ouverte par le proc pour savoir s’il y a matière à
poursuivre. Si tel est le cas, il ouvre une information judiciaire et nomme un juge
d’instruction. Parfois, peut renvoyer directement les accusés devant le tribunale ou
bien classer sans suite.

-> plusieurs cadres d’enquêtes

● Correctionnel = délits peine jusqu’à 10 ans de prison (vol, homicide involontaire


- Crime = meurtres / assassinats (préméditation) et viol

● Atteinte sexuelle (relation consentie entre un mineur de 15 et un adulte avant


passible de 5 ans maintenant 10 ans) et agression sexuelle (violences, menaces,
contraintes surprise, sans pénétration) = délits
- Viol = pénétration par violence, menace, contrainte ou surprise = crime

● Tribunal correctionnel : juge du siège (3 juges pro qui rendent jugement au tribunal
correctionnel et arrêt en cour d’assise) 2 assesseurs et le président
- Répondent
● Cour d’assise : 3 magistrats pro, jurés populaires choisis tirés au sort sur listes
electorales (6 en première instance, 9 en appel)
- Défense et accusation peuvent récuser chacun 5 personnes. Cette composition
remonte à la révolution pour montrer que l’on est jugé par la société française.
Délibèrent tous ensemble (pro et populaires).

AU tribunal correctionnel, le jugement est longuement justifié par écrit. Depuis les années
70, la cour d’assises a également dû justifier sommairement par écrit la décision de l’arrêt
car avant tout à l’oral

● Le ministère de la justice nomme les procureurs sur avis consultatif du conseil


supérieur de la magistrature. Depuis Hollande, suivent ces avis. Macron envisage de
modifier la constitution et de rendre obligatoire de suivre cet avis.

● Abus de biens sociaux = détournement d’argent privé, biens d’entreprises, sociétés


privées
● Abus de confiance = détournement d’argent public

Acteurs et interlocuteurs

- Indépendance de l’autorité judiciaire présente dans la Constitution de 5eme


Republique
- Le pouvoir politique tendance à contester la légitimité des magistrats car ces derniers
ne sont pas élus
- Le principe de la séparation des pouvoirs est plus ambigu
- Le Président de la république est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ce
qui pose pb lorsqu’il est lui même impliqué

- Conseil supérieur de la magistrature ( devrait être formé de façon indépendante mais


plus compliqué que ça)
- Formation pour le parquet
- Formattion pour le siège
- Formation plénière

CSM = 7 magistrats et 8 non magistrats instauré 2008 sous Sarkozy ce qui est critiqué
Le CSM nomme de façon autonome les magistrats du siège
Pour les procureurs : le pouvoir politique propose des candidats, le CSM donne un avis. Le
president de la rep et le ministre de la justice statuent directement. Le proc est donc en
quelque sorte nommé de façon politique (même si changé depuis l’affaire Bétancourt)
Ministre de la justice, nommé par le président, propose des candidats postes proc, dispose
de l’instruction général de XXX judiciaire / inspection + Le pres peut gracier un condamné
● La police judiciaire (peut être gendarmerie) travaille sous l’autorité des magistrats En
enquête préli sous autorité procureur et information judiciaire sous autorité juge
d’instruction
Aux USA PJ enquête seule et présente le dossier au proc qui décidé de poursuivre ou pas
En France, la PJ travaille sous l’autorité du proc

Hiérarchie : les magistrats et le ministère de l’intérieur (pouvoir de l’exécutif) qui gère les
carrières

● Le procureur = rôle multiple


- L’opportunité des poursuites = Peut mener une enquête lui même, en mener une
avec juge d’instruction, renvoyer les gens devant le tribunal (comparution immédiate)
- Le proc va requérir les peines
- Fait exécuter les peines même si c’est pas lui qui les prononce, travail administratif

● Juge d’instruction est inamovible et chargé des dossiers liés aux crimes
Met en examen et estime qu’il doit aller en détention, saisi un JLD

● JLD = statue après débat que la détention provisoire

● Principaux magistrats du sièges : 2 assesseurs. Jugent les dossiers et président le


tribunal. Le président du tribunal délègue à des présidents de formation. Il y a
toujours un président de formation et 2 assesseurs lors d’une audience.

● Le juge d’instruction ne juge pas, il enquête​. Lorsqu’il a fini son information


judiciaire, il saisi la cour d’assise ou le tribunal correctionnel.

Homicides en France entre 300 et 1000 par an

Les affaires de terro et de renseignements uniquement magistrats pro 7 en première


instance et 9 en appel

Procès pénal = opposition personne contre société

Civil = litige entre personnes privées

● Tribunal administratif. LItige entre quelqu’un et une administration

● Tribunal de commerce
- Faillites / procédure la sauvegarde (suspendre tes échéances)
- Redressement / On ne peut plus payer ses échéances. Un administrateur doit
redresser l’établissement (licenciement, repreneur qui doit reprendre l’activité), on
peut encore s’en sortir
- Liquidation : plus aucun repreneur ; vendre les actifs pour payer les salariés puis les
créanciers fournisseurs etc

Mandat de dépôt : le JLD décide d’envoyer directement le suspect derrière les barreaux ->
détention provisoire

Astuces

Le bûcher de innocents; laurence lacour - affaire Grégory


Le bûcher de Toulouse; Marie-France Etchegoin - affaire Patrice Alègre
La méprise - affaire d’Outreau
La fabrication d’un coupable

A éviter

● L’émotion devant des faits horribles, fantasmagoriques,


- s’abstenir de mettre des adjectifs, il faut rester dans les faits, la froideur, garder un
certain recule

● Le tintamarre
- Dès bon faits div, on se concentre trop là dessus, on cherche des témoignages de
voisins etc Ne pas organiser un bruit artificiel autour de l’affaire, les faits sont
suffisants

● L’emballement
- En faire des tonnes et finalement on en arrive à spéculer

● Les clichés (le voisin sympa, la population sous le choc etc etc)
- Eviter Groland

● Le biais communitif
- Notre cerveau se met “dans un sens” et on arrive plus à en sortir. On prend partie et
on arrive pas à s’en détacher. LIvre : les décisions absurdes, sociologie des erreurs
radicales et persistantes

Les recettes

● Précisions factuelles
- 5W
- X affirme que Y lui a tapé dessus et non Y a tapé sur X
- L’enquête de police établit que …

● Croisement des sources


● Attribuer les infos à la bonne source et les mettre en perspective

● Prudence utilisation micro trottoir

● Prudence -> faits de société, stigmatisation

Respecter la présomption d’innocence - même si ça a l’air plier, on ne doit pas considérer


que ça l’est
Présomption vaut toujours quand condamné en première instance et qu’on fait appel

“l’accusation considère que”

Secret des sources

impératif prépondérant d’intérêt public = permet de perquisitionner un journal ou journaliste


(terrorisme, grand banditisme etc)

1996 = arrêt cour des droits de l’homme supérieur au droit français - secret des sources
pierre angulaire de la liberté de la presse

Les clés de la rédaction d’une audience

- la sévérité/clémence de la peine
- Caractère original des faits
- La gravité des faits
- Personnalité des prévenus
- Déroulement de l’audience

Eviter les affaires trop banales ou les réduire à des brèves

Structure typique :

- Forme pyramidale
= X condamné à tant pour avoir fait ça....
= On déroule les éléments de l’affaire avec les dialogues

Pourquoi cette histoire est intéressante ?

- 5W
- Donner des précisions sur les personnes
- Citations fortes
- Les origines et les confessions religieuses n’ont pas à être mentionné sauf si lien
avec les faits

1500-2000 signes

1 phrase pour le chapo

800

1 ou 2 brèves

Ils font partie du phénomène des “mûles” qui agitent les douanes de Guyane et de
métropole. Deux hommes âgés de 23 et 25 ans ont été condamnés à 30 mois
d’emprisonnement pour avoir transporté de la cocaïne de Cayenne à Paris. Les deux jeunes
pères de famille avait déjà été condamnés pour les mêmes faits. A leur peine s’ajoute la
révocation du sursis de leurs anciennes condamnations soit xXXX

Miguel, le plus jeune, et Obreti, ont été interpellés en gare de Montparnasse le 11 mai
dernier. Lors d’un examen médical, les autorités ont retrouvé 79 ovules comportant au total
837 g de cocaïne dans le corps de Miguel. Une pratique répandue d’acheminement de la
drogue qui s’avère extrêmement dangereuse puisque la dose létale est de 1,2 g.

Dans le boxe des prévenus, les deux jeunes hommes ont facilité à parler. Lorsque la juge
demande quel est le rôle d’Obreti, d’origine surnamienne, il explique : “je devais
accompagner Miguel de Paris à Toulouse”

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