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Albouy, Pierre, Mythes et mythologies dans la littérature française.

Paris, Armand Colin,


1969.

Avant-propos (5-15)

Charles Renouvier a bien montré comment, chez Victor Hugo, la personnification donne la
vie aux objets et aux idées, tandis que la métaphore permet leurs métamorphoses ; un tel
usage du langage, commun à plusieurs poètes et qui est, en fait, le propre de la poésie,
transforme aisément l’univers verbal en univers mythologique. (7) rimbaud y valor
oracular y magico de la palabra. Pragmatica. Cfr/ Anna Balakian (1997 : 372) “la révolution
rimbaldienne […] établit une filiation qui aboutira au surréalisme en substituant à la fonction
analogique de la métaphore un déroulement métamorphique de l´image poétique.”

[si la La mort du loup de Vigny est symbole ou mythe] nous la réputerions symbole, parce
que le récit n’a pas d’existence en dehors du poème et n’a pu continuer à vivre ailleurs, en
modifiants ses significations (9)

[ …] nous proposerons alors le terme de mythe littéraire et nous le distinguerons du thème.
Celui-ci consiste dans l’ensemble des apparitions du personnage mythique dans le temps et
l’espace littéraires envisagés ; ainsi, explorant le thème de Promethée on peut citer [dans le
temps retrouvé et charlus enchaîné sur le lit en S and M « comme Promethée sur son rocher »]
Mais si l’on traite du Mythe de Promethée, un semblable passage pourra être omis puisqu’il y
manque le récit qu’implique le mythe. Le mythe litt est constitué par ce récit, que
l’auteur traite et modifie avec une grande liberté1 et par les significations nouvelles qui y
sont alors ajoutées.
¿Cuándo se usan los procedimientos propios del mito (dar causalidad, explicar fenomeno) eso
hace del relato un mito? El objetivo del relato es el mismo: hay una intención gnoseológica
que es similar

Quand une telle signification ne s’ajoute pas aux données de la tradition, il n’y a pas de mythe
littéraire [ …] Point de mythe littéraire sans palingénésie qui le ressucite dans une époque
dont il se révèle apte à exprimer au mieux les problèmes propres. Ces significations nouvelles
ne laissent pas de présenter une unité particulière à chaque lythe, comme si elles constituaient
autant de variantes d’une signification fondamentale ; elles s’enracinent, en effet, dans la
valeur exemplaire du mythe, que la définition de Denis de Rougemont, dans L’Amour et
l’Occident, met en lumière : « Un mythe est une histoire, une fable symbolique, [ …]
résumant un nombre infini de situations plus ou moins analogues. Le mythe permet de saisir
d’un coup d’œil certains types de relations constantes, et de les dégager du fouillis des
apparences quotidiennes » ; ajoutons que, si les mythes offrent ainsi des images
particulièrement riches de situations qui se retrouvent dans tte société humaine, ils fournissent
encore les images idéales des individus qui affrontent et dénouent ces situations et qui sont les
héros. (10)

L’étude du mythe est, en fait, inséparable de celle de l’imagination et de l’imaginaire 13

attitude à l’égard des mythes, du merveilleux, de l’imaginaire et du mystère 13

1
Trousson, Raymond, « Servitude du créateur en face du mythe », Cahiers de l’Association Internationale des
Etudes Françaises, n° 20, mai 1968.
notions qu’apporte avec lui le mythe : fonctions de compensation et de défense, expression
appropriée à une réalité qui se propose à la fois et se dérobe à la connaissance, structure
archétypique (13)

[le mythe constitue-t-il la signification fondamentale, en même temps que la structure


signifiante de toute œuvre littéraire ? Ou, pour être moins hardi, que certains chefs-d’œuvre
littéraires sont des mythes beaux et vrais ? 14

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