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Le petit
bonhomme malingre et voûté qui m’avait quitté en mai, est maintenant un
grand garçon bien droit, avec un visage rayonnant de santé. Il a augmenté de
12 centimètres en hauteur et de 19 livres en poids ! Depuis lors, il a vécu
normalement, il monte et descend les escaliers en courant, il fait de la
bicyclette et joue au foot-ball (sic) avec ses camarades.
Mlle X…, de Genève, 13 ans; plaie sur la tempe considérée par plusieurs
médecins comme étant d’origine tuberculeuse; depuis un an et demi, cette
plaie résiste aux différents traitements ordonnés. On la conduit à M.
Baudouin, disciple à Genève de M. Coué. Celui-ci lui fait de la suggestion et dit
de la ramener dans huit jours. Quand elle revient, la plaie est guérie !!!
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E.C…, 10 ans, Grande-Rue, 19 (réfugié de Metz). Affection du cœur inconnue,
végétations. Perdait toutes les nuits du sang par la bouche. Vient en juillet
1915.
Le malade vint en septembre 1915, sur le conseil d’un de mes clients. À partir
de ce moment, les progrès ont été très rapides et, actuellement (1925), ce
monsieur se porte parfaitement bien. C’est une vraie résurrection.
Maurice T.., huit ans et demi, à Nancy, a les pieds bots. – Une première
opération guérit, ou à peu près, le pied gauche, le pied droit restant malade.
Deux nouvelles opérations n’ont pas plus de succès.
Mme R.., à Chavigny, métrite datant de dix ans. – Vient à la fin de juillet 1916.
L’amélioration est immédiate, les pertes et les douleurs diminuent
rapidement. Le 29 septembre suivant, il n’y a plus ni douleurs ni pertes. Le
flux mensuel, qui durait de huit à dix jours, se termine au bout de quatre jours.
Mme H., rue Guilbert-de-Pixerécourt, à Nancy, 40 ans. – Est atteinte d’une
plaie variqueuse, datant de septembre 1914, qu’elle soigne sans succès d’après
les conseils de son docteur. La partie inférieure de la jambe est [[43]] énorme
(la plaie, de la largeur d’une pièce de deux francs et pénétrant jusqu’à l’os, est
située au-dessus de la cheville), l’inflammation est très intense, la suppuration
abondante et les douleurs sont extrêmement violentes.
Mlle D…, à Mirecourt, 16 ans. – Crises nerveuses depuis trois ans. Ces crises
d’abord peu fréquentes, se sont rapprochées de plus en plus. Quand elle vient
me voir, le 1er avril 1917, elle a eu trois crises pendant la quinzaine précédente.
Jusqu’au 18 avril, aucune crise ne s’est manifestée.
Nous pouvons ajouter que cette jeune fille a vu disparaître, dès le début, des
maux de tête dont elle souffrait presque constamment.
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Mme X…, Choisy-le-Roi. – Une seule suggestion générale de ma part en juillet
1916, autosuggestion de la sienne matin et soir. En octobre de la même année,
cette dame m’apprend que depuis qu’elle est venue à la mai-
l’utérus (sic) qu’elle avait depuis de plus de vingt ans. En avril 1920 la guérison
persiste. (Même observation que pour le cas précédent.)