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Première année pharmacie Histologie Najib Meryem

TISSU MUSCULAIRE : possède une propriété physiologique : la contractilité, qui est assurée par les
cellules musculaires (myocytes), dont le cytoplasme comprend de nombreuses myofibrilles
composées de myofilaments. On distingue :
Tissu musculaire strié : dérive des myotomes, comporte des rhabdomyocytes qui présentent une
striation transversale résulte de l’organisation des myofilaments qui sont composés de myosine
(filaments épais) et actine (fins)  alternance de bandes claires et bandes sombres.
Il est à contraction volontaire, cette contraction est permise grâce à l’interaction entre les deux
types de filaments. Elle résulte du glissement actif des filaments épais de myosine entre les
filaments fins d’actine.
Ce sont les muscles associés au squelette.
Morphologie :
 Sarcolemme (membrane plasmique doublée d’une lame basale qui entoure la cellule) dans
lequel sont aplatis nombreux noyaux ovoïdes et allongés en périphérie (fibres musculaires
plurinucléés)
 Sarcoplasme, caractérisé par la présence de myofibrilles (regroupés en faisceaux),
mitochondrie et réticulum sarcoplasmique (triades) : REL disposé en tubules longitudinaux.
 Bandes sombres (A) subdivisées en deux par une bande claire (H) partagée par la ligne M.
 Bandes claires (I) subdivisées en deux par la strie Z
 Sarcomère : une bande sombre et deux demi bandes claires, c’est l’unité motrice du muscle
strié.
Constitution des myofibrilles :
 Myofilaments épais : bandes A
 Myofilaments fins : bandes I de la part et d’autre de la strie Z
Composition chimique :
 Myosine : forme les filaments épais
 Actine, tropomyosine, troponine : forme les filaments fins.
Structure générale : Le muscle est entouré de l’épimysium (tissu conjonctif vasculaire) d’où
partent des travées conjonctives formant le périmysium qui divise le muscle en faisceaux.
Chaque fibre musculaire est également entourée de tissu conjonctif : endomysium provenant du
périmysium.
NOTE : les cellules musculaires ne se divisent pas. En cas de lésion elles sont remplacées par
division de cellules souches.
Tissu musculaire lisse : d’origine mésenchymateuse, formé de léiomyocytes. Il est à contraction
involontaire sous la dépendance du système nerveux végétatif.
Chaque cellule possède un noyau central de forme elliptique et de nombreuses mitochondries. La
cellule est entourée du sarcolemme formé de la membrane sarcoplasmique et la lame basale, le
sarcoplasme contient des myofilaments (actine et myosine) orientés selon le grand axe de la
cellule.
La cellule possède un ensemble de faisceaux irréguliers de protéines contractiles (myofilaments
fins et épais) qui s’entrecroisent dans le sarcoplasme et s’insèrent sur des points d’ancrage (corps
denses). Ces points d’ancrage sont situés au niveau de la membrane plasmique.
Les cellules musculaires lisses communiquent entre elles par des jonctions communicantes (nexus)
qui permettent la diffusion de l’excitation entre les cellules.
La fibre musculaire lisse possède un cytosquelette formé de filaments intermédiaires à
prédominance de desmine et de vimentine.
Le réticulum sarcoplasmique est peu développé, intervient dans les mouvements intracellulaires
du Ca++.
Tissu musculaire cardiaque : d’origine mésenchymateuse, formé de cardiomyocytes. Se situe au
niveau du myocarde. Se contracte rythmiquement de façon spontanée (ce qui nécessite de
l’énergie et donc une vascularisation importante).
Les cellules musculaires cardiaques (cellule myocardique ou cardiomyocyte) sont comme les
cellules musculaires striées, elles possèdent des myofilaments d’actine et de myosine, mais elles
diffèrent des précédentes :
 Elles sont mononuclées.
 Plus courtes
 Ne se régénèrent pas
Les cellules s’associent pour former des travées anastomosées, sur lesquels on trouve une striation
(idem muscle strié) liée à la présence des myofibrilles d’actine et de myosine.
Il existe également des densifications transversales qui correspondent aux traits scalariformes
d’Eberth (système de jonction) dont la partie transversale montre des prolongements qui
s’imbriquent (mêlent) avec ceux des cellules voisines.
Les traits scalariformes sont le siège de jonctions type nexus.
Le sarcolemme s’invagine pour donner des tubules T beaucoup plus larges que dans la cellule
striée  le système en T. Ces tubules sont reliés entres eux par des tubes longitudinaux qui
s’associent aux tubules du réticulum sarcoplasmique formant ainsi des diades (en regard des stries
Z)
La contraction du muscle est contrôlée par la concentration en ions Ca++

Good Luck
Najib Meryem

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