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Définition de la dépression

Définition générale
<<La dépression correspond à une vision du monde au travers de lunettes noires>>
La dépression est une maladie psychosomatique due à un dérèglement de l'humeur.
L'humeur se définit comme la disposition affective et émotionnelle qui conditionne
la manière dont nous ressentons les événements qui normalement engendrent de la
joie ou de la tristesse.
Le dérèglement de l'humeur, caractéristique de l'état dépressif, ne permet plus ces
alternances normales de joie et de tristesse.
Dépression : maladie psychosomatique
La dépression est une maladie psychosomatique parce qu'elle associe des symptômes
psychiques et somatiques (relatifs au corps).

Dérèglement de l'humeur
Quand considère-t-on qu'un dérèglement de l'humeur est caractéristique d'un état
dépressif ?
La médecine actuelle considère qu'une personne est dépressive lorsque :

 Son humeur est durablement déréglée au-delà de 15 jours vers un état de


tristesse continue,
 Ce dérèglement de l'humeur a des conséquences sur ses activités de la vie
quotidienne avec un changement perceptible du comportement.
Dépression et synonymes
Plusieurs synonymes peuvent être utilisés pour le terme dépression : dépression
nerveuse, maladie dépressive, trouble dépressif, épisode dépressif majeur (majeur
étant une traduction du terme anglais "major" pour dire caractérisé). Le terme
"neurasthénie" n'est plus utilisé.

Attention !
Ne pas confondre la dépression avec la tristesse réactionnelle et transitoire qui
apparaît après un événement douloureux (par exemple après un deuil).

Rapport de l’OMS: 1,5 million de Marocains souffrent de troubles dépressifs


Le Maroc classé 2ème dans le taux de suicide à travers le Monde Arabe (OMS)
340 millions de personnes dans le monde • UN PROBLÈME MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE
Selon l’OMS, en 2020, la dépression sera au 2e rang des maladies les plus sévères
en terme de coût global et en terme de handicap
Le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la situation de
la santé mentale dans le monde a révélé que 1.484.441 de Marocains souffrent de
troubles dépressifs, soit 4,5% de la population. Autre donnée importante à relever:
1.477.408 de Marocains sont victimes de troubles de l’anxiété, ce qui représente
également 4,5% de la population. Si l’on totalise ces deux troubles, cela revient à
dire que 3 millions de Marocains souffrent d’un trouble mental. Il faut préciser
que ces statistiques ne concernent que les cas cliniques et officiellement
déclarés. Quant au taux d’incapacité imputable aux troubles mentaux au Maroc, l’OMS
signale que la dépression est à l’origine d’une part importante (7,4%) des années
de vies vécues avec une incapacité contre 3,8% pour l’anxiété.
Selon cette étude, la tendance est plus fréquente chez les femmes (34,3%) que chez
les hommes (20,4%). Les causes peuvent être multiples, notamment la violence au
foyer ou les violences en société. Elle est également plus fréquente en milieu
urbain que rural. Le risque suicidaire est de 21% chez les femmes et de 12% chez
les hommes.
Au Maroc, la santé mentale est un véritable problème de santé publique. Selon les
statistiques du ministère de la santé, 40% des Marocains âgés de 15 ans et plus
souffrent d’un trouble mental: soit 26,5% de troubles dépressifs, 9% d’anxiété
généralisée et 5,6% de troubles psychotiques. Les femmes sont plus touchées que la
gent masculine (48,5 contre 34,3%). Il faut toutefois noter que ces chiffres ne
reflètent pas la réalité actuelle étant donné qu’ils remontent à la dernière
enquête du ministère de la santé en 2006. Plusieurs associations actives dans le
domaine de la santé mentale estiment qu’une nouvelle étude épidémiologique s’impose
pour mieux cerner l’ampleur des troubles mentaux.
Le nombre de personnes souffrant de dépression a augmenté de façon exponentielle
ces dix dernières années. Les chiffres présentés par l’OMS sont dramatiques : 300
millions de personnes auraient été affectées par ce trouble mental au cours de
l’année 2015, pratiquement autant souffrant de diverses formes d’anxiété.
L’augmentation par rapport à la même étude datant de 2005 approche les 18%.
Pour combattre ce fléau, une campagne intitulée «La dépression: parlons-en» a été
mise en place. La journée mondiale de la santé célébrée le 7 avril sera dédiée à la
dépression. Rappelons qu’en 2015, le nombre de suicides provoqués par la dépression
s’est élevé à 788.000, le chiffre dépassant le million pour les tentatives de
suicide.
Les suicides représentent 1,5% du nombre de morts sur la planète, soit l’une des 20
principales causes de décès, la deuxième pour les 15-29 ans.
Symptômes
La personne atteinte de dépression ressent plusieurs symptômes physiques et
psychologiques. Ces symptômes sont présents la majeure partie du temps, pendant au
moins 2 semaines.
Symptômes physiques
Voici les symptômes physiques de la dépression les plus fréquents :
• fatigue;
• manque d’énergie ou grande agitation;
• problèmes de sommeil : la personne dort trop ou pas assez;
• diminution ou augmentation de l’appétit, pouvant causer une perte ou un gain
de poids;
• diminution ou perte d’intérêt sexuel;
• apparition de malaises tels que des maux de tête, des douleurs au dos ou à
l’estomac.
Symptômes psychologiques
Les symptômes psychologiques les plus fréquents chez la personne atteinte de
dépression sont :
• une grande tristesse. Par exemple, la personne pleure souvent;
• une très importante perte d’intérêt pour les activités professionnelles,
sociales et familiales;
• un sentiment de culpabilité ou d’échec;
• une diminution de l’estime de soi;
• de la difficulté à se concentrer sur une tâche;
• de la difficulté à prendre des décisions;
• des pensées suicidaires.

Différentes formes de dépression


La dépression se manifeste sous différentes formes :
• La dépression majeure : présence, pendant au moins 2 semaines, de symptômes
de la dépression qui affectent de façon importante le fonctionnement général d’une
personne.
• l est caractérisé par un ou plusieurs Épisodes dépressifs majeurs (une humeur
dépressive ou une perte d'intérêt pendant au moins deux semaines associée à au
moins quatre autres symptômes de dépression).
• La dépression saisonnière : présence de symptômes de la dépression qui
reviennent toujours au même moment chaque année. Chez de nombreuses personnes, ces
symptômes apparaissent habituellement à l’arrivée de l’hiver.

• État dépressif qui se manifeste de façon cyclique, habituellement pendant les
quelques mois de l'année où l'ensoleillement est au plus bas.
• La dépression postnatale : présence de symptômes de la dépression chez une
femme, généralement au cours des 6 mois suivant son accouchement.

• Chez 60 % à 80 % des femmes, un état de tristesse, de nervosité et d'anxiété


se manifeste dans les jours après l’accouchement. On parle de baby blues qui dure
entre un jour et 15 jours. Habituellement, cette humeur négative se résorbe d'elle-
même. Cependant, chez 1 femme sur 8, une réelle dépression s’installe immédiatement
ou apparaît dans l’année qui suit la naissance.
• La dépression suite à un deuil. Dans les semaines suivant la perte d’un être
cher, les signes de dépression sont fréquents, et cela fait partie du processus de
deuil. Cependant, si ces signes de dépression persistent plus de deux mois, ou
s’ils sont très marqués, il faut consulter un spécialiste.
• Les troubles bipolaires.

Troubles bipolaires
Troubles bipolaires auparavant qualifié de maniacodépression.
Ce trouble psychiatrique se caractérise par des périodes de dépression majeure,
avec des épisodes maniaques ou hypomaniaques (euphorie exagérée, surexcitation,
forme inversée de dépression).

Description
Nous pouvons tous vivre des émotions comme la colère, la tristesse ou la joie.
Habituellement, nous sentons que nous contrôlons nos émotions et nous sommes
capables de les gérer au quotidien.
Une personne atteinte de troubles bipolaires vit ses émotions avec une intensité
démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut
vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un
sentiment de bonheur extrême.
La fréquence, la durée et l’intensité de ces émotions peuvent varier d’une personne
à l’autre et affecter la manière de penser et d’agir de chacune. La personne
atteinte peut ainsi avoir de la difficulté à remplir ses obligations
professionnelles, familiales et sociales.
La personne atteinte de troubles bipolaires passe par des périodes durant
lesquelles son humeur est très différente. Ces périodes sont appelées « épisodes ».
Les 2 types d’épisodes caractéristiques des troubles bipolaires sont les suivants :

• épisode de manie (période de grande excitation ou d’énergie);


• épisode de dépression.
Signes et symptômes
Un épisode de manie se reconnaît à la présence continuelle, pendant au moins 1
semaine, de plusieurs des signes et symptômes suivants chez la personne :
• sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire,
d’irritabilité excessive;
• hyperactivité, agitation et énergie débordantes;
• idées de grandeur. Par exemple, une estime de soi démesurée;
• débit de parole accéléré. Par exemple, la personne parle sans arrêt, coupe la
parole aux autres;
• augmentation importante du nombre d’activités professionnelles, scolaires,
sociales ou familiales;
• diminution du besoin de dormir. Par exemple, la personne peut se sentir
reposée après seulement 3 heures de sommeil;
• accélération de la pensée. Par exemple, la personne ressent un trop-plein
d’idées ou se perd parfois dans ses idées;
• manque de jugement;
• grande distraction. Par exemple, la personne est incapable de fixer son
attention sur un sujet;
• comportements à risque qui procurent du plaisir. Par exemple, des achats
impulsifs, des investissements financiers risqués ou hâtifs, des comportements
sexuels à risque.
Un épisode de dépression se caractérise par la présence continuelle, pendant au
moins 2 semaines, de plusieurs des signes et symptômes suivants chez la personne :
• fatigue;
• manque d’énergie ou grande agitation;
• problèmes de sommeil : la personne dort trop ou pas assez;
• diminution ou augmentation de l’appétit, pouvant causer une perte ou un gain
de poids;
• diminution ou perte d’intérêt sexuel;
• apparition de malaises tels que des maux de tête, des douleurs au dos ou à
l’estomac;
• grande tristesse. Par exemple, la personne pleure souvent;
• très importante perte d’intérêt pour les activités professionnelles, sociales
et familiales;
• sentiment de culpabilité ou d’échec;
• diminution de l’estime de soi;
• difficulté à se concentrer sur une tâche;
• difficulté à prendre des décisions;
• pensées suicidaires.
Complication
Les troubles associés à la dépression : La dépression a des liens physiques ou
psychologiques avec d’autres problèmes de santé :
• Anxiété,
• Dépendance : Alcoolisme ; abus de substances telles que le cannabis,
l’ecstasy, la cocaïne ; dépendance à certains médicaments comme les somnifères ou
les tranquillisants…
• Augmentation du risque de certaines maladies : maladies cardiovasculaires et
de diabète. En effet, la dépression est associée à un risque plus élevé de
problèmes cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux. Par ailleurs, le fait de
souffrir de dépression pourrait accélérer légèrement l’apparition du diabète chez
les personnes déjà à risque70. Les chercheurs soutiennent que les personnes
dépressives sont aussi moins portées à faire de l’exercice et à bien manger. De
plus, certains médicaments peuvent accroître l’appétit et occasionner un gain de
poids. Tous ces facteurs augmentent le risque de diabète de type 2.
Les causes de la dépression
On ne sait pas avec précision ce qui cause la dépression, mais il s’agit
probablement d’une maladie complexe faisant intervenir plusieurs facteurs liés à
l’hérédité, à la biologie, aux événements de la vie ainsi qu’au milieu et aux
habitudes de vie.
Génétique
À la suite d'études réalisées à long terme sur des familles ainsi que sur des
jumeaux (séparés ou non à la naissance), on a pu démontrer que la dépression
comporte une certaine composante génétique, bien que l'on n'ait pas identifié de
gènes précis impliqués dans cette maladie. Ainsi, des antécédents de dépression
dans la famille peuvent être un facteur de risque.
Biologie
Bien que la biologie du cerveau soit complexe, on observe chez les personnes
dépressives un déficit ou un déséquilibre de certains neurotransmetteurs comme la
sérotonine. Ces déséquilibres perturbent la communication entre les neurones.
D’autres problèmes, comme une perturbation hormonale (hypothyroïdie, prise de
pilule contraceptive par exemple), peuvent aussi contribuer à la dépression.
Milieu et habitudes de vie
Les mauvaises habitudes de vie (tabagisme, alcoolisme, peu d’activité physique,
excès de télévision88 ou de jeux vidéo, etc.) et les conditions de vie (conditions
économiques précaires, stress, isolement social) sont susceptibles de nuire
profondément à l'état psychologique. Par exemple, l’accumulation de stress au
travail peut mener à l’épuisement professionnel et, à terme, à la dépression.
Événements de la vie
La perte d’un proche, un divorce, une maladie, la perte de son emploi ou tout autre
traumatisme peut déclencher une dépression chez les personnes prédisposées à la
maladie. De même, les mauvais traitements ou les traumatismes vécus dans l’enfance
rendent plus sensibles à la dépression à l’âge adulte, notamment parce qu’ils
perturbent durablement le fonctionnement de certains gènes liés au stress.
Traitement de la dépression
Il est possible guérir la dépression. Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une
psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal
pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien
suivre son traitement.

L’hospitalisation est réservée aux cas où le risque de suicide est réel, aux formes
très sévères avec symptômes physiques importants, ou lorsque le patient est très
isolé.

La dépression peut être causée par un ou plusieurs facteurs, y compris des facteurs
biologiques, psychologiques et environnementaux (liés à l'environnement social ou
familial)4,8,9.
Facteurs biologiques1
Nous ne sommes pas certains de ce qui cause la dépression. Une des principales
théories est que la dépression est provoquée par un déséquilibre de substances
naturellement présentes dans le cerveau et la moelle épinière, que l'on appelle les
neurotransmetteurs10.
La sérotonine et la noradrénaline sont deux neurotransmetteurs dans le cerveau qui
semblent jouer un rôle dans les symptômes de la dépression10.
Facteurs psychologiques11
Les personnes sont touchées par des événements extérieurs de façon différente. Les
pensées de chaque personne déterminent le type d'expérience de vie qu'elle aura, ce
qui peut influer sur le fait qu'elle tombera ou non en dépression11.
Notre façon de penser et de percevoir le monde s'établit souvent pendant l'enfance.
Par exemple, une éducation stricte, dans le cadre de laquelle les critiques et
commentaires négatifs prédominent, peut façonner la manière dont nous voyons les
choses, et la plus forte probabilité est que nous les percevions de façon
négative11.
Par conséquent, il n'est pas surprenant que cette façon de voir les choses renforce
l'effet négatif de situations difficiles dans la vie, en prédisposant les personnes
à la souffrance émotionnelle11.
Facteurs environnementaux11
La dépression peut souvent être déclenchée par des situations de la vie très
stressantes ou par d'autres facteurs, comme11 :
• la mort d'un être cher, un déménagement, un divorce, des difficultés
financières ou la perte d'un emploi;
• l'isolement social;
• des périodes de conflits relationnels avec un conjoint ou la famille;
• un travail exigeant ou un lieu de travail stressant;
• des problèmes de santé, notamment lorsque la personne a un problème de santé
chronique.
Parfois, le principal obstacle pour aller mieux et progresser est la dépression
elle-même. Par exemple, une personne déprimée s'éloigne souvent d'êtres chers
réconfortants et encourageants ou cesse de participer à des activités présentant un
intérêt personnel, ce qui peut contribuer à sa maladie11.

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