la pensée, principe de toute activité, - GocLEN1us : « Interdum idem est
de toute connaissance et de toute réa- ac nudum, purum, sine ulla condi- lité, au delà des existences individuelles tione : ut cum absolutum Dei decretum ou empiriques . Il est action pure, non aliquod dico ; interdum idem est quod existence active, savoir pur, non sujet non dependens ab alio. » - Il a conservé connaissant ni objet connu ; position clairement ce caractère laudatif et infinie de soi par soi, non substance. traditionnel dans les ouvrages de Grundlage der gesammten Wissenschaft, l'école éclectique, et par conséquent 9 et suiv. J. S. MILL touche juste en notant que En un sens dérivé, et relatif à l'hom- dans Je débat entre HAMILTON et me : la raison, par opposition aux CovsIN, ce n'est qu'un pseudonyme tendances individualisantes. Voir Xa- commode du nom de Dieu. Voir Phil . vier LÉON, La philosophie de Fichte, de Hamilton, ch. 1v. )ivre III, ch. 11. Il a paru à la Société de philosophie, L. « L'esprit absolu " de HEGEL à la suite de la discussion dans la ( Absoluter Geist) représente, après l'es- séance du 29 mai 1902, que l'équivoque prit subject.if el l'esprit objectif, le de cc mot ne pouvait être entièrement moment suprême du développement de levée, et qu'il devait être loisible de l'idée : il est la conscience désormais l'employer en l'un des trois sens sui- adéquate, dégagée des nécessités natu- vants : relles et des conditions de réalisation Surtout quand il est pris comme extérieure, de tout le contenu concret adj ectif ou comme adverbe : ce qui ne de l'esprit. Mais il se réalise lui-même comporte aucune restriction ni réserve à trois degrés : sous la forme de l'idéal en tant que tel et désigné par tel nom. esthétique (l'art) ; sous la forme de la C'est le sens C. vérité révélée par sentiment (la reli- Surtout quand il est pris comme subs- gion) ; sous la forme de la vérité expri- tantif: 1° l':E:tre qui ne dépend d'aucun mée dans son essence absolue (la autre. C'est le sens E. connaissancl' rationnelle pure ). - Voir 2° l':E:tre, en tant qu'il a une nature Encyklopacdie, troisième partie, sec- propre et indépendante de la connais- tion 3. sance qu'on en a. C'est le sens F. CRITIQ U E On remarquera que les significations C et F sont celles auxquelles Kant Absolu vient d'absol()ere, dans ses réduisait déjà les divers sens du mot. deux. sens bien distincts : délier, déga- Voir les textes cités plus haut. ger, affranchir, d'une part, et de l'autre Rad. int. : C. Absolut(a) ; E. Abso- achever, rendre parfait. Absolutus a lut(o) ; F. Ensi. toujours ce dernier sens ; mais Je pre- mier a été renforcé, chez les philo- ABSOLUITÉ, D. Absolutheit; E. Ab- sophes modernes, par le souvenir de soluteness ; 1. A bsoluita. 1ofrere. Caractère de ce oui est absolu. « Spi- L'usage métaphysiqu e de ce mot, en noza entend réaliser l'absoluité de Dieu parlant de Dieu ou de ses attributs, est en faisant de lui la nécessité même. • très ancien, et parait venir de cc qu'il HAMELIN, Descartes, p. 303. présentait autrefois une signification essentiellement laudative : • Jeudi ABSOLUTISME, D. Absolutismus; absolu, Terre absolue • = Jeudi Saint, E. Absolutism; 1. Assolutismo. Terre Sainte. Jo1NVILLE . - • Dieu est A. Régime de pouvoir absolu . un nom absolu (sacré). » Vieille gram- B. Esprit d'intransigeance, absence rnaire française citée par Darmesteler de réserve ou de nuances dans les " Hatzfeld. - • Deus est absolutus. • opinions. - De la part d'une autorité, N1cous DE CusA, Docta /gnor. , Il, 9. esprit opposé à tout libéralisme.