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NORMES DE DIMENSIONNEMENT
DES STRUCTURES
LES EUROCODES
1
LES EUROCODES
SOMMAIRE
Chapitre 1:
PRÉSENTATION ET
OBJECTIFS DES EUROCODES
3
LES EUROCODES
4
LES EUROCODES
5
LES EUROCODES
LES EUROCODES sont des documents de référence reconnus par les autorités des états
membres de l’UE (Union européenne) et de l’AELE (Association Européenne de Libre-
échange) comme :
BASE pour établir les SPÉCIFICATIONS DES CONTRATS pour les travaux de
construction et les services d’ingénierie.
NOTA : Les eurocodes ne sont applicables qu’aux ouvrages neufs, mais les principes,
les exigences de base et les règles fondamentales de l’EN 1990 sont
applicables pour l’évaluation, voire le renforcement, des ouvrages existants. 7
LES EUROCODES
Les EUROCODES :
Les EUROCODES constituent un ensemble cohérent de textes fondés sur les concepts
semi-probabilistes de sécurité des constructions et adoptent un format de
justification unifié pour tous les ouvrages.
Les Principes, identifiés par la lettre (P), sont les bases fondamentales garantissant le
niveau de performances structural : ils sont intangibles. Ils comprennent :
Les Règles d’application sont des méthodes recommandées permettant de satisfaire les
principes.
10
LES EUROCODES
SOMMAIRE
Chapitre 2:
12
LES EUROCODES
13
LES EUROCODES
59
NOTA : NOMBRE DE NORMES FINALISEES à fin 2005 : 30
14
LES EUROCODES
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 1 : EN 1991
L’EUROCODE 2 : EN 1992
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LES EUROCODES
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LES EUROCODES
EN 1993-1-9 : Fatigue
EN 1993-1-10 : Choix des qualités d’acier
EN 1993-1-11 : Calcul des structures à câbles ou éléments tendus
EN 1993-2 : Ponts métalliques
EN 1993-3 : Pylônes, mâts et cheminées
EN 1993-4 : Silos, réservoirs et canalisations
EN 1993-5 : Pieux et palplanches
EN 1993-6 : Chemins de roulement
20
LES EUROCODES
L’EUROCODE 4 : EN 1994
L’EUROCODE 5 : EN 1995
L’EUROCODE 6 : EN 1996
CALCUL DES STRUCTURES EN MACONNERIE :
L’EUROCODE 7 : EN 1997
CALCUL GEOTECHNIQUE :
L’EUROCODE 8 : EN 1998
23
LES EUROCODES
L’EUROCODE 9 : EN 1999
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LES EUROCODES
Partie 1-1 Poids volumiques, poids propres, charges d’exploitation des bâtiments
EN 1991 : Eurocode 1 – Actions sur les structures Partie 1-4 Actions dues au vent.
Partie 1-5 Actions thermiques.
Partie 1-6 Actions en cours d’exécution.
Actions accidentelles (actions dues aux chocs de véhicules routiers, de
Partie 1-7
chariots élévateurs, de trains et actions dues aux explosions internes).
Règles générales et règles pour les bâtiments (y compris actions dues à la
Partie 1-1
EN 1992 : Eurocode 2 – Calcul des structures en béton précontrainte).
Partie 1-2 Calcul du comportement au feu.
EN 1998 : Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur Partie 1 Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments.
résistance aux séismes Partie 5 Fondations, structures de soutènement et aspects géotechniques.25
LES EUROCODES
LES EUROCODES POUR LA CONCEPTION D’UN PONT
EN BETON
EUROCODE PARTIE D’EUROCODE TITRE ET/OU OBJET
Actions due au vent (détermination des forces quasi statistiques dues au vent
Partie 1-4
sur les piles et les tabliers de ponts de géométrie « classique ».
EN 1991 : Eurocode 1 – Actions sur les structures
Partie 1-5 Actions thermiques.
Charges sur les ponts dues au trafic (ponts routiers, passerelles, ponts
Partie 2
ferroviaires).
SOMMAIRE
Chapitre 3:
L’EUROCODE 0 :
29
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
SOMMAIRE
1. GENERALITES
2. EXIGENCES
3. PRINCIPES DU CALCUL AUX ETATS LIMITES
4. VARIABLES DE BASE
5. ANALYSE STRUCTURALE ET DIMENSIONNEMENT ASSISTE PAR
L’EXPERIMENTATION
6. VERIFICATION PAR LA METHODE DES COEFFICIENTS PARTIELS
ANNEXES A, B, C et D
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LES EUROCODES
L’EC 0 fixe les principes et les exigences pour la sécurité, l’aptitude au service et la durabilité des
structures et décrit les bases pour le dimensionnement.
L’EC 0 fixe les principes et les exigences à respecter pour conférer aux constructions un niveau de
fiabilité acceptable, en supposant qu’elles soient l’objet de mesures de gestion de la qualité à tous
les stades : conception, exécution, exploitation et maintenance.
NOTA : - La justification d’une construction consiste, en premier lieu, à analyser les phénomènes à
éviter. Et ce sont ces phénomènes que l’on idéalise à travers des états limites.
- L’EN 1990 est aussi applicable pour l’évaluation structurale de constructions existantes en vue
de leur réparation.
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
HYPOTHESES GENERALES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
PRINCIPALES DEFINITIONS 1/5
• Situations de projet
Ensembles de conditions physiques représentant les conditions réelles qui se produisent au cours d’une certaine
durée pour laquelle il sera démontré par le calcul que les états-limites concernés ne sont pas dépassés.
L’EUROCODE 0 : EN 1990
PRINCIPALES DEFINITIONS 2/5
• Cas de charge
Dispositions compatibles de charges, d’ensembles de déformations et d’imperfections à considérer simultanément
avec les actions fixes permanentes et variables pour une vérification particulière.
• États-limites
États au-delà desquels la structure ne satisfait plus aux critères de dimensionnement pertinents.
• Système structural
Éléments porteurs d’un bâtiment ou d’un ouvrage de génie civil, et la manière selon laquelle ils fonctionnent
ensemble.
• États-limites ultimes
États associés à un effondrement ou à d’autres formes similaires de défaillance structurale.
• États-limites de service
États correspondant à des conditions au-delà desquelles les exigences d’aptitude au service spécifiées pour une
structure ou un élément structural ne sont plus satisfaites. 34
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
PRINCIPALES DEFINITIONS 3/5
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
• Combinaisons d’actions
Ensemble de valeurs de calcul permettant de vérifier la fiabilité structurale pour un état-limite sous
l’effet simultané de différentes actions.
• Analyse structurale
Procédure ou algorithme de détermination des effets d’actions en tout point d’une structure. 37
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
PRINCIPAUX SYMBOLES 1/2
L’EUROCODE 0 : EN 1990
Le calcul d’une construction a pour objet de vérifier que son dimensionnement lui confère le niveau
(initial) de fiabilité requis compte tenu de la qualité exigée des matériaux qui seront utilisés et du
niveau de contrôle prévu lors de son projet et de son exécution.
Exigences fondamentales :
Une structure doit être conçue et dimensionnée pour avoir :
▪ une résistance structurale,
▪ une aptitude au service,
▪ et une durabilité,
de niveaux appropriés
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
Une conception qui suit les Principes et les Règles d’Application est considérée comme satisfaisant
aux exigences si les hypothèses des normes EN 1990 à EN 1999 sont respectées.
L’EUROCODE 0 : EN 1990
CATÉGORIE DE DURÉE AN
DURÉE DE SERVICE DE F EXEMPLES
SERVICE
1 10 10 STRUCTURES PROVISOIRES
NOTA : La durée de service (ou durée d’utilisation de projet) est la période au cours de laquelle la structure est censée rester
normalement utilisable en étant entretenue, mais sans qu’il soit nécessaire de procéder à de grosses réparations
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
EXIGENCES DE DURABILITE
Pour atteindre la durée d’utilisation de projet requise pour la structure, des dispositions
appropriées doivent être prises afin de protéger chaque élément structural des actions
d’environnement concernées.
▪ La conception de la structure,
▪ Le choix des matériaux,
▪ Les dispositions constructives,
▪ L’exécution,
▪ La maîtrise de la qualité,
▪ Les inspections,
▪ Les vérifications,
▪ Les dispositions particulières (utilisation d’armatures inox, revêtements, protection
cathodique). 43
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
FIABILITE STRUCTURALE
Différenciation de la fiabilité :
Des niveaux de fiabilité différents peuvent être adoptés pour la sécurité structurale ou l’aptitude au service. Le
choix de ces niveaux doit tenir compte de la cause et/ou du mode de la défaillance, des conséquences possibles de la
défaillance en termes de risques pour la vie humaine, de blessures, de pertes économiques potentielles et de
l’importance des perturbations qui en résulteraient pour la société, des dépenses et des moyens nécessaires pour
réduire le risque de défaillance; des différents niveaux de fiabilité exigés au plan national.
DURABILITE
La structure doit être conçue de telle sorte que sa détérioration, pendant la durée d’utilisation de projet, n’abaisse
pas ses performances en dessous de celles escomptées, compte tenu de l’environnement et du niveau de maintenance
escompté. 44
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
LES EXIGENCES FONDAMENTALES POUR LES CONSTRUCTIONS
▪ Elle ne soit pas endommagée par des évènements tels qu’une explosion, un choc ou
les conséquences d’erreurs humaines, de façon disproportionnée par rapport à la
cause initiale.
Les situations de projet à considérer doivent être sélectionnées en tenant compte des
circonstances dans lesquelles la structure doit remplir sa fonction.
Les actions doivent être classées de la manière suivante en fonction de leur variation
dans le temps :
▪ Les ACTIONS PERMANENTES (G), par exemple poids propre des structures,
équipements fixes et revêtements de chaussée, et actions indirectes provoquées
par un retrait et des tassements différentiels;
▪ les ACTIONS VARIABLES (Q), par exemple les charges d’exploitation sur planchers,
poutres et toits des bâtiments, les actions du vent ou les charges de la neige;
▪ les ACTIONS ACCIDENTELLES (A), par exemple les explosions ou les chocs de
véhicules.
L’EUROCODE 0 : EN 1990
▪ Les propriétés des matériaux ou des produits sont représentées par des valeurs
caractéristiques.
DONNEES GEOMETRIQUES
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
SECTION 3 – PRINCIPES DU CALCUL AUX ETATS LIMITES
La méthode de calcul « aux états-limites » applique des coefficients de sécurité partiels d’une part
aux résistances, d’autre part aux actions (et donc aux sollicitations).
Les paramètres de base sont considérés comme aléatoires : c’est une méthode de calcul semi-
probabilistique avec coefficients de sécurité partiels.
Un ouvrage doit présenter durant toute sa durée d’exploitation des sécurités appropriés vis-à-vis :
▪ de sa ruine ou de celle de l’un de ses éléments,
▪ d’un comportement en service pouvant affecter sa durabilité, son aspect ou le confort des
usagers.
NOTA : Les états-limites sont des états d’une construction idéalisant des phénomènes (à éviter)
l’empêchant de satisfaire certaines exigences structurelles ou fonctionnelles définies
lors de son projet. La justification d’une structure consiste à s’assurer que de tels états
ne peuvent pas être atteints ou dépassés avec une probabilité dont le niveau dépend de
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nombreux facteurs.
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
Il doit être vérifié qu’aucun état-limite n’est dépassé lorsque les valeurs de calcul
appropriées sont introduites dans ces modèles pour :
▪ les actions;
▪ les propriétés des matériaux;
▪ les propriétés des produits;
▪ les données géométriques.
Les vérifications doivent être faites pour toutes les situations de projet et tous les
case de charges appropriés.
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
SECTION 3 – PRINCIPES DU CALCUL AUX ETATS LIMITES
On distingue 2 états limites :
▪ ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS)
Fonctionnement de la structure ou des éléments structuraux en utilisation normale,
confort des personnes, aspect de la construction.
Ils sont relatifs aux critères d’utilisation courantes : déformations, vibrations, durabilité.
On distingue les ELS réversibles (combinaison d’actions fréquentes ou quasi permanentes) et les
ELS irréversibles (combinaisons d’actions caractéristiques)
L’EUROCODE 0 : EN 1990
Les propriétés des matériaux ou des produits sont représentées par des VALEURS
CARACTERISTIQUES correspondant à la valeur de la propriété ayant une probabilité
donnée de na pas être atteinte lors d’une hypothétique série d’essais illimitée.
Sauf indication contraire dans les EN 1992 à 1999, les valeurs caractéristiques
correspondent aux FRACTILES 5 % (valeur inférieure) et 95 % (valeur supérieure)
pour les paramètres de résistance et à la valeur moyenne pour les paramètres de
rigidité.
Par exemple pour le béton, on distingue pour la résistance en traction 2 grandeurs :
fctk0,05 et fctk0,95.
L’EUROCODE 0 fixe les coefficients de sécurité partiels applicables aux actions (G pour les actions
permanentes, Q pour les actions variables) et définit les combinaisons d’actions.
Les combinaisons d’actions sont définies pour des situations durables et transitoires, elle sont basées
sur des approches semi-probabilistiques.
NOTA : Les EUROCODES sont basés sur la méthode des coefficients partiels (ou encore méthode
semi-probabiliste) telle que décrite dans la norme EN 1990 – « Eurocode : Bases de calcul des
structures ».
La démarche semi-probabiliste introduit la sécurité :
- Par un choix judicieux des valeurs représentatives des diverses grandeurs aléatoires
(actions et résistances), c’est-à-dire un choix tenant compte de la dispersion reconnue par
les statistiques existantes, ou basées sur les règles d’acceptation et de contrôle des
produits à utiliser,
- Au moyen de coefficients partiels appliqués aux actions et aux résistances, qu’on s’efforce
de choisir et de répartir au mieux en tenant compte de la pratique antérieure et de ce qu’on
peut supposer de la réalité, sur la base de calculs probabilistes menés dans des cas
particuliers,
- En introduisant des marges plus ou moins apparentes dans les divers modèles (et équations
correspondantes) utilisés pour faire les calculs de vérification. 54
LES EUROCODES
NOTA : L’ETAT LIMITE est un état au-delà duquel l’ouvrage ne satisfait plus aux
exigences de comportement attendues.
NOTA : Exemple de combinaisons d’actions pour la vérification aux ELU.
Elle permet d’identifier les sollicitations aux états limites dans les éléments ou les sections de la
structure.
Les combinaisons d’actions considérées doivent tenir compte des cas de charge pertinents,
permettant l’établissement des conditions de dimensionnement déterminantes dans toutes les
sections de la structure ou une partie de celle-ci.
NOTA : L’analyse linéaire (basée sur la théorie de l’élasticité) peut être utilisée pour la
détermination des sollicitations, moyennant les hypothèses suivantes :
- sections non fissurées, relations contrainte-déformation linéaires, et valeurs
moyennes du module d’élasticité. 56
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
Les éléments d’une structure sont classés, selon leur nature et leur fonction, en
poutres, poteaux, dalles, voiles, plaques, arcs, coques, etc.…
Une poutre est un élément dont la portée est supérieure ou égale à 3 fois la hauteur
totale de la section. Lorsque ce n’est pas le cas, il convient de la considérer comme
une poutre-cloison.
Une dalle est un élément dont la plus petite dimension dans son plan est supérieure ou
égale à 5 fois son épaisseur totale.
L’EUROCODE 0 : EN 1990
SECTION 6 – VERIFICATION PAR LA METHODE DES COEFFICIENTS
PARTIELS
VALEURS DE CALCUL DES ACTIONS
Fd = f Frep avec Frep = Fk Fk est la valeur caractéristique de l’action;
Frep est la valeur représentative appropriée de l’action;
f est un coefficient partiel pour l’action;
est soit 1,00 soit 0, 1 ou 2.
L’EUROCODE 0 : EN 1990
L’EUROCODE 0 : EN 1990
COMBINAISONS D’ACTIONS
Combinaisons CARACTERISTIQUES
Combinaison FREQUENTE
Combinaison QUASI-PERMANENTE
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
COMBINAISONS D’ACTIONS
L’EUROCODE 0 : EN 1990
L’EUROCODE 0 : EN 1990
L’EUROCODE 0 : EN 1990
▪ Les contraintes de traction dans les armatures doivent être limitées afin
d’éviter les déformations inélastiques ainsi qu’un niveau de fissuration ou de
déformation inacceptable.
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
MAITRISE DE LA FISSURATION :
▪ La fissuration doit être limitée de telle sorte qu’elle ne porte pas préjudice au
bon fonctionnement ou à la durabilité de la structure ou encore qu’elle ne rende
pas son aspect inacceptable.
▪ La fissuration est normale dans les structures en béton armé soumises à des
sollicitations de flexion, d’effort tranchant, de torsion ou de traction résultant
soit d’un chargement direct soit de déformations gênées ou imposées.
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
66
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
L’EUROCODE 0 : EN 1990
Cette annexe fournit les règles pour établir les combinaisons d’actions pour les
bâtiments :
Exemple :
CATEGORIE A : habitation, zones résidentielles 0 = 0,7; 1 = 0,5; 2 = 0,3
CATEGORIE D : commerces 0 = 1; 1 = 0,9; 2 = 0,8
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LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
ANNEXE A1 : APPLICATION POUR LES BATIMENTS 2/3
1,1Qk,1 2,iQk,i
Fréquente Gkj,sup Gkj,inf
2,1Qk,1 2,iQk,i
Quasi-permanente Gkj,sup Gkj,inf 70
LES EUROCODES
L’EUROCODE 0 : EN 1990
Cette annexe définit des CLASSES DE CONSEQUENCE pour tenir compte des
conséquences de la défaillance ou du mauvais fonctionnement de la structure.
Classes de Exemples de bâtiments et de travaux
Description
conséquences de génie civil
Conséquence élevée en termes de perte de
Tribunes, bâtiments publics où les
vie humaine, ou conséquences économiques,
CC3 conséquences de la défaillance seraient
sociales ou d’environnement très
élevées (par exemple, salle de concert)
importantes
Bâtiments résidentiels et de bureaux,
Conséquence moyenne en termes de perte
bâtiments publics où les conséquences
CC2 de vie humaine, conséquences économiques,
de la défaillance seraient moyennes
sociales ou d’environnement considérables
(par exemple, bâtiments de bureaux)
Conséquence faible en termes de perte de
Bâtiments agricoles normalement
vie humaine, et conséquences économiques,
CC1 inoccupés (par exemple, bâtiments de
sociales ou d’environnement faibles ou
stockage, serres)
négligeables 71
LES EUROCODES
SOMMAIRE
Chapitre 4:
EUROCODE 1 :
ACTIONS SUR LES STRUCTURES
73
LES EUROCODES
ACTIONS
COMBINAISONS D’ACTION
ÉTATS LIMITES
74
LES EUROCODES
LES ACTIONS SUR LES STRUCTURES
LA NOTION D’ACTION COUVRE :
4 TYPES D’ACTIONS : les actions sont classées en fonction de leur variation dans le temps
On distingue
ACTIONS STATIQUES : neige, charges de mobilier
ACTIONS DYNAMIQUES : trafic, vent, séisme, choc 75
LES EUROCODES
PRINCIPE DU DIMENSIONNEMENT
NOTA : Compte tenu des incertitudes sur les actions appliquées et les résistances des
matériaux, on introduit des marges de sécurité, sous forme de coefficients de
sécurité ou de pondération.
La démarche semi-probabilistique se traduit par des règles, en partie
forfaitaires, qui introduisent la sécurité par :
- des valeurs représentatives des diverses grandeurs aléatoires (actions et
résistances),
- des coefficients partiels de sécurité. 76
LES EUROCODES
4 ETAPES :
SOMMAIRE
1 Section 1 – Généralités
1.1 Domaine d’application
1.2 Références normatives
1.3 Distinction entre Principes et Règles d’Application
1.4 Termes et définitions
1.5 Symboles
2 Section 2 – Classification des actions
2.1 Poids propre
2.2 Charges d’exploitation
3 Section 3 – Situations de projet
3.1 Généralités
3.2 Charges permanentes
3.3 Charges d’exploitation
4 Section 4 – Poids volumiques des matériaux de construction et des matériaux stockés
4.1 Généralités
5 Section 5 – Poids propre des constructions
5.1 Représentation des actions
5.2 Valeurs caractéristiques de poids propre
6 Section 6 – Charges d’exploitation des bâtiments
6.1 Représentation des actions
6.2 Dispositions des charges
6.3 Valeurs caractéristiques des charges d’exploitation
6.4 Charges horizontales sur les parapets et les murs de séparation agissant comme barrières
Annexe A (informative) Tableaux des valeurs nominales des poids volumiques des matériaux de construction et des valeurs nominales
des poids volumiques et des angles de talus naturel des matériaux stockés
78
Annexe B (informative) Barrière de sécurité et parapets pour parkings
LES EUROCODES
DOMAINES D’APPLICATION
79
LES EUROCODES
SYMBOLES
A Aire chargée
A0 Aire de référence
Qk Valeur caractéristique d’une charge concentrée variable
gk Poids par unité de surface ou poids par unité de longueur
n Nombre d’étages
qk Valeur caractéristique d’une charge uniformément répartie ou d’une charge linéique
A, n Coefficient de réduction
Poids volumique apparent
Coefficient de majoration dynamique
0 Coefficient définissant la valeur de combinaison d’une action variable
Angle de talus naturel (degrés)
80
LES EUROCODES
2 familles d’ACTIONS :
▪ POIDS PROPRE
▪ CHARGES D’EXPLOITATION
NOTA : Elle définit aussi les charges horizontales sur les parapets et les murs de séparation agissant comme
barrière. 84
LES EUROCODES
87
LES EUROCODES
SOMMAIRE
Chapitre 5:
L’EUROCODE 2
EUROCODE BÉTON
92
LES EUROCODES
L’ EUROCODE 2 : EN 1992
L’EUROCODE 2 : EN 1992
L’EUROCODE 2 : EN 1992
L’EUROCODE 2 s’applique au calcul des bâtiments et des ouvrages de génie civil en béton non armé,
en béton armé ou en béton précontraint. Il est conforme aux principes et exigences de sécurité et
d’aptitude au service des ouvrages et aux bases de calcul et de vérification données dans
l’EN 1990 : Bases de calcul des structures.
L’EUROCODE 2 ne traite que ce qui concerne les exigences de résistance mécanique, d’aptitude au
service, de durabilité et de résistance au feu des structures en béton. Les autres exigences, celles
relatives aux isolations thermiques et acoustiques, par exemple, ne sont pas abordées.
Comme pour tous les Eurocodes, l’application en France de l’EC 2 ne peut se faire qu’en
concomitance avec son Annexe Nationale. Celle-ci a en effet un caractère normatif sur le plan
National, après la procédure habituelle d’adoption d’une norme Française.
L’annexe Nationale définit les valeurs des paramètres appelés NDP (paramètres déterminés au
niveau National) dans le texte Européen, dont la valeur est laissée au libre choix de chaque pays.
On trouve, dans cette annexe, le choix des méthodes proposées et l’applicabilité des Annexes
informatives et des précisions non contradictoires permettant d’éclairer certains points.
95
LES EUROCODES
96
LES EUROCODES
L’ EUROCODE 2 : EN 1992
Partie 1-1 : Norme Française parue en Octobre 2005, enquête sur son
Annexe Nationale prévue début 2006
98
LES EUROCODES
L’ EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
SOMMAIRE
1 - GÉNÉRALITÉS
2 - BASES DE CALCUL
3 - MATÉRIAUX
4 – DURABILITÉ ET ENROBAGE DES ARMATURES
5 – ANALYSE STRUCTURALE
6 – ÉTATS LIMITES ULTIMES
7 – ÉTATS LIMITES DE SERVICES
99
LES EUROCODES
L’ EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
SOMMAIRE (suite)
L’ EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
ANNEXES
L’ EUROCODE 2 : EN 1992
ANNEXES
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
L’EN 1992-1-1 décrit les principes et les exigences pour la sécurité, l’aptitude au
service et la durabilité des structures en béton, ainsi que des règles spécifiques pour
les bâtiments. Elle est fondée sur le concept d’état-limite, utilisé conjointement avec
une méthode aux coefficients partiels.
Elle énonce les principes de base de calcul des structures en béton non armé, armé
ou précontraint, constitué de granulats de masse volumique normale ou de granulats
légers. Elle ne couvre pas la résistance au feu, le calcul des ponts, des barrages, des
plates-forme en mer ou des réservoirs.
L’EN 1992-1-1 donne des valeurs avec des Notes indiquant où des choix nationaux
peuvent devoir être effectués. Il convient par conséquent de doter la norme
nationale transposant l’EN 1992-1-1 d’une Annexe Nationale contenant
l’ensemble des Paramètres Déterminés au niveau National, qui devront être utilisés
pour le calcul des bâtiments et des ouvrages de génie civil destinés à être construits
dans le pays considéré. 103
LES EUROCODES
2. Bases de calcul. Références aux EN 1990 et 1991. Prise en compte des effets thermiques, des
tassements différentiels, de la précontrainte, du retrait et du fluage, valeurs des spécifiques aux
matériaux.
3. Matériaux. Propriétés du béton, modèles de calcul à l’ELS et l’ELU; propriétés des armatures de
béton armé et de béton précontraint.
10. Règles additionnelles pour les éléments et les structures préfabriquées. Effets des
traitements thermiques et ces effets sur la résistance, le fluage et le retrait du béton et sur la
relaxation de l’acier de précontrainte. Règles particulières de conception et dispositions
constructives pour les jonctions.
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
C S S
Situations de projet
(béton) (armatures passives) (précontrainte)
Durable
1,5 1,15 1,15
Transitoire
106
LES EUROCODES
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
SECTION 3 - MATERIAUX
BETON
▪ Le BETON est défini par sa RESISTANCE CARACTERISTIQUE A LA
COMPRESSION sur cylindre à 28 jours notée fck.
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
SECTION 3 - MATERIAUX
BETON
▪ RESISTANCES DE CALCUL
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
SECTION 3 - MATERIAUX
ACIER PASSIFS
▪ Caractérisations définies dans l’Annexe C
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
SECTION 3 - MATERIAUX
ARMATURES DE PRECONTRAINTE
▪ 3 classes de relaxation
110
LES EUROCODES
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
111
LES EUROCODES
L’EUROCODE 2 : EN 1992-1-1
METHODES D’ANALYSE
Pour les vérifications à l’ELU des structures, l’analyse peut être basée sur un
modèle de comportement.
L’EUROCODE 2 : EN 1992
EFFORT TRANCHANT
TORSION
POINÇONNEMENT
FATIGUE 113
LES EUROCODES
L’EUROCODE 2 : EN 1992
SECTION 7 – ETATS LIMITES DE SERVICE
L’EUROCODE 2 : EN 1992
Cette section donne les règles pratiques nécessaire à la réalisation des plans d’exécution.
L’EUROCODE 2 : EN 1992
Dans cette section, sont représentées quelques règles complémentaires relatives aux
pourcentages minimaux et espacements minimaux des barres. Elles sont classées par éléments
structuraux : poteaux, poutres, dalles, poutres-cloisons, etc.
La section 10 expose les particularités d’influence de la cure thermique sur les caractéristiques des
bétons (résistance, fluage et retrait), sur la relaxation des aciers et sur les pertes par relaxation.
Elle traite ensuite des dispositions constructives spécifiques et des assemblages.
Cette section fournit des règles complémentaires pour les structures en béton non armé ou lorsque
le ferraillage mis en place est inférieur au minimum requis pour le béton armé. 116
LES EUROCODES
SOMMAIRE
Chapitre 6:
EUROCODE 2 et NF EN 206-1
AU SERVICE DE LA
DURABILITÉ DES OUVRAGES
118
LES EUROCODES
MAÎTRISE DE LA FISSURATION
119
LES EUROCODES
OPTIMISATION DE L’ENROBAGE
L’EUROCODE 2 permet aussi de dimensionner l’ouvrage pour une DURÉE DE SERVICE SUPÉRIEURE
en augmentant la valeur de l’enrobage.
L’enrobage minimal est défini dans l’EUROCODE 2, section 4 (article 4412). Il doit satisfaire en
particulier aux exigences de bonnes transmissions des forces d’adhérences et aux conditions
d’environnement.
Valeurs de Cmin,dur requis vis-à-vis de la durabilité pour les armatures de Béton Armé
CLASSE D’EXPOSITION
XD1 XD2 XD3
Critère XC2
X0 XC1 XC4 XS1 XS2 XS3
XC3
XA2 XA2 XA3
Durée d’utilisation de
Majoration de 2 points
projet de 100 ans
C30/37 C30/37 C30/37 C35/45 C40/50 C40/50 C45/55
Classe de résistance
minimale Si résistance supérieure minoration de 1 point
Maîtrise particulière
de la qualité de Minoration de 1 point
production du béton
124
LES EUROCODES
Pour le calcul de l’enrobage nominal Cnom, l’enrobage minimal doit être majoré, au niveau
du projet, pour tenir compte des tolérances pour écart d’exécution (∆ cdev).
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