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Chapitre III

Identification et classification des sols

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Identification et classification des sols
 Tout projet de génie civil doit faire l'objet d'un dossier d'étude géotechnique permettant
d'identifier et de classer les sols rencontrés dans le site du projet.
 L’établissement d’une classification spécifique des sols a pour but de regrouper
méthodiquement les sols en différentes classes présentant chacune un comportement
suffisamment similaire pour justifier de leur appliquer les mêmes modalités de mise en
œuvre.
 Depuis 1992, deux documents de classification des sols ont vu le jour :
- Classification LPC (Laboratoire des Ponts et Chaussées);
- GTR (Guide des terrassements Routiers)
 L’emploi de ces guides est obligatoire pour les marchés publics sont disponibles auprès
du Service d’Etudes sur les Transports, les Routes et leurs Aménagements (SETRA) et du
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC).
 Autres systèmes de classification des sols selon les pays:
- Classification U.S.C.S (Unified Soil Classification System);
- Classification A.A.S.H.O (American Association State Highways Officials).
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 Classification LPC:

• La classification LPC utilise les résultats d’essais classiques d’identification des sols et se
base sur deux critères : la granulométrie et l'argilosité;
 Cette classification a montré ses limites notamment, pour les des travaux de
terrassements dans la mesure où des sols d’une même famille peuvent présenter des
comportements différents.
 Une modification a été apporté à la classification LPC et qui porte sur l’identification
des sols organiques. Trois grandes familles de sols sont alors identifiées:

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 La classification LPC utilise trois ensembles de symboles pour décrire un sol donné:
- granulats :
✓ G = Grave, le gravier est la fraction principale
✓ S = Sable, le sable est la fraction principale
✓ L = Limon ou limoneux
✓ A = Argile ou argileux
✓ T = Tourbe
✓ O = Organique.

- Granulométrie:
✓ b = bien gradué; toutes les dimensions de grains sont représentées, aucune ne prédomine
✓ m = mal gradué; une (ou plusieurs) dimension(s) de grains prédomine(nt).

- Plasticité:
✓ t = très plastique (limite de liquidité élevée)
✓ p = peu plastique (limite de liquidité faible).

Par ailleurs, plusieurs combinaisons sont possibles par l'emploi de doubles-symboles: pour
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classer les sols dans lesquels la granularité autant que la plasticité sont importantes.
 Classification GTR (Guide des Terrassements Routiers)

 Le guide GTR fait l’objet de la norme AFNOR (Association Française de Normalisation)


NF P 11-300 « Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais
et des couches de forme d’infrastructure routière »
 Ce guide traite les conditions d'utilisation des sols, des matériaux rocheux et des sous-
produits industriels notamment dans le domaine des terrassements ainsi que les aspects
techniques liés à la conduite des travaux de construction des remblais et des couches de
forme.
 La classification GTR fut complétée par l'introduction de :

- la classe des sols tirseux et la classe des sols tuffacés pour les sols meubles.

- la sous-classes des calcaires tendres dans la famille des matériaux rocheux.

- la sous-classes spécifiques, pour la classe F (sols organiques et sous-


produits industriels).

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Classification GTR des sols

6 Tableau extrait du GTR


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Classification GTR des sols
L'introduction du concept de couches de forme dans la technique routière marocaine a amené à
les considérer comme faisant partie intégrante des travaux de terrassements et à compléter les
éléments de classification (LPC) par les paramètres de comportement mécanique et les
paramètres d'état qui renseignent sur les conditions de mise en œuvre des sols en remblais.
I- Paramètres de nature :
 Granulométrie
 Argilosité (Ip et VBS)

II- Paramètres de comportement mécanique:


 Résistance à la fragmentation
 Résistance à l'usure
 Friabilité du sable
 Fragmentabilité

III- Paramètres d'état hydrique :


 Teneur en eau
 Essai Proctor

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 Essai CBR-IPI
I- Paramètres de nature
Granulométrie et argilosité

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I- Paramètres de nature
• Les paramètres de nature se rapportent aux caractéristiques intrinsèques du sol qui ne varient
pratiquement pas dans le temps à l'échelle de la durée de vie des ouvrages.

 Les essais d’identification utilisés, dans ce cas, sont:

 Granulométrie

- Analyse granulométrique NF P 94-056 et 057

- Module de Finesse NF P 18-540


 Argilosité
- Limites d'Atterberg NF P 94-051
- Essai de bleu de méthylène NF P 94-068

 Autres:

- Equivalent de sable NF P 18-598

- Coefficient d’aplatissement NF EN 933-3


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Analyse granulométrique

 Les granulats utilisés dans le domaine de génie civil sont de forme et de taille différentes et
donc de comportement différent.

 L’essai granulométrique consiste établir la répartition pondérale des grains selon leurs
dimensions et d'attribuer à chaque échantillon une classe granulométrique d/D, où d
désigne le diamètre minimum des grains et D le diamètre maximum.

 Lorsque d est inférieur à 0.5 mm, le granulat est désigné 0/D.

 Deux types d’essais sont envisageables selon la dimension des grains composant le granulat:

- Le tamisage (NF P94-056): pour les grains de taille supérieure à 80µm

- La sédimentométrie (NF P94- 057): pour les grains de taille inférieure à 80µm

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 Analyse granulométrique-terminologie
• granularité: distribution dimensionnelle des grains
• Classe granulométrique : ensemble des éléments dont les dimensions sont
comprises entre deux ouvertures de tamis définissant un intervalle d/D (ex: 0
/50mm)
• Dmax NF P11-301: dimension maximale des plus gros éléments contenus dans un
sol ou un matériau rocheux après son extraction. C’est le diamètre pour lequel
95% des grains ont une dimension inférieure.
• Tamisat : quantité du matériau passant à travers les mailles du tamis
• refus: quantité du matériau retenue par le tamis

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Analyse granulométrique par Tamisage: NF P 94 056

▪Principe:
• L’essai consiste à faire passer un échantillon représentatif de
sol à travers une série de tamis dont la dimension des maille
est décroissante de haut vers le bas (de 80 à 0.063 mm).
• Si les sol contient des éléments fins, le tamisage se fait par
lavage pour séparer les grains agglomérés.
• La masse des refus cumulés est rapportée à la masse sèche
totale en vu de calculer par différence le pourcentage de
tamisât.
• Les résultats de l’essai sont exprimés sous forme d’une
courbe granulométrique.

Chaque tamis est repéré


par un numéro (module),
19 pour le premier tamis
14 de 0,063 mm)
Analyse granulométrique par sédimentation: NF P 94 057

• Cette méthode est basée sur la loi de Stokes qui exprime la vitesse limite de chute d'une
particule sphérique dans un liquide visqueux en fonction du diamètre de la particule:

v : vitesse moyenne de décantation;


ƞ : La viscosité dynamique du liquide
g: L’accélération de la pesanteur;
D: diamètre des particules;
s et w : poids volumiques des grains solides et de l’eau

• distribution pondérale des particules fines (d < 80mm) sera exprimée sous forrme d’une
courbe granulométrique.

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Matériel:
Agitateur 10 000 tr/min Récipient inox 600ml,
Eprouvette 2500 cm3
Densimètre, Thermomètre, Chronomètre, Solution
d’Hexametaphosphate de Sodium à 5%

densimètre plongé
dans le liquide

Méthode:
Les particules de diamètre inférieur à 80µm sont mises en
suspension dans de l’eau additionnée d’une solution défloculante.
la vitesse de décantation des grains est fonction leurs tailles.
Le temps de sédimentation est mesurée au moyen d’un densimètre.
→ mesurer la densité de la solution à différents temps
La distribution pondérale des grains est calculée.

Résultat
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•Exploitation des résultats de l’analyse granulométrique :
• Texture du sol - diagramme textural:
• La texture d’un sol indique l'abondance relative de particules de dimensions variées: sable,
limon ou argile.
• qa répartition de ces particules interviennent sur les propriétés physiques du sol et
déterminent la facilité avec laquelle le sol pourra être travaillé et compacté.
• La texture des sols s’exprime en utilisant le diagramme triangulaire (diagramme des
textures).

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• Courbe granulométrique
• Les pourcentages de refus cumulés et/ou des tamisât cumulés sont représentés sous forme
d’une courbe granulométrique qui traduit la distribution pondérale des grains selon leurs
dimensions.
✓ Abscisses (échelle logarithmique): diamètres équivalents des grains.
✓ Ordonnées (échelle arithmétique) : proportions pondérales des tamisats cumulés

Exemple d’une courbe


granulométrique

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• Courbe granulométrique

 Une correction du granulats est possible dans le cas d’une granulométrie discontinue ou
uniforme → obtention d’un mélange présentant les qualités recherchées.
 Les enrobés à granulométries discontinues sont particulièrement efficace pour l’obtention
d’une bonne adhérence: la présence de vide entre les granulats permet d’éviter la
migration du bitume sur la surface du revêtement (ressuage) sous l’effet des charges, en
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particulier à des températures élevées.
• Coefficient d'uniformité (de HAZEN): caractérise l'étalement de la granulométrie
d’un sol donné.

Cu = D60 /D10

 Cu < 2 : la granulométrie est dite uniforme ;


 Cu > 2 : la granulométrie est dite étalée.

- D10 et D60: diamètres effectifs des particules qui correspond à 10% et à 60 % du passant.

Coefficient d'uniformité Granulomètrie


Cu ≤ 2 granulométrie très serrée.
2 < Cu ≤ 5 granulométrie serrée.
5 < Cu ≤ 20 granulométrie semi-étalée.
20 < Cu ≤ 200 granulométrie étalée.
200 < Cu granulométrie très étalée.

20
 Coefficient de courbure: permet de décrire l’allure da la courbe granulométrique et
donc, d’évaluer la granulométrie.

Cc = (D30)2 / D60.D10

- D30 : diamètre effectif des particules qui correspond à 30% du passant.

Type de sol Cu et Cc Granulométrie


Sable Cu> 4 et 1 < Cc < 3 bien graduée
Cu < 4 ou Cc <1 ou Cc>3 mal graduée
Grave Cu > 6 et 1 < Cc < 3 bien graduée
Cu < 6 ou Cc <1 ou Cc>3 mal graduée

 Les sols bien gradués constituent des remblais naturellement denses avec une capacité

portante élevée et une facilité de compactage.


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Classification LPC des sols grenus

22 Source de la figure: http://tice.inpl-nancy.fr/modules/sciences_techniques/Proprietes-Meca-


Sols/chap4/lpc.html
 Conséquences d’une granulométrie mal graduée :

• Un matériau dont la granulométrie est mal graduée peut avoir des risques au niveau de la
couche de forme:
→ des phénomènes de ségrégation peuvent apparaître,

→ fragilité de la structure de la chaussée et de la couche de forme,

→ compactage mauvais ou difficile (Le GTR préconise l'utilisation d'engins de poussage de


forte puissance, les niveleuses deviennent inopérantes dans ces cas).

Etape 1 : création des vides non négligeables sous les blocs de trop grosse taille

Etape 2 : comblement des vides par le matériau foisonné et apparition de zones de


tassement différentiel en surface.
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Le Dmax :
 Le GTR recommande une application de codes par rapport aux actions sur la granularité.

 Les codes GTR définissent un Dmax admissible pour une mise en œuvre en remblai ou en
couche de forme.
Mise en œuvre en remblai:
• Code 1 : élimination des blocs de taille > 800 mm pour une mise œuvre sans traitement.

• Code 2 : élimination des blocs de taille > 250 mm pour une mise œuvre avec traitement;
(les éléments de taille trop importante risquent d'endommager les engins de malaxage).
• Code 3 : fragmentation complémentaire de gros blocs.

Mise en œuvre en couche de forme:


• Une limite au Dmax à 100 mm pour une mise en œuvre sans traitement

• Une limite au Dmax à 50 mm pour une mise en œuvre avec traitement.

les gros blocs sont, généralement, repérés visuellement et éliminés par les agents de
manutention.
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 Interprétation des résultats

 Les résultats de l’analyse granulométrique sert de base à la classification des sols en se référant à
des valeurs coupures types:
➢ Coupure à 50 mm: limite entre la fraction du matériau sensible à l’eau et insensible à l’eau.
• Seuils retenus :
- Fraction 0/50 mm : sols sensibles à l’eau (sols fins, sableux et graveleux avec fines)
- Fraction 50/D : ssols insensibles à l’eau (sols blocailleux).
➢ Coupure à 80 μm: limite entre grains fins et grains grossiers.
• Seuils retenus :
- 12 % : limite entre les matériaux sableux et graveleux pauvres en fines et ceux riches en fines.
- 35 % : limite au delà duquel le comportement du sol est régi par la fraction fine.
➢ Coupure à 2 mm: limite entre les sols à tendance sableuse et les sols graveleuse.
• Seuils retenus :
- Au delà de 70 % : sols à tendance sableuse
- En deçà de 70 % : sols à tendance graveleuse.

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Module de Finesse (MF): NF P 18-540

• Le Mf est un critère important pour définir le caractère plus ou moins fin d'un sable à béton.

• L’utilisation des granulats pollués est lié à l’apparition de plusieurs risques: baisse de la
résistance mécanique du béton, retrait, ségrégation et un faux dosage en eau.

• Après un tamisage sur la série de tamis suivante : 0,16; 0,315; 0,63; 1,25; 2,5; 5 mm, on
calcule le MF comme suit:

∑de refus cumulés en %


MF =
𝟏𝟎𝟎

→ Le module de finesse est d'autant plus petit que le granulat


est riche en éléments fins.

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Module de Finesse (MF) NF P 18-540
 Seuils retenus:

• 1,8<MF < 2,2: sable à majorité de grains fins; bonne maniabilité du béton au détriment de
la résistance.
• 2,2<MF < 2,8: sable préférentiel pour un bon béton; ouvrabilité et résistance satisfaisantes.

• 2,8 <MF < 3,2: sable grossier; béton très résistant mais moins maniable (risque de
ségrégation).

• Recommandations:
• Une correction du granulat est nécessaire lorsqu’il y a un manque ou un excès de fines dans
le sable à béton. Cela consiste à l’apport du granulat nécessaire pour obtenir la
granulométrie ou la qualité recherchée.

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Exemple

Tamis (mm) % refus % refus cumulatif


10 0 0
5 2 2
2.5 13 15
1.25 20 35
0.63 20 55
0.315 24 79
0.160 10 89
Bac 3

MF = 275/100 = 2.75

-la valeur de MF est entre 2,2 et 2.8, le sable peut être utilisé pour un béton de
qualité (facile à mettre en place et à compacter avec un effort raisonnable sans
risque de ségrégation).
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Consistance des sols argileux:
 La consistance définit l’état de fermeté du sol. Elle est liée aux forces de cohésion entre les
particules et dépend principalement de l’indice des vides et du degré d’humidité;
 La teneur en eau influence significativement le comportement mécanique des sols, la cohésion
diminue fortement au fur et à mesure que l'humidité augmente (variable suivant les sols).
 Suivant sa teneur en eau, un sol fin peut passer successivement par différents états:

- l'état solide sans retrait: les particules du sol sont en contact les unes avec les autres, il n’ y a
pas d’eau libre entre les particules. Le sol est très résistant au cisaillements et très peu
déformable sous l’effet de charges.
- l'état solide avec retrait : les particules sont séparées par un mince ménisque d’eau.
L’assèchement du sol causerait le retrait et l’apparition de fissures.
- l’état plastique : le sol a une cohésion notable, déformable de manière non réversible sous
l'effet de charges mais sans variation notable de volume ni apparition de fissures.
- l’état liquide : Les particules sont pratiquement séparés par l'eau (aspect d’un liquide), le sol a
une cohésion très faible et une résistance au cisaillement nulle.

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Limites d’ Atterberg NF P 94-051 (0-400 mm)
• La consistance d’un sol peut être évaluée au moyen de l’essai normalisé d’Atterberg pour
la fraction du sol 0/400 µm.
• L’essai permet de déterminer des constantes physiques conventionnelles marquant le
passage du sol d'un état à l’autre: limites d'Atterberg.
- limite de liquidité WL : marque le passage de l’état plastique à l’état liquide du sol.
- limite de retrait Wp : marque la transition de l'état solide avec retrait à l'état solide sans
retrait.
- limite de plasticité Wr : marque le passage de l’état solide à l’état plastique du sol.

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Limite de liquidité (wL) : Méthode de Casagrande NF P 94-051

 La limite de liquidité wL est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol s'écoule comme un
liquide visqueux sous l'influence de son propre poids.

- Méthode de détermination de

Etaler le matériau
Faire subir une série Récupérer
Humidifier et (1cm d’épaisseur)
chocs à la coupelle l’échantillon et
homogénéiser le dans la coupelle de
jusqu’à fermeture de calculer sa teneur
sol. Casagrande et y
la rainure sur 10 mm. en eau.
creuser une rigole

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• WL correspond à la teneur en eau pondérale du sol pour laquelle l'entaille pratiquée dans
l'échantillon se referme de 10 mm sous 25 coups appliqués à une vitesse normalisée.
• WL est déterminé à partir de la représentation graphique: W (% )= f(nombre de coups).

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Limite de plasticité – méthode du rouleau NF P 94-051

 La limite de plasticité wp est par


convention la teneur en eau pondérale
du sol au-dessous de laquelle il n'est plus
possible de confectionner un un rouleau
de 3 mm de diamètre sans qu'ils se
rompent.

Former trois fils de Rouler jusqu’à


Humidifier et Peser et calculer
3mm de diamètre et l’apparition des
homogénéiser le la teneur en eau =
de 10 cm de premières
sol. Wp.
longueur. fissures.

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Indice de plasticité Ip:
• L’indice IP correspond à l'intervalle des teneurs en eau à l'intérieur duquel le sol à un
comportement plastique «domaine de plasticité » et se déforme de manière irréversibles sous de
fortes contraintes. Il s’exprime donc par la relation:

IP = WL – WP

• Plus IP est grand plus le sol est sensible aux conditions climatiques et plus le phénomène de
retrait-gonflement est important.

▪Seuils retenus:

Indice de plasticité Type du sol


Ip ≤ 12 sols faiblement argileux peu plastique
12< I p≤25 sols moyennement argileux et moy. plastique
25 < Ip ≤ 40 sols argileux plastique
Ip > 40 Sols très argileux et très plastique
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Indice de consistance:
• La consistance d’un sol désigne la force qui retient l’ensemble des matériaux du sol et par
conséquence la résistance du sol à la déformation et à la rupture.
• La consistance d’un sol fin varie considérablement avec sa teneur en eau. Elle s’exprime
comme suit:

IC = WL − Wn
IP

▪Seuils retenus:

Indice de consistance Etat de sol


IC ≤ 0 état liquide
0 < IC < 1 état plastique
IC > 1 état solide

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Diagramme de plasticité ou abaque de Casagrande (WL , IP ) :
• Le diagramme de Casagrande se fonde sur le principe que la plasticité et la compressibilité des sols
augmentent au fur et à mesure qu'augmente leur limite de liquidité.
• Le diagramme est subdivisé en deux sections par une ligne définie par: A (IP = 0,73 (WL – 20)).
Chaque section étant subdivisée en trois autres sections de plasticité différentes.
.

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 Activité des argiles:

• L’essai d’Atterberg donne des indications suffisantes sur la présence d’argile mais pas sur
leur activité.

• En 1953, Skempton a défini l'activité d’un sol argileux comme le rapport entre son indice
de plasticité et la fraction d’argile présente dans ce sol :

Ip
𝐀=
% grains < 2mm
 Seuils retenus
Argile Valeur de A Activité
Smectites 1à7 Active
Illites 0.5 à 1 Peu active
Kaolinites < 0.4 Très peu active
Halloysite < 0.1 inactive
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Essai au Bleu de méthylène (VBS) NF P 94-068
Principe

 L’essai au bleu consiste à déterminer la capacité d’adsorption ionique d’un sol argileux en

mesurant la quantité du bleu de méthylène nécessaire pour recouvrir la surface totale (


externe et interne) des particules argileuses.

 Il s’agir de la mesure indirecte de la surface spécifique des grains d’argile.

L'essai au bleu de méthylène, appelé également, éssai à la la tâche « méthode du papier filtre »
s’effectue sur la fraction 0/5 mm.

 La VBS s’exprime en gramme de bleu par 100 grammes de matériaux.

•VBS: quantité de BM adsorbé par grammes de sol


BM •BM : quantité de bleu de méthylène (ml)
VBS= 100
ms •ms: masse du sol sec (g)
• La quantité de BM adsorbé varie positivement
avec la capacité d’échange cationique des argiles.
• L'adsorption maximale est atteinte quand une
auréole bleu clair se produit à la périphérie de la
tache

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• Seuils retenus:

VBS Type du sol

VBS ≤ 0.1 sols sableux insensibles à l’eau.

0.1 < VBS ≤0.2 sols sablo-limoneux très peu plastiques


0.2 < VBS ≤1.5 sols sablo-argileux peu plastiques
1.5 < VBS ≤2.5 sols limoneux moyennement plastiques
2.5 < VBS ≤ 6 sols limoneux-argileux plastiques
6 < VBS≤ 8 sols argileux plastiques
VBS > 8
Sols très argileux très plastiques

40
Coefficient d'aplatissement A NF EN 933-3
 Domaine d’application

 Selon leur origines, leur mode de transport et d’élaboration, les granulats peuvent avoir
différentes formes: plates, sphériques, allongées, cubiques..
 Pour les ouvrages routiers, notamment, la réalisation des couches de roulements et des
corps des chaussées, les granulats utilisés devront avoir une forme ramassée.
 Les granulats de forme aplatie ne permettent pas de réaliser un béton compact et
conduisent à des couches de roulement trop glissantes.
Principe de l’essai:
 Réaliser un double tamisage pour un échantillon de granulat de dimensions comprises
entre 4 et 80 mm.
- Une série de tamis à mailles carrées permet de séparer les granulats en classe d/D
successives tel que D =1.25 d
- puis les différentes classes sont tamisée une à une dans des grilles à fentes dont de
largeurs normalisées.
41
 Coefficient d'aplatissement A NF EN 933-3

 La forme d'un granulat est définie par trois grandeurs géométriques : La longueur L,
l'épaisseur E et la grosseur G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse
passer le granulat.

 Le coefficient d'aplatissement d'un ensemble de granulats est le pourcentage pondéral des


éléments qui vérifient la relation: G/E > 1.58

Grilles à fentes

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 Analyse des résultats
 Pour une classe granulaire di/Di donnée, on peut définir un coefficient d’aplatissement
partiel 𝐀𝐢
𝐦𝐢
𝐀𝐢 = 100
𝐦𝐠

 𝐦𝐢 : masse de la classe granulaire di/Di.


 𝐦𝐠 : masse du passant à travers la grille à fente.

Le coefficient d’aplatissement global A s’exprime en intégrant les valeurs partielles


déterminées sur chaque classe granulaire :

σ 𝐦𝐢
A= σ 𝐦𝐠
100

 Pour A entre 20 et 40 %: granulat de forme plate ou allongée; défavorable


 Pour A entre 5 et 20 %: granulat de forme sphérique ou cubique; favorable

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 Formes des granulats:

 En plus de la granulométrie et de l’argilosité, les granulats sont classés selon leurs


formes:

Granulats

Roulés: origine naturelle, résultant Anguleux: concassage des roches au


de la désagrégation des roches par niveau des carrières, faible transport
l’eau, le vent ou le gel. après désagrégation.

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Classification des matériaux selon leur nature
NF P 11-300

45
Caractéristiques des sous-classes A selon le GTR

Sous-classe Caractères principaux


A1 Ces sols changent brutalement de consistance pour de faibles variations de
teneur en eau.
A2 peut être employée dans une large gamme d’outils de terrassement, sa valeur
d’Ip constitue le critère d’identification le mieux adapté.

A3 très cohérents à teneur en eau moyenne et faible, et collants ou glissants à


l’état humide, d’où difficulté de mise en œuvre sur chantier.

A4 très cohérents et presque imperméables avec d’importants retraits ou


gonflements.
Leur emploi en remblai ou en couche de forme n’est normalement pas
envisagé.

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Essai d’équivalent de sable (ES): NF P 18-598

 Un sable est jugé de bonne qualité s’il remplit certaines conditions.

 Un bon béton doit être cohérent mécaniquement, avoir une bonne adhérence, ne pas
fissurer et économe en liant (ciment, chaux…).

 La présence, dans le béton et les mélanges bitumineux, de grande quantité de fines,


perturbe l’hydratation du ciment et entraîne des défauts d’adhérence entre les granulats et
la pâte → chute de résistance.

 Un défaut de propreté peut conduire à un désenrobage par la perte d’adhérence du granulat


avec le liant.

 Une petite quantité de fines est exigée pour faciliter la maniabilité du béton par inhibition
du frottement entre les granulats.

Désenrobage
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Essai d’équivalent de sable NF P 18-598
Principe
L’essai ES est utilisé en géotechnique pour caractériser
la propreté du sable ou du grave.
Il consiste à évaluer la proportion relative de fines - Placer une quantité du matériau sec dans une
contenue dans la fraction d'éléments 0/5 mm. éprouvette contenant de l'eau et une solution
floculante pour disperser les particules fines.
- Mélanger par vibration 90 fois pendant 30 s
Repos de 20 min

Début de Après 20
h1 : hauteur du floculat de fines
la décantation minutes
48 h2 : hauteur du sable propre.
 Seuils retenus

ESV ESP Type de sol


0 0 Argile propre ( à rejeter)
<65 <60 Sable argileux, sol plastique ( à rejeter)

65 ≤ ES < 75 60 ≤ ES < 70 Sable légèrement argileux, non plastique


(admissible, si pas de risque de retrait)
75 ≤ ES < 85 70 ≤ ES < 80 Sable propre parfaitement convenable pour
un béton de qualité
ES ≥ 85 ES ≥ 80 Sable très propre, risque de défaut de
plasticité (difficulté de lise en œuvre)

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Sols organiques (F1) NF P 94-055

• Tout sol ayant un pourcentage de MO supérieur à 3% est qualifié de sol organique.


• Un sol organique est caractérisé par une grande capacité de rétention d’eau et une grande
compressibilité (texture lâche).
• A cause de leur faible perméabilité qui diminue encore lors de la consolidation, les sols
organiques sont liés à des risques potentiels: tassements et rupture des sol des fondations.
• Les sols organiques sont facilement identifiables visuellement grâce à leur couleur grise à
noire et à la présence de débris végétaux.
• Au laboratoire, la teneur globale en MO se mesure sur la fraction 0/400 mm au moyen des
essais normalisés: oxydation (NF P 94-055), calcination (XP P 94-047)…
• Selon le GMTR, tous les sols mis en remblais devront être exempts de toute quantité
appréciable de végétaux et d’humus.

50
• Sols organiques (F1) NF P 94-055

• Seuils retenus

Teneur en matière Type de sol Symbole Utilisation possible


organique (MO %)
3 < MO < 10 Faiblement fo Utilisables en remblai, usage
organique privilégié comme couverture des
surfaces devant être
engazonnées.
10 < MO < 30 Moyennement mo Sols inutilisables en remblai
organique (risques de tassements et de
MO > 30 Très organique To cisaillement par insuffisance des
caractéristiques mécaniques)

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▪ Sols tirseux (tirsifiés)

• Il s’agit de sols fins de couleur noire grisâtre, généralement situés en couverture.

• Les sols tirseux sont caractérisés par une forte instabilité volumétrique.

• La stabilité de ces sols peut être évaluée par L'indice d'instabilité volumétrique:

WL – Wr > 42 avec WL > 53 et Wr < 13

Classification des sols tirsifiés:


• On peut définir deux sous-classes pour les sols tirseux:

- TxA3 : pour les sols avec Ip ≤ 40

- TxA4 : pour les sols avec Ip > 40

• Les sols tirseux sont très présents dans la plaine de Berrechid et dans la plaine du Gharb.

• la puissance des tirs est importante à connaître pour le traitement éventuel

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 Sols tuffacés
• Les sols tuffacés sont des sols sédimentaires composées majoritairement de CaCO3
(calcaires).
• Il s’agit de sols fins ou graveleux à squelette plus ou moins induré

• Le comportement des sols tuffacées est très variable et difficile à prédire.

• La présence de sols tuffacés est généralement signalée sur les cartes géologiques et
géotechniques à échelle 1/50000 et 1/10000.

Le principal risque lié aux sols calcaires est l’apparition de cavités karstiques.

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• Seuils retenus

Teneur en Carbonate en Type de sol


%
0-10 Argile
10-30 Argile marneuse
30-70 Marne
70-90 Calcaire marneux
90-100 Calcaire ou craie

- Si CaCO3 ≤ 70 % : tuf faiblement carbonaté Tf


- Si CaCO3 > 70 % : tuf fortement carbonaté Tc
-Selon que le sol est classé en Ai ou Bi, les sols tuffacés sont désignés par un double symbole:
Tf Ai ou TfBi , TcAi ou TcBi.
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