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Cours

de recherche opérationnelle Pr. Elhilali Alaoui Ahmed

Chapitre 1 : Théorie des graphes

Introduction

La théorie des graphes est une tentative de visualisation concrète des faits au moyen de dessin
permettant d’exprimer le problème posé.

La théorie des graphes constitue l’un des instruments les plus courants et les plus efficaces pour
résoudre les problèmes de la recherche opérationnelle.

Exemples de situations pouvant être traduites en graphe

• Différentes tâches exécutées par une ménagère lors de la préparation d’un déjeuner ;
• Trafic routier ;
• Expédition du pétrole brut depuis les régions productrice jusqu’au raffinerie des régions
consommatrices ;
• Réseaux de voies ferrées ;
• Fils de téléphone ;
• Distribution de marchandises (voyageur de commerce) ;
• Chimie : Modélisation de structures.

I. Éléments de la théorie des graphes


La théorie des graphes est née en 1736 quand Euler démontra qu’il était impossible de traverser
chacun des sept ponts de la ville de Königsberg (Kaliningrad) une fois exactement et de revenir au
point de départ.


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1.1. Définition d’un graphe

Un graphe G est constitué de deux ensembles :

• Un ensemble X de points appelés sommets


• Un ensemble U de lignes reliant chacune deux sommets

A B

D
E C

F G
Figure 1.1

On note un graphe par G = (X, U)

• On dit que G est orienté si les lignes de U sont orientées et dans ce cas, les éléments de U sont
appelés des arcs.
A B

C
D
F
Figure 1.2

• Si les lignes de U ne sont pas orientées, on dit que G est non orienté et les éléments de U sont
appelés des arêtes.

Remarques
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F Tout graphe orienté peut être transformé en in graphe non orienté en supprimant
l’orientation des arcs.
F Tout graphe non orienté peut être transformé en un graphe orienté en remplaçant chaque
arête par deux arcs en sens inverse.

• On note un arc par (A, B) ou AB


• { }
Soit X = x1 , x 2 ,..., x n un ensemble de sommets.

On peut définir un graphe par la relation d’ordre R : xi R xj ⇔ (xi, xj) est un arc

Exemple 1.1


x1 x2

x3
Figure 1.3

Nous remarquons que, x1 R x2, x2 R x2, x1 R x3 et x2 R x3

Définition

Si xi R xj, on dit que les sommets xi et xj sont adjacents.

Définition équivalente

xi et xj sont adjacents s’il y a un arc qui les relit.

Remarques

F Si le graphe est non orienté, la relation binaire ainsi définie est symétrique, en effet : Si xi R xj
alors xj R xi
F Soit G = (X, U) un graphe orienté et x un sommet, on note :
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U − ( x ) = { y ∈ X / ( y, x ) ∈ U } : Ensemble des antécédents du sommet x

U + ( x ) = { z ∈ X / ( x, z) ∈ U } : Ensemble des successeurs du sommet x

U( x ) = U − ( x ) ∪ U + ( x ) : Ensemble des sommets adjacents au sommet x

Exemple 1.2

D
C
Figure 1.4

U − (A) = { B }, U + (A) = { B, C, D } ; U − (B) = { A, C }, U + (B) = { A, D }

U − (C) = { A }, U + (C) = { B, D } ; U − (D) = {A, B, C}, U + (D) = ∅

F Un graphe peut être définit par la donnée de l’ensemble de ses sommets et des antécédents
et de successeurs e chaque sommet.
Exemple 1.3

Soit G =(X, U) avec { }


X = x1 , x 2 , x 3 , x 4 , x 5 et U + (x1 ) = { x 3 , x 4 },

U + (x 2 ) = { x1 , x 3 , x 5 }, U + ( x 3 ) = ∅, U + (x 4 ) = { x 4 , x 5 }, U + (x 5 ) = { x 3 , x 4 , x 5 }.

Le graphe G ainsi définie est équivalent au graphe de la figure 1.5 suivante :


x2

x5
x1
x4


x3
Figure 1.5
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Définitions

D1) Le cardinal de X (nombre de sommets de G) est appelé ordre de G et est noté X .

D2) Si on indique le nombre sur chaque arc, on dit qu’on a un graphe valué, il est non valué dans le
cas contraire.
7

A B
A B 14

5 23
Figure 1.7
Figure 1.6

Graphe valué
Graphe non valué C
C

Soit U = (x, y) un arc (qui n’est pas une boucle) d’un graphe G.

D3) On dit que U est incident à x vers l’extérieur et incident à y vers l’intérieur.

+
D4) Le nombre d’arcs incidents à x vers l’extérieur est noté d G ( x ) et s’appelle le demi-degré

extérieur de x.


D5) Le nombre d’arcs incidents à x vers l’intérieur est noté et d G ( x ) s’appelle le demi-degré

intérieur de x.

+ −
D6) Le nombre d G ( x ) + d G ( x ) s’appelle le degré du sommet x et on le note d G ( x ) .

Exemple 1.4

x2
x4

x1

x3
Figure 1.8


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x1 x2 x3 x4
+
dG (x) 2 2 2 0


dG (x) 1 1 1 3


dG (x) 3 3 3 3

1.2. Représentations d’un graphe

Un graphe peut avoir plusieurs représentations.

1.2.1. Représentation par énumération

Exemple 1.5

X = {a, b, c, d, e, f}

U = {(a, b), (b, a), (b, c), (c, d), (d, a), (c, e), (e, f), (d, f)}

1.2.2. Représentation par dictionnaire

Exemple 1.6
c
d
a


b
e

f
Figure 1.9


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Dictionnaires des suivants Dictionnaires des précédents

X S(X) X P(X)
a b a --
b e, f b a, c, f
c b c d
d c d e
e d e b, f
F e, b f b
(1) (2)

Remarque

On peut construire le dictionnaire des précédents en se servant du dictionnaire des suivants.

Construction du tableau (1) à partir du tableau (2)

On écrit dans la ligne de X les éléments du tableau (2) qui apparaissent comme précédents.

X S(X)
A b
b e, f
c b
d c
e d
f e, b

1.2.3. Représentation matricielle

a)- Matrice associée à un graphe

⎧1 si ( x i , x j ) ∈ U
On pose M = m ( )
i j 1 ≤ i, j ≤ n avec, m i j =⎨
⎩0 sin on

Exemple 1.7

x2
x3

x1

x4
Figure 1.10
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x1 x2 x3 x4
x1 ⎛ 0 1 0 0 ⎞
M = x ⎜ 0 1 1 1 ⎟
2 ⎜ ⎟
x3 ⎜ 1 1 0 1 ⎟⎟
x 4 ⎜⎝ 0 0 1 0 ⎠

b)- On peut représenter un graphe par la représentation matricielle suivante :

x1 x2 x3 x4
x1 ⎛ x1 x 2 ⎞
x 2 ⎜⎜ x2 x2 x2 x3 x2 x4 ⎟

x 3 ⎜ x 3 x1 x3 x2 x3 x4 ⎟
x 4 ⎜⎝ x4 x3 ⎟

II. Coloration des sommets d’un graphe

2.1. Définition

Soit G = (X, U) un graphe non orienté. Un sous ensemble S ⊂ X est un ensemble stable s’il ne

comprend que des sommets non adjacents deux à deux : ∀ i, j ∈ S ⇒ (i, j)∉ U
Remarque

Comme tout sous ensemble d’un ensemble stable est un ensemble stable, il est naturel de chercher

( )
le cardinal maximum d’un ensemble stable. Ce nombre, noté α G , est le nombre de stabilité

α(G) = max (card S) tel que S est stable.

2.2. Définition

La coloration des sommets d’un graphe consiste en une affectation de couleurs à tous les sommets
du graphe de telle sorte que deux sommets adjacents ne soient pas porteurs de la même couleur.

Exemple 2.1
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A B


C D

Figure 1.11

( )
Le nombre chromatique δ G est définit comme le nombre minimum de couleurs distinctes

nécessaires à la coloration des sommets de G.

Un graphe G tel que qui est coloriable en K couleurs est dit K-chromatique.

Une K-coloration des sommets est une partition (S1, S2,…, SK) de l’ensemble des sommets en K
ensembles stables.

n (G )
α(G ) . δ(G ) ≥ n (G ) ⇒ δ(G ) ≥ (1)
α (G )

n(G) étant le nombre de sommets du graphe.

On a aussi :

δ(G) ≤ deg G + 1 (2)

Où deg G est le plus grand degré d’un sommet.

D’où :

n(G)
deg G + 1 ≥ δ(G) ≥
α(G)

2.3. Définition

L’indice chromatique noté q(G) d’un graphe G est le nombre minimal de couleurs nécessaires à la
coloration des arêtes de G.


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III. Vocabulaire de la théorie des graphes

• Chemin
Une suite d’arcs dont l’extrémité terminale de chacun est l’extrémité initiale du suivant sauf pour le
dernier.

Exemple 3.1

e a

d c
Figure 1.12

c, d, e, a est un exemple de chemin (voir exemple 3.1).

• Chemin hamiltonien
Un chemin est dit hamiltonien s’il passe une fois et une seule par chaque sommet du graphe et
contient tous les sommets.

e, a, b, c, d est un exemple de chemin hamiltonien (voir exemple 3.1).

• Chemin pré-hamiltonien
Un chemin est dit pré-hamiltonien s’il passe au moins une fois par chaque sommet du graphe.

c, a, b, c, d, e est un exemple de chemin pré-hamiltonien (voir exemple 3.1).

• Chemin élémentaire
Un chemin est dit élémentaire s’il ne passe pas plus d’une fois par chacun des sommets.

e, a, b est un exemple de chemin élémentaire (voir exemple 3.1).

• Chemin simple
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Un chemin est dit simple lorsqu’il n’utilise pas deux fois le même arc (ou ne passe pas plus d’une fois
par le même arc).

e, a, b, c est un exemple de chemin simple (voir exemple 3.1).

• Chemin eulérien
Un chemin est dit eulérien s’il passe une fois et une seule par chaque arc.

• Chemin pré-eulérien
Un chemin est dit pré-eulérien s’il passe au moins une fois par chaque arc.

• Circuit
Un chemin est circuit s’il se ferme sur lui même.

Exemple 3.2
c
b d

a
Figure 1.13

a, b, c, a est un exemple de circuit (voir exemple 3.2).

• Circuit hamiltonien
Un circuit est dit hamiltonien s’il passe une fois et une seule par chaque sommet.

• Boucle

a

• Chaîne
Une chaîne est une suite d’arrêtes dont chacune a une extrémité commune avec l’arête précédente.

Exemple 3.3

B C
A


D

E
Figure 1.14
• Chaîne hamiltonien
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Une Chaîne hamiltonien est une Chaîne de longueur n-1.

• Cycle
Un cycle est une chaîne simple se fermant sur elle-même.

• Cycle hamiltonien
Un cycle hamiltonien est un cycle passant une fois et une seule par chaque arête.

• Graphe complet
Un graphe complet est un graphe dans lequel deux sommets disposent au moins d’une liaison dans
un sens.

Rappel

Soient E = {x1, x2,…, xn} un ensemble et R une relation binaire sur E.

R1) Réflexivité

On dit que R est réflexive si ∀ x i ∈ E , xi R xi (boucle)

R2) Symétrie

On dit que R est symétrique si ∀ x i , x j ∈ E , xi R xj ⇒ xj R xi

R3) Transitivité

xi R x j ⎫
On dit que R est transitive si ∀ x i , x j ∈ E , ⇒ xi R xk
x j R x k ⎬⎭

R4) Relation d’équivalence

Une relation est dite d’équivalence s’elle est à la fois réflexive, symétrique et transitive.
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R5) On appelle classe de xi et on note x i le sous ensemble de E définit par : x i = x j ∈ E / x i R x j { }


• Connexité
Définitions

D1) Un graphe est dit (faiblement) connexe si, pour tout couple de sommets x i , x j ∈ X (i ≠ j), il ( )
existe une chaîne joignant xi à xj.

Soit R la relation binaire définie sur X par :

⎧x i = x j

xi R x j ⇔ ⎨ou
⎪il existe une chaîne reliant x i à x j

On vérifie que R est une relation d’équivalence sur X.

D2) Les classes d’équivalences de R sont les composantes (faiblement) connexes de X.

Exemple 3.4
1 3

2 4
Figure 1.15
X = {x1, x2, x3, x4}

U = {(1, 2), (1, 4), (2, 3), (2, 4), (3, 1), (3, 4)}

Le graphe de la l’exemple 3.4 est connexe et contient une seule classe d’équivalence 1 = {1, 2, 3, 4}.

Exemple 3.5
1 3 5 7

2 4 6 8

Figure 1.16
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Le graphe de l’exemple 3.5 est connexe et contient trois classes d’équivalence.

1 = {1, 2, 3}

4 = {4, 5, 6}

7 = {7, 8}

(
D3) Un graphe est fortement connexe si pour tout couple de sommets x i , x j ∈ X (i ≠ j), il existe )
un chemin allant de xi vers xj.

La relation binaire R définit par :

⎧x i = x j

xi R x j ⇔ ⎨ou
⎪il existe un che min de x i vers x j et un che min de x j vers x i

est une relation d’équivalence.

Autrement dit un graphe est fortement connexe si deux sommets distincts sont reliés par deux
chemins, un dans chaque direction

D5) Les classes d’équivalence de R sont appelées les composantes fortement connexes.

Les composantes fortement connexes du graphe de l’exemple 3.5 sont : {1, 2, 3} ; {4, 5, 6} ; {7} et {8}

Exemple 3.6
F E D


G C
B
Figure 1.17

Les composantes fortement connexes du graphe de l’exemple 3.6 sont :


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{A, B, F} ; {C, D, E, G}

• Définitions
D1) On appelle réseau, un graphe fortement connexe sans boucle.

D2) L’entrée du réseau est le sommet dépourvu du précédent.

D3) La sortie du réseau est le sommet dépourvu du suivant.

• Arbre
Un arbre est un graphe connexe ans cycle.

l
d e m

f
k
c i n
h
p
b
j
g
a
Figure 1.18

• Ascendants et descendants d’un sommet


Si xi et xj sont deux sommets tels qu’il existe un chemin de premier sommet xi et de dernier xj. On dit
que xi est un ascendant de xj et que xj est un descendant de xi.

• Graphe planaire
Un graphe est dit planaire si on peut le représenté de telle façon que deux arêtes ne se coupent pas
en dehors de leur extrémités.

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