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eBook

LA VIE

CRESCENDO
inceur
Mt santé
e
MES 15 DÉCLICS

Prélude

Saint-Exupéry, aout 1996. J’ai 15 ans. J’attends

désespérément ma vieille valise violette. J’ai hâte

de retrouver mes parents après plus de 2 mois

passés au Canada avec mon frère pour leur

raconter ce merveilleux voyage et ces belles

rencontres.

Les portes s’ouvrent et ils sont là, impatients eux

aussi de nous retrouver. En me voyant, la tête de

mon père se décompose. Il m’accueille

chaleureusement mais rapidement fait allusion à

mon poids. Je ne m’étais rendue compte de rien.

Pourtant j’avais pris 10 kilos.


Le terme crescendo

parle à mon cœur de

musicienne.

Il évoque un

changement

progressif

d’intensité.

NOITCUDORTNI
C’est ce que j’ai expérimenté et ce

que je cherche à transmettre : une vie

progressivement plus intense grâce à

une alimentation optimale.

Les pages qui vont suivre retracent

mon histoire personnelle. Une

adolescente en quête de minceur,

confrontée d’abord à l’échec.

Déterminée elle poursuit la route,

essaye plusieurs chemins et trouve

finalement une petite voie qui la

mène au-delà de ce qu’elle

imaginait. La minceur, certes, mais

bien plus encore : la santé !


LES RÉGIMES ME

FONT DU  MAL

1 CILCÉD
A 15 ans j’ai donc entamé mon premier régime. J’ai fait ce

que m’ont dit diététiciens et nutritionnistes : compter les

calories, manger moins, faire plus de sport. 

C’était difficile. Je n’y arrivais pas vraiment. J’avais faim.

J’étais de mauvaise humeur. J’ai commencé à avoir des

compulsions. 

Le seul avantage que j’en ai retiré, c’est de prendre goût au

sport et à la nature. Jogging, natation, ski de fond,

randonnées. 

Je perdais un peu, je reprenais toujours. Mon cas

correspondait bien aux statistiques : les kilos sont toujours

repris dans les 2-3 ans qui suivent et souvent la personne

reprend plus de poids qu’elle n’en a perdu. 

Tous les efforts qui volent en fumée, c’est désespérant. Le

pire ? Ce sentiment d’échec et de culpabilité. 

Manger moins et se dépenser plus serait une bonne

stratégie si le corps était effectivement capable d’utiliser

l’énergie stockée sous forme de gras. 

Mais le fait-il ? Et si, après quelques kilos perdus, le corps se

mettait plutôt à tourner au ralenti ? Concrètement cela veut

dire qu’il priorise certaines fonctions vitales au détriment

d’autres. 

J’ai compris ce qui m’était arrivée pendant ces cinq années

difficiles : je me suis affamée. Par instinct de survie, mon

corps déclenchait en moi des pulsions, des envies

irrésistibles pour des aliments qui relèvent rapidement les

niveaux d’énergie : sucreries et féculents. Mon organisme,

privé, avait dû délaisser certaines fonctions, d’où le manque

d’énergie, la frilosité, la fatigue et la mauvaise humeur.


JE ME NOURRIS EN

DEHORS DES

ALIMENTS

2 CILCÉD
J’ai tout envoyé balader. Je suis arrivée à Paris pour finir mes

études. 

J’ai changé de ville, j’ai arrêté le sport, j’ai changé d’amis, et

j’ai changé mes loisirs. Ma vie me plaisait. Je me nourrissais

des gens, de mon travail, de mon quotidien stimulant. 

Je ne comptais plus les calories, je ne me pesais plus. Je

mangeais ce que je voulais, quand je voulais. 

Mon hygiène de vie était loin d’être optimale. Peu de

sommeil, du stress, de l’alcool, du café, et beaucoup de

sucreries. 

Il s’est produit quelque chose d’étonnant : j’ai maigri. Cela a

pris plusieurs mois, mais sans m’en rendre compte, j’ai perdu

2 tailles, passant d’une taille 42 à un 38. 

Étais-je en bonne santé pour autant ? Pas du tout. Mais à

cet âge, on ne s’en aperçoit pas. A part des boutons sur le

visage et des angines à répétitions, je m’en sortais assez

bien. 

J’explique ma perte de poids grâce à deux choses :

- la fin des restrictions,

- ma vie qui me plaisait.

Je suis persuadée qu’on ne se nourrit pas seulement

d’aliments. Les choses de la vie jouent un rôle. Travail,

famille, loisirs, spiritualité : autant d’éléments qui interfèrent

avec notre façon de manger. Autrement dit, s’acharner à

manger des brocolis ne sert à rien si par ailleurs on manque

de lien social. Ceci n’est qu’un exemple.


LA NOURRITURE

N’APPORTE PAS QUE

DES CALORIES

3 CILCÉD
Je résonnais calories. Un aliment n’était qu’une somme de

calories. 

Deux livres ont changé mes perspectives : Le livre de Marie

Thirion sur l’allaitement. Et le livre « anti-cancer » du

professeur David Servan-Schreiber. 

Des livres qui sont arrivés sur mon chemin « par hasard »,
dans des contextes particuliers. Pour l’un parce que j’étais

enceinte. Pour l’autre parce que mon père, un sportif mince

à l’alimentation (en apparence) saine, venait d’être

diagnostiqué d’un cancer du côlon. 

Ces lectures m’ont transformée. A partir de ce moment, j’ai

considéré les aliments positivement. Ils n’étaient plus des

calories dont il fallait se méfier. Ils devenaient de précieuses

sources de nutriments.

Les calories c’est de la physique. Je crois qu’on ne peut pas

s’arrêter là. Dans notre corps, il y a aussi de la biologie et de

la chimie.  Près d’un milliard de réactions chimiques

nécessaires à son bon fonctionnement y ont lieu chaque

jour. Lui apporter de l’énergie (des calories) ne suffit pas.

Bactéries, vitamines, minéraux, sont aussi essentiels. 

Concrètement, c’est à partir de ce moment que j’ai

commencé à manger plus de fruits et de légumes, à

privilégier les aliments complets (pâtes complètes, pain

complet), à me méfier des pesticides dans mes légumes et

des produits chimiques dans mes cosmétiques.

Je suis naturellement allée vers une nourriture plus brute,

moins transformée. 

Les boutons sur mon visage ont disparu, ainsi que les

angines à répétition. Au début je n’ai pas fait le lien.


LA PLUPART DES

ALIMENTS SONT FAUX

4 CILCÉD
J’ai commencé à m’intéresser à ce que je mangeais, à me

poser des questions. 

Que contiennent mes biscuits du petit déjeuner ? Quels sont

ces ingrédients bizarres sur les étiquettes ? Comment les

obtient-on ? 

J’ai découvert un nouvel univers : celui de la nourriture

industrielle. Je me suis intéressée aux différents additifs ainsi

qu’aux procédés qui détériorent les produits (pasteurisation,

cracking, raffinage). 

J’ai appris à faire la différence entre une viande d’un

élevage respectueux, d’animaux qui vivent dehors et

mangent de l’herbe, et les autres. Entre un beurre au lait cru,

et une margarine fabriquée en usine. Entre un saumon

sauvage qui mange des maquereaux et un poisson

d’élevage nourri aux farines. Entre des abricots secs naturels

marrons, et leur version orange contenant des additifs.

Je me suis mise en quête de nouveaux fournisseurs,

désertant peu à peu les supermarchés. 

J’ai fait un triste constat. Les vrais aliments sont rares. 

Ce que j’appelle les vrais aliments ? Ceux qui se périment.

Ceux qui contiennent la vie. Pas ceux que l’on fabrique en

usine et que l’on peut laisser des mois dans le placard. 

J’ai accepté que se nourrir avait un prix, adaptant mon

budget en conséquence. Car j’ai vu que ça en valait la

peine. Je le voyais à mon énergie, à la diminution de mes

fringales et au plaisir de savourer ces bons aliments.


J’AI DAVANTAGE

D’ÉNERGIE AVEC PEU

DE GLUCIDES

5 CILCÉD
Les glucides sont essentiels ? Les glucides sont notre source

d’énergie ?

Oui, c’est ce que l’on dit. Ce que l’on apprend à l’école. Les

messages que la presse relaye. Et par la plupart des

nutritionnistes et diététiciens. 

La nutrition m’intéressait. Au fil de mes lectures, je suis

tombée sur des informations contradictoires à ce sujet.

Certains auteurs soutenaient qu’ils n’étaient pas essentiels.

Venant d’une famille de sportifs qui se gavait de pâtes,

j’étais septique. Ces informations étaient contraires à mes

croyances.  Le seul moyen ?  Tester pour en avoir le cœur

net. 

Un beau jour j’ai décidé de me lancer dans le sans sucre : ni

sucreries (biscuits, desserts, gâteaux, friandises), ni féculents

(pain, pâtes, riz, pommes de terre). L’expérience fût

incroyable et mémorable : au bout de quelques jours j’avais

une énergie débordante. Une concentration hors du

commun. Le comble : je n’étais plus attirée par les sucreries

et les féculents. Je pouvais m’en passer très facilement. Je

n’avais plus de fringales. J’ai perdu quelques kilos, je faisais

désormais un 36. Je n’ai jamais repris ces kilos. 

Forte de cette expérience de deux semaines, j’ai

progressivement diminué les féculents dans mon quotidien.

Avant cela, un repas sans féculents me paraissait

inconsistant. J’avais l’impression que sans eux, j’allais me

sentir faible. En réalité, l’inverse se produisait : mon énergie

était débordante.

Je ne pense plus que les glucides sont essentiels. Le corps

sait les fabriquer, lui en fournir n’est pas indispensable. On

ne peut pas en dire autant du gras (lipides) et des protéines.


LE GRAS NE ME FAIT

PAS GROSSIR

6 CILCÉD
Forte de mon expérience du « sans sucre » j’ai continué à

chercher des informations sur les régimes sans sucre,

cherchant à expliquer ce que je vivais. 

J’introduis ici mon 3ème livre fétiche : « Pourquoi on grossit »


de Gary Taubes.  Livre incroyable, très précis, qui est en fait

un résumé d’un livre plus complet en anglais « Good

Calories, Bad Calories ». L’auteur est un journaliste

scientifique qui a consacré dix ans de sa vie à analyser tout

ce qui existait sur la nutrition. Sa démonstration est brillante.

Sa conclusion est la suivante : on diabolise le gras à tort

depuis les années 70. Il fait grossir ? Provoque des maladies

cardiovasculaires ? Aucune preuve scientifique, ce ne sont

que des hypothèses.  

J’ai réalisé que je me limitais inconsciemment. Je

consommais rarement du beurre ou de la crème. J’évitais la

viande rouge et préférais la viande blanche. Je ne mangeais

pas la peau du poulet ni le gras de la viande, que je trouvais

pourtant délicieux. 

D’autres lectures m’ont confortée dans mes idées, et

notamment « The big fat Surprise » de Nina Teicholz qui

défend les graisses saturées. 

Ma cuisine a évolué suite à cette découverte. Elle est

devenue plus savoureuse et plus rassasiante car je me suis

autorisée plus de fromages, de crème fraîche, de beurre, de

viande rouge. 

Le gras nous dégoûte. C’est le résultat d’années de

propagande, où l’on a associé sans preuves scientifiques

ces aliments (crème, beurre, œufs, viande rouge, lard) au

surpoids et à la maladie. Il faut du temps pour se réconcilier

avec ces choses et les voir autrement.


MANGER 3 FOIS PAR

JOUR C’EST TROP

POUR MOI

7 CILCÉD
Je n’ai jamais décidé de jeûner, comme c’est actuellement à

la mode. Cela s'est imposé à moi. Je suis tout simplement

arrivée à un stade où je n’avais pas assez faim pour manger

3 fois par jour. 

Mon rythme naturel ? Manger une fois par jour. Je l’ai

constaté à plusieurs reprises, dans les occasions où j’étais

seule sans aucune contrainte. Il m’est parfois arrivée de ne

rien manger de la journée et de ne le réaliser que le soir. Du

fait des contraintes familiales, sociales et pour des raisons

de convivialité, je mange plusieurs repas par jour, mais sans

en avoir besoin.

J’ai réalisé qu’avant, je mangeais en fonction de ma

glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang. Elle

faisait les montagnes russes, et mon humeur/énergie avec.

Ce n’était pas la faim qui me poussait à manger, mais le

coup de pompe que génère la baisse de glycémie. Et ainsi

se passaient mes journées : hypoglycémie, repas,

hyperglycémie, repas, et ainsi de suite. Un cycle qui oblige à

manger toutes les 4-5 heures alors qu’on en a pas besoin. 

J’ai même fait les tests ! Je me suis collée un patch pendant

deux semaines pour mesurer mon taux de sucre en continue.

C’est édifiant.

Manger moins souvent, c’est une pause pour le corps.

L’hormone de stockage (insuline) fait place à l’hormone de

déstockage (glucagon). Le corps peut enfin utiliser la

graisse, pour en faire de l’énergie. 

Manger moins souvent, c’est aussi cuisiner moins souvent. Et

c’est bien pratique. J’adore cuisiner. Mais 3 fois par jour, 7

jours sur 7, c’est trop. Pas étonnant qu’on soit alors tenté par

les plats tout préparés. 


A l’heure où j’écris ces lignes, je suis en confinement. Plus

d’école pour les enfants, plus de cantine non plus, donc

beaucoup moins de sucreries, de pain et de pâtes.

Entonnement ils ne réclament plus à manger toutes les 2

heures. Ils ne goûtent plus.


J’AI UNE

DÉPENDANCE À

CERTAINS ALIMENTS

8 CILCÉD
Je sais que c’est un débat. Il y a ceux qui sont pour, ceux qui

sont contre. Chacun argumente à coup d’études et de

preuves. Décortiquer tout cela prend un temps fou. 

Quand c’est comme ça ? Je teste. Et ce test, je l’ai fait

maintes et maintes fois. 

Manger des sucreries avec modération ? Je n’ai jamais été

capable. Manger des sucreries me donne envie de plus, ce

qui me donne envie de plus, et ainsi de suite. 

Déjà petite c’était un calvaire. J’ai mille souvenirs en tête de

situation où j’avais envie de plus et cela m’obsédait. 

Parce que j’en étais privée ? C’est ce que diraient certains,

ceux qui pensent que les sucreries génèrent uniquement des

compulsions parce qu’on les restreint et qu’on les diabolise. 

Ce n’est pas mon cas. Si mes parents n’achetaient pas trop

de bonbons ou de sodas, il y avait toujours des biscuits et

plusieurs fois par semaine des invités. Dans ces cas-là, il y

avait toujours un dessert. Devinez qui revenait en cachette

dans la cuisine se servir ? Ni mon frère, ni ma sœur n’ont eu

de tels comportements.  

D’ailleurs, lorsque je me passe de sucre, je suis en manque.

Je suis irritable, j’ai des maux de tête et je n’arrive pas à me

concentrer. N’est pas typique d’un manque ? D’un sevrage ?

Après 2-3 jours ça passe. Après 1-2 mois je n’en ai

carrément plus envie. Quelle liberté ! Ca devient très facile. 

J’écris ces lignes alors que je n’ai pas mangé de sucreries

depuis 6 mois. Sauf des fruits, qui sont les desserts de la

nature. Car oui, dans la nature, il n’y a pas d’éléments sucrés

et gras. C’est soit l’un, soit l’autre. Il semble que ce mélange

rende certains cerveaux fous. Le mien, certainement !


L’ALIMENTATION

AGIT AUSSI SUR MON

HUMEUR ET MON

COMPORTEMENT

9 CILCÉD
L’alimentation :

- influence le poids : ça on le sait depuis longtemps.

- agit sur notre santé : ça on commence à le dire.

- détermine notre humeur et nos comportements : ça c’est

plus rarement compris.

Voilà maintenant plus de 15 ans que je suis mince. Si j’ai

continué à chercher et à me former en nutrition, c’est grâce

aux innombrables bénéfices santé. 

J’ai commencé à l’utiliser dans mon travail. Des réunions

importantes ? J’avais besoin de toutes mes facultés

intellectuelles. Je savais quoi faire pour avoir une

concentration optimale ou pour arriver à gérer les éventuels

coups bas des collèges sans m’emporter. C’est devenu une

stratégie; j’étais de plus en plus rodée avec le temps.

Cela va complètement dans le sens des découvertes

actuelles sur le microbiote. Ainsi, une flore intestinale

déséquilibrée est liée à la dépression par exemple, d’où

l’expression désormais célèbre : « l’intestin, deuxième

cerveau ». Les bactéries en général et pas seulement celles

de nos intestins, jouent un rôle majeur dans notre santé,

notre humeur et nos comportements. 

Mon mari m’a suivi dans tout mon cheminement. Il m’a vu me

questionner, me tromper, me corriger, essayer à nouveau.

Pas besoin de le convaincre : il a constaté de lui-même à

quel point la nourriture affecte mon humeur.  A un moment,

j’ai tenu un journal de mes humeurs.

Je notais ce que je mangeais (à peu près) et j’évaluais mon

humeur à l’aide de couleur (vert, jaune, rouge). Un exercice

très instructif.

Depuis des mois et des mois, grâce à mon alimentation, je

suis d’excellente humeur.


Est-ce les événements ?

Est-ce que c’est la vie qui me sourit ?

Non.

Les situations difficiles, j’en ai comme tout le monde. C’est

dur, cela n’enlève pas la souffrance, mais je ne perds pas

pied comme avant. Tout simplement parce que je réagis

différemment aux évènements.


LES ÉTUDES

EN NUTRITION

C’EST LA JUNGLE

01 CILCÉD
A force de lire tout et son contraire, à force de réfléchir et

remettre en question les choses, je n’ai plus de confiance

aveugle dans les études scientifiques. Je suis persuadée

d’une chose : on peut prouver ce que l’on veut avec une

étude. Pour avoir une opinion, il faut vraiment prendre le

temps de décortiquer les analyses. Ce que très peu de

personnes font. Les médecins ? Ils ont rarement le temps

pour cela, et je les comprends. Par exemple, il a fallu 7 jours

entiers à Georgia Edes, psychiatre et nutritionniste, pour

relire le rapport EAT-Lancet de 2019,  document central

dans le monde de la nutrition. Elle y relève de nombreuses

incohérences. Combien de personnes font cet exercice ? 

J’ai compris que les études sérieuses coûtent très cher. Que

ceux qui peuvent les financer sont souvent les industriels du

secteur de l’agroalimentaire ou pharmaceutique. Et que de

ce fait l’indépendance est compromise. 

J’ai aussi réalisé que ces études sont difficiles à mener,

qu’elles peuvent rarement vraiment apporter des preuves et

que les biais sont nombreux. Comment isoler un facteur

dans une étude ? Telle étude montre qu’une population est

en meilleure santé, mais est-ce parce qu’ils ne fument pas,

parce qu’ils ne mangent pas de viandes, ou parce que l’air

est moins pollué ? Il y a des études menées sur une courte

période qui ont l’avantage de pouvoir vraiment contrôler les

gens. Mais les effets de la nourriture se voient sur le long

terme, pas sur quelques semaines.  

Je continue à m’intéresser aux études. A lire les avis des uns

et des autres. J’aime le débat. C’est ça qui fait avancer.

Mais je garde un certain recul. 

J’avance aussi en testant sur moi-même. Et également en

essayant de rester logique. Ce que je considère comme

logique c’est de manger ce qui pousse, ce qui vit, ce qui est

local, ce qui est de saison, ce qui est brut.


MON CORPS

EST UN JARDIN

11 CILCÉD
Je vais très rarement chez le médecin. Je n’ai plus jamais

d’angines, ni d’infections urinaires. Plus jamais de maux de

gorge, de nez qui coule ou de toux. Je ne prends plus de

coup de soleil. Je n’ai plus envie de dormir en plein après-

midi et je dors comme un bébé. Ma peau n’est plus irritée et

je n’ai plus de boutons sur le visage. Cela fait des années

que je n’ai pas pris de médicament. Pas même un

doliprane. 

Coïncidences ? Je ne crois pas. 

Je ne me crois pas invincible non plus. Et s’il m’arrivait d’avoir

de fortes douleurs, je serais contente de pouvoir bénéficier

d’un remède qui soulage. 

Le corps est comme une plante et moi je suis le jardinier. Si

je lui donne ce dont il a besoin, il va fleurir. Je lui fais

confiance. 

Je crois le corps capable de guérir de beaucoup de choses.

Un mal de tête ? Cela peut se soulager avec un anti

douleur. Mais c’est une façon de faire taire son corps qui est

en train de nous signaler que quelque chose ne va pas. Ne

sait-il pas mieux que nous ? Certes, nous progressons dans

notre compréhension de son fonctionnement, mais combien

nous reste-il à découvrir ?  

La maladie est souvent un symptôme. Le symptôme d’un

dysfonctionnement plus profond. Plutôt que de soigner les

symptômes, il me semble logique de réparer le

dysfonctionnement, sinon on ne règle rien et le problème

demeure, voire s'aggrave. Remettre un peu d’eau, faire venir

le soleil, fertiliser la terre. C’est ce qu’on ferait avec une

plante. Et elle repartirait d’elle-même, sans que nous ne

maîtrisions forcément tout le pourquoi du comment. 


J’avance donc comme un jardinier, en cherchant de quoi

mon corps a besoin pour fonctionner correctement. Cela

m’a amenée à réaliser que la nourriture compte, certes, mais

pas seulement.
LE SOMMEIL EST

MON SUPER

POUVOIR

21 CILCÉD
Je croyais bien dormir. En effet je dormais profondément, et

ce, dès que je posais la tête sur l’oreiller. En même temps,

n’est-ce pas normal lorsque l’on est épuisé ? 

A force de lire que le sommeil était capital, j’ai décidé de

jouer le jeu, en essayant de dormir plus. Puis encore plus.

Et encore plus. Et là j’ai compris. 

J’ai compris ce que voulait dire être reposé. J’ai compris que

c’était un élément du cercle vertueux. 

Ce cercle vertueux qui peut aussi devenir un cercle vicieux. 

Ne pas dormir assez ? Cela pousse à manger mal. C’est

notamment une question hormonale. 

Manger mal ? Cela fait dormir mal. Cela peut te donner des

insomnies, ou t’empêcher de dormir. Te faire ronfler ou te

donner de l’apnée du sommeil. 

Dormir peu, dormir tard. C’est devenu banal. Et comme c’est

commun, ça devient la norme. 

En fermant mes volets à 22h, je me sentais souvent bête. Je

tombais souvent nez à nez avec mes voisins, qui en étaient à

peine au plat de résistance avec leurs invités. 

Se coucher tôt, faire moins, se reposer. C’est souvent

synonyme d’une « vie de merde », si je peux me permettre.

J’ai appris à assumer, à résister à cette pression, et à être

différente. 

Car au fond de moi je le sais : dormir plus, dormir mieux,

c’est un vrai bien-être. Un bien-être profond. Cela change

beaucoup de choses pour ma santé.


LE STRESS FAIT

DES DÉSASTRES

DANS MA VIE

31 CILCÉD
Je suis arrivée à un stade où :

- J’étais très consciente de ce qu’était mon alimentation

optimale

- J’étais incapable de manger de cette façon très

longtemps. 

L’occasion d’une vraie remise en question. Si ce n’est pas

tenable, n’est-ce pas la preuve que je me trompe ? Que je

suis trop extrême ? Que c’est trop restrictif ? Que je ne me

fais pas assez plaisir ? Cela m’a beaucoup troublée. 

Je mangeais bien. Je me faisais plaisir. Je commençais à voir

tous les bienfaits habituels et puis patatras ! Je mangeais à

nouveau des féculents, puis des sucreries. Puis je constatais

une baisse d’énergie, des fringales, la mauvaise humeur, et

ma peau de nouveau irritée.

Est-ce que c’était psychologique ? Ou est-ce que je

cherchais volontairement à saboter mes efforts ?

Je ne crois pas. Ma réponse, j'ai fini par l'avoir.

J’ai ralenti. J’ai fait des choix importants dans ma vie pour

réduire mon niveau de stress. J’ai arrêté le marathon

permanent. J’ai laissé de côté mes « todo » listes affreuses,

j’ai arrêté de vouloir être la superwoman du coin, qui gère

tout à la fois et à la "perfection". J’ai appris à vivre dans le

présent, à lâcher prise. J’ai aussi compris que j’étais aimée,

telle que je suis, que je n’avais pas besoin de faire tout un

tas de choses pour mériter d’être aimée. 

C’est un gros gros morceau. Cela ne s’est pas fait du jour au

lendemain. Mais c’est parfois ce qui est le plus difficile à

changer qui paye le plus. 


Le stress met le corps dans un mode de fonctionnement à

part. Ce dernier s’épuise. Il délaisse certaines fonctions pour

se concentrer sur l’essentiel : réagir au stress. Trop de stress

et mes fringales reviennent. Ce n’est pas psychologique. Ca

s’explique physiologiquement.

Veiller à mon alimentation ne suffit pas. Je dois aussi veiller

à mon niveau de stress. Cette dimension est tout aussi

importante que la nourriture.


SAVOIR C’EST FACILE,

METTRE EN PRATIQUE,

C’EST AUTRE CHOSE

41 CILCÉD
Un fumeur sait que fumer n’est pas bon, les images de

chaque paquet sont là pour lui rappeler. Pourtant ce n’est

pas simple.

Ce n’est pas une question d’information mais une question

de transformation. Trouver l’inspiration pour changer, c’est

déterminant. 

L’information je la donne à qui veut bien l’avoir. Sur mon

blog, sur ma chaîne YouTube, sur Facebook, Instagram,

LinkedIn. J’ai passé des milliers d’heures à la collecter puis à

l'analyser ; la transmettre de façon synthétique me fait

plaisir. 

Mais je souhaite aller au-delà. Aider les personnes à intégrer

tout cela dans le quotidien. Je ne propose pas des cures

éphémères. J’aide à trouver l’alimentation optimale que l’on

peut tenir sur le long terme. 

Je me suis formée à la nutrition, mais aussi au coaching. Car

l’information, on la trouve sur Google. L’accompagnement,

le soutien, c’est autre chose.

A la clé : la minceur, la santé, l’énergie, la bonne humeur.

N'est-ce pas fondamental ?


L’ALIMENTATION

CHANGE TOUT

51 CILCÉD
Au final, ma conclusion est que l’alimentation est une

merveilleuse façon d’être en bonne santé. 

L’alimentation ? Oui, mais au sens large.

Nourriture, stress, sommeil, mais aussi le couple, la famille, le

travail, le spirituel, les relations, les finances. Des sujets que

j’explore lors de mes coaching.

J’espère que personne ne se découragera en lisant ce livre.

Il ne s’agit pas de prendre peur en voyant tous les

changements à faire.

Ou de faire croire que sans coach, rien est possible. C’est

faux, et je suis un exemple. Cela étant dit, quand on est

seul, c’est plus difficile et cela prend plus de temps. 

Ce qui compte c’est d’être en mouvement, de réfléchir, de

changer petit à petit, à son rythme et selon son intuition.

C'est un chemin sur lequel on avance et non une destination

qu’il faut atteindre. Si on attend d’être arrivé pour être

satisfait, on ne le sera jamais. Chaque pas compte et mérite

d’être célébré.
Es-tu en cheminement ?  As-tu besoin d'infos ?

Dans mes différents articles, j'essaye de faire

réfléchir et de transmettre ce que j'ai appris. Tu

peux suivre mon blog sur CrescendoVita.com ou

mes vidéos YouTube.

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