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vendredi 9 avril 2010, par Thibaut B.

Le régime parlementaire est un système institutionnel de séparation souple des pouvoirs dans lequel les organes de l¶Etat col laborent entre eux et
dépendent l¶un de l¶autre. Le plus souvent, le pouvoir exécutif est formé de deux éléments distincts, un chef de l¶Etat irresponsable et
un cabinet responsable devant une Assemblée qui peut être dissoute par lui ou par le Chef de l¶Etat. Il existe trois types de régime
parlementaire : Dualiste : Le gouvernement est responsable devant le Parlement ET le Chef de l¶ Etat. Moniste : Le gouvernement est
responsable devant le Parlement ou l¶une des chambres. Moniste inversé : Le gouvernement est responsable devant le Chef de l¶Etat.
Le berceau du régime parlementaire se situe au Royaume -Uni, où il est apparu le régime pa rlementaire sous l¶effet de trois facteurs :
1er facteur : Limitation de la monarchie. Après les défaites du Roi Jean Sans Terre dans sa conquête du pouvoir royal contre les
féodalités et le Roi de France, les barrons Anglais ont arraché au Roi, la Magna C arte de 1215. Depuis lors, le Roi ne peut lever
d¶impôt sans le consentement du peuple (Art. 12, Gde Charte de 1215). C¶est sous Edouard Ier (règne : 1272-1307), qu¶apparait le
Model Parliement ou Magnum Concilum, qui deviendra le Parlement anglais. Il dis pose du pouvoir budgétaire et adresse des pétitions
qui à force de précision deviendront de véritables lois. La limitation de la monarchie viendra également des révolutions angl aises qui
sont suivies de grandes déclarations, dont le Bill of Rights de 1688. 2ème facteur : Du parlementarisme dualiste au parlementarisme
moniste. Le Roi dispose d¶un Conseil privé pour gouverner. Ce dernier est responsable politiquement devant le Roi et pénaleme nt
devant les assemblées, par la procédure d¶impeachment. Il arrivai t parfois que le Parlement adresse des Remontrances par lesquels ils
contrôlaient l¶action des ministres. Toutefois, ce contrôle restait subordonné à la volonté du Roi (Gde Remontrance de 1641 e t réponse
du Roi). Au XVIIIe Siècle, Georges Ier et II de Hano vre accèdent au trône d¶Angleterre, sans parler l¶anglais. Plus intéressé par leur
principauté que le Royaume, ces Rois cessent alors de siéger au sein du cabinet qui prend l¶habitude (coutume) de se réunir a utour du
Premier ministre. Ce faisant, l¶action du Premier ministre sera contrôlée non plus par le Roi, mais les assemblées. 3ème facteur : Le
parlementarisme démocratique. Avec l¶élargissement du droit de suffrage, le rôle et les compétences de la Chambre des Commune s
s¶accroit au détriment de celui de la chambre des Lords. Cette institution présente un déficit démocratique, faute d¶être élue. A ce titre,
elle se voit progressivement retirer ses attributions délibérante et budgétaire par les Parlements Act de 1911 et 1949, pour finalement
devenir une chambre modératrice.

  
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A l¶instar de la majorité des régimes parlementaires, le régime britannique comprend un exécutif à deux têtes, composé du mon arque (A) et du
Cabinet (B).

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Au Royaume Uni la fonction de Chef de l¶Etat est assurée par la Reine Elizabeth II depuis 1952. Le statut du monarque est le sui vant : La
Couronne se transmet héréditairement, y compris aux femmes. (Attention : La loi salique ne s¶applique pas au Royaume -Uni). L¶acte
d¶établissement de 1701 fait du Roi le chef de l¶Église anglicane, sa personne est inviolable et sa responsabilité ne peut ja mais être
mise en cause (Abdication d¶Edouard II en 1327 par le Parlement). Par le contreseing, le monarque procède à la fois à une
authentification des actes du gouvernement et à un transfert de responsabilité du monarque au Premier ministre. Le monarque e st
d¶autant plus irresponsable politiquement qu¶il n¶exerce aucun pouvoir politique qui le conduirait à commettre une fa ute politique. Par
principe, il se doit d¶être neutre et impartial. Du point de vue de ses fonctions, on dit du monarque qu¶il règne mais ne gou verne pas.
Ainsi, le monarque dispose en théorie de prérogatives royales parmi lesquelles : déclarer la guerre, faire les traités, rendre grâce et
dissoudre la chambre des communes. Dans la pratique c¶est le premier ministre qui va exercer ces prérogatives. Le monarque ne
dispose plus de son droit de véto, tombé en désuétude en 1707 (dernière utilisation par Anne II , exemple d¶une modification
coutumière). Dans tous les cas, il est tenu à un devoir de réserve dont il ne sort qu¶en cas de crise importante. Il nomme le premier
ministre suite aux élections législatives, démission ou empêchement. Le plus souvent, c¶est l e leader de la majorité aux Communes ; les
évêques, juges et officiers supérieurs mais sur avis du premier ministre. Il prononce le discours du trône qui n¶est autre qu e le
programme législatif du Premier ministre, rédigé par ce dernier. Mais son autorité est surtout morale : il reçoit le Premier ministre tous
les mardis, qu¶il peut conseiller compte tenu de son expérience de la vie politique. En effet, il est informé des affaires en générales, de
l¶activité du parlement et connait les dossiers les plus imp ortants des cabinets successifs. En somme, il a le droit d¶être consulter,
d¶encourager ou de mettre en garde. Il assure la continuité de l¶État face aux changements de majorité.

  
 
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Le gouvernement est un organe plus large qui comprend une formation plus restreinte en Cabinet (1), placés sous l¶autorité du Premier Ministre
(2).

  
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Le gouvernement se compose d¶environ 400 personnes, comprenant des ministres, secrétaires et sous -secrétaires d¶État qui sont ensemble ou
isolément responsable devant le Parlement. Le cabinet n¶est qu¶une émanation du gouvernement, réuni autour du Premier ministre. Ex :
Lord Chancelier à la justice, Chancelier de l¶Echiquier à l¶économie, Foreign minister aux affaires étrangères). Les membres du cabinet
sont choisis au sein des assemblées et conservent leur mandat parlementaires, ainsi que leur droit de vot e au sein l¶assemblée dont ils
sont membres. Ce faisant, ils ne peuvent pénétrer que dans la chambre à laquelle ils appartiennent. Ainsi, pour défendre sa p olitique, le
Premier ministre forme son gouvernement en choisissant des membres de chaque chambre. I l peut aussi s¶appuyer sur les Chief Whip
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dont la fonction est de faire respecter la discipline de vote et du parti. Ainsi, le cabinet est un comité de coordination, u n trait d¶union,
une boucle qui resserre, l¶exécutif et le législatif. Il appartient au l égislatif qui l¶a secrété, il appartient à l¶exécutif du fait de ses
fonctions. Le gouvernement comme le cabinet sont dominés par le Premier ministre. d

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Il est nommé par le monarque au sein des communes en tant que leader d e la majorité, depuis 1923 (Lorsque le Député Baldwin et préféré à Lord
Curzon). Le Parti politique auquel il appartient joue un rôle central car c¶est au sein du parti qu¶est élu le leader qui ser a ensuite nommé
par le monarque. Il forme, convoque et révo que les membres du Cabinet et du gouvernement. Son autorité sur les autres membres du
gouvernement et du cabinet est donc totale. Il réparti les portefeuilles à défaut d¶être totalement libre dans la formation d u
gouvernement. Le premier ministre est donc tout à la fois : chef de l¶exécutif, chef du gouvernement et chef de la majorité
parlementaire. L¶étendue de ses compétences et son autorité au sein du cabinet, laisse entrevoir des ressemblances avec le ré gime
présidentiel des USA. La fonction du gouvernement et du premier ministre consiste à conduire la politique de la nation à l¶image du
gouvernement français. Il est présent tout au long de la procédure législative, exécute les lois adoptées par le Parlement,. A cet effet, il
dirige l¶administration. En cas de conflit avec les communes, il peut proposer au monarque de dissoudre les communes. Le premier
ministre peut être contraint de quitter ses fonctions, en particulier lorsque : Son parti n¶est plus majoritaire à l¶issue des élections
législatives ou suite à une dissolution (élections législatives anticipées). Il perd aux élections législatives. Il est ne parvient pas à se
faire réélire leader de son parti (Ex : Margaret Thatcher en 1990), Il est critiqué au sein de son parti (Ex : John Major en 1997), Le
parlement lui refuse (lorsque la question de confiance est posée par le Premier ministre) ou retire sa confiance (lorsque les députés
déposent et adopter une motion de censure) - (Ex : Callaghan en 1979, suite à une motion de défiance déposée par M. Thatcher). Le
parti politique tient donc une place importante puisqu¶il fait et défait les premiers ministres, mais aussi les députés, auxq uels il impose
sa discipline.

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Le Parlement anglais est marqué par le Bipartisme q ui oppose le du Parti travailliste (anciennement Whigs) et conservateur (anciennement
Torries). Ce bipartisme a toutefois connu quelques dérèglements entre 1964 et 1979 dominé par les travaillistes et entre 1979 et 1997,
dominé par les conservateurs Thatcher et J. MAJOR. Le Parlement anglais repose sur un bicamérisme inégalitaire au sein duquel la
Chambre des Communes (A) dispose de prérogatives plus importantes que la Chambre des Lords (B).

     



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La Chambre des communes apparait dès le XIVe Siècle comme une assemblée au sein de laquelle se regroupèrent de fait, des chevaliers et des
bourgeois. C¶est une assemblée élue qui comprend 659 députés. Élus au Scrutin Majoritaire Uninominal à un tour initialement p our 7
ans, mais le Parlement Act de 1911 a réduit leur mandat à 5 ans. L¶alternance au sein de l¶Assemblée se fait entre deux grand s partis :
les travaillistes de Blair et Brown, et les conservateurs de Thatcher (dernier en date : D. Cameron). Cette assemblée e st présidée par un
speaker, véritable institution datant du Moyen -âge, coiffé d¶une perruque et armé d¶une masse qui date du XIIIème siècle. Ce n¶est pas
nécessairement un membre de la majorité, car il est choisit pour la durée de la législature, en foncti on de sa modération et de l¶autorité
morale dont il dispose sur les députés. Une fois investit, il doit faire preuve de neutralité. Il surveille et contrôle les d ébats, ainsi que
retirer les amendements présentés par les députés. La chambre fonctionne en s essions, lesquelles commencent par un discours du trône
où la reine expose le programme du Premier ministre. En réponse, les députés votent une adresse de remerciement ou défiance à
l¶attention du monarque. L¶assemblée comprend également des commissions pa rlementaires permanentes (12) ou spéciales et
temporaires (standing commission), afin de contrôler l¶activité du gouvernement. Les communes ont le pouvoir législatif ce qu i les
autorise à voter les lois (public bills) du gouvernement (gouvernment bills) ou des députés (private members bills). Comme dans tout
régime parlementaire la chambre basse dispose du pouvoir budgétaire depuis la Charte de 1215 (Art. 14), renforcée par le Parl ement
Act de 1911, au détriment de la Chambre des Lords. Elle n¶a pas l¶initi ative des lois budgétaire, mais elle peut en débattre et les voter.
Par ailleurs, elle peut mettre en cause la responsabilité du gouvernement lorsqu¶elle n¶a plus confiance en l¶équipe gouverne mentale.
En contrepartie, l¶assemblée peut être dissoute lorsqu e la majorité aux communes ne soutient plus le gouvernement ou lorsque le
Gouvernement sollicite le peuple pour qu¶il lui accorde à nouveau sa confiance, en dehors de tout conflit institutionnel. Cet te dernière
forme de dissolution, dite "à l¶anglaise", co nsiste à sollicité le suffrage des électeurs en dehors de tout conflit, afin de provoquer des
élections anticipées. Cette pratique permet de renouveler la légitimité des députés et du gouvernement. Enfin, l¶opposition s ¶organise
dans un Shadow Cabinet pour suivre de prêt l¶action du gouvernement. Son premier ministre dispose d¶un statut ministériel et reçoit
une contribution sur les fonds publics.

    
  
 

 

C¶est l¶institution la moins démocratique et la plus anachronique du Royaume Uni. Elle est présidée par le Lord Chancelier, m inistre de la
justice. Elle exerce le pouvoir législatif, en partage avec la Chambre des communes mais uniquement par sa faculté d¶ empêcher. Elle a
vu ses compétences en matière législative considérablement réduites par les Parlements Acts de 1911 et 1949. Les Lords dispos ent
d¶un veto suspensif qui fait obstacle à l¶adoption d¶une loi pendant un an. En revanche, s¶agissant des lois d e finance ce délai est réduit
à un mois. Depuis 1999 et une réforme initiée par le gouvernement de T. BLAIR cette institution se compose : Les lords héréditaires,
habilité à siéger dans la chambre par le simple fait de l¶hérédité (92), Les lords spirituels qui sont des évêques et archevêques (26), Les
lords à Vie : 614, (notamment ceux anoblis par la Reine Les Law lords : 12, nommés par le Monarque (en fait par le Premier ministre)
en tant que haut magistrat du Royaume et siègent dans la plus haute instance juridictionnelle du royaume. Depuis un Act de 1958, les
femmes sont également habilitées à y siéger. Elle reste une assemblée conservatrice, le plus souvent en opposition avec la Ch ambre des
communes. Et puisque cette assemblée ne peut renverser le gouver nement, elle ne peut être dissoute par lui. Une prochaine étape dans
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la réforme de la composition de l¶institution doit permettre d¶intégrer des représentants des minorités, les forces syndicale s, et non plus
les seuls notables, éventuellement par la voie de l¶élection . Î


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