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MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
FILIERE : MASTER
SPECIALITE : ENERGETIQUE
PRESENTE PAR : ELFATACE ABIR
DEVANT LE JURY
Année : 2017/2018
Remerciements
Au nom d'Allah le plus grand merci lui revient de m’avoir
années d'étude.
importante, il est toujours su être là quand j’en ai besoin.
Un merci spécial aux membres du jury qui ont accepté de juger ce
modeste travail.
les personnes qui ont aidés de près ou de loin par le fruit de leur
connaissance pendant toute la durée de mon parcours
éducatif.
Dédicace
A mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur amour,
leur tendresse, leur soutien et leur priées tout au long de mes études.
A touts mes amis, pour leurs encouragent permanent, et leurs
soutien moral.
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant
Résumé
Abstract
This study sought to determine the amount of smoke equivalent to the energy lost by a
heat treatment furnace, which we analysed and studied during a one-month practical training
at SIDER seamless pipe .To achieve our goal we will have to evaluate the energy loss through
the openings and the oven walls, after determining the total amount of energy lost one can
calculate the gas volume and the, and finally we will propose the possible solution to
ameliorate combustion efficiency.
ملخص
الذي،نسعى من خالل ھذه الدراسة إلى تحديد كمية الدخان التي تعادل الطاقة المفقودة من قبل فرن المعالجة الحرارية
و لتحقيق الھدف الذي.قمنا بدراسته خالل فترة التربص العملي التي دامت شھر في مؤسسة سيدار لألنابيب الغير الملحمة
بعد تحديد الكمية اإلجمالية للطاقة.نسعى إليه يتوجب علينا أوال تحديد كمية الطاقة المفقودة عبر فتحات الفرن و جدرانه
. و في األخير سنقوم باقتراح الحل لتحسين مردود االحتراق,المفقودة يمكننا إيجاد حجم الدخان
Sommaire
Introduction générale 1
I.1. Introduction 2
I.2. Classification des fours industriels 2
I.2.1. Fours à haute et basse température 2
I.2.1.1.Fours à haute température 3
I.2.1.2.Fours à basse température 4
II.1.Introduction 14
II.2.Données de base sur le four de Revenu 17
II.2.1.But 18
II.2.2.Températures 18
II.2.3.Pression 18
II.2.4.Qualité des aciers 18
II.2.5.Combustible utilisé 18
II.2.6.Dimensions du four 19
Sommaire
II.3.1.Construction métallique 19
II.3.2.Réfractaires et isolants 19
II.5.Régulation Four 21
II.5.1.Les brûleurs 21
II.5.2.L’alimentation en gaz 22
II.5.3.L’alimentation en air 23
II.5.4. Circuit des fumées 23
II.6.Consignes de travail 23
III.1.Introduction 25
III.2.Différents Traitements Thermique 25
III.2.1. Traitements superficiels (amélioration des propriétés superficielles) 25
III.2.2.Traitements dans la masse (amélioration des propriétés de masse) 25
Sommaire
IV.1.Introduction .................................................................................................................................................................................. 54
IV.2.Les réactions de combustion ......................................................................................................................................... 54
Conclusion générale 70
LISTE DES FIGURES
Figure 31: Variation de la température en fonction de la longueur du tube .......................... 50
Figure 32: Propagation de la chaleur à 100sc (740°C). .......................................................... 51
Figure 33 : Propagation de la chaleur à 1800sc ..................................................................... 51
Figure 34 : Variation de la température en fonction de la longueur du tube (740°C)............. 51
Figure 35 : Différence ente la température 700°C et 740°C .................................................. 52
Figure 36 : Exemple de récupérateur continu dit à rayonnement, utilisé sur les fours .......... 64
Figure 37 : Exemples de récupérateurs régénératifs (Cowper). .............................................. 64
Figure 38: Tube avec ailettes ................................................................................................. 66
Figure 39 : Tube avec picots .................................................................................................. 66
Figure 40 : L’effet de serre ...................................................................................................... 69
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 8: Récapitulation des résultats concernant les ouvertures des deux façades latérale 38
Tableau 9: Récapitulation des résultats concernant l’énergie perdu par rayonnement .......... 40
Tableau 16: le volume d’air réel pour la combustion de chaque zone ................................... 60
Nomenclature
NOMENCLATURE
Symbole Description unité
a coefficient d’absorption -
Chaleur spécifique à pression constante J/kg K
INTRODUCTION GENERALE
Depuis longtemps, l’acier joue un rôle très important dans la vie quotidienne des
hommes. Il est utilisé dans plusieurs domaines. Il est à l’origine de toutes les révolutions
scientifiques et industrielles. Donc la connaissance de la structure et du comportement des
aciers au cours de leur utilisation reste impérative [1].
Pour atteindre notre objectif on va devoir évaluer les pertes énergétiques à travers les
ouvertures et les parois du four, après détermination de la quantité d’énergie totale perdue on
peut calculer le volume des fumées et de faire une simulation qui prouve l’effet de la chaleur
perdu.
Page 1
Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
I.1. Introduction :
Un four est un outil utilisé pour élever la température d’un produit. Il peut être soit :
un équipement destiné uniquement au chauffage (exemple : réchauffage de l’acier avant
déformation plastique, réchauffage de pétrole brut avant distillation) ;
un véritable réacteur dans lequel on élabore les produits (exemple : four de fusion de
verre, four de vapocraquage de la pétrochimie).
Il s’intègre généralement dans une ligne de production complexe dont il est un des
éléments. On trouve des fours dans un très grand nombre d’activités industrielles, ce qui rend
une approche globale assez délicate. Le présent article traite les fours dans leurs généralités,
on s’efforce d’y dégager des caractéristiques communes à l’ensemble des fours. Il introduit
une série d’articles portant chacun sur les fours spécifiques à une industrie notamment :
Toute classification est arbitraire, elle est toutefois utile dans la mesure où elle permet de
retrouver des caractéristiques communes à des équipements, à première vue, très différents.
Nous proposons ici quatre classifications, en fonction : — de la manutention du produit :
fours continus ou discontinus ;
— du procédé de chauffage : direct ou indirect ;
— du niveau de température ;
— du combustible.
Cette classification est arbitraire car une même température peut être considérée comme
haute dans un type d’activité et basse dans une autre activité.
Exemple : une température de 700°C sera considérée comme haute dans l’industrie chimique
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
Et basse en sidérurgie ou dans l’industrie du verre. Même si cette limite est un tant soit peu
arbitraire, elle n’en est pas moins réelle. D’un point de vue technologique, au-dessus de
700°C à 800°C, il devient délicat de construire des fours à chauffage indirect.
D’un point de vue thermique :
au-dessus de 1000°C, le transfert de chaleur se fait essentiellement par rayonnement ;
au-dessous de 700°C, la part de la convection devient non négligeable et on cherchera à
l’améliorer par mise en circulation des gaz autour du produit [3].
Ce sont les fours de sidérurgie, de verrerie, de cimenterie. La température que l’on veut
obtenir sur le produit dépasse, et parfois nettement, 1 200°C.
C’est également le cas d’un certain nombre de fours de l’industrie du pétrole et de la chimie
dans lesquels, bien que la température du produit soit inférieure à 500°C, une partie
importante de la chaleur est fournie directement par le rayonnement de la flamme dans une
zone de radiation. Le transfert de chaleur s’y fait essentiellement par rayonnement de la
flamme et des gaz issus de la combustion.
Les transferts de chaleur par rayonnement découlent fondamentalement de la loi de Stefan-
Boltzmann [3] :
Q α σ S Tf -Tc )
2)
Avec :
Q : puissance thermique et de considérations géométriques liées aux dimensions et à la
position respectives des surfaces réceptrices de la chaleur (le produit à chauffer), des surfaces
et volumes des émetteurs (flammes et gaz de combustion) et des surfaces réflectrices (parois
du four).
Loi de Stefan-Boltzmann :
Cette loi indique que la valeur de la puissance thermique émise par le rayonnement d’un corps
noir est fonction de la température absolue de ce corps, à la puissance quatrième :
Qs σT
(3)
Avec :
Qs : puissance émise sur l’ensemble des longueurs d’onde par unité de surface,
T : température du solide rayonnant (en kelvins),
σ: constante de Stefan-Boltzmann (5,67 x 10-8 W.m-2.K-4ou 4,89 x 10-8 kcal.m-2.h-1.K-4).
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
Dans un four, en première approximation, on considère que le four se comporte pour la
charge comme un corps noir et la charge comme un corps gris vis-à-vis du four. Un corps gris
ales mêmes caractéristiques d’émission énergétique qu’un corps noir, mais minorées par
rapport à celui-ci.
On en déduit l’expression générale du transfert de chaleur par rayonnement :
Q ασS Tf4-Tc4)
Ce coefficient, qui est compris entre 0 et 1, est très proche de 1 lorsque : les dimensions du
four sont grandes par rapport à celles de la charge ; la surface de la charge est peu
réfléchissante.
La convection jouera dans ces fours un rôle secondaire pour ce qui concerne la quantité de
chaleur transférée, mais aura, dans un certain nombre de cas, un impact non négligeable sur
l’égalisation des températures [3].
Q KS Tf+Tc) (4)
. .
K A Re + Pr (5)
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
Pr (nombre de Prant) dépend essentiellement du fluide : ici les gaz de combustion. On voit
qu’il faudra pour obtenir un coefficient d’échange K élevé, essayer d’augmenter la valeur de
Re (nombre de Reynolds).Cela se fera :
-Soit par mise en vitesse du fluide : implantation de ventilateurs à l’intérieur de l’enceinte
(figure.1), utilisation de brûleurs à grande vitesse d’éjection des gaz de combustion dans le
foyer, recyclage externe des gaz ;
-Soit par augmentation des effets de pointe, comme l’adjonction d’ailettes ou de picots (studs)
dans les zones de convection des fours tubulaires, qui accroissent simultanément la surface
d’échange [3].
On peut également classer les fours en fonction de l’énergie utilisée. Le type d’énergie
disponible et utilisé a en effet, un impact important sur la conception, l’utilisation et
l’exploitation des fours. On trouvera dans le domaine des fours industriels, avec plus ou
moins d’importance selon les activités, toutes les formes d’énergies :
-des fours électriques : il s’agit des fours à résistance (effet de JOULE), à arcs, induction et à
électrodes submergées.
- fours à gaz : ils utilisent le gaz naturel, mais aussi le gaz de cokerie, le gaz de raffinerie et le
gaz à haut fourneaux.
-fours à combustibles liquides : ils utilisent le fuel lourd, mais aussi le gazole et le naphta.
-fours à combustibles solides : ils utilisent les charbons ou le coke de pétrole (généralement
sous forme pulvérisée, mais aussi les déchets divers.
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
La combustion peut être définie comme la réaction chimique qui a lieu lors de la
combinaison entre l'oxygène et une matière combustible. Cette réaction est globalement
exothermique, c'est-à-dire qu'elle se produit avec un dégagement de chaleur.
Les combustibles sont multiples (gaz, pétrole, bois, charbon, ...) mais ils ont un point
commun: celui de contenir principalement des hydrocarbures, c'est-à-dire des combinaisons
multiples de carbones et d'hydrogènes. La composition des combustibles peut être représentée
par la formule générique : CHyOx Soit pour un atome de carbone (C), on trouve en moyenne
"y" atomes d'hydrogène (H) et "x" atomes d'oxygène (O) [4].
Pétrole C H1.8
I.3.1.Produits de la combustion :
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
I.3.2.pouvoir calorifique d'un combustible :
Le pouvoir calorifique d'un combustible est la chaleur que peut dégager la combustion
complète d'une unité de ce combustible. Dans le milieu scientifique, on l'exprime souvent en
kJ/kg de combustible. Néanmoins, suivant le domaine d'application, on peut l'exprimer dans
d'autres unités plus pratiques, par exemple, en kWh/m³ pour le gaz ou kWh/litre pour le fuel.
Dans les produits de la combustion, il y a de la vapeur d'eau, issue de la réaction de
l'hydrogène du combustible. Dans certains appareils de combustion, l'eau reste à l'état de
vapeur et s'échappe dans cet état vers la cheminée. La chaleur nécessaire pour vaporiser l'eau
est donc perdue. Au contraire, certains appareils permettent de condenser l'eau et de récupérer
l'énergie dégagée par l'eau pendant son changement de phase.
Sur base de cette distinction, on définit deux pouvoirs calorifiques :
Le pouvoir calorifique inférieur (PCI ou Hi), mesuré en conservant l'eau à l'état vapeur,
Le pouvoir calorifique supérieur (PCS ou Hs), mesuré après avoir récupéré la chaleur de
condensation de l'eau [4].
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
I.4. Isolation des fours industriels :
I.4.1. Conception générale :
a. La sole :
C’est un plan horizontal ou parfois incliné sur lequel reposent généralement les produits.
La sole peut être fixe ou mobile (four à chariot, four à sole tournante, four à longerons
mobile…) elle peut être directement au contact des produits solides ou de produits liquides.
b. La voute :
Elle peut avoir des formes diverses : plate, cintrée, avec des rampants, suspendue. La
voute est en contact avec les gaz de combustion et, assez souvent, directement avec la
flamme. Elle joue un rôle important dans le transfert de chaleur en renvoyant par rayonnement
sur les produis, l’énergie qu’elle reçoit de la flamme.
Ils font la liaison entre la voute et la sole. Ils doivent reprendre le poids de la première et
contenir les poussées de la secondaire. Dans les fours ou la charge est liquide ils doivent
également reprendre directement la poussée due à cette charge.
Matériau réfractaire est un terme technique signalant une résistance à une influence
chimique, physique ou biologique qu’il faudrait préciser, mais qui semble évidente dans
chaque domaine technologique. Il s'agit souvent d'une bonne résistance à la chaleur, c’est-à-
dire aux effets induits par les hautes températures, par des corps ayant un point de fusion
élevé.
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
I.4.3. Physique des matériaux réfractaires :
Matériau réfractaire est un terme technique signalant une résistance à une influence
chimique, physique ou biologique qu’il faudrait préciser, mais qui semble évidente dans
chaque domaine technologique. Il s'agit souvent d'une bonne résistance à la chaleur, c’est-à-
dire aux effets induits par les hautes températures, par des corps ayant un point de fusion
élevé. Les matériaux réfractaires dont on dispose sont de trois types :
-Les matériaux précuits ;
-les matériaux non préformés ;
Les matériaux fibreux.
Ils se présentent sous forme de pièces standards (briques, coins, couteaux) ou de pièces
de forme spéciale (ouvreaux de bruleurs). Ils sont cuits à haute température et parfaitement
stabilisés. Leur composition chimique dépend du niveau de réfracterait que l’on veut
atteindre. Leurs dimensions augmentent légèrement au cours de la montée en température du
four, d’où la nécessité de prévoir des joints de dilatation lors de la construction [3].
Ils sont mis à la disposition de l’utilisateur en vrac. Mélangé sur le chantier avec un liant
et parfois un agrégat complémentaire, leur mise en forme et leur cuisson se fait sur place. On
distingue : Les bétons à liant hydraulique et Les plastiques à liant chimique. Portés à leur
température d’utilisation, ces produits subissent une céramisation qui vient relayer ou
conforter les liaisons hydrauliques existantes lors de leur mise en place. Cette céramisation se
fait souvent avec un retrait dimensionnel dont il faut tenir compte lors de la conception et de
la construction [3].
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
fonctionnement discontinu ou cyclique. Ils permettent également grâce à leur très faible
densité de diminuer considérablement le poids des voutes et les efforts sur les piédroits [3].
Quelle que soit la forme physique sous laquelle se présente le matériau réfractaire, sa tenue
à la température dépend principalement de sa composition chimique .Les matériaux
réfractaires les plus usuels sont obtenus à partir d’argiles silico-alumineuses et leur résistance
à la température est fonction de leur teneur en alumine (Al2O3), comme on peut le voir sur le
tableau qui donne la résistance pyroscopique (essai de laboratoire normalisé) en fonction de
la teneur en (Al2O3 + TiO2) du matériau.
On retiendra que les performances d’un réfractaire donné sont fortement dépendantes de sa
teneur en impuretés. Parmi celles-ci, les oxydes de sodium (Na2O) et de potassium (K2O) et, à
un moins degré, les oxydes de fer (FeO) jouent un rôle essentiel, car leur présence diminue
considérablement la température maximale d’utilisation .On les désigne habituellement sous
le terme de fondants [4].
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Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
I.4.5. Interactions entre les réfractaires et le four:
Les réfractaires ne sont pas inertes par rapport à ce qui se passe dans le four et le choix des
réfractaires qui se trouvent en contact avec les fumées, la flamme ou la charge est fortement
conditionnée par les caractéristiques de ces derniers.
Les matériaux fibreux, qui sont très poreux, sont exclus lorsqu’il ya contact avec une
charge liquide ou lorsqu’il y a risque de projection de liquide. Ils sont également à éviter
lorsque les gaz issus de la combustion comportent des éléments corrosifs (gaz sulfureux par
exemple).Au contact d’une charge liquide (fours de fusion), on utilise des produits compacts
et lourds à forte teneur en élément réfractaire de base (alumine, magnésie ou autres).Outre les
corrosions d’origine chimique, les réfractaires peuvent être soumis à des érosions mécaniques.
C’est le cas par exemple des fours poussant de métallurgie dans lequel l’avancement des
produits par glissement impose, pour la sole, des matériaux réfractaires très durs (corindon,
par exemple) ; des zones de convection des fours de raffinage du pétrole équipées de
ramoneurs à vapeur, si les jets de vapeur peuvent venir au contact des parois ; des fours
rotatifs dans lesquels la charge avance par glissement sur les parois [3].
Dans certains cas, les différentes contraintes sont incompatibles entre elles et sur certains
fours (fours de fusion à haute température par exemple), on est conduit à refroidir les parois
extérieures par de l’eau en ruissellement ou en circulation dans une double paroi métallique
[3].
Page 11
Chapitre I- Généralité sur les fours industriels
I.5 Brûleurs de fours industriels :
I.5.1 Importances du brûleur :
Il existe nombreux types de bruleur, certains spécifiques à un seul type de four ou/et à un
seul combustible, d’autre à vocation plus large. Nous nous limiterons à essayer de dégrader
quelque concept généreux sur ces matériels. La conception d’un bruleur de four est fonction :
D’une manière concluante on peut dire que les fours industriels sont des véritables
laboratoires où l’on peut réchauffer des produits sidérurgiques ou pétroliers.
Un four industriel est un outil utilisé pour élever la température d’un produit, il peut être
soit un équipement destiné uniquement au chauffage ou un véritable réacteur dans lequel on
élabore les produits. Quel que soit le four, l’objectif est de fournir aux produits une quantité
de chaleur déterminée.
La finalité d’un four est de transférer de l’énergie à une charge (produits) pour en élever la
température. Ce transfert se fera par les trois modes de transfert de chaleur (rayonnement,
convection, conduction), la plupart du temps simultanément, mais dans des proportions très
variables.
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Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
II.1.Introduction :
Un four à longerons mobiles de réchauffage des tubes avant trempe (four de trempe) ;
Un équipement de trempe comprenant les jupes de trempe ;
Une voie à rouleaux en aval du dispositif de trempe avec un dispositif d’éjection des tubes ;
Page 14
Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
Le calibreur ;
Figure.4. La dresseuse.
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Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
Les machines de coupe (Bardons) .
Figure.5. Bardons.
Ø Avance Ø Ø Avance
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Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
II.2.Données de base sur le four de Revenu :
Le revenu est un traitement thermique auquel est soumis un métal dont l’état structural
diffère de l’état d’équilibre par suite d’un traitement thermique antérieur .il a pour objet de
réduire plus ou moins l’écart à l’équilibre. Le fonctionnement de ce four est analogue à celui du
four de réchauffage avant trempe. Au défournement les tubes parviennent directement sur la
ligne de rouleaux sans utilise le descenseur.
Les rouleaux automoteurs constituant cette ligne de défournement ont leur axes perpendiculaires
à la façade du four a fin d’engager directement les tubes dans le calibreur situé à proximité du
défournement. [5]
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Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
II.2.1.But :
C’est un traitement thermique complémentaire à la trempe (le revenu est un TTH qui suit la
trempe).il diminue ses effets et supprime les tentions internes, par conséquent, il atténue la
fragilité mais également la dureté.
II.2.2.Températures :
II.2.3.Pression :
Le four est en pression ou en dépression par rapport à la pression atmosphérique. La valeur
trouvée est comparée à la valeur préréglée. L’écart par rapport à la pression de consigne permet
de réguler l’ouverture ou la fermeture du papillon des fumées pour mettre le four en pression ou
en dépression. si l’on n’est pas sûr de la valeur de la pression indiquée sur l’enregistreur E 24, il
est possible de faire une lecture sur l’appareil à 2 cloches sur le four.
Pour savoir si le four est en pression, on approche une flamme d’une ouverture. Si la flamme est
repoussée vers l’extérieur le four est en pression. Si elle s’infléchit vers l’intérieur le four est en
dépression [5].
II.2.5.Combustible utilisé :
Le combustible utilisé par le four de Revenu de la tuberie sans soudure est le gaz naturel, ce
dernier est caractérisé par :
Page 18
Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
II.2.6.Dimensions du four :
Largeur : 16 mètres ;
Entre axes rouleaux : 7.800 mètre environ enfournement et défournement ;
Hauteur des longerons au-dessus de la sole = 450 mm ;
Longueur maxi = 15 m ;
Longueur mini = 5m.
II.3.1.Construction métallique :
II.3.2.Réfractaires et isolants :
Les murs et la voute suspendue seront constitués de pièces en réfractaire léger dont une partie
sera accrochée. Leur composition sera la suivante :
Murs :
A la coïncidence angulaire, le tube démarre sur la voie à rouleaux extérieure quand la queue
du tube relâche la photocellule un compteur à impulsions compte jusqu’à son pré-affichage et
donne l’ordre à la voie à rouleaux de s’arrêter et au Kick-off de déposer le tube sur le 1er cran
des longerons fixe ; les longerons mobiles étant au point mort bas (c'est-à-dire zéro ou 360°).
Au défournement, ils seront déposés à L’aide d’un descenseur sur la ligne de rouleaux
automoteurs inclinés chargés de les entrainer à l’extérieur du four dans la chaine de
refroidissement à l’air libre.
II.5.Régulation Four :
II.5.1.Les brûleurs :
Le chauffage est assuré à l’aide de 24 bruleurs répartis le long de la façade latérale .Ils sont
groupés en six zones (trois zones de chauffage et trois zones de maintien en température avant
défournement). Le débit du gaz des bruleurs sera le suivant [5] :
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Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
Figure.10. Un brûleur.
II.5.2.L’alimentation en gaz :
Le circuit de distribution du gaz naturel comprend l’ensemble des tuyauteries depuis le poste
de détente du gaz (la pression = 10bars) jusqu’aux bruleurs. Ce réseau de tuyauteries comprend
également les tuyauteries de purge [5].
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Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
II.5.3.L’alimentation en air :
Un circuit d’air de refroidissement assurera une distribution d’air depuis deux ventilateurs
jusqu’au linteau supportant le barrage entre les deux zones [5].
Les fumées sont prélevées par des départs répartis le long de la façade d’enfournement. Ou
Elles seront conduites en carneau blindé jusqu’à la cheminée.
Les fumées seront évacuées par une cheminée à tirage naturel, d’une hauteur de 25 mètre
environ, installée à proximité du four.
Les cheminées et les carneaux sont garnis entièrement de béton isolant et la cheminée
autoportante est guidée dans la charpente du bâtiment [5].
II.6.Consignes de travail :
Début de poste :
Page 23
Chapitre II-Généralité sur le four de revenu
Fin de poste :
• Si le poste suivant continu la production, à ne pas modifier le réglage des fours.
• Si le poste suivant n’est pas un poste de production, baisser les indexations des fours,
mettre la pression à zéro.
• Signaler au chef de poste touts incidents ou anomalies constaté pendent le poste, et sur le
cahier de consigne, pour prendre des discisions a fin de limiter les conséquences et les
pertes de temps.
Veilleuse :
• mettre le four à 200 °en veilleuse.
• Plusieurs fois par poste, faire le tour de l’installation pour vérifier la bonne marche de
l’installation.
• Nettoyage du lieu de travail (cabine) ; contrôler eau des rouleaux ventilateur de barrage ;
contrôler la pression gaz ; camera en position (déverrouillage).
Cave :
• Une fois par jour, nettoyage des conduites d’évacuation de la calamine.
• Bâche de décantation :
• Une fois par semaine, enlever la calamine de la fosse de décantation.
Page 24
Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
III.1.Introduction :
Les traitements thermiques des aciers consistent à mettre en application les nombreux
changements structuraux qui peuvent découler des transformations de phase ainsi que des
phénomènes de recristallisation et de diffusion. On peut les subdiviser en trois groupes :
Les recuits ;
Les trempes ;
Les traitements d'amélioration (revenus) [6].
-Le traitement thermique dans la masse d'un matériau est un traitement thermique qui affecte
tout ce matériau et non uniquement sa zone superficielle comme c'est le cas d'un superficiel.
Les principaux traitements dans la masse sont [8] :
Trempe :
Revenu :
Ce sont des traitements spécifiques visant à conférer à l'acier les meilleures propriétés
mécaniques pour une application déterminée. Comme en général la meilleure résistance
correspond à la structure la plus fine et la plus homogène, ces traitements auront d'abord pour
Page 25
Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
But d'affiner la structure de l'acier, c'est à dire non seulement d'affiner le grain mais aussi
d'obtenir la plus fine dispersion des carbures dans la ferrite.
Le traitement thermique d'une pièce de métal consiste à lui faire subir des transformations
de structure grâce à des cycles prédéterminés de chauffage et de refroidissement afin d'en
améliorer les caractéristiques mécaniques : dureté, ductilité, limite d'élasticité.
Ce procédé est souvent couplé avec l'emploi d'une atmosphère contrôlée lors de la mise en
température de la pièce, soit pour éviter son oxydation, soit pour effectuer un apport ou
changement moléculaire de surface (traitement de surface) [9].
Le revenu consiste à réchauffer une pièce trempée, à une température inférieure pendant
un temps déterminé. La martensite se dissocie en un complexe de cémentite dispersée dans
du fer alpha, pour former des globules microscopiques agglomérés. Si l'on prolonge le
chauffage jusqu'à une température suffisante, on obtiendra finalement l'équilibre pérlitique
semblable à celui obtenu après le recuit d'adoucissement. Les facteurs influençant les
résultats du revenu sont la température et le temps. Au-delà d'une heure, les transformations
sont très lentes.
Transformation martensitique
C'est au dessous d’une température d’environ 180°C que se forme la cémentite à partir
de l'austénite sur fusionnée. Lorsque la température de l'austénite sur fusionnée diminue
Jusqu’à environ T 180°C, ou même plus bas, le processus de diffusion est complètement
Arrêté et une transformation sans diffusion se produit, elle est appelée transformation
Martensitique.
Page 26
Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
La martensite est une solution solide de carbone dans le fer α mais très saturée, son
Réseau cristallin est très distorse (déformé). La transformation martensitique se produit
sans déplacement des atonies de carbone, seulement les atomes de fer qui se déplacent à
une distance plus petite que la distance intra-atomique, cette transformation se produit très
vite. Les points de début et fin de transformation dépendent du pourcentage de carbone,
avec l’augmentation du % C, les points Mf et Ms diminuent.
La martensite a une structure très dure, le phénomène de durcissement a un caractère
Physico-chimique avec le réseau cristallin du fer α très déformé par la présence des
atomes de carbone ce qui explique son durcissement. Pour des refroidissements continus,
les diagrammes TTT ne correspondent plus à cette réalité, mais il existe d'autres types de
diagramme appelés diagramme de surfusion.
Transformation pérlitique :
Dans la plupart des procédés de revenu, on place la pièce froide dans un four, ou on
l'immerge dans un bain qui est déjà porté à la température requise. Pour certains aciers, le
changement brusque peut créer des contraintes internes, d'une part à cause du gradient de
température de la surface au noyau, d'autre part par suite de la contraction de la martensite
chauffée. Le changement peut être brutal, aussi les techniques de chauffage varient suivant les
cas. Dans certains cas délicats, le bain et l'acier sont froids au départ et on les chauffe
ensemble; on peut utiliser un four à air chaud à circulation forcée, dans lequel la chaleur
émise par les résistances électriques est absorbée lentement et progressivement par l'acier,
même si la température de revenu est très élevée. Si l'on choisit le procédé d'immersion dans
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
un bain. Le choix du fluide est dicté par la température de revenu. Pour des températures
inférieures à 280 °C environ, on utilise les huiles minérales. Pour des températures
supérieures à 280 °C et s'échelonnant jusqu'à 650°C. On utilise les sels fondus, le plomb
fondu, ou un four électrique à circulation d'air. Les bains de sels doivent toujours être
employés à une température un peu supérieure à celle de leur point de fusion, car, lors de
l'immersion de la pièce dans le liquide, il se produit un abaissement de température qui
provoque un dépôt de sel cristallin sur la pièce, ce dépôt disparaissant dès que la pièce a pris
la température du bain [10].
Dans ce cas, le revenu s’effectue entre 500°C et Ac1. On observe une augmentation des
caractéristiques ductilités, la résilience et une diminution plus importante de H, Rm et Re. Ce
type de revenu permet d’établir un compromis entre les caractéristiques mécaniques suivant
l’emploi des aciers.
Revenu de durcissement :
Des revenus effectués entre 450 et 750°C sur des aciers alliés peuvent provoquer des
durcissements appelés durcissements secondaires (cas des aciers à outils au chrome ou des
aciers rapides). Il y a d’abord précipitation des carbures complexes maintenu en solution dans
Un reste d’austénite résiduelle puis une déstabilisation de cette dernière qui se transforme en
martensite au moment du refroidissement. Ces deux transformations successives vont donc
nécessiter un second revenu pour éviter que la martensite secondaire ne provoque pas fragilité
Excessive. (Dans certains aciers rapides, trois revenus successifs peuvent être nécessaires) [7].
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
Diagramme fer-carbone :
Le revenu peut aussi être utilisé pour faire précipiter une phase durcissant aux joints de
grain, des carbures d'éléments d'alliage (Mo, W, Ti, Nb) : ces éléments ont été piégés dans la
matrice de fer au cours de la trempe ou de l'hypertrempe, et le revenu leur permet de diffuser.
Par contre, le revenu peut aussi provoquer une migration d'impuretés vers les joints de grain
ce qui cause une fragilité, dite « fragilisation au revenu ». Un ajout de molybdène peut éviter
ce problème [11].
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
III.4.Bilan énergétique du four de revenu :
III.4.1.Rendement énergétique :
Le rendement du four de revenu est le rapport de l’énergie utile Qu à l’énergie Q qu’il faut
fournir au four sous forme de combustible.
Ƞ et Q Q Q
La quantité d’énergie totale fournie par les bruleurs ou la chaleur apportée par la combustion
du gaz naturel est donnée par le produit du débit horaire (D) du gaz naturel au pouvoir
calorifique inférieur (PCI) de ce dernier :
Q ∗ PCI
PCI du gaz naturel étant 8 500 kcal/Nm3.
Les débits du gaz des bruleurs :
Barrage
Enfournement Défournement
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
Zone de chauffage Zone de maintien
Le débit du gaz naturel pour un
bruleur ( ) 40Nm3/h 10Nm3/h
Q m C DT
Ltube=12.85m;
Ptube =78kg;
P/m=1002.3Kg ~1 tonne ;
Cp = 0.11 kcal/kg°K ;
Q =109481.23 Kcal;
.
Ƞ = = 0.257602
Ƞ 25.76%
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
III.5. Les pertes par les ouvertures du four Qrh :
Le four de Revenu contient plusieurs ouvertures, chacune d’elle à un rôle précis (entré et
sortie du produit, porte de visite…). Ces ouvertures favorisent le transfert de chaleur de
l’intérieur ver l’extérieur du four, par le processus de convection, et surtout par rayonnement.
Le transfert de chaleur pour notre cas s’effectue par convection naturel (pas de courant d’air),
le flux thermique transféré du fluide chaud au fluide froid est donné par la relation:
φ K S DT
Le transfert de chaleur par rayonnement est provoqué par émission de lumière infrarouge
(invisible à l’œil humain), lumière composée de photons qui transmettent leur énergie à tous
les objets environnants. Ce transfert de chaleur est le seul à se réaliser dans le vide, cas du
rayonnement solaire arrivant sur Terre. Néanmoins, celui-ci se réalise aussi dans les fluides
(l'air par exemple) et dans certains solides (verre).La loi de Stefan-Boltzmann (ou loi de
Stefan) permet de quantifier ces échanges. Le flux émis (rayonnée) par un corps est donnée
par la relation :
φ ϵ S σ T
ϵ: Émissivité, indice valant 1 pour un corps noir et qui est compris entre 0 et 1 selon l’état de
surface du matériau (pour notre cas on va supposer que le four de trempe est un corps noir);
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
S : Superficie du corps ;
σ : Constante de Stefan-Boltzmann (5,6703.10-8 W.m-2.K-4) ;
T : Température du corps (en kelvin).
III.5.1. Les pertes par les ouvertures dans les deux façades frontales :
b) La surface d’échange
La surface d’échange théorique :
. ∗ .
S = =0.212 m
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
1
K
1 e 1
h ƛ h
1 1 w
K 0.1636
1 e 1 1 0.4 1 m °K
h ƛ h 25 0.0681 5
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
φ K S DT
Porte d’enfournement Porte défournement
φ 66.64 Kcal h
Tableau.6.Calcule de l’énergie perdu par convection à travers les ouvertures des deux façades
frontales (1 watt =0.859845 Kilocalories / heur).
φ ϵSσT
Porte d’enfournement Porte de défournement
ϵÉmissivité 1
S m 0.212
σ Wm K 5, 6703. 10-8
T °K 1013 1013
φ W
12 658,42 12 658,42
φ 21 768, 56 K cal h
Tableau.7. Quantité d’énergie totale perdue par rayonnement à travers les ouvertures des
deux façades frontales.
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
III.5.2.Les pertes par les ouvertures dans les deux façades latérales QHL:
Les ouvertures dans les deux façades latérales sont conçues principalement pour la
pénétration des arbres des rouleaux, et aussi les éjecteurs et pour la façade latérale coté
enfournement elle contienne 9 éjecteurs, 10 rouleaux et un regard butoir .Par contre la façade
latérale coté défournement contient uniquement 9 rouleaux.
300cm
Arbre de rouleau
1600cm
A. La différence de température :
B. La surface d’échange :
5 cm S é 35 ∗ 13.5 5 ∗ 10 422.5 cm
35 cm 10 cm
S é 0.04225 m
Soé
13 .5 cm
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
Ouverture des rouleaux :
D= 13 cm Sor ∗
S 21 ∗ 21.5 318.835 cm
21 cm
S 0.0318835 m
21.5 cm
Regard butoir :
S 10 ∗ 18 180 cm
10 cm
18 cm
S 0.018 m
Sé é ∗9 ∗ 10 0.717 m
Sé ∗9 0.286 m
φ H S DT
Coté enfournement Coté défournement
S m 0.717 0.286
DT °K 953 993
φW 108,92 46.46
Tableau.8.Récapitulation des résultats concernant les ouvertures des deux façades latérale et
calcule de l’énergie perdu par convection à travers ces ouvertures.
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
φ ϵSσT
Coté enfournement Coté défournement
ϵÉmissivité 1
S m 0.717 0.286
σ Wm K 5, 6703. 10-8
T °K 1013 1013
φ W 42811,75 17076,93
Tableau.9. Récapitulation des résultats concernant les ouvertures des deux façades latérale et
calcule de l’énergie perdu par rayonnement à travers ces ouvertures.
Calcul du coefficient K
Les murs du four de revenu ont la même composition et la même épaisseur. Ils sont
constitués de deux couches formant une épaisseur de 400 mm répartis comme suit :
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
1712.5 W m °C .
Donc :
. .
∑ 0.2586
. .
5.83. 10-4
.
Alors :
K = 3.86
∑ . . ∗
K 3.86 W m °C
300cm
900cm
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
Donc ;
S 26.58 m
Les deux surfaces des deux façades latérales sont déterminées par le même principe :
S S Sé 16 ∗ 3 0.717 34 m
S 47,28 m
S S Sé 16 ∗ 3 0.286 35 m
S 47,71 m
DT 725 20 705 °C
Q K S DT
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
III.5.4.Détermination des pertes par la sole QKS:
La sole du four de revenu est constituée de quatre couches qui forment une épaisseur de
325 mm répartie comme suit :
Donc :
e e e e e 0.065 0.180 0.065 0.015
∑ 0.4212
λ λ λ λ λ 1.508 0.928 0.58 0.208
1 1
6.15 ∗ 10
K 1 624.82
1 1
K 2.37
e 1 0.4212 6.15 ∗ 10
∑
λ K
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
K 2.37 W m °C
S 140 m
Q H S DT
Caractéristique de la sole du four de revenu
K W m °K 2.37
S m 140
DT °K 705
Q W 233 919
Q K cal h 201134.14
50mm
230mm
Intérieur du four
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
e 230 mm pour λ 1.508 W m°C
e 50 mm pour λ 0.928 W m°C
1 1
K 4.87
e 1 0.23 0.05 1
∑
λ K 1.508 0.928 1712.5
K 4.87 W m °C
Q H S DT
Caractéristique de la voute du four de revenu
K W m °K 4.87
S m 140
DT °K 705
Q W 480 669
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
III.6.Détermination de la variation de la température dans un tube :
Pour s’assurer qu’il existe vraiment un transfert de chaleur au niveau du four de revenu, on
va effectuer une simulation dont la quelle on va prouver que notre système n’est pas en
équilibre thermique et qu’il existe bien une propagation de la chaleur.
Le logiciel Comsol, anciennement appelé FEMLab, est avant tout un outil de résolution
d’équations aux dérivées partielles par éléments finis. Sa particularité est de disposer
d’une base de données d’équations permettant de modéliser différents phénomènes physiques,
comme l’électrostatique, l’écoulement de fluides ou encore la déformation des matériaux.
Développé initialement comme une toolbox de Matlab, il dispose aujourd’hui de son propre
environnement graphique permettant à la fois le dessin des géométries et l’affichage de
résultats en post-traitement .Sa spécificité est également de permettre de coupler différentes
EDP, de manière à décrire des phénomènes multiphysiques, particulièrement adapté au micro
monde. Il est ainsi possible d’obtenir la déformation d’une membrane due à la pression
dans un liquide par exemple. Ou encore l’élévation de température dans un conducteur dû au
passage d’un courant électrique. Des fonctions avancées permettent d’entrer manuellement
des EDP spécifiques. De plus, les données des logiciels sont accessibles depuis Matlab, ce qui
permet la réalisation de scripts.
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
-Pensez également à créer un répertoire avec votre nom sur le répertoire /Comsol qui se
trouve sur le serveur. Au démarrage du logiciel, le navigateur de modèle apparait. C’est lui
qui permettra de définir le ou les modèles physiques qui seront utilisés. C’est aussi ici que la
dimension de l’espace est choisie (2D, 2D axisymétrique, 3D, …). Pour chacun des modèles,
il est précisé quelles sont les variables, et quel est le suffixe propre à ce modèle. En effet,
Comsol crée automatiquement des variables pour chaque modèle. Ces variables sont toujours
suffixées par le nom du modèle auquel elles sont rattachées. Par exemple Ex_es est la
composante en x du champ électrique dans le modèle « électrostatique ». Il y a lieu de faire
attention à la casse lorsqu’on fait référence à ces variables. Lorsque le ou les modèles ont été
choisis, l’écran général de Comsol apparait. D’une manière générale, lors de la création d’un
projet, il faut parcourir le menu en allant de gauche à droite. Nous allons donc d’abord
construire la géométrie du problème .On défini ensuite le comportement des domaines en leur
associant des propriétés .Ensuite, on impose des conditions sur certaines frontières, et
éventuellement sur certains points. Cette opération est à refaire pour chaque modèle utilisé
dans le projet. Une fois la physique du problème posée, il faut effectuer le maillage de la
géométrie. Il est possible de faire un raffinement local du maillage.
Il ne reste ensuite plus qu’à simuler le projet. Toutes les inconnues sont alors déterminées. Il
est possible de les afficher dans la fenêtre de post-processeur. L’utilisateur peut choisir
quelles variables il désire représenter, et sous quelle forme [12].
Les méthodes aux éléments finis se distinguent des différences finies par trois points
principaux :
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
Assemblage des matrices élémentaires.
Prise en compte des conditions aux limites.
Résolution du système d'équations (linéaire ou non).
Post-traitement des résultats.
La première étape consiste à dessiner avec le logiciel la géométrie du volume de control qui a
pour dimension :
Longueur 16000 mm
Largeur : 5mm
La 2eme étape consiste à dessiner un tube à pour dimension :
Longueur : 12850 mm
Diamètre : 323mm
Epaisseur : 9.5mm
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
Propagation de la chaleur à 700°C dans un tube :
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
propagation de la chaleur à 740°C dans un tube :
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
ƛ
+ )
2 2 2
Avec :
T : la température ;
ƛ : Coefficient de conductivité thermique ;
ρ : Masse volumique ;
C ∶Capacité thermique ;
T : Temps ;
x,y,z : longueur sur trois axes orthonormés.
L’énergie perdue par convection et par rayonnement à travers les deux façades latérale est
beaucoup plus importante que celle perdue au niveau des deux façades frontale, est cela est
tout simplement à cause de la différence de surface d’échange (les deux façades latérale
contienne plus d’ouverture que les deux façades frontale). Aussi on remarque que l’énergie
perdue par convection est beaucoup plus élevée que celle perdue par rayonnement, et cela
parce que la température du four est inferieur à 740°C, donc la convection prédomine et le
rayonnement existe avec un faible pourcentage.
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Chapitre III - Evaluation des pertes énergétiques du four et simulation de la
variation de la température dans un tube
Mais en ce qui concerne les murs du four, on remarque qu’ils ont perdu moins d’énergie
que la voute, alors qu’ils sont tous les deux composés de deux couches d’isolation, la
différence dans ce cas est due à la conductivité thermique des matériaux et l’épaisseur de
chaque couche : Les murs du four sont composés de deux matériaux caractérisé par une faible
résistance thermique et des épaisseurs importantes, donc le rapport sera plus important ce
qui leurs permet d’avoir un coefficient d’échange globale plus faible. Par contre la voute est
composé de deux matériaux de faibles épaisseurs qui ont des résistances thermiques
importantes, donc le rapport sera plus faible ce qui lui permet d’avoir un coefficient
Généralement il y a des pertes qu’on ne peut contrôler, en effet pour le cas du four de
revenu, il s’agit des pertes causées par les défauts de construction et des pertes au niveau des
linteaux ainsi qu’au niveau des joints d’eau… etc. Ces différentes pertes ne sont pas prises en
considération dans cette étude. Donc l’énergie totale perdue par le four de revenu est
déterminé par la sommation de toutes les pertes qu’on a évaluées.
Finalement d’après les audites de terrain, et les prises des températures des produits à la
sortie du four de revenu on a constaté que les températures prélevés par le pyromètre est
inférieur à celle du consigne four (700°C), mais le choix des conditions de revenu de notre
produit doit atteindre 740°C, suite à les pertes calculer au niveau du four on à proposé
d’augmenter la température jusqu’à 740°C pour récupérer les pertes perdus.
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
IV.1.Introduction :
Le four de revenu de l’atelier de parachèvement des tubes sans soudure utilise de l’air à
l’ambiance et par supposition du gaz naturel provenant du SAHARA .Pour ce deuxième bilan
nous allons nous intéresser au calcul du bilan de combustion pour y déceler le rendement de
combustion. Le gaz naturel utilisé se constitué par des éléments comme le Méthane (CH4),
l’éthane (C2H6), le propane (C3H8), le butane (C4H10), le pentane(C5H12) et l’azote (N2) d’ont
la composition chimique à l’unité de volume (m3) se rapport respectivement à :
Le comburant est le plus souvent l’air parfois enrichi en oxygène. Les réactions
d’oxydation sont exothermiques : le terme combustion s’applique aux cas où la cinétique est
assez rapide pour être rendue sensible par la présence d’une flamme qui constitue la source de
chaleur.
La combustion du méthane (CH4), constituant principal des gaz naturels avec de l’oxygène
pour donne un dégagement de chaleur [4] :
Q = 191.8 Kcal par mole de méthane (valeur fournie par la mesure). Notons que la
combustion du méthane avec de l’air délivre la même quantité de chaleur :
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
IV.3.Les divers types de combustion :
IV.3.1.Combustion stœchiométrique :
C’est le cas idéal, jamais exactement réalisé en pratique, où la quantité d’air est juste
suffisante pour que tout le carbone s’oxyde en CO2 et tout l’hydrogène en H2O+SO2.
Un gaz contenant plusieurs hydrocarbures (cas du gaz naturels) peut se ramener à une mole
équivalente de formule CnHm.la combustion stœchiométrique s’écrit [6] :
Avec :
X= n+
CnHm + x (1+ ɛ) (O2 + 3,8 N2) => nCO2 + (H2O) + 3,8 x (1+ ɛ) N2 + ɛ xO2 .
On retrouve de l’oxygène dans les fumées, un excès d’air de 10 à 20% est en général
recommandé.
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
IV.4.La stœchiométrie :
L’air contenant 20.8% d’oxygène et 79.2% d’azote, soit 79.2/20.8 = 3.8 d’azote par mole
d’oxygène, l’équation de combustion complète s’écrit :
Rappel : le Nm3 (normale mètre cube) est la quantité de gaz qui remplit 1 m3 lorsque les
conditions de pression et de température sont normales, c'est-à-dire 1bar et 0°C. Si le gaz est à
la pression absolue P et à la température la quantité VN contenue dans un volume V.
Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) est l'énergie récupérée par la combustion, c'est-à-
dire la quantité de chaleur libérée lors de la combustion complète, l'eau formée est évacuée
sous forme de vapeur et s'échappe avec les fumées dans l'atmosphère
Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) est l'énergie récupérée par la combustion a laquelle
se rajoute la récupération des calories contenues dans la condensation de la vapeur d'eau
contenue dans les fumées. Grâce à la récupération de la chaleur de vaporisation et à la
référence au PCI, les chaudières à condensation offrent des rendements supérieurs à 100 %
sur PCI [4].
PCI= Qc + Qf
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
IV.6.Rendement de combustion :
ŋc=
Où :
Qa et Qf. respectivement la chaleur apportée par l’air et les pertes par les fumées.
ŋc =
Le pouvoir calorifique d’un combustible est donné par la formule suivante [4] :
PCI=0.01.[(Q CH4. CH4) + (Q C2H6. C2H6) + (Q C3H8 .C3H8) + (QC4H10 .C4H10) + (QC5H12
+ C5H12 )].
CH4 87.4
C2H6 8.4
C3H8 2.6
C4H10 0.8
C5H10 0.1
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
Dans notre cas :
PCI=0.01[(8560.87,4)+(15370.8.4)+(21760.2,6)+(29280.0,8)+(34890.0,1)].
PCI=9607.41 Kcal/Nm3.
Dans les conditions usuelles d’utilisation dans les fours, la combustion se fait généralement
avec l’air en excès.
Si on appelle e l’excès d’air exprimé en pourcentage, les volumes d’air utilisés et de fumées
produits lors de la combustion complète d’une unité de masse ou du volume [4].
Va = Vao (1+ )
Vf = Vfo + (Vao. )
Pour l’oxydation d’une mole de CH4 , il nous faut deux moles d’oxygène. On sait que l’air ne
contient que 20.83% d’oxygène, alors pour avoir le volume d’air nécessaire à la combustion,
on multiplie par le coefficient 4,8. En effet, la réaction de combustion du méthane est [14]:
Le coefficient 4,8 vient du fait que pour oxyder 100% de CH4, il faut 20.83 % d’O2, don :
= 4.8
.
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
Quantité d’oxygène nécessaire à la combustion :
Le four de revenu utilise 13% d’excès d’aire dans la zone de chauffage et 5% dans la zone
de maintien donc le volume d’oxygène correspond est :
Pour 252,21d’O2=> X
Donc :
, . ,
X= = 958,53 m3
,
Vao1=958,53+252,21=1210,7.13 m3 d’air ;
Vao2=1125m3 d’air .
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
Calcul le volume d’air réel pour la combustion :
Zones 1 2 3 4 5 6
Rapport (Air-gaz) Théorique (Rt) 3,9 3,9 3,9 3,4 3,4 3,4
Zones 1 2 3 4 5 6
Volume d’air enm3/m3 G.N 12,1 12,1 12,1 11,25 11,25 11,25
Vao =
,
Vao1= =3,1 m3/m3 G.N
,
,
Vao2 = =3,3 m3/m3 G.N
,
Où :
, ∗ ,
VH2O = ∗ 2335,7
Alors, le volume d’eau contenu dans l’air de combustion est : VH2O = 40 ,64 m3/m3 de GN.
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
volume des fumées :
La composition des fumées est déduite de la réaction du gaz naturel avec l’oxygène, le gaz
naturel se compose d’alcane dont la réaction de combustion est donnée par la formule
suivante :
On ce qui concerne le four de revenu de la tuberie sans soudure, le volume moyen des fumées
est estimé à :
V 22,6m /m deGN
L’air qui arrive mis en circulation par un ventilateur, est injecté à une température
d’environ 20°C dans les différentes zones, la chaleur apportée par l’air de combustion est
donnée par l’expression :
Qa=Va .CPa . Ta
Avec :
Considérons le four de revenu comme un élément comprenant une seul zone, la chaleur
perdue par les fumées est le produit du volume des fumées à la température des fumées et à la
chaleur spécifique des fumées à la température de sortie.
Qf = Vf. Tf. Cf
Avec :
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
: Chaleur spécifique des fumées à la température de sortie.
V 10.57 m /m de GN
T 327°C=600 k
C 0.25 Kcal m
Les pertes horaires de fumées sont obtenues par le produit du débit horaire total du gaz naturel
Q D .Q
Le gaz naturel est introduit à une pression P=0,8 bar et une température T=20°C, Pour obtenir
la conversion de VN=1Nm3 en V= ? m3 on applique ma relation suivante :
V=V.N .
V=1. .
,
V=1,33m3 de G.N
Donc ;
PCI= = 6391
,
Le rendement de combustion :
Qf
ŋc=
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Chapitre IV- Bilan de combustion du four de revenu et l’influence des
polluants contenue dans les fumées
Serait alors :
,
ŋc= = 0,47
ŋc=47%
Le rendement ainsi trouvé peut être considéré comme étant un rendement moyen, car il est
obtenu à base des valeurs moyennes des flux de chaleurs apportés par l’air et perdus par les
fumées.
-Lorsqu’on utilise des combustibles à faibles pouvoir calorifiques (gaz de haut fourneau, gaz
de gazomètre).
-lorsque pour protéger le produit on veut maintenir dans laboratoire une atmosphère
réductrice et que de ce fait l’énergie dégagée par une combustion froide, pour obtenir le
niveau de température souhaitée [15].
-Les récupérateurs continus, pour les quels l’écoulement des fluides est continu et toujours de
même sens, le régime thermique y de permanent :
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polluants contenue dans les fumées
Figure.36. Exemple de récupérateur continu dit à rayonnement, utilisé sur les fours
sidérurgie.
-Les récupérateurs régénératifs, pour les quels l’écoulement des fluides s’inverse
régulièrement, le régime thermique y est transitoire au cours d’un cycle.
Récupérateurs continus
Ils sont constitués d’un grand nombre de tubes ou de plaque, de manière à obtenir des
surfaces d’échange importante imposées par le faible coefficient de transfert de chaleur entre
deux fluides gazeux.
L’écoulement des fluides s’y fait selon les cas en courant parallèles à contre- courant ou à
courant croisés.ils peuvent être statiques ou mobiles [15].
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polluants contenue dans les fumées
Récupérateurs régénératifs
Utilisés de préférence sur les hautes températures, ils sont constitués d’empilage de
pièces en matériaux réfractaires dans les quels sont ménagés des passages pour les fluides.
Dans un premier temps, les fumées en provenance du four, s’y refroidissent en réchauffant le
matériau réfractaire. Dans un second temps, l’air de combustion allant vers les bruleurs s’y
réchauffe en refroidissant le matériau réfractaire. Le système nécessite plusieurs équipements
en parallèle, les uns se réchauffant pendant que les autres se refroidissent. Globalement, le
transfert de chaleur y est du type à contre courant [15].
Un point important est l’étanchéité entre les deux fluides. En effet, un manque d’étanchéité
entraîne des fuites d’air de combustion, dont la pression est usuellement la plus élevée, vers le
circuit de fumées avec les conséquences suivantes :
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polluants contenue dans les fumées
donc lieu, dans tous les cas, d’assurer en cours d’exploitation, un suivi permanent de l’état de
ces appareils [15].
Les fumées sortent après l’élément présumé de préchauffage de l’air avec une
température de (327-150)°C, soit 177°C.si nous considérons que la chaleur spécifique des
fumées à cette température est toujours 0.25Kcal/m3.
La chaleur des fumées sortant par l’équipement de préchauffage de l’air serait alors :
2542,5
ŋc= =0,6021
ŋc=60,21%
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IV.9. L’influence des polluants contenue dans les fumées :
Nos poumons filtrent en moyenne 10 000 à 15 000 litres d’air chaque jour, et jusqu’4 fois
plus pour un sportif en exercice. Ainsi, la qualité de l’air que nous respirons a des
conséquences sur notre santé, mais également sur l’environnement [16].
Les polluants sont des gaz ou des particules irritantes et agressives qui pénètrent plus ou
moins loin dans l'appareil respiratoire et qui peuvent induire des effets respiratoires ou
cardiovasculaires tels que [17] :
La pollution de l’air peut avoir divers effets à court et à long terme sur la santé. La
pollution de l’air en milieu urbain accroît le risque de maladies respiratoires aiguës
(pneumonie, par exemple) et chroniques (cancer du poumon, par exemple) ainsi que de
maladies cardio-vasculaires.
Différents groupes d’individus sont touchés différemment par la pollution de l’air dans
les zone proche du complexe sidérurgique d’El-Hadjar (Sidi Amar, Hajar-Ediss…). Des effets
plus graves sur la santé sont observés chez les personnes déjà malades. En outre, les
populations plus vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les ménages à faible
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polluants contenue dans les fumées
revenu ayant un accès limité aux soins de santé sont plus sensibles aux effets préjudiciables de
l’exposition à la pollution de l’air.
Le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote sont responsables des pluies acides : des
neiges, pluies, brouillards qui deviennent, sous l’effet de ces polluants, acides. Cela altère les
écosystèmes, acidifie les lacs et les cours d’eau, change les propriétés des sols et menace ainsi
la faune et la flore aquatique. La pollution à l’ozone abîme les feuilles des arbres et de
nombreux végétaux.
Les polluants, comme le gaz carbonique, contribuent à accroître l’effet de serre et donc au
changement climatique et l’augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre.
Les conséquences des changements climatiques, parmi lesquelles les inondations, les
sécheresses et l'accroissement de la fréquence et de l'intensité des phénomènes
météorologiques graves, se font sentir partout sur la planète. L'on s'attend à ce que ces chocs
s'intensifient au cours du 21ème siècle [18].
L’effet de serre :
Ce gaz, le plus abondant émis par les activités humaines assure à lui seul les deux tiers de
l’effet de serre [18].
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polluants contenue dans les fumées
Les pluies acides sont formées lorsque les précurseurs chimiques de l’acide nitrique et de
l’acide sulfurique, soit respectivement le dioxyde de soufre (SO2) et l’oxyde d’azote (NOx),
sont combinés à des particules acides de source naturelle, telle que les volcans et la végétation
pourrissante. Quand ce mélange réagit avec l’oxygène, l’eau ou d’autres produits chimiques
(y compris des polluants tels que le dioxyde de carbone), il en résulte des pluies acides, qui
peuvent être transportées par la pluie, et même la neige, le givre, le brouillard et la brume, et
qui, à leur tour, s’échappent dans le sol et les nappes phréatiques[19].
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polluants contenue dans les fumées
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CONCLUSION GENERALE
Le four de revenu est l’objet de notre étude et l’un des importantes installations du
traitement thermique des tubes sans soudure, dans ce projet on s’est concentré sur la
négligence et l’ignorance des pertes énergétiques du four de traitement thermique, et on a pu
prouver que ces pertes représentent une fatale source de pollution et une énorme perte
économique. On été déduites au cours de cette étude :
Le revenu est l’un des fameuses techniques de traitement thermique dans la masse
des métaux et surtout les aciers, il consiste à réchauffer l’acier après trempe afin de
lui faire perdre graduellement sa dureté primitive et sa fragilité.
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Les résultats de la combustion montrent que le préchauffage de l’air par les
thermies (chaleur) dégagées par les fumées améliore et optimise les performances
du four.
En fin, nous disons tout simplement que pendant les journées de stage passées à
la tuberie sans soudure, nous avons appris à mouvoir dans le milieu professionnel
tout en constant que la documentation des équipements est primordiale pour
l’entame de n’importe quel projet d’étude.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
Livre :
[4] E.J MITTEMEIJER , J.T SLYCKE:' Chemical potentials and activitiesof nitrogen
And carbon imposed by gaseous nitriding and carburizing atmospheres', Surf.
Eng.12(2), 1996.
[8] Matériaux, J.Lignon et M.Mijon, édition librairie Delagrave, 1967.
[10] L. Schmidt, 'Tool Materials for Molds and Dies', 1987, Colorado School of Mines
Press, 118.
[11] E.J MITTEMEIJER , J.T SLYCKE:' Chemical potentials and activitiesof nitrogen
and carbon imposed by gaseous nitriding and carburizing atmospheres', Surf. Eng,
12(2), 1996.
[14] N.Meftah (2003), Thèse de magistère, Université de Ouargla.
Site internet :
[12] https://fr.scribd.com/document/111008770/Introduction-Comsol.
[16] http://environnement.doctissimo.fr/un-air-plus-pur/pollution-et-sante/Quels-effets-sur-la-
sante-html.
[17] http://www.airparif.asso.fr/pollution/effets-de-la-pollution-generalites.
[18] https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=10981#c2967.
[19] http://www.mtaterre.fr/le-changement-climatique/43/Quel-est-le-principal-gaz-a-effet.