Sunteți pe pagina 1din 4

Chapitre 3 

: Les contrats bancaires : notion d’actes et faits


juridiques et régimes de preuves
I) Actes et faits juridiques
Actes et faits juridiques sont 2 évènements sources de droits et d’obligations.
Le critère de distinction est le fait de savoir si les effets/conséquences sont voulues par les parties.
Un fait juridique est un élément volontaire ou non, susceptible de produire des effets en dehors de la
volonté des parties.
Un acte juridique est la manifestation de la volonté destinée à produire des effets juridiques voulus
par les parties
Un fait peut être une situation de fait (naissance, décès) ou une action (accident, délit)
Les conséquences en seront imposées par la loi.
Les contrats sont tous des actes juridiques.
Ex : contrat de vente :

Acheteur Vendeur
Droits Recevoir le bien Recevoir le montant de la
transaction
Obligations Payer le prix Transférer la propriété du
bien

II) La charge de la preuve


Se poser la question de la charge de la preuve c’est montrer qui doit prouver l’acte ou le fait
juridique qui donne naissance à un droit.

Article 1315 du code civil -> Principe de réciprocité de la charge de la preuve

Le demandeur (celui qui agit en justice) doit prouver le fait ou l’acte (l’objet de la preuve) à
l’origine de son droit.
Le défendeur, quand il se prétend libéré de son obligation, doit lui-même en faire la preuve.

Ainsi, celui qui supporte la charge de la preuve est celui qui doit prouver l’acte ou le fait juridique
qui donne naissance à un droit.

Intérêts de la distinction Actes et Faits :

- Actes et faits ne sont pas soumis aux mêmes règles de preuves


- En cas de dommage, les actes mettront en œuvre la responsabilité contractuelle, les faits la
responsabilité délictuelle (fait volontaire) ou quasi délictuelle (fait involontaire) voire pénale.

III) Les différents moyens de preuve


- La preuve littérale (ou écrite) : - Actes authentiques (notariés donc soumis à des frais)
- Actes sous seing privé (contrats rédigés et signés par les
parties au contrat)
- Le témoignage
- Les présomptions (ou indices) : conséquences que le juge tire d’un fait connu pour établir
l’existence d’un autre fait qui du coup n’a plus à être prouvé.
- L’aveu
- Le serment

Le moyen de preuve ayant la plus grande ayant la plus grande force probante est la preuve littérale
(ou écrite).

IV) La mise en œuvre des différents moyens de preuve

Peut-on prouver librement en utilisant tous les moyens possibles ou au contraire faut-il se plier aux
exigences de la loi ?

1. La preuve des faits juridiques

Tous les moyens de preuve sont acceptés puisque le ou les faits sont souvent involontaires et donc
difficiles à prouver. On parle de système de la preuve libre ou de liberté de la preuve.

2. La preuve des actes juridiques

Acte juridique Mode de preuve Procédé


> 1500 euros - Ecrit obligatoire (art. 1315 code civil) - Sur support papier
sauf cas dérogatoires - Sur support électronique (loi du 13
- Production d’une copie conforme à Mars 2000)
l’original (fidèle + durable)
< 1500 euros - Preuve par tous les moyens Ecrit/témoignage/présomption/aveu
/serment

Les dérogations à la preuve par écrit pour les actes >1500 euros. La loi autorise la preuve par tous les
moyens :
- En cas d’impossibilité matérielle ou morale de produire un écrit (ex : contrat entre parents)
- Lorsqu’il existe un commencement de preuve par écrit (lettre/facture/copie qui rendent
l’acte vraisemblable ; le juge a un pouvoir d’appréciation sur le caractère vraisemblable)
- Pour les actes commerciaux (conclus entre commerçants ou contre le commerçant dans les
actes mixtes)

Document 3 (dossier papier) :

La force probante du support électronique est la même que celle d’un écrit, à condition qu’il soit
établi et conservé de manière à en garantir l’intégrité. De plus, un procédé fiable d’identification
est nécessaire à l’établissement d’un acte sur le support électronique.
La signature sert de moyen d’identification des parties et manifeste leur consentement aux
obligations qui découlent de l’acte. De ce fait le support électronique pose problème, car il est
beaucoup plus difficile de signer sous format informatique que de manière manuscrite. Un
document sans signature n’a aucune force probante.
La signature électronique est l’usage d’un procédé fiable d’identification garantissant son lien avec
l’acte auquel elle s’attache. Exemples : Touch ID, code secret par SMS, etc…
Synthèse :

La preuve est la démonstration de la vérité.


L’objet de la preuve est l’acte ou le fait qui donne naissance à un droit.
La charge de la preuve incombe au demandeur (exception des présomptions)
L’admissibilité de la preuve : par un écrit pour les actes > 1500 Euros, par tous moyens pour les faits/
en cas de droit commercial/en cas de commencement de preuve par écrit ou en cas
d’impossibilité de preuve par écrit.

TD :

Activité 1 :
Actes commerciaux : Actes accomplis par un commercial dans l’exercice de sa profession.
Actes civils : Actes communs, applicables à tous.
Actes mixtes : Actes qui présentent un caractère civil pour l’une des parties et un caractère
commercial pour l’autre

Prêt entre particuliers : acte civil


Achat d’un micro-ordinateur par un particulier dans un magasin spécialisé : acte mixte
Convention de compte conclue entre une banque et son client particulier : acte mixte

Activité 2 :
La transaction est un acte mixte (entre un particulier : Julien et un commerçant : Infotop)
L’entreprise Infotop devra prouver la vente du micro-ordinateur. Elle peut le faire via la facture/bon
de livraison car la transaction étant supérieure à 1500 euros, un document écrit est demandé
(application des règles de preuves du droit civil)
Julien devra prouver qu’il s’est déjà acquitté de cette dette, qu’il a rempli son obligation en tant
qu’acheteur. Il peut le prouver par tout moyen (relevé de compte, copie du chèque)

Activité 3 :
Les parties sont toutes deux des particuliers et la transaction est un acte civil. Le demandeur est M.
Drevet et le défendeur est M. Duchemin
On applique les règles de preuve en droit civil: il faut un écrit car la traNsaction >1500 euros.
Monsieur Drevet devra prouver que Mr Duchemin lui doit bien 1540 euros.

Activité 5 :

L’intérêt de cette distinction est de hiérarchiser les actes par ordre de gravité pour protéger certaines
personnes considérées comme fragiles en ne les autorisant pas à conclure seuls les actes les plus
graves. Ces 3 catégories d’actes concernent aussi bien les actes civils que commerciaux ou
mixtes.
Le conseiller de clientèle, dans l’exercice de son activité, contracte avec différents types de clients,
dont certains sont des mineurs ou des majeurs protégés. Il doit donc savoir, en fonction de la
gravité de l’acte, si son client peut contracter seul, ou s’il doit être aidé ou même représenté.

Acte conservatoire < Acte d’administration < Acte de disposition


Activité 4 :

1) Demandeur : Mme Carot -> personne physique


Défendeur : La banque « La Marseillaise » -> commerçant
Transaction : acte mixte

2) Mme Carot doit prouver le fait ou l’acte à l’origine de son droit : le remboursement anticipé
de son prêt. Elle peut prouver par tous moyens car c’est le particulier qui prouve contre le
commerçant.

S-ar putea să vă placă și