Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Roumani
Selon MCL
TECHNIQUES D’EXAMEN
o Incidences :
o Cliché standard de face : postéroantérieur.
o Cliché en incidence antéropostérieure.
o Deuxième incidence standard : cliché de profil.
o Incidences obliques.
o Décubitus latéral : face malade couché.
o Décubitus ventral ou dorsal : profil malade couché.
o Cliché en lordose : inclinaison du malade ou tu dube a rayons X.
o Cliché pulmonaire :
o En expiration.
o En inspiration.
o Bases physiques de l’image radiologique :
o Rayons diffusés.
o Rayons absorbés.
o Rayons atteignent directement le film.
o Système Bucky-Potter.
o Tomographie.
I. INCIDENCES
D. INCIDENCES OBLIQUES
o Elles sont employées pour localiser des lésions et les projeter libres de superpositions (comme la
bifurcation trachéale).
o Le degré optimal d’obliquité dépend de l’emplacement de la lésion et de l’information désirée :
Préalablement détectable par radioscopie : envahissement bilatéral des bases pulmonaires /
lymphosarcome.
Cliché en oblique : lésion droite postérieure, lésion gauche antérieure.
o Le sens de rotation est déterminé par le siège de la lésion à étudier.
Oblique droit : hémithorax droit au contact du film.
Oblique gauche : hémithorax gauche au contact du film.
G. CLICHE EN LORDOSE
o Soit en position debout, incidence antéropostérieure, le malade est incliné en arrière suivant un angle
de 30° position désagréable.
o Soit le malade fait face au film, incidence postéroantérieure, le tube est surélevé puis incliné vers le bas
suivant un angle de 45° même résultat.
o Utilisé pour une meilleure vue des sommets, du lobe moyen, de la lingula.
En postéroantérieur : la clavicule et les côtes supérieures cachent la plus grande partie des sommets
pulmonaires. L’incidence en lordose projette les sommets en dessous des clavicules.
Le lobe moyen et la lingula ont un diamètre peu important. En cas de pneumonie ou d’atélectasie, l’opacité
sera faible. L’incidence en lordose permet de faire traverser les rayons X selon leur grand axe, ils seront ainsi
plus opaques.
A. RAYONNEMENT DIFFUSE
o Le rayonnement diffusé : frappe le malade et est dévié au hasard dans toutes les directions. Il est plus
important chez le sujet obèse.
o Il ne donne pas de renseignements utiles et brouille le film. Il est donc avantageux de le réduire par
l’utilisation d’une grille.
Le poumon normal n’émet que peu de rayons diffusés du fait de son contenu gazeux. Grille pas nécessaire.
C. RECAPITULATIF
o Le rayonnement peut être :
Diffusé : diminue la netteté.
Absorbé en proportion variable : formation de l’ombre que l’on voit.
Atteignant directement le film : noircit le film
o Le rayonnement diffusé diminue la netteté : il faut le diminuer par une grille qui va absorber les rayons
diffusés obliquement. Mais une partie sera absorbée : trame de grille diminution de la netteté.
o La trame de la grille diminue la netteté : il faut l’éliminer par une grille mobile film avec Bucky.
o Film avec Potter : étude précise des lésions pulmonaires épaisses, les fait ressortir des éléments osseux.
Malade debout.
Tube à rayons X dirigé horizontalement en
Face en
postéroantérieur. Cliché standard.
postéroantérieur
Distance de 2 mètres.
Diminuer l’agrandissement et augmenter la netteté.
2e incidence standard.
Mise en évidence d’une lésion du
côté gauche.
Profil gauche. Si elle est située à la partie gauche du
Profil
Moitié gauche du thorax contre la cassette. cœur ou à la base du poumon, elle
serait invisible en postéroantérieur,
masquée par l’opacité du cœur et du
diaphragme.
Bifurcation trachéale.
Le degré optimal d’obliquité dépend de l’emplacement
Envahissement bilatéral des bases /
de la lésion et de l’information désirée. Préalablement
Oblique liposarcome.
détecté à la radioscopie.
Lésion droite apparait postérieure,
Oblique droit hémithorax droit contre la cassette.
lésion gauche antérieure.
Cliché de profil en
Exceptionnel en radiologie
décubitus dorsal Malade couché sur le dos ou le ventre.
pulmonaire.
ou ventral
Tomographe : appareil dont le tube et le film bougent Préciser les opacités pulmonaires.
de façon synchrone et en sens opposé. L’axe de Mise en évidence des cavités.
Tomographie
rotation est placé dans le plan des lésions. Les Délimiter les obstructions
structures sus et sous-jacentes sont effacées. bronchiques.
I. ANATOMIE LOBAIRE
Le poumon droit est plus grand que le poumon gauche.
Chaque lobe est recouvert par la plèvre viscérale. Cette dernière tapissant la surface de deux lobes voisins forme
des septa qui séparent les lobes. Deux lobes contigus sont séparés par des scissures interlobaires.
Pour qu’une scissure soit visible il faut que les rayons X l’abordent parallèlement à son grand axe.
Sépare le lobe supérieur du lobe inférieur. Elle n’est pas visible sur
Gauche Grande scissure
l’incidence de face car elle n’est pas parallèle aux rayons.
Sépare le lobe supérieur et moyen du lobe inférieur. Elle n’est pas visible
Grande scissure
sur l’incidence de face car elle n’est pas parallèle aux rayons.
Sépare le lobe moyen du lobe supérieur droit. Elle est horizontale et part
Petite scissure de la grande scissure pour rejoindre la paroi antérieure. Elle est visible sur
l’incidence de face comme de profil.
Elle est visible à la fois en incidence de face et de profil car elle est
horizontale. Elle sépare le segment apical du reste du lobe inférieur.
Les deux Scissure accessoire De face : prise à tort pour la petite scissure (même niveau).
De profil : la petite scissure est antérieure tandis que la scissure
accessoire est postérieure.
Lobe supérieur.
Lobe supérieur.
Lobes Lobe moyen.
Lobe inférieur.
Lobe inférieur.
I. DEFINITION
L’atélectasie est un collapsus. Elle correspond à la diminution du volume d’un lobe ou d’un segment.
- Rétraction.
- Compression.
- Obstruction : centrale ou périphérique.
Centrale Périphérique
Intrinsèque Extrinsèque
Fibrose pulmonaire :
Masses : Pneumothorax.
Cancer bronchique. Tuberculose.
Pneumonies. Epanchement pleural
Adénopathies. Sclérose.
Corps étranger. Après intervention liquidien.
Tumeurs Silicose.
Affection bronchique chirurgicale.
médiastinales.
inflammatoire
Anévrysmes.
(tuberculose).
Gros cœur.
Plus il y aura d’œdème ou d’infection, moins les signes d’atélectasie seront importants.
SIGNE DE LA SILHOUETTE
I. DENSITES RADIOLOGIQUES
Il existe 4 densités radiologiques qui sont, par ordre décroissant d’opacité :
- Le métal.
- L’eau.
- La graisse.
- L’air.
- Lorsque la densité aux rayons est différente, elle permet de reconnaitre les structures et de les différencier.
- Lorsqu’elle est identique, elle cause une disparition de la ligne de séparation entre les structures, à l’origine du
signe de la silhouette.
- Densité de l’eau : cœur, sang, muscles (diaphragme), aorte, foie, rate, poumon pathologique.
- Densité de l’air : poumon normal, poche à air gastrique.
- Densité du métal : côtes (à cause du calcium).
Le cœur et les côtes sont différenciables car de densités différentes, tandis qu’une pneumonie au contact du bord
du cœur va causer un effacement de celui-ci car ils sont de même densité.
Si un élément est effacé, la lésion est de même situation. S’il est chevauché, la lésion est de situation différente.
A. BORDS CARDIAQUES
Partie moyenne du bord gauche ou droit. Segment supérieur (6) du lobe inférieur G ou D.
B. DIAPHRAGME
o Le profil hémidiaphragmatique droit est normalement visible.
o Le profil hémidiaphragmatique gauche dans sa partie postérieure est normalement visible.
o Le profil hémidiaphragmatique gauche dans sa partie antérieure est normalement effacé par le bord
inférieur du cœur.
III. EXCEPTIONS
Le signe de la silhouette n’est pas appliqué :
- Sur le bord droit du cœur lorsqu’il se projette sur la colonne vertébrale ou si le film est sous-exposé.
- Chez les malades ayant un thorax en entonnoir car le bord droit du cœur est effacé par les tissus mous
déprimés.
Il arrive qu’un sujet normal présente un signe de la silhouette lorsqu’un vaisseau pulmonaire ou des franges
graisseuses le long du péricarde cachent une partie du bord cardiaque.
I. DEFINITION
La lumière des bronches est invisible car : elles contiennent de l’air, leurs parois sont minces, elles sont entourées
d’alvéoles. Afin de les rendre visibles, il faut introduire un produit de contraste (lipiodol) : c’est la bronchographie.
Les arborisations linéaires visibles sur le cliché sans préparation sont les vaisseaux sanguins (densité de l’eau).
Le bronchogramme aérique est défini comme la visibilité de l’air contenu dans les bronches sur une radiographie
thoracique. Sa présence est anormale. Pour qu’une bronche soit visible, il faut qu’elle soit entourée par un corps
dont la densité est égale à l’eau.
- Bronchogramme aérique présent : au cours des lésions pulmonaires. Elimine toute lésion extrapulmonaire
(pleurale, médiastinale, pariétale).
- Bronchogramme aérique absent : soit :
o Une lésion extrapulmonaire.
o Une lésion pulmonaire où les bronches sont :
Détruites.
Remplies de liquide.
Absentes congénitalement.
- Le bronchogramme aérique peut se voir dans :
o La pneumonie.
o L’œdème pulmonaire.
o L’infarctus pulmonaire.
o Certaines lésions chroniques du poumon.
o Atélectasie ou bronchectasie.
Chez les nourrissons, la partie proximale des bronches se trouvent dans le médiastin et sont visibles.
I. LA PLEVRE
Angles costodiaphragmatiques (ACD) :
Sur le téléthorax de face, l’ACD postérieur n’est pas visible car le dôme de l’hémidiaphragme se projette au-dessus
de lui. Il est par contre bien visible de profil.
Dans le cas où il existe une très grande quantité de liquide libre mais où le médiastin se déplace vers le côté de
l’épanchement : penser à une atélectasie par obstruction cancer bronchique (cause la plus fréquente).
- Insuffisance cardiaque :
o Unilatéral : épanchement du côté droit.
o Bilatéral : plus important à droite.
- Epanchement interlobaire :
o Rencontré dans l’insuffisance cardiaque.
o Limité par la plèvre viscérale, son bord apparait net.
o Enkysté dans la petite scissure : visible à la fois de face et de profil.
o Enkysté dans la grande scissure : visible uniquement de profil.
- Epaississement pleural sans liquide : (traduit une affection ancienne, peut être normal chez 1% des personnes)
o Epaississement de la plèvre à la périphérie du poumon.
o Epaississement des scissures.
o Comblement partiel ou complet de l’angle costo-diaphragmatique.
L’espace extrapleural est situé entre la cage thoracique et la plèvre pariétale. C’est un espace virtuel puisque la
plèvre pariétale adhère à la paroi thoracique.
- Les lésions extrapleurales n’envahissent généralement pas la cavité pleurale pas d’épaississement pleural ni
d’épanchement pleural.
- S’il se produit quand même, la plupart des signes disparaissent sauf la lyse costale (si elle était présente à
l’origine).
Un épanchement pleural enkysté peut simuler une lésion extrapleurale. S’il existe un épaississement pleural, il
s’agit d’une lésion pleurale et non pas extrapleural.