Sunteți pe pagina 1din 128

TRAITEMENT DES EAUX RESIDUAIRES URBAINES

Formation d'Ingé
d'Ingénieur sous statut étudiant

INTRODUCTION AU TRAITEMENT DES EAUX USEES

Tome I
2012

A-G Sadowski
Ex - Responsable de l’UTR « HU » IMFS de Strasbourg (CNRS-UdS-ENGEES)
1/256

1
Traitement des eaux usées ?

Traitement physique (3)

Traitement biologique (4)


Procé
Procédé biologique
Entré
Entrée de traitement Sortie
l’eau (C+N+P) (5)
de l’

(1) (2)
Pollution Traitement Niveau
Effluent des boues (6) de rejet
à traiter 3

Sommaire du Tome 1

 Caractérisation des eaux usées,


 Evaluation de la charge à traiter,
 Niveau de traitement,
 Choix du procédé de traitement.

2
Sommaire du Tome 1 bis

Traitement physique.
 Pré
Prétraitement
 Décantation primaire
 Principe du traitement biologique.

Sommaire du Tome 2

 Traitement biologique par boues activé


activées.
 Principe & dé
définitions,
 Clarification secondaire,
 Production de boues biologiques,
 Volume du réréacteur biologique,
 Besoins en oxygè
oxygène.

3
Sommaire du Tome 2 bis

 Traitement biologique par lagunage


 Lagunage naturel,
 Lagunage artificiel (aé
(aéré),
 Traitement par boues activées à
fonctionnement séquentiel.
7

Sommaire du Tome 3

 Traitement biologique par lit bactérien

4
Sommaire du Tome 3 bis

 Traitement biologique par Infiltration-


percolation et massif filtrant planté

Sommaire du Tome 3 ter

 Assainissement non - collectif

10

5
Sommaire du Tome 4 et 4 bis

 Traitement de l’azote
 Traitement du phosphore

11

Sommaire du Tome 5 et 5 bis

 Traitement des boues


 Réglementation sur le boues,
 Typologie et paramè
paramètres des boues,
 Epaississement des boues,
 Déshydratation des boues.

12

6
Traitement des eaux résiduaires
urbaines

Historique

13

Brève histoire de la règlementation sur l’Eau

14

7
Brève histoire de la règlementation sur l’Eau

15

Les 6 agences de l’eau

16

8
Historique
Le point de départ, la conjonction de trois événements :
 la naissance de l'espace urbain opposé
opposé à la campagne,
 la dé
découverte de la circulation du sang
 l'hygiè
l'hygiène publique, c'est à dire un rapport entre la maladie, la
mort et l'environnement.

 "la circulation de l'air est la condition principale de l'hygiène publique; la


stagnation, qui facilite l'exhalaison des miasmes, le risque essentiel". Les
premières plaintes, eurent pour objet les odeurs

 une analogie se glisse alors entre le corps humain, le corps urbain et les
corps sociaux, analogie se retrouvant dans la notion de fonction.

 Le réseau d'assainissement du corps urbain est à l'image de la circulation du


sang dans le corps humain.

17

Historique
 Les premières démarches datant du XVIIème eurent pour origine les
puanteurs et donc la nécessité première furent l'invention de l'ancêtre du
water-
water-closet,
 et une évacuation partielle par des réseaux hydrauliques en direction du
sol ou d'émissaire, mais surtout l'évacuation par vidange.
 Ce sont les médecins hygié
hygiénistes qui font la relation entre l'eau et les
épidémies de choléra. Mais il faudra attendre fin XIXéme pour que la
solution du "tout-à-l'égout" soit adoptée.

 La démarche est empreinte de deux logiques : éliminer les puanteurs


immondes dans la ville et assurer à la population une eau de
consommation saine.

18

9
Historique
 Logique qui s'est maintenue jusqu'à la deuxième moitié du XXème, où
apparaît alors une autre préoccupation; celle de la protection du milieu
récepteur et de son écosystè
cosystème aquatique (loi sur l’eau de 1964).
 Il nous faudra attendre la fin du XXème siècle pour avoir une démarche
systé
systémique dans la gestion des ressources en eau, eau la prise en compte
des usages contradictoire (baignade, irrigation, industries, conchyliculture,
piscicole, ...),
 Mais aussi dans la gestion de l'assainissement par la nécessité de
prendre en compte le traitement de tous les sous-
sous-produits inhérents à la
collecte, au transport et au traitement de l'eau,
 Enfin l'impact des eaux pluviales sur le milieu naturel… (loi de 1992).

19

20

10
L’arrêté du 7.09.2009 défini un système d’assainissement non collectif, tout système d'assainissement effectuant la collecte,
le prétraitement, l'épuration, l'infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des immeubles non raccordés au réseau
public d'assainissement
Un système d’assainissement collectif est un système d’assainissement constitué d’un réseau public de collecte et de 21
transport des eaux usées vers un ouvrage de traitement des eaux usées.

Réseau d’assainissement de type séparatif

22

11
Réseau d’assainissement de type unitaire

23

Sommaire tome 1
1. Epuration ou réduction de la pollution
2. Différentes formes de pollution
3. Paramètres pour caractériser l’effluent à traiter
4. Pourquoi traiter la pollution
5. Niveau de rejet / objectif de qualité
6. Contraintes nationales / contraintes locales
7. Les différentes filières de traitement

24

12
Epuration ou réduction de la
pollution ?

 Station d’épuration (STEP) ?


 Station de traitement des eaux usées (STEU) ou
Usine de traitement des eaux usées (UTEU)
 Réduction des flux polluants (rendement,
concentration)

25

LES EAUX RESIDUAIRES URBAINES


(ERU)
Origines :

 Eaux vannes
 Eaux ménagères
 Eaux claires parasites (E.C.P)
 Eaux pluviales
Autres origines :
 Eaux industrielles (ERI)
 Matières de vidange (fosses toutes eaux)
 Boues de curage (réseau)

26

13
Origine des ERU
Eaux usées domestiques
Deux familles:
 1) Eaux vannes : issues des WC et des toilettes
forte teneur en azote organique et ammoniacal
très riches en germes qui peuvent être pathogènes

 2) Eaux usées ménagères : issues des autres activités domestiques


(cuisine, lavage, ...) - demandes en O2 plus étalées dans le temps avec
des maximaux plus élevés; présence de détergents (problème des
phosphates)
 Matières de vidanges + Boues de Curage

27

28

14
Origine des ERU
Eaux non domestiques (ERI)
 Ne devraient normalement pas être admises dans le réseau
 qualité des effluents dépendante du type d’activité (industrie,
service,…)
 rejets devant faire l’objet d’une autorisation et d’une convention
(concentrations et débits maximum )

 industries agro-
agro-alimentaires (transformation du lait, produits à base de
fruits et légumes, boissons non alcoolisées, transformation de pommes
de terre, industrie de la viande, brasseries, …)
 établissements hospitaliers,
 ateliers de traitement de surface,
 blanchisseries industrielles,
 abattoirs….

29

Origine des ERU


Eaux pluviales
Eaux résultant du ruissellement de la pluie sur les surfaces
imperméables.
Charge liée à :
 dégradation des revêtements de surface,
 pollution issue des véhicules à moteur,
 pollution atmosphérique,
 débris végétaux,
 excréments animaux,
 produits de lutte contre le verglas,
 déchets divers,
 érosion des zones perméables et des chantiers.

30

15
Diffé
Différentes formes de pollutions associé
associées aux ERU

 matières organiques : DBO5 , DCO,...


 matières en suspension : MES, MVS
 Nutriments :
 Pollution azotée :
- NTK, N-NH4, N-NO3, N-NO2
 Pollution phosphorée:
- PT, PO43-
 Micropolluants :
 minéraux (métaux)
 organiques (hydrocarbures, PCB, pesticides)
 Micro-
Micro-organismes pathogè
pathogènes
 CF, CT, SF 31

Diffé
Différentes approches de classification
des substances pré
présentes dans l’l’eau usé
usée

Approche Approche Approche Approche


chimique physique en terme biologique
d ’impact

Substances Matiè
Matières
Toxicité
Toxicité, Composé
Composés inertes
miné
minérales solubles,
biodé
biodégradabilité
gradabilité, ou vivants
ou particulaires
eutrophisation…
eutrophisation…. (µ-org,
org, bacté
bactéries,
organiques
ou virus,…
virus,…)
colloï
colloïdales
32

16
Différentes approches de classification
des substances présentes dans l’eau usée

Dépend des objectifs poursuivis :

 identification précise des composés / dosage,

possibilités de traitement,
traitement procédés à mettre en œuvre,

 risques pour la santé publique,

 impact des rejets sur le milieu récepteur…..

A la fois préoccupations d’identification


identification et de quantification

33

PRINCIPAUX CONSTITUANTS
DES EAUX USEES

Constituants chimiques :
matières organiques :
 éléments principaux : C, H, O, N, P, S
 lipides, glucides, protides
 huiles et goudrons
 détergents synthétiques, pesticides, molécules
organiques
matières minérales :
 acides ou bases
 engrais minéraux
34
 micropolluants métalliques

17
PRINCIPAUX CONSTITUANTS
DES EAUX USEES

Matières organiques communes


Lipides : essentiellement composés de C et H
huiles, graisses, certains savons,
Glucides : essentiellement composés de C, H et
O, sucres et polysaccharides complexes,
Protides : essentiellement composés de C, H, O
et N issus de proté
protéines par dégradation - acides
aminés - provoquent des fermentations acides

35

PRINCIPAUX CONSTITUANTS DES EAUX USEES

Autres matiè
matières organiques
 Huiles et goudrons : origine naturelle mais le plus souvent artificielle
certains considérés comme toxiques ou cancérigènes (composés cycliques)

 Détergents synthé
synthétiques : gênants pour deux aspects :
 certains sont riches en phosphore: => cause d’eutrophisation
 produisent des mousses qui gênent le fonctionnement des stations et
capacité auto-épuratoire du milieu naturel
 Pesticides : nom générique pour herbicides et insecticides
se retrouvent facilement dans réseau d’E.U. car stables et non volatils
 Molé
Molécules diverses : éventuellement toxiques, gênant pour traitement
biologique sur station; aldéhydes, cyanures, organosoufrés (effluent pâte à
papier), ...
36

18
PRINCIPAUX CONSTITUANTS DES EAUX USEES

Matiè
Matières miné
minérales
 acides ou bases :origine industrielle: textiles, tanneries, fabrication de
munitions...

 engrais miné
minéraux : très mobiles comme les nitrates, et les
phosphates - extrêmement solubles responsables de l’l’eutrophisation du
milieu ré
récepteur

 micropolluants mé
métalliques : présents à faible dose dans E.U.
domestiques mais très important dans les eaux usées industrielles :
mercure, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, sélénium, Zn, .....

37

PRINCIPAUX CONSTITUANTS DES EAUX USEES

Constituants biologiques:
 Bacté
Bactéries
 non dangereuses: saprophytes,
saprophytes se nourrissent à partir de matières
organiques inertes présentes dans le milieu; forment la population
des boues activées et à culture fixée; présentes dans les matières
fécales,
 pathogènes : parasites de l’homme, dangereuse au delà d’un
certain seuil, quantité minimum infectante vibrion cholérique,
salmonella, shigella (dysenterie), micro-organismes responsables de
tuberculose, brucelose,
 Virus : parasites intra-cellulaires, très dangereux même à faible dose
virus polio, hépatite (A et B), entérique (diarrhée),
 Algues et champignons , protozoaires, amibes (dysenteries), vers.
38

19
Définition d’un micro-organisme
C’est un organisme vivant unicellulaire ou à cellules non
différenciées.

On regroupe sous ce terme les espèces suivantes :


 les algues,
 les protozoaires – métazoaires,
 les champignons inférieurs : filamenteux, levures,
 les bactéries,
 les virus.

39

Exemples de microorganismes des eaux usé


usées

Type de faune Principaux micro-organismes Maladies qu’ils provoquent


rencontrés

BACTERIES Intestin
E.coli Dysentrie
Shigella Gastro-entérite
Salmonella
Peau et muqueuses
Staphylococcus aureus Infections cutanées
Pseudomonas aeruginosa Septicémies

PROTOZOAIRES Amibes Dysenterie


Giarda Gastro-entérite

LEVURES ET CHAMPIGNONS Candida Albicans Infections cutanées


Moisissures

VIRUS Virus de l'hépatite A Hépatite A


Vibrion cholérique Choléra
Enterovirus et rétrovirus Poliomyélite et dysenterie
40

20
Différentes formes de pollution
 Pollution carbonée
DCO / DBO5 / MES / MVS
 Pollution azotée
N total ou global
N-NH4+ N-Norganique N-N02 N-N03
N réduit (Kjeldahl) N oxydé

 Pollution phosphorée
Ptotal / P-PO43- (Le Phosphore total se trouve sous forme
de sels minéraux - orthophosphates, polyphosphates - et
sous formes de composés organiques).
41

DCO
e due à
la demand E
Tra duit
RE OR GANIQU DICHROMATE ACIDE

MATIE
DE POTASSIUM SULFURIQUE

toute la

Attention : AVANT CHAUFFAGE 2 HEURES APRES

DCO > DBO5


MAT IERES ORGANIQUES

DICHROMATE
DICH ROMATE DE POTASSIUM EN EXCES

DCO 42

JB9.designer-3 - ..... ............-CNFME

21
DBO5 e due à
la
q u e la dem and R AD ABLE
it G
Ne tradu ANIQUE BIODE PRINCIPE
E ORG
MATIER
+ + + + consommation
+ production
m atières bactéries oxygène développement
organiqu es aérobies résidus bactéries oxygène gaz carbonique

Attention :
EAU
O2 O2

- Analyse longue
SATUREE
EN OBSCURITE T1
O2 T0

- Marge d’erreur importante 20 ° C

Précision de la mesure : 25 % Echa nti llon

- Résultats exprimés 1994


13
1994
18

en mg/l d’O2
JUIN JUIN

1 DILUTION

- Paramètre indispensable ECHANTILLON

MESURE O 2 INITIALE
pour dimensionner une station 2
T0

d’épuration 3 CONSOMMATION
4 MESURE O 2 FINALE
T43
1

= T 0 - T1

Rapport de Biodégradabilité
DCO/DBO

rejet abattoir eau usée urbaine rejet atelier peinture

DCO

DBO5 DCO/DBO 5 = 1,8 DCO/DBO5 = 2 à 3 DCO/DBO5 > 5

NON
BIODEGRADABLE BIODEGRADABLE

44

22
MES
PESEE
filtre vide

• Classification en FILTRATION
échantillon eau

fonction de la taille
• Mais aussi SECHAGE
105 ° C

– MVS
– MS
– MV
– MM
VOLUME V
POIDS P1 POIDS P2

P2 - P 1
= x 1000 45
(mg/l) V
JB9.designer-2 - .................-CNFME

Matières volatiles en suspension


APRES DÉTERMINATION DES MATIÈRES EN SUSPENSION
PAR FILTRATION
8 Reprendre la coupelle Laisser refroidir
après pesée (M2), 9
dans un dessicateur
calciner au moins ou à l'air libre
2H00 à 550°C Peser : M3 en grammes M22 - M3
MVS (%) = x100
M22 - M1
550 °C

APRES DÉTERMINATION DES MATIÈRES EN SUSPENSION


PAR CENTRIFUGATION :
8 Reprendre la coupelle Laisser refroidir
après pesée (M2),
9
dans un dessicateur
calciner au moins ou à l'air libre
2H00 à 550°C Peser : M3 en grammes
M2 - M33
MVS (%) = x100
M2 - M11
550 °C
46

23
Matières volatiles en suspension
ECHANTILLON

Filtration

Séchage 105°C

MATIERES EN SUSPENSION

Calcination 550°C

MATIERES MINERALES EN SUSPENSION


Eau
Matières Matières Matières Matières dissoutes
Organiques
en - minérales en = volatiles en Matières en
suspension suspension suspension suspension Minérales
47

Matières sèches : eau interstitielle incluse

1 Sécher une coupelle Laisser refroidir


2 3 Ajouter le produit
au moins 2H00 dans un dessicateur à analyser, peser :
à 105°C Peser : M1 (en grammes)
M2 (en grammes)

105 °C

4 Sécher au moins Laisser refroidir


5
24H00 à 105°C dans un dessicateur
Peser : M3 (en grammes)

105 °C

M3 - M1
MS (%) = x100
Attention : jusqu’à poids constant
M2 - M1 48

24
Matières volatiles après
détermination des matières sèches
6 Reprendre la coupelle
7 Laisser refroidir dans
après pesée (M3), un dessicateur
calciner au moins Peser : M4 (en grammes)
2H00 à 550°C

105 ° C

MV en pourcentage M3 - M4
des matières sèches MV (%) = x100
M3 - M1 49

ATTENTION

• MES  MS
• MVS  MV
Filtré

Non filtré

50

25
Détermination de la siccité et
du taux de MVS
PESEE
coupelle vide
PESEE
coupelle + boue humide

SECHAGE
étuve à 105 °C

vapeur d'eau

POIDS P 0 PESEE
coupelle + boue sèche
COMBUSTION
POIDS P 1
four à 550°C

Fumées
POIDS P 2

P2 - P0 PESEE
SICCITE = P1 - P0 x 100 coupelle + cendres

P -P
TAUX DE MVS = P2 - P3 x 100 POIDS P 3 51
2 0

L’azote dans l’eau


N orga (azote organique) NK
(azote Kjeldahl)
N NH4 (azote ammoniacal)
NGL
(azote global)
N NO2 (azote des nitrites)

N NO3 (azote des nitrates)

Formes minérales dissoutes

52

26
Le phosphore dans l’eau
ORIGINES FORMES

LESSIVE

ENCORE
Porga. (phosphore organique)
+ BLANC
50 %

PT (phosphore total)
50 % ....
WC

Pminéral ....

PO4 (orthophosphate)
53

ATTENTION

 N-NH4+  NH4+
 N-NO3-  NO3-
 N-NO2-  NO2-
 P-PO43-  PO43-

l'ion ammonium (NH4+) ou azote ammoniacal


l'ion nitrite (NO2-) ou azote nitreux
l'ion nitrate (NO3-) ou azote nitrique
l’ion phosphate ou orthophosphate (PO43-) 54

27
LES DIFFERENTES FORMES DE
POLLUTION

Composition chimique
 Minérale
 Organique

55

Composition chimique
minéral / organique

56

28
Différentes formes de pollution
composition chimique

Organique et minérale :
 L’organique se décompose plus ou moins
rapidement
La forme minérale est stable

57

LES DIFFERENTES FORMES DE


POLLUTION

Fractionnement physique :
 Soluble
 Colloïdale
 Particulaire

58

29
LES DIFFERENTES FORMES DE
POLLUTION
Fractionnement physique
soluble / colloïdale / particulaire

10-3 µm 1 µm 103 µM
59

Matières Tailles des particules

• Matières dissoutes : 0,1.10-3 µm < < 1.10 -3 µm


• Matières colloïdales : 2.10 -3 µm < < 0,2 µm
• Argile - bactéries : 0,1 µm < < 1 µm
• Limon : 1 µm < < 20 µm
• Matières en suspension : 1 µm < < 1000 µm = 1 mm
• Sable fin : 50 µm < < 200 µm
• Sable moyen : 200 µm < < 2000 µm
• Sable gros : 2 mm < < 10 mm

60

30
Directement accessible par les bactéries

Substrats pour les


micro-organismes
absorption

Effluent Soluble
domestique
Particulaire Traitement
Biologique

Boues
Décantation Primaires

61
Devenir de la Pollution carbonée

Directement accessible par les bactéries

Substrats pour les


micro-organismes
absorption

Effluent
Soluble
domestique

Particulaire Traitement
MVS Biologique
Soluble
Hydrolyse
enzymatique
(Tsh, T° )

62
Devenir de la Pollution carbonée

31
Coller aux parois des
micro-organismes
Adsorption / absorption

Effluent
Colloïdale
domestique
Colloïdale
Traitement
Biologique
Coagulant

Floculant
Boues
Décantation Primaires
Physico-chimique
63
Devenir de la Pollution carbonée

Matières décantables

Eausurnageante
MESnon matières
+
1 litre décantables dissoutes
d’eaubrute
MESdécantablesen2H00
60% de MES

Teneursde l’ordre de 10 à 15 ml/l sur deseaux brutesdomestiques


64

32
Fractionnement de la pollution
en entrée de station
pollution carbonée
soluble / colloïdale / particulaire
• DBO5 totale = DBO5 particulaire + DBO5 soluble + DBO5 colloïdale
• DCO totale = DCO particulaire + DCO soluble + DCO colloïdale

Pour un effluent domestique :


DBO5 particulaire = DBO5 soluble = DBO5 colloïdale = 1/3 DBO5 totale
DCO particulaire = DCO soluble = DCO colloïdale = 1/3 DCO totale

65

Fractionnement de la pollution
en entrée de station
pollution carbonée
Les MES déct, DBO5ad2h, DCOad2h : les fractions décantables permettent de définir les
performances des décanteurs primaires et d’évaluer la quantité de boues primaires
produites.

Pour un influent à dominante domestique – nous avons :


MES décantables = 67 % de MES totales
DCO ad2  2DBO ad2
MOX = Matières organiques oxydables = 3
MOX = 57g / eq-hab/j (arrête du 20/11/2001)

DCOad2h : 60 à 67% de la DCOtotale (pour un effluent domestique)


DBO5ad2h : 60 à 67% de la DBO5 totale (pour un effluent domestique)
Nota : DBO5AD2h correspond à une DBO5 mesurée après décantation de 2h
DCOAD2h correspond à une DCO mesurée après décantation de 2h
66

33
Impact sur le traitement des filières
cultures fixées/libres

Soluble : THS* sur CL/CF


Colloïdale : TSH sur CL/CF
Particulaire : THS sur CL/CF

* Tsh : temps de séjour hydraulique dans le réacteur biologique

67

Fractionnement biologique de
l’effluent

La description précise des effluents :

 Les polluants inertes,

 Les polluants dé
dégradables,

 La biomasse

68

34
NOTION DE BIODEGRADABILITE
Substrat
+ rapidement
biodégradables

Substrat
lentement
+ biodégradables

Substrat
+ non
biodégradables
ou
réfractaires 69

Quelques définitions ….

 La miné
minéralisation correspond à la dégradation des
molé
molécules complexes en produits simples (fragmentation
(fragmentation--
assimilation-
assimilation-miné
minéralisation)
ralisation) tels que H2O, CO2, CH4, N2,
O2 qui retournent à l ’atmosphère et seront utilisés par les
êtres vivants pour former de nouvelles molécules
organiques. C ’est ce qu’on appelle le cycle de la matière.
 La biodé
biodégradation processus selon lequel des composés
chimique sont détruits (transformés) par des organismes
vivants  composé Biodégradable

70

35
Notion de biodégradabilité

Non biodégradable

Biodégradable

71

Réfractaire Rejet
Effluent
domestique
Biodégradable
assimilable hydrolysable
O2
MVS

Bactéries Boues biologiques


hétérotrophes

Devenir de la Pollution carbonée


72

36
Réfractaire Rejet
Effluent DCO soluble
domestique N soluble
Biodégradable organique

assimilable hydrolysable
O2
MVS

Bactéries Boues biologiques


hétérotrophes

Devenir de la Pollution carbonée


73

Notion de biodégradabilité

 Biodégradabilite de l’effluent
- Rapport DCO/DBO5

 Fraction Non biodégradable de l’effluent


- DCO soluble / particulaire réfractaire
- N organique soluble/particulaire non ammonifiable

74

37
DCO soluble réfractaire
1000
900 DCO Total
800 DCO filtré (1,2 mm)
DCO (mg O2/l)

700
600
500
400
300
200
100
0
0 5 10 15 20 25
Jours

Evolution de la DCO soluble et de la DCO totale


dans un réacteur en batch sur 21 jours 75

DCO soluble réfractaire

DCO DCO soluble


totale réfractaire

EchantillonTemps mg/l 509 mg/l 20 mg/l


sec
Moyen 24h 100% 4%
%
Valeurs les plus fréquentes
Données % 100% 6 à 13%
bibliographiques Valeurs extrêmes
100% 3 à 20%
%

Valeur à retenir : 6 à 8 % mini de la DCO totale entrée

Fraction de la DCO soluble réfractaire en fonction de la


DCO totale sur un effluent d’entrée brut 76

38
Azote réfractaire

 Azote particulaire réfractaire en entrée : 3% du NTK entrée


 Azote soluble réfractaire en entrée : 3% du NTK entrée
 Devenir du N réfractaire dans le traitement : ?

77

Fractionnement biologique de la DCO


Substrat
rapidement biodégradables  DCO soluble

Substrat
lentement
biodégradables  DCO colloï
colloïdale et particulaire
MVS des MES

Substrat
non
 DCO ré
réfractaire (soluble,
particulaire)
biodégradables
78

39
Fractionnement biologique de la DCO

DCO
totale

substrat inerte vivante

Ss Xs Si Xi Xp Xbh Xba
rapidement lentement soluble particulaire produit de biomasse biomasse
biodégradable biodégradable inerte inerte décomposition hétérotrophe autotrophe
de la biomasse

79

Fractionnement de la pollution carbonée


en entrée de station

Pour un influent à dominante domestique – nous avons pour la DCO


DCO totale =
DCO rapidement biodé
biodégradable (DCO soluble+ DCOfraction colloïdale)
+
DCO lentement biodé
biodégradable ( DCO particulaire+ DCOfraction colloïdale)
+
DCO réfractaire (DCOsoluble + DCOparticulaire)

Effluent traité
traité
Boues en excè
excès (15%)
80
DCO sol ré
réf = 6 à 8% DCO entré
entrée

40
Fractionnement biologique de la DCO

Fractionnement de la DCO pour un Fractionnement de la DCO pour un


Caractérisation de
effluent domestique effluent à dominante vinicole
l’effluent :
fractionnement 15
1.2

100% 100%
limité à la partie
80% 80%
31
DCO 84.6

mg / l d'O2
mg / l d'O2

60% 60%

40% 50 40%

20% 20% 9.4


4 4.9
0% 0%

Xi0 Xs0 Ss0 Si0 Xi0 Xs0 Ss0 Si0

81

Fractionnement biologique de la DCO


valeurs moyennes sur effluent domestique

Valeurs en temps Valeurs en temps de


Paramètre Fraction
sec (%) pluie (%)
Si 4 8
Ss 25 20
Xi 15 15
DCO Xs 51 57
Xbh 4 0
Xba 0 0
Xp 1 0

82

41
Fractionnement biologique de l’azote

Matiére Azotée totale

Sno Snh Azote organique


nitrates + nitrites ammoniaque

biodégradable inerte

Snd Xnd Sni Xni


rapidement lentement soluble particulaire
biodégradable biodégradable inerte inerte
83

Pollution azotée en entrée de station

Pour un influent à dominante domestique – nous avons :


 NTK = azote Kjeldahl = Azote organique + Azote ammoniacal
 NTK = Norg + N-NH4 (forme minérale)
 N-NH4 = ion ammonium ou ammoniaque ou azote ammoniacal (forme
minérale ionisée)
 N-NH 3 = ammoniac ou gaz ammoniac (forme non ionisée)
 NH4 et N-NH4

 NGL = Azote global = NTK + N-NO2 + N-NO3  NTK


entrée : N-NO2 = N-NO3  0 mg/l
 En entré
 N-NO3 et NO3 = azote nitrique ou nitrate
 N-NO2 et NO2 = azote nitreux ou nitrite

84

42
Fractionnement de la pollution azotée en
entrée de station

Pour un influent à dominante domestique – nous avons pour le NTK

NTK = azote Kjeldahl =


Azote organique ammonifiable
+
Azote ammoniacal
+
Azote réfractaire non ammonifiable (soluble et particulaire)
-

Effluent traité
traité Boues en excè
excès
Norgsolnonammon = 3%NTK entré
entrée Nrefpart = 3%NTKentr
3%NTKentré
ée
85

Fractionnement biologique du NTK


valeurs moyennes sur effluent domestique

Valeurs en temps Valeurs en temps de


Paramètre Fraction
sec (%) pluie (%)
Snd 3 3
Snh 74 65
NTK Sno 0 0
Xnd 17 26
Xni 3 3

Sni = 3 %

86

43
Fractionnement de la pollution
phosphorée en entrée de station

Pour un influent à dominante domestique – nous avons :

 Ptot = phosphore total = P organique + P minéral = Psoluble + P particulaire


 P minéral soluble = orthophosphate = PO43-

 Ptot = P particulaire hydrolysable + P soluble + P particulaire non


hydrolysable
 P- PO43- et PO43-

87

CARACTERISATION DE L’EFFLUENT

DBO / NTK: compétition C / N


 7 à 10 : agro-alimentaire: effluent carencé en azote
 N assimilé en augmentation
 Bassin d’anoxie pas justifié
DBO5/N/P: 100/5/1 = besoin minimum pour le développement des
bactéries (effluent équilibré)

88

44
CARACTERISATION DE L’EFFLUENT

N-NH4/NTK : ammonification dans la réseau


 temps de séjour / longueur du réseau
 milieu anaérobie: risque H2S si présence de
sulfate ( refoulement…)
 fraction non ammonifiable (azote réfractaire)
DCO/P
 déphosphatation biologique

89

Rapports entre les paramètres en


entrée de station

RAPPORTS Réseau unitaire Réseau séparatif


DCO/DBO5 2,6 2,6
MES/DBO5 1 à 1,2 0,85 à 1
% MVS 67 à 70 % 70 à 75 %
N-NH4 / NTK 0,65 à 0,75 0,65 à 0,75
DCO / Ptot 60 à 74 60 à 74
DCO graisse 33 % DCOtot 33 % DCOtot

90

45
Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*

* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC

91

Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*

* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC

46
Relations entre les paramètres
de pollution
Ratio Effluent Signification
Urbain
strict
2,2 – 2,5 indiquera la mixité et la biodégradabilité relative de l'effluent
DCO DCO réfractaire
DBO5
0,8 – 1,2 aura une influence sur le % MVS de l'effluent et la production de
MES boues en excès
DBO5 Rapport pollution particulaire / pollution soluble – mixité de l’effluent

4-5 indiquera la mixité relative de l'effluent – carence en N et


DBO5 influencera le dimensionnement du réacteur biologique en cas de
NTK traitement de l'azote (nitrification)

0,6 – 0,8 indiquera le degré d'ammonification réalisé durant le transfert de


N - NH4 l'effluent dans le réseau ainsi que de la présence potentielle d'une
situation "septique" (notamment lors de la présence de conduite de
NTK refoulement)

93

Relations entre les paramètres


de pollution
Ratio Effluent Signification
Urbain
strict
DCO 44 - 60 indiquera la mixité relative de l'effluent, les potentialités et la
Pt faisabilité d'un traitement biologique du phosphore

MVS 0,65 – 0,75 indiquera "l'organicité" de l'effluent ainsi que sa mixité relative, et aura une
incidence importante sur :
MES -la production de boues biologiques en excès,
-la qualité mécanique des boues activées (définie par son IM ou IB),
-le taux de MVS dans le réacteur biologique,
-le dimensionnement du réacteur biologique tant pour le traitement de la
pollution carbonée que pour la nitrification et la dénitrification simultanée
(dans le même
bassin),
-le dimensionnement du clarificateur (indirectement par l'influence sur
l'IM),
-le dimensionnement de la filière boue (directement par l'influence sur la
production de boue et indirectement par l'influence sur l'IM)
DCO 8,8 - 12 indiquera la mixité relative de l'effluent et aura une influence sur la
dénitrification et sur l'intérêt d'une zone d'anoxie dissociée du bassin
NTK d'aération

94

47
LES MVS DE L’EFFLUENT BRUT
MVS
• Le ratio :  %MVS indiquera :
MES

 «l’organicité» de l’effluent
 sa mixité relative (présence d ’effluents IAA)
 aura une incidence importante sur:
 sur la production de boues biologiques en excès,
 sur la qualité de la boues activées (définie par son IM ou IB),
 réseau unitaire: 67 à 70% de MVS (effluent domestique)
 réseau séparatif: 70 à 75% de MVS (effluent domestique)

95

Incidence des MVS de l ’effluent brut

 Sur le taux de MVS dans le réacteur biologique,


 Sur le dimensionnement du réacteur biologique tant pour le
traitement de la pollution carbonée que pour la nitrification
simultanée (dans le même bassin),
 Sur le dimensionnement du clarificateur (indirectement par
l’influence sur l’IM),
 Sur le dimensionnement de la filière boue (directement par
l’influence sur la production de boue et indirectement par
l’influence sur l’IM)

96

48
Un équivalent-habitant représente journellement
Paramètres Valeur
Débit 80 à 250 l/j – 165 l/j en moyenne
DCO 130 – 160 g
DBO5 60 g
MOX* 57 g
MES 55 – 72 g
55 g en réseau séparatif
60 – 72 g en réseau unitaire
NTK 15 g
Ptot 2 – 2,5 g
Lipides 15 – 20 g
Equitox 0,2 de matières inhibitrices
Métox 0,23
AOX 0,05 g (composés organohalogénés sur charbon actif)

97

Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*

* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC

98

49
Paramètres pour caractériser
l’effluent à traiter
1) Charge en pollution
2) Charge hydraulique

99

Charge brute de pollution organique


• Charge brute de pollution organique: Elle correspond à la
charge journalière de la semaine la plus chargée de l’année à l’exception
des situations inhabituelles,
inhabituelles calculée sur la DBO5*.
• Les termes « taille », et « charge brute de pollution organique » de
l’agglomération d'assainissement, sont équivalents.

• Charge brute : classement administratif de l’ouvrage de traitement.

• * 1 équivalent-habitant = 60g DBO5/j


L’arrêté du 7 septembre 2009 défini un système d’assainissement non collectif, tout système
d'assainissement effectuant la collecte, le prétraitement, l'épuration, l'infiltration ou le rejet des
eaux usées domestiques des immeubles non raccordés au réseau public d'assainissement.

Un système d’assainissement collectif est un système d’assainissement constitué d’un réseau
public de collecte et de transport des eaux usées vers un ouvrage de traitement des eaux usées.

100

50
Charge brute de pollution organique
(CBPO)
En cohérence avec les modalités de délimitation du périmètre de
l’agglomération d’assainissement, la CBPO ne prend pas en
compte :

• La pollution générée par une activité industrielle équipée de


sa propre station d’épuration rejetant ses eaux traitées dans le
milieu récepteur,

• La pollution traitée par des dispositifs d’assainissement non


collectif (en dehors de quelques habitations éparses).

101

Pour une agglomération – Taille de


l’agglomération = CBPO

1. SI RESEAU CONFORME : taille de l’agglomération =


charge entrante dans la station (STEU),

2. SI RESEAU NON CONFORME : taille de l’agglomération =


charge entrante dans la station (STEU) + flux de pollution
rejetés dans le milieu récepteur.

102

51
Pour une agglomération – Taille de
l’agglomération = CBPO

• Si collectivité raccordée sur STEP industrielle (privée) :


– Taille Agglomération = Charge liée uniquement à la collectivité (sans
flux industriel)

• Si effluents traités sur STEP mixte collective :


– Taille Agglomération = ensemble des charges arrivant sur la station
(collectivité + industriels)

103

CBPO – absence de mesure


• En cas d'absence de mesure, on peut déterminer la taille
de façon alternative en sommant les évaluations de
pollutions théoriques de chaque catégorie d'usagers
(population, activités artisanales et industrielles
raccordées) en utilisant, pour la pollution domestique, les
chiffres INSEE et les valeurs unitaires de 40 g de DBO5/j
et, pour les industries, les données collectées auprès des
services instructeurs.

104

52
Charge maxi et charge nominale
• Charge maximale en entrée en station ou charge
entrante est la mesure en E.H de la charge collectée et
pénétrant en station, sur la base de la charge journalière
moyenne de la semaine la plus chargée de l'année (52
mesures /an).
• Capacité nominale de la station (donnée constructeur), Il
s’agit de la charge maximale de DBO5 admissible
par la station, telle qu'indiquée dans l’arrêté
d’autorisation ou fournie par le constructeur.

105

Débit et charge de référence


Débit & Charge de référence : Valeurs
retenues pour le dimensionnement des
ouvrage.
Débit & charge produits par temps sec dans la zone
d ’assainissement collectif + la part due aux eaux
pluviales retenues par la commune (cas des réseau
unitaire).

106

53
Le débit de référence
Un débit de dimensionnement des
stations et des systèmes de collecte

Le débit de référence – est la mesure journalière - au


delà duquel le traitement ERU n’est pas garantie
(article 2 et 15 de l’arrêté du 22 juin 2007)

• C’est le débit (débit horaire) au delà duquel des


déversements peuvent s’opérer sur la station (by-
pass) et sur le système de collecte – déversoir
d’orage (article 2 et 5)
107

Le débit de référence
Méthodes de calcul
• Méthode par percentile (approche SIAAP)
– Percentile 95 retenu
– Équivalent à une pluie 3 semaines
– Cette approche méthodologique retient, d’une part un débit collecté
observé 95 % du temps pour le niveau de performance DERU et
d’autre part, le « débit moyen tout temps » pour le niveau de
performance DCE.
• Méthode par pluie type
– Pluie mensuelle retenue

108

54
Eaux usées - Notion de Flux
[ mg/l ] x Débit  Flux en kg/j ou kg/h

Les flux sont caractérisés par :


 des moyennes, maxima, minima, écart-types
 des ratios particuliers
 des variations

109

Mesures de débits en eaux usées

Eaux usées - caractéristiques


Les variations peuvent être :
 horaires
 périodiques (nocturne, diurne, pointe)
 journalières (jours ouvrés, scolaires, week-end, ...)
 saisonnières (été, hiver, touristique, ...)
 météorologiques (temps sec, temps de pluie,...)
 exceptionnelles (!)

110

55
Mesures de débits en eaux usées

 mesures de niveau
 limnimètre (si enregistreur limnigraphe)
 principaux limnigraphes:
* appareil bulle à bulle
* sondes de pression
* sondes à ultrason
 seuils et déversoirs
 déversoirs: rectangulaires ou triangulaire, avec ou sans
contraction latérale, trapézoïdal...
 seuils et canaux venturi
 autres méthodes
 mesure des vitesses de vidange des bâches

111

Mesures de débits en eaux usées

Canal venturi

Déversoirs

112

56
Mesures de débits en eaux usées

Canal venturi : mesure du niveau par sonde ulrasonique


113

Mesures de débits en eaux usées

mesure du niveau : sonde ulrasonique

mesure du niveau :
sonde piezzométrique

114

57
Mesures de débits en eaux usées

mesure du débit : débitmètre électromagnétique

115

Prélèvement des échantillons

 types de prélèvements:
 échantillons composites ou fractionnés
 asservissement au temps ou au débit
 systèmes de prélèvement:
 système par pompage (pompes péristaltiques)
 systèmes pneumatiques par dépression

 conservation des échantillons

116

58
Prélèvement des échantillons

117

Hydrogramme journalier de temps sec

118

59
Eaux claires parasites

Classification spatio-temporelle des ECP selon l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne


(Ranchet et al, 1982)
119

Eaux claires parasites

Décomposition d’un hydrogramme total journalier par la méthode du δ 18O


(Jérôme De Bénédittis)
120

60
Variation des débits

Les trois jours-types en débits relatifs - %E.U


(E. Piatyszek)

121

Variation des débits

122

61
Variation des débits

123

Conditionnement des échantillons

Les eaux usées étant par nature "vivantes", il est donc


impératif :

 de bannir tout conditionnement ne permettant pas d'analyser cette


activité correctement.

 d'analyser les échantillons sous quelques heures et au maximum


sous 24 h (avec réfrigération).

 d'employer les conditionnements adaptés au paramètre à analyser,


et qu'après fractionnement de l'échantillon.

124

62
EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER
Qualité de l'effluent à traiter (origine - fraîcheur - variabilité)
Flux en temps sec (incidence des MVS)
Flux journalier maxi horaire
Débit de temps sec
Débit de temps de pluie (Q maxi - durée)
Quantification des flux - effluent mixte - convention de rejet
Différentes charges :

1) charge maxi journalière (volume réacteur – âge de boue)


2) charge maxi horaire (besoin en oxygène)
3) charge moyenne journalière temps sec / pluie et vidange des
bassins d'orage / petite pluie inférieure à 5 mm d'eau / j (définir les frais
d'exploitation - consommation de réactifs)

Evolution des ratios ; DBO5 / NTK - MVS / MES - MES / DBO5 -


DBO5 / Pt, etc (influence dans le dimensionnement du réacteur
biologique) 125

Caractéristiques moyennes des eaux


résiduaires urbaines (ERU) en France

Paramètres Echelle de variation Fraction décantable


pH 7,5 – 8,5
Extrait sec 1000 – 3000 mg/l 10 %
DCO 400 – 1000 mg/l 30 – 35%
DBO5 200 – 400 mg/l 30- 35%
MES 200 – 400 mg/l 50 – 67 %
NTK 40 – 100 mg/l 7 – 10 %
N-NH4 30 – 80 mg/l 0%
N-NO2 0 mg/l 0%
N-NO3 0 mg/l 0%
Ptot 10 – 25 mg/l 5 – 10 %
Lipides 40 – 120 mg/l -
Détergents 6 – 13 mg/l -

126

63
Définitions statistiques

127

Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*

* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC

128

64
Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*

* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC
129

Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*

Valeurs moyennes et écart-type selon les tranches de capacité


* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC 130

65
Caractéristiques des effluents par temps sec et par
temps de pluie (Beseme J.L, Iwema A, TSM 1989)

131

Caractéristiques moyennes de la pollution des matières


de vidanges

Paramètres Concentration en g/l


DCO 30 g/l
DBO5 6 g/l
MES 29 g/l
MS 35 g/l
NTK 0,9 g/l
N-NH4 0,2 g/l
Ptot 0,43 g/l
pH 7
H2S Inférieur à 30mg/l

132

66
Caractéristiques moyennes de la pollution des boues de
curage

Paramètres Concentration en g/l


DCO 5 g/l
DBO5 2 g/l
MES 6 g/l
NTK 0,005 à 0,1 g/l
N-NH4 g/l
Ptot 0,05 g/l
pH 6,8 à 8

Après décantation de 2h nous avons ;


- 77% d’abattement sur la DCO et 50% sur la DBO
- 88 % d’abattement sur les MS
133

Fourchettes de concentration
par temps sec et temps de pluie
PARAMETRES EAU RESIDUAIRE REJETS PLUVIAUX REJETS PLUVIAUX
URBAINE SEPARATIFS UNITAIRES

MES 150 - 500 21 - 2600 176 - 2500

fraction organique des 70 - 80 % 18 - 30 % 40 - 65 %


MES

DCO 300 - 1000 20 - 500 42 - 900

DBO5 100 - 400 3 - 184 15 - 301

DCO/DBO5 2 5 - 7,5 3,4 - 6,0

NTK 30 - 100 4 - 20 21 - 28,5

N-NH4 20 - 80 0.2 - 4.6 3,1 - 8,0

Pt 10 - 25 0,02 - 4,3 6,5 - 14,0

134

67
Fourchettes de flux polluants annuels
(kg/an/ha imperméabilisé)

P ARAMETRES R EJETS PLUVIAUX SEPARATIFS R EJETS PLUVIAUX UNITAIRES

MES 350 - 2300 100 - 3500

DCO 22 - 1100 62 - 2000

DBO 5 35 - 210 85 - 800

N-NH 4 1 - 25 15 - 85

Ptotal 0,5 - 4,9 2,2 - 8,8

135

Typologie des impacts


Echelles de temps Effets toxiques dans Eutrophisation Risques pour la Modification
le milieu santé physique du milieu
Quelques heures à Désoxygénation faisant Déversement dans le Choc hydraulique
quelques jours suite à la dégradation milieu de micro- provoquant l’érosion de
des matières organiques organismes pathogénes sédiments
(MO) apportées par les pour l’homme, d’origine potentiellement
rejets urbains par temps humaine ou animale. contaminés. Relargage
de pluie. Risques pour la d’ammonium, de
Toxicité due à baignade. métaux toxiques,
l’ammoniac, Micro-polluants (risques consommation
diorectement apportée pour la production d’eau d’oxygéne.
par les rejets ou produite potable). Apparition de déchets
au cours de la flottants et/ou
dégradation des MO. d’irisation dues à des
Toxicité aiguë due à des hydrocarbures.
micropolluants
Quelques heures à Apport exessif de Contamination de plus
quelques semaines, phosphore longue durée par des
éventuellement plus en (éventuellemnt d’azote) micro-organismes
fonction du temps de provoquant un excés de pathogénes retenus dans
résidence dans le milieu croissance d’algues ou le sédiment.
récepteur de macrophytes Contamination de
mollusques destinés à la
consommation humaine
Echelle saisonnière ou Constitution d’un stock Apports de sédiments
annuelle, si la de sédiments trop riches trés riches en MO,
dynamique du milieu en phosphore modificationdu milieu
permet le destockage 136 de
benthique, croissance
des polluants macrophytes

68
Pollution bactérienne
Type de milieu Coliformes fécaux pour 100 ml

D’ANDREA et MAUNDER, 1993 égout, temps sec 10 4 à 3.104

Toronto déversoir d’orage 106

ruissellement 104 à 106

WHITELEY et al., 1993; Ontario ruissellement 10 3 à 104

SIM et al., 1993 ; Sydney ruisseau urbain récepteur 103 à 3.104


en temps sec

ruisseau récepteur en temps de 5.104 à 105


pluie (des surverses d’orage)

ELLIS et WU, 1994 ; Londres déversoirs d’orage 3.10 3 à 3,6.106

ASHLEY et DABROWSKI, 1994 réseau unitaire, temps sec 10 4 à 2.107

Dundee réseau unitaire, temps de pluie 2.10 4 à 2.108

HART et WALLER, 1993; Canada eau de ruissellement, résidentiel 10 3 à 4.103


137

EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER


Identité
Identité de l’l’influent

Quantité de matière à traiter.


Flux et débit en temps sec :
- flux journalier maxi (non dépassé X% du temps)
- flux de pointe horaire (DBO5, NTK, MES, ....)
- débit journalier de temps sec
- débit de pointe de temps sec

138

69
EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER
Identité de l’influent

Flux et débit en temps de pluie :


- détermination des pluies à considérer / nombre de
déversement limité par an / protection du milieu :
exemple : 6 à 8 déversements / an pour une pluie de 18 mm he / j
- estimation des flux supplémentaires apportés lors des
événements pluvieux considérés

139

Temps de pluie – Quelle approche ?

1. Temps sec  Rendt / concentration


2. Temps sec + un peu de pluie  Concentration
3. Temps sec + bcp de pluie  mode dégradé
4. Temps sec + evt except  By-pass
5. Qtp  3 Qeu + Qecp m3/j ?

140

70
Temps de pluie – Quelle charge ?

• Qtp  2 Qts ou 3 Qeu + Qecp


• DCO = 1,8 à 2 DCO Ts
• DBP5 = 1,5 DBO5 Ts
• MES = 2 MES Ts
• NTK = 1,2 à 1,3 NTKTs
• Ptot = 1,2 à 1,3 Ptot Ts

141

EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER


Identité de l’influent

Temps de pluie :

1. Prise en compte du débit et des flux provenant


de la vidange des bassins d’orage,
2. Débit maximum journalier de pluie,
3. Débit horaire maximum de pluie (vidange des
bassins d’orage compris).

142

71
EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER
Identité de l’influent

Rôle des différents paramètres ainsi définis :


1. Charge maxi journalière : volume réacteur -
Age de boue
2. Charge maxi horaire : besoin en oxygène
3. Charge maxi hebdomadaire : filière boue

143

EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER


Identité de l’influent
Scénario d’une semaine type pour :
1. l’estimation des frais d’exploitation annuels,
2. consommation de réactifs,
3. évacuation des boues produites,
4. temps de fonctionnement de la filière boue…

 Exemple d’une semaine type :


charge moyenne journalière temps sec / grosse pluie / vidange
des bassins d’orage / petite pluie inférieure à 5 mm Heau / j

144

72
Approche générale sur
la réglementation en
assainissement

145

Textes principaux
 Directive Eaux Résiduaires Urbaines– 21.05.1991
 Loi du 3 janvier 1992
 Directive Cadre sur l’eau 23.10.2000
 LOI n° 2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition
de la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du
Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour
une politique communautaire dans le domaine de l’eau
 Loi n°2006-1772 sur l’eau et les milieux aquatiques
(LEMA) a été promulguée le 30 décembre 2006 (J.O.
du 31/12/2006).

146

73
Directive Assainissement 21-05-91 Directive Déchets 1984
C.E.E.
C.E.E.
FRANCE

Assainissement
Industriels Déchets

Loi sur l'eau


3-01-92 Loi Installations classées Loi
19-07-76 13-07-92

Décret Décret
29-03-93 3-06-94 Décret 21-09-77
Déchet
ultime
Déclaration/ Auto- Arrêté 2-02-1998 (suppression
Autorisation contrôle et Circulaire
Steu, D.O.,
décharge)
Zones
rejet pluvial, sensibles
2002
épandage.
Décret Boue
Décret Arrêtés d'application conventions 8-12-97
2-05-06 22-12-94 / 21-6-96 / 6.5.96 de déversement
Arrêté Boue
auto-
contrôle 8-01-98
LEMA Arrêté
Cir 16-03-1999
147
22.06.2007
30-12-06

Définition de l’agglomération d’assainissement


au sens de la DERU
Agglomération
d’assainissement
future
2 Agglomérations
Hors agglomération d’assainissement
d’assainissement actuelles

Non
raccordé

Déversoir
d’orage

148

74
>2000 EH
Arrêtés du 22 décembre 1994 Abrogés par
Prescriptions techniques et autosurveillance
Des systèmes d’assainissement de plus de 2.000 EH
Arrêté du
<2000 EH 22 juin 2007
Arrêté du 21 juin 1996 >20 EH
“ systèmes d’assainissement de moins de 2.000 EH”

<200 EH
<20 EH
Arrêtés du 6 mai 1996 prescriptions techniques et contrôle de
l’assainissement non collectif

Arrêté du 7.09.2009 - ANC


149

Schéma général de la réglementation technique relative


aux systèmes d’assainissement (ancienne
ancienne ré réglementation)
glementation

Circulaire du Circulaire du Circulaire du


22 mai 1997 17 février 1997 12 mai 1995

150

75
Décret N° 2006-503 du 2 mai 2006 relatif à la
collecte et au traitement des eaux usées
Modification du décret du 29.03.1993 et du 3.06.1994 :

 Ouvrages soumis à autorisation : charge brute supérieure à 600kg de


DBO5/jour
 Ouvrages soumis à déclaration : charge brute supérieure à 12kg mais
inférieure à 600 kg de DBO5/jour

« - "charge
charge brute de pollution organique’’
organique’’ le poids d'oxygène correspondant à la demande
biochimique en oxygène sur cinq jours (DBO5) calculé sur la base de la charge journalière
moyenne de la semaine au cours de laquelle est produite la plus forte charge
de substances polluantes dans l'année – »

« - "é
équivalent habitant’’
habitant’’ (EH) la charge organique biodégradable ayant une
demande biochimique d'oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes d'oxygène par jour- »
151

Schéma général de la réglementation technique relative


aux systèmes d’assainissement (nouvelle
nouvelle ré réglementation)
glementation

OUVRAGES DISPEN- OUVRAGES SOUMIS OUVRAGES SOUMIS OUVRAGES SOUMIS


SES DE DECLARA- A DECLARATION A DECLARATION A AUTORISATION
TION capacité comprise entre capacité comprise entre capacité supérieure
capacité inférieure 12 et 120 kg DBO5/jour * 120 et 600 kg à 600 kg DBO5/jour
à 1,2 kg DBO5/jour * DBO5/jour
RELEVANT DE RELEVANT DE RELEVANT DE
L’ASSAINISSEMENT L’ASSAINISSEMENT L’ASSAINISSEMENT
NON COLLECTIF NON COLLECTIF ET COLLECTIF
COLLECTIF (capacité supérieure
à 120 kg DBO5/jour)
ARRETES DU ARRETE DU 22 JUIN 2007
7.09.1999
Schéma général de la réglementation technique relative aux ouvrages d’assainissement
(*) Sous réserve que ces ouvrages échappent aux seuils d’autorisation ou de déclaration définis par les autres
rubriques de la nomenclature annexée au décret n° 93-743 du 29 mars 1993, notamment la rubrique 2.2.0., et sous
réserve des dispositions spécifiques mentionnées à l’article 2 du décret n° 93-743 du 29 mars 1993 pour certaines
zones de protection spéciale.

152

76
ANCIEN CONTEXTE REGLEMENTAIRE
Décret du 3 juin 1994 sur l’assainissement des
agglomérations
- Approche globale
- Programmation communale
- Délais et objectifs de traitement

Arrêtés du 22 décembre 1994 (JO du 10 février 1995)


- Prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de
traitement des eaux usées

- Surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées

Circulaire du 12 mai 1995 fixant les recommandations pour


l’application du décret et des arrêtés mentionnés
153

NOUVEAU CONTEXTE REGLEMENTAIRE


Décret du 2 mai 2006 sur l’assainissement des
agglomérations
Seuil DBO5 kg/jour > 600 kg Déclaration / Autorisation
Seuil 12kg ≤ DBO5 kg /jour ≤ 120kg  Déclaration

Arrêté du 22 juin 2007 – ouvrage supérieur à 1,2 kg/j de


DBO5

- Prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de


traitement des eaux usées
- Surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées

154

77
Principes généraux
En application de l’article R.2224-13 du Code général des
Collectivités territoriales,
il existe une obligation générale de traitement
lorsqu’il existe un système de collecte des eaux usées.

Cette obligation est générale et s’applique donc même aux


agglomérations de moins de 2000 EH disposant d’un système
de collecte.

En revanche, lorsqu’il n’existe pas de système de collecte,


les agglomérations de moins de 2000 EH n’ont ni obligation
de collecte ni obligation de traitement.

155

Arrêté du 7.09.2009 - ANC

156

78
157

158

79
159

160

80
Niveaux de rejet
en zone normale
(dit ’’cas général’’)

161

REJETS EN ZONE NORMALE


STEU – charge brute supérieure à 120 kg /j de DBO5
PARAMETRE CONCENTRATIONCONCENTRATIONCHARGE BRUTERENDEMENT
MAXIMALE

DBO5 < 25 mg/l < 50 mg/l 120 à 600 70 %


> 600 80 %

DCO < 125 mg/l < 250 mg/l 75 %

MES < 35 mg/l * < 85 mg/l 90 %

* 150 MG/l pour lagunage

• Charge brute de pollution organique en DBO5 reçue en Kg/j


• Valeur sur un échantillon moyen journalier
162

81
Niveaux de rejet
en zone sensible

163

Ouvrages soumis à autorisation


 Arrêtés du 22 décembre 1994 (abrogés)
 Circulaire du 15 mai 1995 (abrogée)
 Décret du 2 mai 2006

164

82
REJETS EN MILIEU SENSIBLE
STEU – charge brute supérieure à 600 kg /j de DBO5

PARAMETRE CHARGE BRUTECONCENTRATIONRENDEMENT

ZONE sensible NGL * 600 à 6000 < 15 mg/l > 70 %


à l’azote > 6000 < 10 mg/l > 70 %

ZONE sensible 600 à 6000 < 2 mg/l > 80 %


au phosphore PT > 6000 < 1 mg/l > 80 %

* pour T° > 12°C

• Charge brute de pollution organique en DBO5 reçue en Kg/j


• Valeur sur un échantillon moyen annuel

165

AUTO-
AUTO-SURVEILLANCE – arrêté
arrêté du 22.12.1994

Cas Paramètres 120 601 1 801 3 001 6 001 12 001 > 18 000
à 600 à 1 800 à 3 000 à 6 000 à 12 000 à 18 000

débit 365 365 365 365 365 365 365


MES 12 24 52 104 156 260 365
DBO5 4 12 24 52 104 156 365
DCO 12 24 52 104 156 260 365
Cas NTK - 6 12 24 52 104 208
général NH4 - 6 12 24 52 104 208
NO2 - 6 12 24 52 104 208
NO3 - 6 12 24 52 104 208
PT - 6 12 24 52 104 208
boues* 4 24 52 104 208 260 365

Zones NTK - 12 24 52 104 208 365


NH4 - 12 24 52 104 208 365
sensibles
NO2 - 12 24 52 104 208 365
à l'azote
NO3 - 12 24 52 104 208 365

166

83
AUTO-
AUTO-SURVEILLANCE – arrêté
arrêté du 22.06.07

167

CONFORMITE DES
PRELEVEMENTS

NB PRELEVEMENTSNB CONFORMES NB PRELEVEMENTSNB CONFORMES

4-7 1 156 - 171 13


8 - 16 2 172 - 187 14
17 - 28 3 188 - 203 15
29 - 40 4 204 - 219 16
41 - 53 5 220 - 235 17
54 - 67 6 236 - 251 18
68 - 81 7 252 - 268 19
82 - 95 8 269 - 284 20
96 - 110 9 285 - 300 21
111 - 125 10 301 - 317 22
126 - 140 11 318 - 334 23
141 - 155 12 335 - 365 25

168

84
Règles de tolérance

Valeurs seuil rédhibitoires


169

L’AUTO-SURVEILLANCE
Assurée par l’exploitant
Applicable à l’ensemble du système
- Réseau et ouvrages annexes
- Station, rejets et évacuation des sous-produits
- Impact sur le milieu naturel

Trois domaines
- Auto-surveillance de la qualité des rejets et des sous-produits
- Auto-surveillance du système et de son fonctionnement
- Auto-surveillance des événements exceptionnels

L’auto-surveillance doit être auto-codifiée (manuel) selon une démarche


type assurance qualité
L’auto-surveillance impose
- La communication des résultats, avec commentaires pour la commune
- Le contrôle de la police des eaux

170

85
INCIDENCE DE LA REGLE DE 95% DE CONFORMITE SUR LES CRITERES
SUR LES CRITERES DE DIMENSIONNEMENT

 Variabilité de l’effluent d’entrée


 Probabilité de 5 % de dépassement (X > Moy. + 1.645 x  )
 Respect des normes actuelles abordées en moyenne

DBO5 DCO MES NGL


Valeur limite 95 % 25 125 35 20
en mg/l
Concentration 13 73 16 10
moyenne
correspondante en
mg/l
CONCENTRATION MOYENNE A PRENDRE EN COMPTE POUR TENIR 95 % DE CONFORMITE

 Flux nominal à prendre en compte valeurs non dépassées 95 % du temps


 Marge de sécurité pour les aléas de fonctionnement
 Tenir compte des variations horaires
171

Ouvrages – charge brute


1,2 kg ≤ DBO5 kg /jour ≤ 120 kg

 Arrêté du 21 juin 1996 (abrogé)


 Circulaire du 17 février 1997(abrogé)
 Décret du 2 mai 2006

172

86
>2000 EH
Arrêtés du 22 décembre 1994 Abrogés par
Prescriptions techniques et autosurveillance
Des systèmes d’assainissement de plus de 2.000 EH
Arrêté du
<2000 EH 22 juin 2007
Arrêté du 21 juin 1996 >20 EH
“ systèmes d’assainissement de moins de 2.000 EH”

<200 EH

<20 EH
Arrêtés du 6 mai 1996 prescriptions techniques et contrôle de
l’assainissement non collectif

Arrêté du 7.09.2009 - ANC


173

Installations soumises à déclaration


ancienne réglementation
Tableau2:Niveauxtypesdeperformancesdessystèmesdetraitement

D1 D2 D3 D4

DBO......... rdt  30%  35mg/l  25mg/l


DCO......... rdt  60%  125mg/l
MES......... rdt  50%
Nkj........... rdt  60%

D1 : Décantation simple
D2 : Lit bactérien - disque biologique - Lagunage artificiel
D3 : Lagunage naturel
D4 : Boues activées - Infiltration drainé alimenté par bâchées174

87
Installation – charge brute
1,2kg ≤ DBO5 kg /jour ≤ 120kg
Performances minimales à compter du 1er janvier 2013
TOUS PROCEDES DE TRAITEMENT

Performances minimales jusqu’


jusqu’au 31 dé
décembre 2012 pour le lagunage

175

Auto-surveillance

176

88
Niveau de traitement / Niveau de rejet

Réglementation nationale / objectif de qualité

 Ouvrages soumis à autorisation

 Ouvrages soumis à déclaration

177

Objectifs de qualité des eaux superficielles

Différentes grilles d'appréciation :


 grille "multi-usages" (qualité générale de l'eau) (1971)
 qualité requise des eaux superficielles destinées à la production
d'eau alimentaire (directive CEE du 16 juin 1975)
 qualité requise des eaux douces à vocation piscicole (directive CEE
du 18 juillet 1978)
 qualité requise des eaux conchylicoles (directive CEE du 30
octobre 1979)
 qualité requise des eaux de mer et des eaux douces destinées à la
baignade (Directive 2006/7/CE du Parlement européen et du Conseil, du
15 février 2006 )

178

89
Critères d'appréciation globale
de la qualité de l'eau
Critères de qualité 1A 1B 2 3

Température < 20 °C 20 à 22 °C 22 à 25 °C 25 à 30 °C

O2 dissous en mg/l (1) 7 5à7 3à5 milieu aérobie à maintenir


O2 dissous en % sat.  90 % 70 à 90 % 50 à 70 % en permanence
DBO5 eau brute mgO2/l 3 3à5 5 à 10 10 à 25

DCO eau brute mgO2/l  20 20 à 25 25 à 40 40 à 80

NO3 mg/l 44 44 à 100

NH4 mg/l  0,1 0,1 à 0,5 0,5 à 2 2à8

Matières en suspension mg/l (2)  30  30  30 30 à 70

pH 6,5 - 8,5 6,5 - 8,5 5,5 - 9,5


6,0 - 8,5 si TH < 5 °F 6,0 - 8,5 si TH < 5 °F
6,5 - 9,0 photosynthèse
active

(1) La teneur en O2 dissous est impérative.


(2) La teneur en MES ne s’applique pas en période de hautes eaux

179

Classes de qualité

Classe / Usage Vie piscole Eau potable Baignade Abreuvage Irrigation

1A Excellente ++++ ++++ ++++ ++++ ++++

1B Bonne +++ +++ ++ +++ +++

2 Moyenne ++ ++ + ++ +++

3 Médiocre ++ ++ + + +++

HC Hors classe + + + + +

++++ Aisé +++ Possible ++ Aléatoire + Impossible

180

90
Systè
Systèmes d'é
d'évaluation de la qualité
qualité des cours d'eau
(SEQ-
(SEQ-eau)
Le SEQ-eau remplace depuis le 1er janvier 2000 la grille « multi-usages »
dérivée de la grille de qualité proposée par le ministère de l’environnement
en 1971.
Les seuils des 4 classes de cette grille étaient construits sur l’agrégation
des limites supportables pour des usages multiples de l’eau.
Dans le SEQ-Eau - les eaux sont ainsi classées en 5 catégories suivant
leur qualité physico-chimique et suivant des critères d’aptitude à la biologie
et d’aptitude aux usages.

Circulaire du 28 juillet 2005 – DCE 2005/12 précise le nouveau mode


181
d’évaluation des objectifs de qualité en accord avec la DCE

Critères d'appréciation globale


de la qualité de l'eau

182

91
Définition des altérations pour les eaux de surface
(SEQ-eau)

Altérations
Paramètres décrivant l'altération
Matières Organiques et oxygène dissous ; taux de saturation en oxygène ; demande biologique en oxygène sur 5
Oxydables (consomment jours (DBO5) ; demande chimique en oxygène (DCO) ; carbone organique dissous
l'oxygène de l'eau) (COD) ; ammonium (NH4+) ; azote Kjeldahl (NKJ)

Matières azotées (hors


Ammonium (NH4+) ; azote Kjeldahl (NKJ) ; nitrites (NO2-)
nitrates) (contribuent à la
prolifération d'algues)

Nitrates (gênent la production Nitrates (NO3-)


d'eau potable)

Matières phosphorées Phosphore total ; orthophosphates (PO43-)


(provoquent la prolifération
d'algues)

Particules en suspension turbidité ; matières en suspension ; transparence


(troublent l'eau et gênent la
pénétration de la lumière)

Couleur couleur

Température (trop élevée, elle


température
perturbe la vie des poissons)
183

Définition des altérations pour les eaux de surface


(SEQ-eau)

Micro-organismes (gênent la production d'eau potable et la coliformes thermotolérants ; streptocoques fécaux ; coliformes
baignade) totaux

conductivité ; chlorures ; sulfates ; calcium ;


Minéralisation (modifie la salinité de l'eau) magnésium ; sodium ; potassium ; dureté ; TA ;
TAC

Acidification (perturbe la vie aquatique) pH ; Aluminium

Phytoplancton (trouble l'eau et fait varier l'oxygène et l'acidité ; gêne Chlorophylle a + phéopigments ; pH ; taux de
la production d'eau potable) saturation en O2

arsenic ; cadmium ; chrome total ; cyanures ; nickel


Micropolluants minéraux (sont toxiques pour les êtres vivants et les
; mercure ; cuivre ; plomb ; zinc
poissons en particulier ; gênent la production d'eau potable).

Métaux sur bryophytes (indicateurs d'une pollution de l'eau par les arsenic ; cadmium ; chrome ; nickel ; mercure ; cuivre ; plomb ;
métaux) zinc

pesticides ; linuron ; isoproturon ; carbendazine ;


Pesticides sur eau brute (sont toxiques pour les êtres vivants et les lindane ; diuron ; chlordane ; simazine ; atrazine...
poissons en particulier ; gênent la production d'eau potable). (36 substances)*
Micropolluants organiques sur eau brute, hors pesticides (sont
toxiques pour les êtres vivants et les poissons en particulier ; gênent HAP ; PCB... (63 substances)*
la production d'eau potable).

184

92
EFFET DES POLLUANTS SUR LE MILIEU RECEPTEUR

N a tu r e d e la P a r a m è tr e E f f e t su r le m ilie u r é c e p te u r
p o llu tio n

M a tiè r e s DBO5 C o n so m m e l’o x yg è n e d u m ilie u a q u a tiq u e


o r g a n iq u e s em p ê c h e l’u sa g e p o ta b le sa n s tra item e n t

M a tiè r e s e n MES E n sa b le m en t. O b sta c le à la p é n é tra tio n d e la


su sp e n sio n lu m iè re
A z o te N TK  C o n so m m e l’o x yg è n e d u m ilieu a q u a tiq u e
N -N 0 3  In te rv ie n t d a n s l’eu tro p h isa tio n d es la c s et
c o u rs d 'e a u (p ro lif é ra tio n d e v é g é ta u x
a q u a tiq u es)
NH3  S o u s la f o rm e a m m o n ia c a le est u n to x iq u e
c o û te u x à é lim in er e n tê te d e sta tio n d e
tra item en t d ’ea u p o ta b le
P h o sp h o r e P In te rv ie n t d a n s l’e u tro p h isa tio n d e s la c s e t
c o u rs d ’ea u
B a c té r io lo g iq u e P o u r g ê n er o u in te rd ire la c o n so m m a tio n
p o ta b le la b a ig n a d e et la c o n c h ylic u ltu re

C h im iq u e o u A p a rtir d ’u n c e rta in se u il ren d l’ea u


to x iq u e im p ro p re à to u t u sa g e a u tre q u e le
ref ro id isse m en t o u la n a v ig a tio n 185

Niveau national / contraintes locales

1. Les niveaux nationaux sont un


minimum de traitement.
2. Si contraintes locales fortes (objectif
de qualité du milieu) niveau de
traitement plus sévère.

186

93
RENDEMENT DU TRAITEMENT

Niveau 1 B Niveau 2
Qam Qav
Cam Cav
Rejet Q2
traité C2

Q2 Débit de référence: débit d’étiage


Collecteur STEU mensuel retour 5 ans: Qe 1/5 = QMNA 5*
réseau C1

*Le débit d’étiage mensuel quinquennal (ou QMNA 5) est un débit mensuel (moyenne des débits
journaliers du mois d’étiage) qui se produit en moyenne une fois tous les cinq ans.
Le QMNA 5 constitue le débit d’étiage de référence pour l’application de la police de l’eau.
187

RENDEMENT DU TRAITEMENT

• Flux amont = Qam  x Cam


• 
Flux aval = (Qam +Q2) x Cav
• Flux rejeté permis = (Qam +Q2) x Cav- Qam x Cam
• Flux rejeté permis = Q2 x C2
• Flux à traiter = Q2x C1 - Q2 xC2

188

94
RENDEMENT DU TRAITEMENT

C1 C2
• Rendement du traitement = 100
C1

• Calcul du rendement de traitement en fonction


de l’objectif de qualité assigné:

Choix du procédé de traitement

189

Fractionnement en sortie sur


l’effluent traité
soluble / particulaire

190

95
Fractionnement de la pollution
en sortie de station
En sortie de station, nous avons pour la pollution carbonée et azotée :

1. le résiduel non dégradé dans le réacteur biologique (la fraction soluble et


les fractions particulaire et colloïdale devenues solubles par voie
enzymatique),
2. du réfractaire soluble,
3. de la pollution due aux particules de MES en sortie (fraction MVS).

- La fraction des MVS des MES en sortie titre en DCO, DBO5, N et P


- Les MVS des MES en sortie représentent une faible partie de la biomasse non
retenue par le séparateur de phase (clarification secondaire ou filtration).
- 1 g de MVS = 1,48 g de DCO particulaire (cas de la boue activée très faible
charge)
- 1 g de MVS = 0,45 à 0,5 g de DBO5
- 15 mg/l de MES en sortie avec 70% de MVS équivaut à 17 mg/l de DCO
particulaire et 6 mg/l de DBO5 particulaire.
191

Fractionnement de la pollution
en sortie de station
Pollution carbonée
Pour un effluent à dominante domestique – nous avons :
- DBO5 totale = DBO5 soluble (fonction du rendement sur le réacteur) + DBO5 particulaire
(fonction des MVS en sortie)
- DCO totale = DCO soluble réfractaire (6 à 8% de la DCO d’entrée) + DCOsoluble

biodégradable résiduelle (2,5 x DBO5soluble) + DCO particulaire ( fonction des MVS en sortie)

192

96
Fractionnement de la pollution
en sortie de station
Pollution azotée
Pour un effluent à dominante domestique – nous avons :
- NTK = azote Kjeldahl = Azoteréfractaire soluble + N-NH4non oxydé + Nparticulaire
-NGL = Azote global = NTK + N-NO2 + N-NO3
- Nparticulaire = 6,8 % x % MVS x 1,1 x MES en sortie
- Azoteréfractaire soluble = 3% x NTK entrée
- N-NH4non oxydé = fonction de la filière de traitement

- N-NO2  0 mg/l
- N-NO3 = fonction de la filière de traitement

193

Fractionnement de la pollution
en sortie de station
Pollution phosphorée
- Pt = phosphore total = Psoluble minéral(fonction du rendement) + Pparticulaire

(fonction des MES en sortie)

- % de P insoluble dans les MES en sortie :


1) Pas de traitement physico-chimique : 20 à 25%
d’assimilé soit 1,75 à 2% des MES
2) Traitement physico-chimique seul : 3 à 4,5 %
3) Traitement biologique + traitement physico-chimique :
6%
194

97
195

Tolérances sur les analyses


effectuées en entrée et sortie d'une
installation de traitement

196

98
Tolérances sur les analyses effectuées en entrée et
sortie d'une installation
1. Les analyses effectuées en entré
entrée sont plus pré
précises qu'en sortie car
l'effluent est plus concentré.
2. Les tolérances sur les niveaux de rejet ne sont pas abordées de la
même
façon suivant l'approche des différents services :

 Critè
Critère Police de l'eau - respect des niveaux de l'arrêté d'autorisation
préfectorale.
 Cas de pollution - intervention du Garde Pêche - impact néfaste sur
le milieu même si les critères de l'arrêté sont respectés.
 Essais de garantie de l'installation - performances attendues en
concordance avec le cahier des charges du DCE (Dossier de
Consultation des Entreprises).

Les trois critères peuvent dans certains cas être discordants.

Les incertitudes sur les méthodes d'échantillonnage et d'analyse pèseront


197
fortement sur les valeurs brutes obtenues.

Tolérances sur les analyses effectuées en entrée et sortie


d'une installation

Exemple des valeurs de l'incertitude issues des essais inter-


inter-laboratoires
1995/1996 effectués par l'Agence de l'eau Rhin-Meuse

Paramètres Entrée en % Sortie en %


1995 1996 1995 1996
DCO 14 7,5 30 54,5
DBO5 30 19,5 63 52
MES 20,5 57,5 57,5
NTK 20,5 24,5 18 43,5
N-NH4
N-N03
Ptotal 19,5 28 27 44,5

198

99
Tolérances sur les analyses effectuées en entrée et sortie
d'une installation

A comparer avec les valeurs du Groupe AGHTM (ASTEE)

Paramètres Entrée en % Sortie en %


DCO 20 30
DBO5 35 50
MES 15 30
NTK 20 20
N-NH4 20 20
N-N03 20
Ptotal 20 15 (P-P04)

199

200

100
Règles de cohérence entre les
paramètres

201

Règles de cohérence entre les


paramètres
 Entrée de station - affluent :
 DCO  DBO5
 DCO  MES
 DBO5  MES
 DBO5  NTK
 NTK  Ptot
 NTK  N-NH4
 NGL  NTK
 % MVS compris entre 60% et 85 % (effluent mixte)

202

101
Règles de cohérence entre les paramètres
 Sortie de station - effluent :
 DCO  DBO5 et DCO  MES
 NTK et DBO5 (état de la nitrification)
 N-NH4  1 mg/l
 N-NH4  4 - 6 mg/l
 N-NH4  25 - 30 mg/l
 NTK  N-NH4
 NGL  NTK
 MES  80 – 100 mg/l (départ de fines en MES)
 MES  300 – 500 mg/l (départ du lit de boues)
 Conservation des débit ? - Qentrée / Qsortie (retour en tête –
lagunage…) rendement sur les flux et non sur les concentrations.

203

Situation générale de
l’assainissement

204

102
Situation en Europe
Quelques Chiffres
 20 % des eaux de surface sont gravement menacées par la
pollution,
 50 % des zones humides sont "en danger" en raison de la
surexploitation de l'eau souterraine,
 Dans le Sud de l'Europe, la région des terres irriguées s'est
étendue de 20 % depuis 1985,
 L'eau souterraine fournit environ 65 % de l'eau potable,
 60% des villes surexploitent leur ressources en eau souterraine,
 Les besoins pour la consommation ne représentent que 17% de la
quantité d'eau utilisée globalement.

205

Situation en Europe
Situation actuelle et tendance
 La qualité de l’eau s’est améliorée au cours de la dernière décennie
(Directive ERU),
 Rejets des matiè
matières organiques ont chuté de 50 à 60%,
 Stagnation de la concentration en nitrates en rivières,
 Dépassement des concentrations maximales admissibles en
nitrates dans les eaux souterraines,
 Dépassement des concentrations maximales admissibles en
pesticides dans les eaux souterraines,
 Les mers du Nord, Baltique, Adriatique sont fortement eutrophisé
eutrophisées
(Phosphore).

206

103
Situation en Europe
L’eau et l’agriculture
L’agriculture principale consommatrice d’eau : 30% en
moyenne à 80 % en Espagne et en Grèce,
Eutrophisation excessive des cours d’eau à cause
d’une concentration trop élevée en phosphate,
Teneurs excessives en nitrates dans les eaux
souterraines et de surface.

207

Situation en Europe
L’eau et l’assainissement
Situation en matière de traitement dans les grandes villes européennes

Situation au 31.12.1998 dans 527 villes de plus de 150.000 EH:

 78 villes disposaient d'un traitement secondaire + tertiaire complet,


 221 villes disposaient d'un traitement secondaire complet,
 57 villes disposaient d'un traitement secondaire incomplet ou d'un
traitement primaire (Aberdeen, Athènes, Barcelone, Dublin, Florence,
Liège, Marseille),
 37 villes ne disposaient d'aucun traitement (Brighton, Bruxelles, Cork,
Milan, Porto, Sans Sebastien...),
 134 villes où les informations étaient incomplètes.

208

104
France
Traitement dans les villes de plus de 150 000 EH

 La France a fourni des informations sur 60 villes de plus de 150 000 EH.
 29 villes étaient situées dans des zones sensibles et auraient donc dû être équipées
de traitement plus rigoureux (traitement secondaire avec élimination ultérieure de
l’azote et/ou du phosphore et/ou un autre traitement):
 11 villes appliquaient toutes les étapes de traitement requises: Aix-en-Provence,
 Angoulême, Besançon, Calais, Colmar, Lagny-sur-Marne, Metz, Orléans, Rennes,
 Thonon et Tours.
 17 villes assuraient seulement un traitement secondaire et/ou un traitement plus
 rigoureux incomplet: Amiens, Boulogne-sur-mer, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon,
Dunkerque, Evry, Le Havre, Melun, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Reims, Rodez,
St‫ة‬Etienne, Strasbourg et Troyes.
 Arcachon ne disposait que d’un traitement primaire.
 8 villes étaient situées dans des zones potentiellement sensibles et donc, de l’avis de
la Commission, auraient dû être équipées d’un traitement plus rigoureux dès 1998.
 PARIS : ?
209

DEMOGRAPHIE
 Sur 36551 communes, 88% ont moins de 2000
habitants (soit 32157 communes)
 Sur 60 millions d’habitants au total, dans les
communes de moins de 2000 habitants :
 La population permanent représente 15 millions (soit 25%
du total)
 La population saisonnière représente 8 millions
 Soit un total de 23 millions (38% du total)
 6700 communes ont une population comprise entre
100 et 200 habitants
 25200 communes soit 7 millions ont moins de 700
habitants (12% de la population)

210

105
Communes inférieures à 2000 hab
 Répartition des systèmes d’assainissement
 Assainissement collectif mis en place : 8,8 Millions (12800
communes)
 Assainissement collectif à prévoir : 2,6 Millions
 Assainissement non collectif : 3,4 Millions

 Capacité moyenne des stations de traitement : 500 eq-hab


 Stations collectives à prévoir pour les 2,6 millions : environ
6000 unités à mettre en place (hors population saisonnière,
hameaux, lotissements privés…)

211

LA SITUATION EN FRANCE

Des efforts consentis depuis 20 ans, une évolution


favorable ces dernières années, mais bilan insuffisant.
Assainissement collectif & traitement:
 Parc de 17 300 stations environ avec une capacité de 94 M EH soit
96% des besoins, mais une «surcapacité» est nécessaire pour
absorber la pollution par temps de pluie.
 14 200 stations de capacité inférieure à 2000 eq.hab. soit 82 %.

212

106
LA SITUATION EN FRANCE

Assainissement autonome :
 La part de l’assainissement autonome représente 13M d’hab
(dont 2M d’hab au titre des communes périphériques urbaines)
 On estime à 40 - 45% le nombre d’installation non conforme à
la réglementation
 Le nombre annuel d’installations individuelles de 65.000 à
150.000 (selon les sources).

213

LA SITUATION EN FRANCE

Les communes rurales représentent 44% de la


population permanente (26,5M
26,5M d’hab
permanents et 13,4M d’hab saisonniers).
 Assainissement collectif : 18,4 millions
 Assainissement non-collectif : 7,2 million
 Assainissement groupé : 0,91 millions

source : FNDAE 1995

214

107
215

216

108
217

Type de traitement mis en place sur les agglomérations


d’assainissement de plus de 2000 Eh
Bilan au 31/12/2007

218

109
219

220

110
221
Une population de 12 millions d’habitants en ANC

222

111
223

224

112
Les illustrations 1 et 2 montrent que l'essentiel de la pollution (81,1 %) est traitée par les 1227
stations de traitement des eaux usées d'une capacité supérieure ou égale à 10000 EH
(soit 6,6 % du total de stations de traitement des eaux usées). L'étude montre que l'ensemble
des stations de traitement des eaux usées de moins de 2000 EH, qui représente près de 80 %
du nombre total de stations de traitement des eaux usées (14695 stations), ne traite que 6 %
de la pollution totale traitée.
225

Répartition des différentes filières de traitement en France – 18637 stations

226

113
Répartition des différentes filières de traitement en France – 18637 stations

227

Répartition des différentes filières de traitement en France – 18637 stations

228

114
Pourcentage des stations non conformes par type de filières

229

Les différentes filières de


traitement

230

115
DIFFERENTES ETAPES D’UNE FILIERE
DE TRAITEMENT DE L’EAU

 Prétraitements
 Traitements:
1. Traitements primaires
2. Traitements secondaires
3. Traitements tertiaires

231

DIFFERENTS PROCEDES DE
TRAITEMENT DE L’EAU

Physiques : décantation seule


Physico-chimiques : injection de réactifs
Traitements biologiques:
 Filières biologiques aérobies
 Filières biologiques anaérobies

232

116
Les différentes phases de traitement

RELEVEMENT PRETRAITEMENT TRAITEMENT TRAITEMENT TRAITEMENT


PRIMAIRE SECONDAIRE TERTIAIRE
Ecoulement 
Protection des Action sur : Action sur : Action sur :
gravitaire appareillages particulaires particulaires P
entre les électromécaniques (décantables) colloïdales Germes
ouvrages et de la station colloïdales. dissous
d’épuration. N
P

233

FILIERE EAU

234

117
Procédés par cultures libres

 Procédé intensif :
 Boues activées en continue
 Boues activées à fonctionnement séquentiel
 Bioréacteur à membrane
 Procédé extensif :
 Lagunage naturel
 Lagunage artificiel (dit aéré)

235

Schéma d’un procédé par boues


activées

236

118
Boues activé
activées à fonctionnement sé
séquentiel

Système fonctionnant par bâchées (Sequencing Batch Reactor -SBR)

237

COUPE D’UN PROCEDE PAR


LAGUNAGE NATUREL

238

119
COUPE D’UN PROCEDE PAR
LAGUNAGE ARTIFICIEL

239

Bioréacteur à membrane

240

120
Procédés par cultures Fixées

 Procé
Procédé intensif :
 Lit bactérien
 Disque biologique
 Biofiltration

 Procé
Procédé extensif :
 Infiltration-percolation
 Massif filtrant planté (vertical ou horizontal)
 Epandage souterrain
 Epandage superficiel

241

Une filière classique par lit Bactérien

242

121
Une filière classique par disque
biologique

Boues secondaires

243

Filiè
Filière de traitement par biofiltration

Traitement biologique

244

122
Filière par Infiltration-percolation

245

Massifs filtrants plantés de roseaux


(écoulement vertical)

246

123
Infiltration-Percolation
Filtres enterrés

247

Assainissement non-collectif

248

124
LES DIFFERENTS TYPES DE TRAITEMENTS
BIOLOGIQUES AEROBIES

Cultures libres Cultures fixées

Disques Milieux
Boues activées Lagunage Lits bactériens
biologiques granulaires
fins
- faible charge - naturel
- moyenne charge - artificiel
- forte charge
Remplissage Remplissage Lits Lits
minéral plastique fixes turbulents

Infiltration
percolation
249
Massifs filtrants

Critè
Critères pour le choix d’
d’une filiè
filière de
traitement biologique

1 - Niveau de traitement requis (rendement, concentration, percentile)


2 - Capacité de l'installation
3 - Surface au sol disponible
5 - Variation saisonnière de la charge polluante
6 - Contraintes environnementales
4 - Destination finale des boues
7 - Coût d'investissement
8 - Contrainte d'exploitation
9 - Coût d'exploitation
10 - Qualité du terrain (lagune notamment)
11 - Fiabilité de la filière (sensibilité du milieu et traitement tertiaire
spécifique)
250

125
LES PROCEDES DE TRAITEMENT
• Procé
Procédés biologiques  Cultures fixéé
fixéés
s
 Effluent biodégradable  Lits bacteriens-Disques bio
 +/- Concentré  Biofiltres
 Faibles variations de charge  Massifs filtrants
 Aérobie  Procé
Procédés physico-
physico-chimiques
 Effluent inf 3000 mg/DCO  Effluent non biodégradable
 Anaé
Anaérobie  Fortes variations de charge
 Effluents concentrés (5 à 30  Avant Biofiltres
g/l)  Cré
Créneau d’utilisation
 IAA  Littoral
 Traitement des boues  Montagne
 Industries
 Cultures libres
 Boues activées
 Lagunage

251

Rendement d’élimination et concentrations résiduelles (en mg/l) pour les


principaux polluants et suivant les procédés de traitement utilisés
Traitement MES DBO5 DCO NK NT PT Coliform. Métaux Fiabilité Observations
totaux

0 : Eau brute 350 300 600 60 60 15 - - -

1 : Décantation 50-65% 25-35% 25-35% faible faible t.faible faible faible très Elimination des
primaire 120-175 195-225 390-450 55-60 55-60 12-15 1 U log élimi- bonne MES décantable
nation avec rendement
90%
2 : Traitement physico- 60-90% 50-70% 50-70% faible faible 80-95% faible moy. à bon bonne Production de
chimique 35-140 90-150 180-300 55-60 55-60 1-3 1 U log 30 à 80% boues très
importantes.
Floculation alca.
Réduits les colif.
De 3 U log.
3 : Traitement 70-92% 65-87% 60-83% <10% <10% <20% 1à2U 20 à 60% moyenn sur échantillon
biologique très forte 30-100 40-100 100-240 55 55 12 log e filtré DBO5<40mg/l
et DCO<120 mg/l
charge (d)
4 : Lagunage aérée 70-92% (a) 65-90% (a) 60-85% (a) Elimination <20% 1à3U 20-60% bonne Résultats variables
30-100 (a) 30-100 (a) 90-240 (a) partielle 12 log sur MES et suivant
possible température
5 : Traitement 88-96% 90-93% 85-88% 35-60% 30-40% <20% 1à2U 30 à 80% bonne N partiellement
biologique moyenne 15-30 20-30 70-90 25-40 35-42 12 log éliminable en
moyenne charge
charge ou 1 +
biologique forte charge
6 : Traitement 88-97% 93-97% 88-92% 40-90% (b) 30-83% (b) <30% 2 U log 30 à 90% très
biologique très faible 10-30 10-20 50-70 6-35 10-42 10 bonne
charge ou 1 +
biologique faible
charge
7 : 6 + filtration tertiaire >98,5% 97-98,5% 92-96% 60-92% 40-92% <40% 3 U log 30-90% très Filtration sur sable
<5 5-10 25-50 5-30 5-35 9 bonne ou sur support actif
(argile par exemple)
8 : 6 + précipitation 100% >99% 98% <1 © <5 © <1 >95% très
décantation, oxydation <2 ou 3 <10 bonne
et filtration sur charbon 252
actif

126
Performances épuratoires des modes d'assainissement
des petites collectivité
collectivités
Rendement épuratoire (%) Concentration en sortie (en mg/l)

Procé adaptée) DBO 5


Procédés (population adapté DCO MES DBO 5 DCO MES
Filtre à sable (-300 hab) 90/95 90/95 95 20 60 20

Bassin d'infiltration percolation


(-500 hab) 75/90 90/95 95 30 100 30

Filtre roseaux (- 500 hab) 90 90 90 20 60 20

Décanteur digesteur (- 500 hab) 25-30 25-30 50 250 500 200

Lagunage naturel (-500) 80/90 80/90 70 90 200 100

Lit bactérien (+ 200 hab) 80 65/85 75 25 70 25

Disque biologique (+200 hab) 90 90 90 25 70 25

Boues activées (+ 1000 hab) 95 90 95 10 60 15

253

PROCEDURE ADMINISTRATIVE DE REALISATION


D’UNE STATION DE TRAITEMENT DES EAUX USEES

prise en compte:
- milieu
APS - niveau de rejet
- taille
- filière
- coût

Décision politique

Etude impact Instruction


Etude boues administrative

Financement Cahier des charges

subvention (maxi: 70%) Arrêté


- département DCE préfectoral
Agence de l’eau
- CEE
- Région
Dévolution
du marché

254
Ordre de service

127
Bibliographie
 Les services collectifs d’eau et d’assainissement en France - Données économiques, sociales
et environnementales - 3e édition, janvier 2008 – BIPE / FP2E.

 GUIDE DE DEFINITIONS - APPLICATION DE LA DIRECTIVE 91/271/CEE


relative au traitement des eaux résiduaires urbaines - Version 1.5 - Septembre 2008 -
M.E.E.D.D.A.T ( MINISTERE DE L’ECOLOGIE, DE L’ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT
DURABLE ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE)

 Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités - Application aux
agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants - Léa Mercoiret –
Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF – EPNAC

 Bilan 2008 de l'assainissement en France - Étude réalisée dans le cadre des travaux du
Système d'information sur l'eau - Juillet 2010 - Georges GOLLA (Office International de l'Eau) -
Katell PETIT (Office International de l'Eau) - Cynthia HOCQUET (Office International de l'Eau)

255

Bibliographie
• Plan d'action national sur l'assainissement non collectif d’octobre 2009
• www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr

• Plan 2010-2013 contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants du 13 octobre 2010
• www.developpement-durable.gouv.fr

• Plan national sur les résidus de médicament – PNRM - d’avril 2011


• www.developpement-durable.gouv.fr.html

• La documentation et les données sur l’assainissement au niveau national et au niveau des bassins
hydrographiques :
• www.eaufrance.fr

• La réglementation en vigueur, aux niveaux de performance épuratoire et de conformité des agglomérations


d’assainissement à travers le portail d'information sur l'assainissement communal,
• http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/

• Les techniques de l'assainissement collectif :


• https://epnac.cemagref.fr/

• La gestion des services publics d'eau et d'assainissement et le prix de l’eau au travers du plan d’action pour
l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement (SISPEA).
• www.services.eaufrance.fr

256

128

S-ar putea să vă placă și