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ECOLE AFRICAINE DES METIERS DE L’ARCHITECTURE ET DE L’URBANISME

Etablissement inter état d’enseignement supérieur et de la recherche

DEVOIR DE RECHERCHE D’ENVIRONNEMENT ET


DE DEVELOPPEMENT DURABLE

LES EFFORTS DU GABON DANS LA REDUCTION


DES GAZ A EFFET DE SERRE 1990-2012

Sous la Direction de :
Rédigé par :
M. RADJI
MONDJO NGUERE Lei Joanne
OTOGHE ELLA Parfait Chrystin
TONDIZOKOU Patrick Keffert

MASTER 1. GESTION URBAINE Année : 2020-2021


Table des matières
A. L’ACTION DU GABON EN FAVEUR DE LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS LIÉES À LA
FORÊT ..............................................................................................................................................3
B. LA DEFORESTATION .............................................................................................................3
C. LA DEGRADATION DES FORETS .........................................................................................3
D. CONSERVATION......................................................................................................................4
E. LES ENGAGEMENTS DU GABON A LA COP21 ....................................................................5
F. PROPOSITIONS ET ENGAGEMENTS....................................................................................6
G. UN FOND DE DEVELOPPEMENT DURABLE ......................................................................7
H. LE PROCESSUS DE REDD+ DANS LE CONTEXTE DU GABON.........................................8
Sources ..............................................................................................................................................9

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A. L’ACTION DU GABON EN FAVEUR DE LA RÉDUCTION DES
ÉMISSIONS LIÉES À LA FORÊT

A Stockholm en 1972, la république gabonaise a joué un rôle actif à la


conférence. A la conférence de rio en 1992, elle s’est engagé à se développer de
manière durable, en s’appuyant sur les principes de préservation de
l’environnement, de lutte contre les changements climatiques, la désertification et
la perte de biodiversité.
Aussi, dès 1973, le Gabon se dote d’un code de l’environnement. En 2001 le
Gabon adopte un nouveau code forestier, qui oblige les entreprises à gérer
durablement les forêts (plan d’aménagement, rotation de 25-30 ans). En 2002,
engagement pris à Rio en 1992, le pays crée 13 parcs nationaux qui représentent
près de 11% du territoire national.
Ces décisions ont eu un impact positif sur le niveau de déforestation actuelle du
pays, et partant sur le niveau de stock de carbone de la forêt gabonaise.
B. LA DEFORESTATION

Le taux de déforestation annuel au Gabon de 1990-2000 a été de 0.026% par an,


soit un taux cumulé égal à 0.26% du couvert forestier sur 10 ans. De 2000 à 2010,
sur un échantillon d’environ 40% du territoire, le taux de déforestation annuel
tombe à 0.004%, représentant une perte totale nette de 0.04% sur dix ans. Sur les
deux périodes et sur les 40% de la zone considérée, cela représente une réduction
de : 196 TC x 23.700.000 ha x 0.0022 = 10 219 440 16 tonne de carbone.
C. LA DEGRADATION DES FORETS

Depuis 2006, les permis forestiers de trois sociétés qui couvrent plus de 2 millions
d’hectares, ont été certifiés par FSC (Forest Stewardship Council).

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La législation actuelle impose des rotations de 25 ans. Dans le passé, la rotation
moyenne était comprise entre 10-15 ans.
L’exploitation de type FSC au Gabon provoque la perte de 4% de la biomasse
contre 10% dans une exploitation classique.
Les stocks de carbone en moyenne dans les forêts exploitées sont 159 tonnes de
carbone par ha. Lors des deux cycles d’exploitation (25 ans) classique, les
émissions sont de l’ordre de 32 tonnes de carbone comparé à 7 tonnes de carbone
pour les forêts certifiés FSC.
D. CONSERVATION

Le Gabon a annoncé à Rio + 10 en 2002 la création d’un réseau de 13 parcs


nationaux couvrant 3 millions d’hectares. Le processus législatif a abouti en 2007
avec la promulgation de la loi 03/2007. Parallèlement, à ce processus 1.3 millions
d’hectares de concessions forestières ont été annulé correspondant à un coût
d’environ 30 millions de dollars américains. Le réseau des parcs nationaux
comprend environ 2.5 millions d’hectares de forêts primaires exploitables.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur énergie sont extraites de la
Seconde Communication Nationale du Gabon publiée à la 17ème COP de Durban
2011, l’année de base étant 2000.
Les émissions de CO2 liées à la combustion de biomasse ainsi que les émissions
de GES induites par les soutes internationales sont indiquées dans le tableau
suivant :

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Il est constaté que le torchage du gaz associé est la principale source d’émission
du secteur énergie avec près de 71% des émissions. Puis viennent les industries
énergétiques avec 10,5% et les transports avec 7,6%. Tous les autres secteurs
cumulés ne représentent que 8,9% des émissions dont 50% pour les industries
manufacturières.

E. LES ENGAGEMENTS DU GABON A LA COP21

Pour un bon déroulement de la 21e conférence des parties (COP21) de la


Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui s’est
tenu à Paris en France du 30 novembre au 15 décembre 2015, le Gabon a présenté
aux Nations Unies ses solutions pour lutter contre les changements climatiques.
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L’objectif étant surtout de permettre aux différentes parties de parvenir à la
signature d’un accord historique, global et contraignant pour réduire leurs
émissions de gaz à effet de serre et limiter la hausse des températures.
Pour éviter donc de reproduire l’échec de Copenhague en 2009, le Gabon a
présenté depuis le 01er avril 2015 à la Convention-Cadre des Nations Unies sur
les Changements Climatiques (CCNUCC) sa contribution nationale. Il faisait
ainsi partie des premiers africains à soumettre ses propositions.
Ce document est le fruit des réflexions de plusieurs départements ministériels et
acteurs gabonais impliqués dans les activités pouvant favoriser ou limiter les
changements climatiques. A en croire le président gabonais, c’est au sortir de
l’échec de Copenhague, que le Conseil climat réunissant les administrations, la
société civile et les privées s’est tenu pour commencer à plancher sur la question.
En général, dans la proposition nationale du Gabon soumise à la Convention-
cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le pays s’engage sur la
période 2010 – 2025 à réduire d’au moins 50% ses émissions de gaz à effet de
serre (GES) et exclut de ses prévisions la réduction à partir d'achats de crédits
carbone hors Gabon.
Le Gabon rappelle dans ce document qu’il est couvert à 88% par la forêt et qu’il
joue par conséquent un rôle de « puits » de carbone en absorbant plus de quatre
fois plus de CO2 que ce qu’il émet. « Le Gabon ne souhaite pas limiter sa politique
Climat à la simple conservation de forêts, à l’aide de mécanismes de financement
internationaux. Cette logique de rente obérerait sont développement économique
et social en l’asservissant à des mécanismes extérieurs, sans lien avec l’économie
réelle. C’est pourquoi les engagements pris par le Gabon portent exclusivement
sur ses émissions de GES hors stockage de carbone par la biomasse », précise le
Gabon.

F. PROPOSITIONS ET ENGAGEMENTS

Parmi les activités qui favorisent la production des gaz à effet de serre au Gabon,
il y a le torchage du gaz occasionné par l’industrie pétrolière. Des mesures ont été
prises pour limiter cette pollution. Représentant 23% des émissions directes en
2000, les émissions liées au torchage du gaz associé dans la production pétrolière
ont fait l’objet de plusieurs mesures qui ont déjà des résultats significatifs sur la
réduction des émissions de GES, précise le document soumis aux Nations unies.
Parmi ces mesures on peut citer l’adhésion en 2007 à l’initiative « Global Gas
Flaring Reduction » (GGFR) de la Banque mondiale, la promulgation en 2014 de
la loi N° 011/2014 portant règlementation du secteur des hydrocarbures en
République gabonaise interdisant le torchage en continu au Gabon et enfin la
participation du Gabon en 2015 à l’initiative « Zéro Torchage de Routine d’ici

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2030 » lancée par le GGFR. A travers ces mesures, le Gabon prévoit de réduire
les émissions de GES de 17 341 GgCO2, soit 41% des émissions (63% en 2025)
sur la période 2010-2025.
Aussi, le pays s’engage à réduire de moitié les émissions de GES liées au
traitement des déchets et eaux usées à horizon 2025. Compte-tenu de l’évolution
attendue de la population, cet engagement doit permettre de réduire les émissions
de GES de plus de 2 000 GgCO2 sur 2015-2025, soit 16% par rapport au scénario
tendanciel (50% en 2025). Il faut noter que le Gabon s’est déjà doté d’une
Stratégie nationale d’adaptation du littoral face aux effets des changements
climatiques. Une stratégie qui se décline au travers de mesures visant à une gestion
intégrée de la zone côtière par la mise en place d’un cadre juridique approprié,
l’acquisition d’outils de surveillance et enfin la formation et l’information. Aussi,
le Gabon a engagé à la fois des mesures ou réglementation sectorielles comme
l’institution d’un code forestier, la création de 14 parcs nationaux, la définition du
plan national de réduction du torchage ou encore l’interdiction d’exportation des
grumes, pour limiter le changement climatique. Toutes des mesures prises en
application de la loi portant Orientation du développement durable. Côté énergie,
afin de maîtriser les émissions de GES liées à la production et à la consommation
d’électricité, le Gabon a développé un plan de développement de
l’hydroélectricité. Le pays s’engage d’assurer à horizon 2025 une fourniture de
l’électricité basée à 80% sur l’hydroélectricité et à 20% sur le gaz.

G. UN FOND DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Pour financer ces ambitions, la loi portant orientation du développement durable


prévoit la mise en place d’un Fonds national de développement durable. Le
document de contribution nationale du Gabon indique que la création de ce fonds
est en l’étude et se positionnera dans la lignée des Fonds nationaux Climat qui se
développent dans divers pays, en tenant compte des particularités de la stratégie
gabonaise. Ce fonds permettra donc de « canaliser et stimuler une partie des flux
financiers dédiés à la réduction des émissions et plus largement au développement
durable : (1) budget de l’Etat, (2) investissements privés, (3) revenus des crédits
du marché domestique, (4) apports ou prêts de bailleurs de fonds) ».
De même, le Gabon s’est enregistré en janvier 2015 auprès du Green Climate
Fund, afin de montrer des résultats dans le domaine de la réduction des émissions,
mais aussi de s’adapter à la COP 21. Les différents champs d’action à financer au
Gabon en matière de réduction des émissions sont des projets relatifs aux énergies
renouvelables, en particulier hydroélectrique ; au traitement des eaux usées et
autres déchets; à l’efficacité énergétique ; au transfert des technologies ; à
l’affectation des terres pour des projets agricoles et forestiers. Le pays précise
que la stratégie climat du Gabon est propre au pays et est en même temps

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« construite en cohérence avec les tendances internationales, les avancées
méthodologiques et les orientations des négociations climatiques et biodiversité.
Dans ce cadre, le Gabon prend en charge ses propres choix et recherche en
parallèle à établir des partenariats avec des programmes en accord avec la stratégie
présentée dans ce document ».

H. LE PROCESSUS DE REDD+ DANS LE CONTEXTE DU GABON


Depuis la Conférence de Montréal en 2005, d’intenses discussions ont eu lieu
entre les Parties à la CCNUCC sur la portée du programme REDD (Réduction des
Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts). Ces discussions
se sont d’abord concentrées sur la RED (Réduction des émissions dues à la
déforestation uniquement), et se sont ensuite étendues lors de la Conférence de
Bali en 2007 au mécanisme REDD (Réduction des Emissions dues à la
Déforestation et à la Dégradation des Forêts) pour tenir compte de la dégradation
de la forêt, spécificité défendue par les pays du Bassin du Congo-Ogooué. Elles
englobent désormais avec le REDD+ la gestion durable pour la préservation des
forêts et le renforcement des stocks de carbone forestiers et ensuite le REDD++
impliquant davantage le secteur de l’agriculture adapté au climat (=climate
résilient agriculture), cause principale de la déforestation au niveau mondial.
Depuis peu, on note l’apparition du concept de « Green REDD++ », avec la prise
en compte des Co-bénéfices issus du Protocole de Nagoya.
Cette évolution des concepts (RED, REDD, REDD+, REDD ++ Green REDD
++), très positive au demeurant, montre que la question de l’usage des terres et
des ressources forestières est consubstantielle des besoins du développement des
pays forestiers et de leurs populations. Après avoir activement participé à la
Conférence de Bali en 2007, aux côtés des autres pays du Bassin du Congo-
Ogooué, pour l’inclusion et l’adoption de la dégradation des forêts dans le
processus REDD, le Gabon a été le premier pays forestier à avoir été sélectionné
dans l’initiative Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPC) de la
Banque mondiale.
Le Gabon a toujours considéré que l’atteinte des objectifs du REDD ne se
résoudra pas uniquement par le biais du financement. A ce sujet, les différentes
estimations financières réalisées sur la réduction significatives de la déforestation
varient de 2 à 33 milliards de dollars US par an. Une réduction à zéro du
déboisement d’ici à 2030 et de la dégradation des forêts couterait 12 milliards de
dollars US par an.

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Sources
https://www.lenouveaugabon.com/gouvernance/0611-9636-cop-21-ce-que-
le-gabon-a-propose-pour-la-reduction-des-ges
PLAN NATIONAL CLIMAT GABON ; conseil National du Climat.
République Gabonaise.

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