Sunteți pe pagina 1din 158

DXbTXRW

Réduire les
consommations
énergétiques
de son logement

Sous la direction de
Florence Clément
Vous trouverez tout au long de cet ouvrage
des codes QR en dessous de longues adresses
internet difficiles à recopier. Destinés à être
lus par un smartphone (iPhone, Android,
Windows Phone 7, etc.) ou une tablette internet
via un lecteur de code-barres téléchargeable
sur le marché d’applications correspondant,
ces codes donnent directement accès aux sites internet qui leur sont
liés. Vous pourrez alors consulter le site sur votre appareil mobile ou
envoyer cette adresse directement sur votre ordinateur.

Conception de couverture : Jean-Christophe Courte


Maquette intérieure : Nord Compo
Illustrations intérieures : Raphaëlle Danet

© Dunod, Paris, 2011


ISBN 978-2-10-056940-3
Table
des matières

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Économiser l’énergie grâce à des gestes


qui ne coûtent rien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
■ Réduire sa consommation électrique
pour les équipements de la maison 16
■ Réduire sa consommation d’énergie pour le chauffage 24
■ En période de grand froid 25
■ En période de forte chaleur 28
■ En cas d’absence prolongée 35

Mieux vivre dans son logement


avec peu de frais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
■ Un air de bonne qualité à la maison 38
■ Vive la lumière ! 44
■ L’eau : une ressource à préserver 55
■ Aménager son jardin avec bon sens 59

Table des matières 5


Opter pour des équipements économes . . . . 65
■ Comment différencier les économes des dépensiers ? 66
■ L’électroménager 70
■ L’audiovisuel et l’informatique 74
■ La téléphonie 78
■ Que faire des équipements que l’on remplace ? 80

Améliorer le chauffage et la production


d’eau chaude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
■ Les premiers gestes essentiels 86
■ Installer une régulation 89
■ Installer un programmateur 94
■ Piloter le chauffage à distance 97
■ Changer les émetteurs électriques 97
■ Changer pour une chaudière plus performante 101
■ Rendre sa cheminée plus performante 104
■ Installer un système d’appoint performant :
le chauffage au bois 106

Et pour aller plus loin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115


■ Avant de débuter les travaux : établir
l’état énergétique du logement 116
■ Passer à l’étape de réalisation des travaux 120
■ Commencer par l’isolation thermique 123
■ Pas d’isolation sans ventilation 127
■ Repenser votre chauffage et votre production
d’eau chaude 129

6
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133

Informations utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135


■ Rappel sur les unités 135
■ Les aides financières à votre disposition 141
■ La réglementation thermique applicable en rénovation 141

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Avant-propos
La moitié de l’énergie produite en France est consommée par les
ménages, pour leurs besoins domestiques : pour se déplacer, chauffer
les logements et l’eau sanitaire, faire fonctionner les équipements de
la maison, etc. De plus, nos dépenses pour le logement ne cessent
d’augmenter : elles représentaient 17 % de la consommation des
ménages en 1960, et 23 % en 2009.
Dans le même temps, nous avons accru nos dépenses d’énergie,
d’équipements pour la maison, etc.

J Évolution des dépenses


de consommation
des ménages par poste
entre 1960 et 2009

Toutes ces évolutions ne sont pas sans conséquence sur l’environ-


nement. Nous avons une réelle marge de manœuvre pour réduire
notre pression sur l’environnement, économiser de l’énergie, et réa-
liser des économies en consommant moins ou différemment.

Avant-propos 9
Changer quelques habitudes, mieux équiper son logement et diminuer
ses besoins de chauffage : autant de domaines où il est nécessaire
de s’investir et d’investir pour mieux maîtriser les dépenses d’énergie.
Cela permet également de limiter les émissions de gaz à effet de serre
qui participent au réchauffement planétaire.

L’approche de cet ouvrage


Le livre se veut résolument pratique.
Il vous propose des solutions nécessitant des investissements
plus ou moins importants, mais aussi des solutions qui ne
coûtent rien du tout. Mixez-les en fonction de votre budget et
de l’état énergétique de votre logement. Et n’oubliez pas d’ap-
pliquer les conseils de bon sens lorsque vous aurez réalisé des
travaux d’économies d’énergie. L’un n’empêche pas l’autre et
vous gagnerez encore plus en efficacité.

C’est bon à savoir avant de se lancer


Quand faut-il s’y mettre ?
Pour les conseils de bon sens, pas besoin d’attendre. On peut s’y
mettre tout de suite !
Avant de se lancer dans la réalisation de travaux, mieux vaut
d’abord se renseigner sur l’état énergétique de son habitation,
puis définir les éléments qui doivent être améliorés. Vous pourrez
alors choisir, en fonction de votre budget, de réaliser les travaux
les plus efficaces. Par exemple, il vaut mieux vérifier d’abord la
bonne isolation du logement avant d’entreprendre des modifica-
tions de son système de chauffage.

Auprès de qui se renseigner


Les espaces Info→Énergie fournissent des conseils personna-
lisés sur les travaux à réaliser en fonction du diagnostic éner-
gétique de votre habitat. Ils vous indiqueront également toutes
les aides financières disponibles. Vous pouvez trouver l’Espace
Info→Énergie le plus proche de chez vous en téléphonant au
numéro azur 0810 060 050.

10
Où trouver des informations sur Internet et SmartPhone ?
Vous trouverez dans cet ouvrage les adresses de sites qui donnent des
informations générales ou détaillées sur les économies d’énergies :
• www.ecocitoyens.ademe.fr
• www.developpement-durable.gouv.fr
• le fil www.twitter.com/ecocitoyens
• l’application I Phone Eco-citoyens
www.ecocitoyens.ademe.fr

Vous pourrez aussi estimer votre consommation et l’impact de


votre vie quotidienne sur www.coachcarbone.org.

Réduire le coût du chauffage (maison et eau sanitaire) :


Š en valorisant les apports gratuits du soleil 1 ;
Š en réduisant les pertes de chaleur 2 ;
Š en utilisant une (ou des) énergie(s) renouvelable(s) et/ou bon www.developpement-durable.gouv.fr
marché pour se chauffer et chauffer l’eau sanitaire 3 .
Éviter les surchauffes l’été :
Š en limitant la pénétration du soleil d’été 4 ;
Š en ventilant la maison la nuit 5 .
Économiser l’eau :
Š en prévoyant la récupération de l’eau de pluie 6 ;
Permettre et valoriser la gestion des déchets :
Š en facilitant leur tri et leur stockage 7 ; www.twitter.com/ecocitoyens

Š en utilisant des matériaux de construction qui peuvent être réu-


tilisés ou recyclés, ou qui proviennent de matériaux recyclés 8 .
Avoir une maison saine :
Š en choisissant des matériaux de construction et de décoration qui
respectent votre santé 9 ;
Š en privilégiant les matériaux de construction qui respirent et régu-
lent naturellement l’humidité 10 ;
Š en faisant installer un système de ventilation performant et www.coachcarbone.org
silencieux.

Avant-propos 11
G Une maison économe
4 et 5 toit de la véranda non vitré et muni d’ouvrants
de taille suffisante pour évacuer la chaleur en excès et
favoriser la circulation d’air frais la nuit
4 Toit débordant protégeant les baies
vitrées du rayonnement solaire, en été 3 Capteurs solaires
thermiques
2 Isolation performante (toit, plancher
murs, vitrages) et réduction des
ponts thermiques

4 Plantation d’arbres à 7 Dans la cuisine, place


feuilles caduques pour suffisante prévue pour
ombrager la façade plusieurs poubelles de tri 2 Maison compacte
en été
N
O
2 Circuit de distribution d’eau chaude court et calorifugé pour
éviter le refroidissement dans les canalisations

E
S

12
1 Façade principale au sud, avec de grandes
fenêtres et une véranda, donnant sur les 2 Protection contre les vents
pièces à vivre : on profite ainsi au maximum (utilisation de la topographie,
de la chaleur du soleil et de la lumière naturelle écrans végétaux, toiture basse
du côté des vents dominants
ou froids et humides

2 et 7 espaces tampons
(garage, buanderie,
chaufferie, placards, local à
poubelles suffisamment
grand pour faciliter le tri...)
au nord et à l’ouest

2 Ouvertures réduites à l’ouest


et à l’est, absentes au nord

6 Récupération
de l’eau de pluie

8 9 et 10 utilisation de matériaux
de construction recyclables ou recyclés :
4 Stores ou volets extérieurs • minimisant les dégagements de solvants,
fongicides, particules irritantes...
• ne dégageant pas de vapeurs toxiques en cas
1 Murs à forte inertie thermique d’incendies
restituant la nuit la chaleur captée • régulant naturellement l’humidité intérieure
dans la journée • faciles à entretenir

Avant-propos 13
Économiser
l’énergie grâce
à des gestes
qui ne
coûtent rien
L’énergie la moins chère,
c’est celle qu’on ne
dépense pas.
Nombreux sont les petits gestes du quotidien qui peuvent sensiblement
réduire nos consommations énergétiques, et alléger d’autant nos
factures de gaz, de fioul, d’eau et d’électricité.

Réduire sa consommation
électrique pour les équipements
de la maison
À la maison, l’électricité, facile d’accès, semble inépuisable et nombre
de ses utilisations, indépendemment du chauffage, ne peuvent être
remplacées par une autre source d’énergie : aujourd’hui, 52 % de la
consommation d’électricité des ménages concerne des usages spé-
cifiques : réfrigérateurs, lave-linge, TV, magnétoscopes, lecteurs DVD,
Hi-Fi, box, etc.
Résultat : entre 1985 et 2008, cette consommation d’électricité a été
A Consommation d’électricité multipliée par 2 ! Alors que l’efficacité énergétique de nos équipe-
d’un ménage français hors ments électriques s’améliore régulièrement.
chauffage et eau chaude :
2 700 kWh/an Comment expliquer qu’avec des appareils toujours plus performants,
notre consommation d’électricité ne cesse d’augmenter ? Plusieurs
réponses sont possibles : nous ne faisons pas toujours un usage très
économe de nos appareils ; le nombre des équipements électriques
(de loisirs en particulier), leur dimensionnement et leur durée d’uti-
lisation augmentent dans nos foyers. Apprenons à mieux les utiliser
pour modérer notre consommation électrique.

„ Éteindre les veilles inutiles


Qu’est-ce qui consomme de 300 à 500 kWh par an sans rien pro-
duire en échange ? Réponse : les veilles.
Elles ont fait des progrès et consomment individuellement moins que
par le passé : une directive européenne applicable depuis janvier 2010
limite leur puissance à 1 W. En contrepartie, nous avons de plus en
plus d’équipements qui en sont dotés : de 15 à 50 par foyer.

16
En laissant les appareils en veille, on peut augmenter la facture d’élec-
tricité (hors chauffage et eau chaude) de 10 % !

Les veilles des équipements audiovisuels


Ainsi, si on n’y prend pas garde, la télévision, le lecteur de DVD, la
chaîne Hi-Fi, le décodeur TV, l’amplificateur d’antenne, le boîtier
Solution 1
internet, etc., finissent par consommer davantage « éteints » qu’al- Éteindre les veilles des appareils
Hi-Fi, ordinateurs, TV… avec
lumés. C’est très net avec les appareils qui ne fonctionnent pas très une multiprise munie d’un inter-
longtemps dans l’année : la consommation totale annuelle d’un lecteur rupteur.
de DVD avoisine 23 kWh, dont 15 kWh pendant qu’il est en veille !

Préserver le matériel des surtensions


Le matériel audiovisuel est sensible aux surtensions. Il faut donc
procéder par ordre : d’abord éteindre chaque équipement avec
son propre interrupteur puis couper le courant avec l’interrup-
teur de la multiprise ; à l’allumage, procéder dans l’ordre inverse.

Les veilles de matériel informatique


Les appareils informatiques fonctionnent souvent en mode réseau
pour offrir de nouveaux services ou assurer des fonctions de commu-
nication. Ce mode génère aussi des consommations de veille réseau.

Les veilles de l’équipement électroménager


Pour les lave-linge et lave-vaisselle, les veilles sont souvent connectées
à la détection des fuites d’eau, il n’est donc pas judicieux de les décon-
necter. En revanche, pour les appareils de cuisson et le petit électromé-
nager (cafetière, machine à pain…) et plus généralement tous les appareils
programmables, qui possèdent une veille cachée, il est préférable de les
débrancher.
Il est possible d’éteindre totalement un appareil tout en conser-
vant sa programmation et de récupérer automatiquement l’horloge.
Contrairement à une idée répandue, de nombreux appareils gardent
leur programmation au-delà de plusieurs jours d’extinction totale.
Solution 2
„ Les règles pour le froid Débrancher le petit électromé-
nager de la cuisine quand vous
Bien utiliser les réfrigérateurs et les congélateurs et bien les entretenir ne vous en servez pas.
permet de ne pas rendre ces équipements encore plus énergivores.

Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 17


Où placer vos équipements ?
Solution 3 Placez vos équipements de froid loin des sources de chaleur. Réservez
Ne pas exposer vos appareils à leur un emplacement loin du four ou du radiateur, et le moins enso-
une source de chaleur. leillé possible. Une pièce non chauffée, c’est même l’idéal pour un
congélateur.

La bonne température
Réglez-les :
• entre + 2,7 et + 4 C pour le réfrigérateur,
• à – 18 C pour le congélateur.

Le réfrigérateur et le congélateur fonctionnent mieux si l’air circule


Solution 4 bien derrière l’appareil et à l’intérieur : prévoyez un espace d’au moins
Ne pas mettre d’aliments encore 10 cm au-dessus de l’appareil et derrière lui.
chauds dans un congélateur ou
un réfrigérateur.
Bien les utiliser
Les équipements de froid n’apprécient pas qu’on ouvre leur porte
souvent ou longtemps.
Solution 5
Les plats chauds ou tièdes n’ont pas leur place dans un réfrigérateur, et
Dépoussiérer les grilles arrière
des réfrigérateurs et des congé- encore moins dans un congélateur. Laissez-les refroidir complètement
lateurs. avant de les y placer ! En revanche, profitez du froid dégagé par les
produits surgelés : faites-les décongeler dans le réfrigérateur, il écono-
misera de l’énergie et vous éviterez d’utiliser votre four à micro-ondes.
Emballez bien les aliments pour limiter les risques hygiéniques et la
formation d’odeurs désagréables.

Bien les entretenir


La poussière et la saleté accumulées peuvent être à l’origine de sur-
consommation d’électricité par l’appareil. Dépoussiérez deux fois par
an environ la grille arrière des appareils.
Nettoyez fréquemment les parois intérieures des appareils. Les joints
doivent être propres et bien ajustés. S’ils adhèrent mal, votre réfrigé-
rateur consommera plus. Pour le vérifier, coincez une enveloppe dans
la porte : vous ne devez pas pouvoir l’extraire en tirant dessus.

18
Attention au givre…
Il provient de la vapeur d’eau. Limiter sa formation est important Solution 6
car un demi-centimètre de givre augmente la consommation Dégivrer dès que la couche de
jusqu’à 30 %. Pour cela : couvrez les liquides et enveloppez les givre dépasse 3 mm.
légumes placés dans le frigo. L’évaporation qu’ils engendrent
ajoute à la charge de travail du compresseur.
Dès que la couche de givre dépasse 2 à 3 mm, pensez à dégi-
vrer ! Les appareils en froid ventilé n’ont pas besoin de dégivrage Solution 7
et répartissent mieux le froid mais ils consomment davantage : Nettoyer les joints des portes et
jusqu’à 30 % en plus… les changer au besoin.

„ Bien user du lave-linge


et du sèche-linge
Le lave-linge
Aujourd’hui, les lavages à basse température suffisent la plupart du temps Solution 8
et le prélavage est inutile. Le lavage à froid devient même possible avec Laver de préférence à froid ou
certaines lessives. Si vous réglez votre lave-linge à 40 °C, vous consommez à basse température avec des
25 % d’énergie en moins qu’en cycle à 60 °C. Un cycle à 30 °C vous per- lessives écolabellisées.
mettra de consommer 3 fois moins d’énergie qu’un cycle à 90 °C.
Les lessives écolabellisées sont de plus en plus nombreuses, faciles à
trouver, et sont aussi efficaces que les lessives classiques. Vous pouvez
les reconnaître grâce à leur logo.

Solution 9
Remplir entièrement le lave-linge
avant de le mettre en marche.

Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 19


Remplissez bien le tambour de votre lave-linge. Ne faites pas tourner
Solution 10 votre machine si elle n’est pas pleine. En multipliant les cycles de
Mettre en marche les appareils lavage, vous augmentez votre consommation électrique.
pendant les heures creuses. Le fonctionnement pendant les heures creuses est économique si
l’on bénéficie de cette option tarifaire. Certaines machines sont équi-
pées d’un « départ différé » qui permet de profiter facilement de cet
avantage. L’appareil doit alors être silencieux pour ne pas être gênant.
Le sèche-linge
Solution 11 Avec une consommation d’environ 350 kWh par an, le sèche-linge
Laisser sécher le linge à l’air libre. est un équipement très énergivore.
Quel dommage de ne pas profiter des rayons du soleil ou d’un local
bien ventilé pour faire sécher votre linge ! Laissez-le sécher à l’air,
Solution 12 c’est très rentable…

Bien essorer le linge avant de le Si vous tenez tout de même à utiliser votre sèche-linge, essorez bien
mettre dans le sèche-linge. votre linge dans la machine à laver. L’essorage reste moins énergivore
qu’un sèche-linge qui tourne longtemps.

20
„ Économiser aussi sur la vaisselle
Les modèles récents de lave-vaisselle consomment moitié moins Solution 13
d’eau qu’il y a dix ans : de 10 à 15 litres pour une vaisselle. Leurs pro- Utiliser les touches Éco des lave-
grès vont continuer en matière de consommation d’eau et d’énergie, vaisselle.
grâce à de nouvelles exigences pour l’éco-conception et l’étiquetage.
80 % de l’énergie consommée par un lave-vaisselle sert à chauffer
l’eau. Moins il en utilise, moins il consomme d’énergie. Le programme Solution 14
« éco », qui lave à température plus basse, permet de réduire votre
Ne lancer un cycle de lavage que
consommation d’électricité jusqu’à 45 %. lorsque l’appareil est entière-
En lavant à la main les ustensiles très sales comme une casserole ou ment rempli.
un plat, vous éviterez de lancer un cycle long à haute température,
juste nécessaire pour un ou deux éléments.
Ne faites fonctionner votre lave-vaisselle que lorsqu’il est plein. Les
lave-vaisselle sont plus économes en eau qu’une vaisselle à la main Solution 15
avec un robinet qui coule en continu si on les fait tourner bien rem- Nettoyer régulièrement filtres et
plis. Or ces dernières années, on remarque que le nombre de cycles joints de porte.
de lavage par ménage augmente (de 3 à 4) car on les fait tourner plus
fréquemment sans les remplir.
Pour un lavage efficace, il faut nettoyer régulièrement le filtre de la
cuve et le joint de porte, surveiller le niveau de sel, vérifier annuelle-
ment les tuyaux d’arrivée et de sortie d’eau et respecter la dose de
lessive recommandée.

„ Surveiller les cuissons


Couvrez vos casseroles quand vous faites bouillir de l’eau. Vous
Solution 16
consommerez 4 fois moins d’électricité ou de gaz. Couvrir les casseroles pour que
l’eau bouille plus rapidement.
Cuisinez avec des fours à air pulsé ou des fours combinés. Les fours
à air pulsé peuvent réduire le temps de cuisson de 30 % environ.
Les fours combinés réduisent le temps de cuisson des aliments et la
consommation d’électricité de 66 à 75 %.
Solution 17
Lancer un nettoyage par pyro-
lyse à la fin d’une cuisson. C’est
„ Pas de consommations inutiles un système très gourmand en
pour l’audiovisuel, l’informatique, énergie.
la téléphonie et les jeux électroniques
Ne laissez pas votre ordinateur allumé toute la journée. Si vous n’en
avez besoin qu’un court moment, éteignez-le après usage. L’écran
supporte très bien les extinctions et allumages répétés !

Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 21


Certains économiseurs d’écran (prévus pour augmenter la durée de
Solution 18 vie de l’écran et non pour économiser l’énergie) faisant appel à des
Éteindre son ordinateur quand il graphismes « 3D » sollicitent énormément la carte graphique de l’or-
ne sert pas. dinateur et peuvent consommer autant, sinon plus que le mode actif.
Il vaut mieux s’en passer !

Solution 19
Éviter d’installer des graphismes
3D comme économiseurs d’écrans.

Solution 20
Activer les fonctions Économi-
seurs d’énergie des équipe-
ments labellisés Energy Star.

Vérifier les réglages Energy Star


Les équipements labellisés Energy Star sont dotés de modes
veille économiques et d’économiseurs d’énergie. Ces fonctions
sont en principe activées en usine. Il est important de vérifier
cette activation (voir les propriétés d’affichage dans la configu-
ration du système) ou de se renseigner sur la marche à suivre
pour le faire (auprès du vendeur, sur le site internet Energy Star,
www.eu-energystar.org/fr, ou celui du fabricant du matériel).

Inutile de laisser l’imprimante jet d’encre allumée entre deux impres-


sions, puisqu’elle n’a pas besoin de préchauffage ; en revanche, l’im-
primante laser doit rester sous tension : vérifiez bien que son mode
veille soit activé, il réduit beaucoup sa consommation.
Débranchez votre chargeur de téléphone une fois que celui-ci est
chargé. Même chargé, votre téléphone continue à consommer de
l’électricité s’il reste branché.

www.eu-energystar.org/fr

22
Consommables : à utiliser avec modération
Économisez aussi le papier ! En effet, fabriquer 1 feuille de fibres
vierges consomme autant d’énergie qu’en photocopier 50. Alors :
utilisez le papier recto-verso ; limitez les impressions en regar-
dant les photos et en lisant les courriels à l’écran.
Il existe des papiers recyclés écolabellisés qui permettent de limi-
ter les impacts sur l’environnement. Voir les conseils de l’ADEME ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats/
bien-acheter/papeterie
sur ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats/bien-acheter/papeterie.
Vous pouvez trouver des cartouches d’impression laser dotées
de l’écolabel NF-Environnement. Privilégiez-les ! Sachez aussi
que certains fabricants et distributeurs proposent un système
de retour de la cartouche usagée (enveloppe de retour, bac de
Solution 21
collecte). Pensez-y et suivez bien leurs consignes. Téléphone portable : ôter le
chargeur de la prise dès que la
batterie est chargée.

Les jeux et jouets nécessitant l’usage de piles ou fonctionnant à


l’électricité sont de plus en plus présents dans nos foyers.
N’oubliez pas de leur appliquer les mêmes conseils que ceux cités ci-
dessus : ne laissez pas les consoles de jeux branchées si vous ne vous
en servez plus et ne les laissez pas en charge inutilement…
Pour les jouets, fonctionnant avec les piles, préférez des piles
rechargeables.

Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 23


Les piles sont des déchets dangereux
Solution 22 En 2008, près d’un milliard de piles ont été achetées par les
Préférer des piles rechar- Français. Elles contiennent de nombreux composés dangereux :
geables aux piles jetables. acide, plomb, aluminium, lithium, mercure. Elles ne doivent
jamais être jetées à la poubelle mais apportées dans des conte-
neurs spécifiques qu’on trouve dans de nombreux magasins
vendant des piles.
Les piles rechargeables ou accumulateurs sont un peu plus
chers à l’achat mais font faire des économies à plus long terme
pour tous les usages à rechargement fréquent. Autant de
produits dangereux qui ne seront pas jetés.

Réduire sa consommation
d’énergie pour le chauffage

Le chauffage représente le plus gros poste des consommations


d’énergie dans l’habitat : 65 %. Et qui ne rêve pas de voir fondre sa
Solution 23 facture de chauffage ? Voici des pistes à creuser pour chauffer sans
trop consommer. Adoptez les bonnes habitudes qui ne coûtent rien.
Régler à 19 °C la température
du salon et de la salle à manger. Š Passerde 20 °C à 19 °C, c’est peut-être un pull en plus, mais c’est
surtout 7 % de consommation en moins.

24
Š Pour le chauffage électrique, ne poussez pas vos émetteurs à
fond pour réchauffer une pièce. Ils ne s’arrêteront pas une fois la Solution 24
pièce à la bonne température et vous risquez de surchauffer votre Régler à 16 °C la température
logement. dans les chambres.
Š Dégagez les espaces devant les radiateurs afin d’utiliser au mieux
la chaleur produite.
Š Purgez régulièrement vos radiateurs (tous les 6 mois). S’ils sifflent Solution 25
ou cognent, c’est qu’ils contiennent de l’air et perdent de leur Éteindre son chauffage en mi-
efficacité. saison lors des belles journées.
Š Ne chauffez pas pour rien en mi-saison. Par une journée de grand
soleil au printemps ou à l’automne, la température extérieure peut
être suffisante dans la journée pour se passer du chauffage.
Solution 26
Š Baissez le chauffage de votre habitat dès que vous vous absentez
Purger régulièrement ses radia-
et baissez-le au minimum lorsque vous vous absentez pour de plus teurs.
longues périodes.

En période de grand froid Solution 27


Baisser le chauffage pendant
La consommation d’électricité des ménages français subit des varia- ses absences.
tions hebdomadaires et journalières. Un pic de consommation peut
être observé entre 17 heures et 20 heures.
Elle subit également d’importantes variations en fonction des saisons.
Le pic de consommation est d’autant plus intense que la température
extérieure est froide car il faut alors répondre aux besoins accrus de
chauffage.

„ Pourquoi faut-il modérer


sa consommation d’électricité
lors des grands froids ?
Lors de périodes de grand froid, la consommation électrique des
ménages français atteint des niveaux record. A Une horloge incorporée
Les fortes consommations sur des périodes prolongées peuvent permet de programmer
aboutir à des coupures ponctuelles de courant dans certaines zones une baisse
(Bretagne, Provence-Alpes-Côte d’Azur). de la température pendant
les heures d’absence
Pour répondre à cette forte demande, des moyens complémentaires
de production d’électricité (centrales thermiques utilisant des éner-
gies fossiles) peuvent être activés par les différents producteurs fran-
çais. Ces moyens de pointes sont fortement émetteurs de CO2.

Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 25


Face au risque de coupures d’électricité et pour éviter la mise
en route de centrales thermiques, nous devons donc apprendre à
modérer notre consommation, surtout en période de grands froids.
Nous contribuons ainsi à sécuriser l’alimentation électrique du pays
tout en participant à la lutte contre le changement climatique.

„ Les gestes à retenir


Š Évitez de faire fonctionner vos appareils électriques (lave-linge,
sèche-linge, lave-vaisselle) entre 17 h et 20 h.
Š Si votre chauffage est électrique, ne le poussez pas trop et
Solution 28 évitez de bien chauffer les pièces inoccupées ou peu occupées.
Rappelez-vous que 19 °C suffisent dans les pièces à vivre et 16 °C
Baisser le chauffage dans les
pièces inoccupées. pour les chambres.
Š Éteignez les radiateurs quand les fenêtres sont ouvertes pour
l’aération.
Š Conservez au maximum la chaleur de votre habitat. Par
exemple, laissez les volets fermés si vous vous absentez pendant

26
la journée et n’oubliez pas de les fermer la nuit, n’ouvrez pas
longtemps portes et fenêtres, pensez à éteindre votre chauffage Solution 29
lorsque vous aérez (pas plus de 5 min),… Éteindre les radiateurs quand
Š Pensez aussi à éviter les entrées d’air froid inutiles : par les fenêtres sont ouvertes pour
exemple, ne laissez pas la porte de l’insert de votre cheminée l’aération.
ouverte, fermez bien les portes donnant sur des espaces non
chauffés (sous-sol, buanderie, cellier…).
Š Ne laissez pas allumés toute la journée vos équipements (Hi- Solution 30
Fi, ordinateurs) si vous ne les utilisez pas fréquemment. Et éteignez Si l’on n’est pas chez soi en
les veilles inutiles. journée, laisser les volets fer-
més pour conserver la chaleur.
„ Quelques chiffres de la consommation
d’électricité en 2010
D’après les données RTE (Réseau de transport d’électricité), le mer-
credi 15 décembre 2010 à 19 h 02, la consommation d’électricité en
France a atteint un pic historique de 96 350 mégawatts (MW). La
France connaissait alors une période de grand froid.
Ce pic historique surpasse les précédents établis :
Š mardi 14 décembre 2010 avec 94 200 MW ;
Š jeudi 11 février 2010 avec 93 100 MW.
Ce jour-là, La production nucléaire a fourni 61 % de la production
française d’électricité.
Au même moment, la production des éoliennes a contribué à hauteur
de 2 %. Cette part de l’éolien se situe dans la moyenne nationale
annuelle (autour de 1,5 %).
14 % de l’électricité française a été produite par des énergies fossiles
(fioul, charbon, gaz…).
17 % de l’électricité française a été d’origine hydraulique.

éCO2mix
Pour vous permettre de connaître la consommation d’électri-
cité en France en temps réel, le mix de production et les émis-
sions de CO2 générées par la production d’électricité, RTE met à
votre disposition un outil sur Internet : éCO2mix.
http://www.rte-france.com/lienrapide/eco2mix.php http://www.rte-france.com/
lienrapide/eco2mix.php

Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 27


Deux régions sensibles
La Bretagne et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) sont
les deux régions les plus exposées aux risques de coupures
d’électricité.
Pour informer leurs habitants sur les risques de coupures et
les bons gestes pour maîtriser l’énergie, en partenariat avec
www.ecowatt-bretagne.fr l’ADEME et les acteurs régionaux concernés, RTE propose deux
sites Internet :
• www.ecowatt-bretagne.fr ;
• www.ecowatt-provence-azur.fr.
Ces sites ludiques et pédagogiques permettent aux particu-
liers comme aux collectivités, entreprises et associations de
comprendre comment ils peuvent contribuer à la sécurité d’ap-
provisionnement électrique de leur région.

www.ecowatt-provence-azur.fr

En période de forte chaleur


Lors des périodes de chaleur pendant l’été, la tentation est grande
d’user de la climatisation mais sachez qu’il existe des solutions pour
conserver un logement frais sans y recourir systématiquement. Vérifiez
que vous connaissez bien toutes ces petites astuces qui permettront
de faire baisser la température et du coup, la facture énergétique.

La matière compte aussi


Toutes les matières ne restituent pas les mêmes sensations de
confort.
Un carrelage est délicieusement frais en été. En période de froid,
un tapis sera le bienvenu.

„ Protéger ses fenêtres du soleil


Solution 31 En été, en tapant sur les fenêtres, le soleil peut faire grimper la tem-
Baisser les stores et fermer les pérature intérieure de 10 °C. Baissez les stores ou fermez les volets.
volets aux heures chaudes.
Cela permet de réduire considérablement l’augmentation de la tem-
pérature. À défaut, des stores intérieurs ou rideaux, moins efficaces,
peuvent aussi limiter l’inconfort dû à la chaleur. Pensez-y avant de
partir de chez vous le matin !

28
Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 29
„ Fermer ses fenêtres
Solution 32 pendant la journée, les ouvrir la nuit
Ouvrir les fenêtres la nuit. En laissant les fenêtres ouvertes aux heures chaudes, vous faites entrer
la chaleur dans le logement. Une chaleur qui sera difficile à évacuer
une fois les pièces réchauffées. L’idéal est de fermer les fenêtres dès
que la température extérieure dépasse la température du loge-
ment. En revanche, laissez-les bien ouvertes la nuit afin que l’air de
dehors rafraîchisse votre intérieur. Profitez des températures les plus
basses pour refroidir votre logement en créant éventuellement des
petits courants d’air dans les pièces où personne ne dort.

„ L’art de créer et d’utiliser


les circulations d’air
Faire entrer et circuler l’air du dehors quand la température extérieure
est moins élevée que celle du logement permet de refroidir les murs,
les plafonds, les planchers : ils emmagasineront la fraîcheur pour la
restituer dans la journée.

30
De plus, l’air en mouvement, en favorisant l’évaporation de la trans-
piration, procure une agréable sensation de fraîcheur… s’il ne circule Solution 33
pas trop vite ! Utiliser l’« effet cheminée » pour
Les logements sont mieux aérés s’ils s’ouvrent sur deux façades favoriser les courants d’air.
ayant des orientations différentes (logements traversants). Si de
plus la maison a plusieurs niveaux, ouvrir les fenêtres en haut favori-
sera l’évacuation de l’air chaud (« effet cheminée »).

„ Le brassage de l’air
Favoriser le brassage de l’air peut être précieux, en cas de forte cha-
Solution 34
leur, pour améliorer le confort. C’est bien utile quand on ne peut pas Préférer un ventilateur à la cli-
ouvrir les fenêtres, s’il fait plus chaud dehors que dedans : matisation.

Š Les ventilateurs portables peuvent s’avérer une solution d’ap-


point intéressante, mais ce sont des solutions individuelles.
Š Les ventilateurs de plafond favorisent un brassage lent et régu-
lier de l’air. Privilégiez les modèles équipés d’un régulateur de
vitesse et, surtout, vérifiez la hauteur sous plafond avant d’installer
l’appareil !
Une précision : inutile de laisser fonctionner un ventilateur s’il n’y a
personne dans la pièce…

„ Éteindre les appareils électriques


Vérifiez que les appareils électriques sont bien éteints (et non pas en
Solution 35
veille). Tous les appareils électriques chauffent les pièces en fonction- Éteindre tous les appareils élec-
nant. Éteindre les appareils non utilisés limite leurs apports de cha- triques qui ne servent pas. Allu-
més, ils dégagent de la chaleur.
leur dans la maison. Les dispositifs de veille (télévision, chaîne Hi-fi,
lecteur de DVD, décodeur, ordinateur…) et les petits appareils restant
branchés sur la prise de courant (chargeur de portables…) continuent
à consommer lorsque l’appareil ne fonctionne pas. Il suffit de bran-
cher ces appareils sur un bloc-prises avec interrupteur pour pouvoir
les éteindre tous en une seule fois.
Limitez l’usage des équipements de cuisson (surtout le four).

„ Installer des lampes basse consommation


Les lampes basse consommation consomment 4 à 5 fois moins d’élec-
tricité que des ampoules à incandescence et elles dégagent peu de
A Lampes basse
chaleur. Évitez l’utilisation des lampes halogènes de forte puissance consommation

Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 31


(200 W voire 500 W) qui dissipent beaucoup de chaleur. Adaptez
Solution 36 votre éclairage à vos besoins et bien sûr privilégiez l’éclairage naturel.
Éviter les lampes à incandes-
cence qui chauffent en éclairant. Et si la climatisation est indispensable
Si vous souhaitez utiliser un climatiseur, pas de précipitation à
l’achat. Lors d’un été « normal », les climatiseurs accroissent la
consommation d’électricité de quelque 500 kWh par an et par
logement et augmentent la facture d’électricité d’environ 10 %.
Si cependant vous faites le choix de la climatisation, installez
un climatiseur performant (classe A de l’étiquette énergie) et
bénéficiant de la marque Eurovent. Elle garantit que les perfor-
mances de l’appareil sont conformes aux valeurs annoncées par
les fabricants.
Attention aux « climatiseurs mobiles ». Pour laisser passer
la gaine d’évacuation de l’air chaud ou les tubes de liaison, il
faut laisser une fenêtre ou une porte entrebâillées, ce qui laisse
entrer la chaleur… Préférez d’autres solutions, plus cohérentes.
L’ADEME conseille de ne pas descendre la pièce sous une tempé-
rature de 26 °C. Et pour ne pas créer de chocs thermiques nocifs
lors de passages fréquents de l’intérieur vers l’extérieur, veillez
à ce que les écarts de température ne dépassent pas 5 à 7 °C.

„ Aménager le logement
pour le rendre confortable en été
Certains aménagements de votre logement vous permettront d’atté-
nuer les désagréments des périodes de chaleur.
Š Installer des protections sur vos fenêtres : rideaux de canisses
ou de bambou (très fréquents dans les pays chauds), stores ou
volets extérieurs.
Š Privilégiez les couleurs claires (blanc, jaune, orange, rouge clair)
pour les murs, volets et stores, elles réfléchissent la chaleur.
Š Aménagez les alentours de votre maison. Limitez la pierre et le
béton qui retiennent la chaleur autour de votre maison. Plantez des
arbres à feuilles caduques devant les fenêtres au sud et à l’ouest.

32
Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 33
Solution 37
Aménager l’extérieur de la mai-
son pour la protéger du soleil.

Pour en savoir plus


Pour plus de conseils retrouvez
le guide pratique ADEME
« Le confort d’été ».

D Les arbres à feuilles


caduques devant
les fenêtres au sud et à
l’ouest, les arbres
à feuilles persistantes
au nord

34
En cas d’absence prolongée
Lorsque vous n’êtes pas là, certains équipements n’ont pas besoin de
fonctionner dans votre maison. Cela semble aller de soi, encore faut-il
penser à les éteindre.
Š Vous pouvez débrancher tous vos appareils électriques et électro-
niques (TV, four à micro-ondes, lave-linge, lave-vaisselle, etc.) mais,
en hiver, ne coupez pas complètement le chauffage s’il y a risque
de gel. Mettez-le en position hors gel.
Š Pensez aussi à coupez le système de production d’eau chaude.
Inutile de chauffer de l’eau si personne ne reste à la maison. Solution 38
Vérifiez bien la méthode appropriée pour couper vos installations. Arrêter la production d’eau
Š Si possible, videz complètement le réfrigérateur et le congélateur chaude.
et débranchez-les.
N’oubliez pas les consignes de sécurité :
Š coupez l’eau et le gaz, vous éviterez ainsi les risques de fuite ;
Solution 39
Débrancher tous les appareils
Š coupez l’électricité si c’est possible ; électriques.
Š fermez les volets.
Mieux vivre
dans son
logement
avec peu
de frais
Il est assez facile, avec
quelques investissements
malins, d’habiter un
logement plus économe
et plus confortable.
Eau, air, lumière : avec quelques dépenses judicieuses vous améliorerez
votre qualité de vie et allègerez vos factures.

Un air de bonne qualité à la maison


Nous passons jusqu’à 90 % de notre temps dans des espaces clos, il
Solution 40 est donc très important de veiller à la qualité de l’air intérieur. Trop
souvent négligée, une bonne ventilation de l’habitat est pourtant
Nettoyer régulièrement les filtres
et les entrées d’air. essentielle. Elle apporte de l’air neuf, évacue les odeurs et les pol-
luants, élimine les excès d’humidité et fournit aux appareils à com-
bustion l’oxygène dont ils ont besoin.
Attention : Pour que votre ventilation fonctionne bien, il ne faut
jamais boucher les grilles hautes et basses d’aération, et net-
toyer régulièrement les bouches d’extraction, les filtres et les entrées
d’air.

Quel air respirez-vous ?


Il existe des outils pour mesurer la qualité de l’air dans votre
logement.
Mescoursespourlaplanete.com a créé un quiz d’autoévalua-
tion « Air Intérieur & Consommation Courante ». Ce quiz a
été élaboré avec le concours d’un comité scientifique auquel
l’ADEME a participé, composé d’experts en médecine, en santé
environnementale et consommation.
Il permet aux particuliers d’estimer la qualité de l’air inté-
rieur de leur logement pièce par pièce.
À l’issue du quiz, l’internaute obtient des conseils personnalisés
sur les solutions à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de
l’air de son logement.

38
„ Aérer !
On peut assurer une bonne aération sans gaspiller trop de chaleur en
Solution 41
ouvrant ses fenêtres, radiateurs fermés, pendant cinq à dix minutes Dormir la fenêtre entrebâillée si
la chambre n’est pas chauffée.
par jour :
Š Pour une pièce de séjour, aérez-la avant de l’occuper (5 min
suffisent).
Solution 42
Š Pour une pièce de service, faites-le pendant et un peu après des
Ouvrir les fenêtres 5 min par
activités produisant humidité ou odeurs désagréables.
jour après avoir fermé les radia-
Š Dans les chambres, s’il ne fait pas froid, que votre chambre n’est teurs.
pas chauffée et que votre environnement est calme, laissez les
fenêtres faiblement entrebâillées la nuit pour évacuer la vapeur
d’eau produite par le ou les occupants.

„ Ces polluants qui nous


entourent
La pollution ne vient pas que de l’extérieur. Notre air
intérieur peut être pollué par les appareils de chauf-
fage et de cuisson, le tabagisme, les produits d’en-
tretien mais aussi les matériaux de construction, de
décoration et d’ameublement…
Évitez de fumer dans la maison. Le tabac est la
première source de pollution dans l’habitat et favo-
rise, chez le fumeur et son entourage, les maladies
cardio-vasculaires et respiratoires. Il vaut mieux ne
pas fumer à la maison, surtout s’il y a des enfants, et
aérer d’avantage si on le fait.
Évitez les chauffages d’appoint. N’utilisez pas
les chauffages d’appoint au pétrole ou au gaz en
continu, ni pour chauffer une chambre, ni pour une
pièce mal ventilée. Mal réglés, ils peuvent dégager du
monoxyde de carbone, incolore, inodore et toxique.

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 39


D Origine et nature des polluants présents dans nos logements
40
Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 41
Peintures et compagnie

Solution 43 Le bricolage est une pratique à risque. Les produits utilisés sont sou-
vent nocifs et certains travaux produisent des poussières. Aérez soigneu-
Utiliser des peintures écolabelli-
sées pour décorer vos murs. sement pendant et après les travaux et portez un masque protecteur.
Peintures, solvants, traitements de surface, adhésifs… tous ces pro-
duits contiennent des COV (composés organiques volatils), qui, à
température ambiante, émettent des vapeurs plus ou moins toxiques
provoquant une irritation des yeux ou une gêne respiratoire…
Les peintures et vernis écologiques portant l’écolabel européen (qui
garantit l’absence de métaux lourds et une teneur limitée en solvant)
ou la marque NF Environnement, réduisent la présence des COV à
l’état de trace, c’est-à-dire presque totalement, ce qui contribue à
améliorer la qualité de l’air dans les logements.

Les produits d’entretien à privilégier


Optez pour les produits d’entretien les moins nocifs possibles pour
votre habitat. Vous limiterez ainsi l’émission de composés organiques
volatils (COV) et de polluants.
Beaucoup de ces produits (nettoyants pour sol, WC, aérosols anti-
Solution 44 poussières) contiennent des substances chimiques qui nuisent à l’envi-
ronnement mais aussi à la santé (irritation des yeux, problèmes respi-
Utiliser des produits d’entretien
écolabellisés. ratoires, allergies…). Bien souvent, un seul produit multi-usage couvre
la plupart des besoins. Choisissez-le écolabellisé. L’écolabel français ou

42
l’écolabel européen sont la garantie que les produits respectent des
normes environnementales élevées et des normes de qualité.

Les parfums d’ambiance


En spray, en bougies, en prises murales, avec ou sans recharge… le
marché des senteurs pour la maison se porte bien. Beaucoup de ces
produits masquent les odeurs désagréables, certes, mais en contre-
partie, polluent l’air ambiant.
Dès lors qu’il y a combustion, des molécules potentiellement toxiques
sont diffusées dans l’air. Ainsi, tous les encens produisent du benzène
en quantité plus ou moins importante lors de la combustion. A Produit écolabellisé
Si vous souhaitez absolument diffuser un parfum d’ambiance dans
votre maison, choisissez en priorité ceux qui n’ont pas besoin de
brûler ou de chauffer. Solution 45
L’organisme certificateur Ecocert a créé un cahier des charges pour Éviter les parfums d’ambiance à
les « Parfums d’ambiance écologiques et biologiques ». Ils sont com- brûler ou à chauffer.
posés d’ingrédients d’origine renouvelable, obtenus par des procédés
respectueux de l’environnement, sont dépourvus d’ingrédients de syn-
thèse et de solvants, colorants, ou conservateurs et doivent contenir
au moins 10 % d’ingrédients bio. S’il s’agit de bougies, les cires sont
végétales ou d’origine naturelle et la mèche n’est pas traitée avec des
produits synthétiques.

Pour aller plus loin


Vous trouverez plus d’information sur les sources de pollution
dans la maison et des conseils pour la qualité de votre air inté-
rieur sur le site www.prevention-maison.fr.
Testez la qualité de l’air de votre habitat : www.mescoursespour-
laplanete.com/mon-air-interieur.

www.prevention-maison.fr www.mescoursespourlaplanete.com/
mon-air-interieur

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 43


Les plantes dépolluantes : pas d’efficacité prouvée
Le marché des plantes « dépolluantes » connaît, depuis quelques années, en France, un essor
important. De plus en plus de distributeurs spécialisés (jardineries, etc.) les inscrivent dans leurs
catalogues de vente. Une quarantaine de plantes sont actuellement référencées.
La plupart des arguments commerciaux se réfèrent aux études réalisées par la NASA dans les
années 1980, sur la capacité épuratrice des plantes dans l’air intérieur des capsules spatiales,
contenant des doses très élevées en polluants.
La dernière phase du programme de recherche PHYT’AIR permet de tester les capacités d’épura-
tion des plantes en pot dans des conditions réelles d’exposition dans un bâtiment. Les premiers
résultats montrent qu’il en faudrait beaucoup (une centaine de pots par pièce) pour obtenir
une amélioration significative de la qualité de l’air. L’efficacité du système plante en pot serait
donc quasi nulle en condition réaliste d’exposition, c’est-à-dire avec 2 à 3 plantes par pièce.
Des recherches sont à développer dans les domaines du dimensionnement des systèmes et du
rôle du substrat (plante/sol).
L’ADEME considère en conséquence que l’argument « plantes
dépolluantes » est à ce jour prématuré et peut être trompeur
PHYT’AIR pour le public au regard des niveaux de pollution générale-
ment rencontrés dans les habitations et des connaissances
PHYT’AIR est un programme de
recherche français mené depuis
scientifiques dans le domaine.
2001 par deux laboratoires du En matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur, la prio-
CSTB de Nantes et de la Faculté de rité reste la limitation des sources de pollution (entretenir les
pharmacie de Lille. Il est cofinancé
chauffe-eau et les chaudières, réduire l’utilisation de produits
par l’ADEME et les régions Nord-
Pas-de-Calais et Pays de la Loire. chimiques ménagers…) et l’aération des locaux (entretien du
système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération,
ouvrir les fenêtres tous les jours quelques minutes…).
L’usage des plantes dans le traitement de l’air ne doit en aucun cas se substituer à ces
principes.

d Vive la lumière !
Impossible de se passer de la lumière des lampes électriques : en
moyenne, chaque ménage français possède 22 lampes, en achète 3
Solution 46 par an et consomme entre 325 et 450 kWh par an pour son éclai-
Adopter des couleurs claires qui rage. Divisez cette consommation par deux en installant des
réfléchissent la lumière pour les
murs, les plafonds et les abat- lampes basse consommation (LBC), en évitant de laisser allumées des
jour. lumières inutiles, et en aménageant votre intérieur pour profiter au
mieux de la lumière naturelle.

44
Voici quelques solutions pour vivre dans un intérieur lumineux sans
gaspillage : Solution 47
Š Évitez les abat-jour sombres ou épais qui interceptent trop de Préférer plusieurs sources de
lumière. faible puissance à une seule de
forte puissance.
Š Placezprès des fenêtres canapé et bureau qui nécessitent une
bonne lumière pour lire ou travailler. Vous utiliserez moins vos
lampes. Solution 48
Š Habillez vos murs et plafonds de couleurs claires. Elles réfléchis- Laisser entrer la lumière natu-
sent mieux la lumière et permettent de moins recourir à l’éclairage relle.
artificiel.
Š Choisissez la puissance de la lampe en fonction de son usage et
multipliez les points lumineux adaptés à chaque utilisation. Solution 49
Dépoussiérer régulièrement
lampes et abat-jour.

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 45


Les lumières de Noël
Les illuminations clignotantes incitent à la joie de la fête alors
que les jours sont bien courts et bien froids. Elles débordent de
plus en plus des salons vers les extérieurs des maisons.
La puissance appelée pour ces éclairages en France est estimée
à 1 300 MW, dont les trois quarts proviennent des ménages.
Or il s’agit d’une période de l’année où les besoins électriques
sont déjà importants (voir au chapitre précédent pourquoi faut-il
limiter sa consommation d’électricité en période de grand froid).
Pour limiter la consommation d’électricité due aux lumières de
Noël :
• préférez des guirlandes à
LED,
• n’oubliez pas d’éteindre les
guirlandes extérieures et
intérieures lorsque vous
allez vous coucher,
• ne laissez pas clignoter
le sapin de Noël toute la
journée,
Solution 50 • pensez à d’autres décorations qui ne nécessitent pas d’électricité.
Éteindre les illuminations de
Noël avant d’aller se coucher.
„ S’y retrouver entre
les différents types de lampes
Plusieurs types de lampes sont disponibles sur le marché en 2011 :
Š les « ampoules » classiques,
Qu’est-ce Š les halogènes (dont les halogènes « haute efficacité »),
qu’un néon ? Š leslampes basse consommation appelées aussi « fluocompactes »
Les « néons » utilisés à la maison (LBC ou LFC),
ne contiennent pas de néon !
Š les tubes « fluo »,
En fait, il vaut mieux les appeler
« tubes fluorescents ». Š lesLED ou diodes électro-luminescentes, composants électroniques
qui, traversés par un courant, produisent de la lumière.
Les « ampoules » classiques et les halogènes sont des lampes à
incandescence. Elles sont trop gourmandes en énergie et la fin de
leur commercialisation est programmée progressivement depuis sep-
tembre 2009 jusqu’en 2012.

46
G Ampoules d’ores et déjà bannies en France début 2011
Incandescence Incandescence
Type LBC
classique halogène
Classe énergétique E, F, G B, C D, E B1

Lampes claires ≥ 60 W ≥ 60 W
toutes
Lampes dépolies toutes toutes toutes
1. Seules les LBC de classe A sont maintenant autorisées

G Échéancier de retrait des lampes trop gourmandes en énergie


Incandescence Incandescence
Type
classique halogène
Classe énergétique E, F et G C D, E A Différents types de lampes :
fluocompactes et LED
Retrait au 31/08/2011 ≥ 40 W ≥ 40 W
toutes
Retrait au 01/09/2012 ≥ 25 W
(≥ 25 W)
toutes
retrait au 01/09/2016 (sauf G9
et R7S)1
1. Lampes halogènes haute efficacité offrant un substitut aux halogènes classiques

„ Vous pensiez « watts » ?


Passez aux lumens ! Solution 51
Pour choisir la lampe à incandescence qui vous convient, vous aviez Remplacer les lampes à incan-
l’habitude de vous fier à sa consommation électrique, exprimée en descence par des lampes basse
consommation.
watts (W). La comparaison devient compliquée avec les lampes plus
performantes dont l’efficacité lumineuse change avec la puissance.
L’augmentation de la quantité de lumière produite n’est plus directe-
ment proportionnelle à l’augmentation de puissance.
Solution 52
Il est plus judicieux de se laisser guider par la mesure du flux lumi-
Vérifier sur l’étiquette l’indi-
neux émis par une lampe, exprimée en lumens ou par celle de l’effi- cation sur les lumens par watt
cacité lumineuse, en lumens par watt. Plus ce chiffre est grand, plus avant d’acheter votre lampe.
la lampe émet de lumière pour la même consommation électrique.

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 47


G Efficacité lumineuse des lampes
Incandescence Halogène haute Lampe
LBC
classique efficacité à LED
environ 50
12 lumens/W 20-27 lumens/W 45-70 lumens/W
lumens/W

„ Définissez votre ambiance :


les couleurs ont une température
L’ambiance produite par une source lumineuse peut être « chaude »
et reposante. Elle convient alors bien aux pièces de séjour, aux
chambres… Elle peut aussi être dynamique. Elle est alors recom-
mandée pour les cuisines, les bureaux, les salles de bain… Cette
sensation provient de la « température de couleur » de la lumière
qui s’exprime en degrés kelvin (K). Plus elle est basse, plus la
lumière émise tend vers les couleurs chaudes (< 4 000 K). Plus elle
est élevée, plus elle est dynamique (> 5 300 K) et plus la lumière
tend vers le bleu. La lumière du jour correspond en moyenne à
6 400 K.

Solution 53
Vérifier la température de cou-
leur pour trouver l’ambiance
d’éclairage adaptée à la pièce.

Les lampes à incandescence, classiques ou halogènes, ont une


température de couleur de 2 500 à 3 400 K. Le blanc chaud de leur
lumière est agréable pour un salon ou une chambre.

48
Vous avez dit blafard ?
On a beaucoup reproché aux tubes fluorescents et lampes fluo-
compactes leur lumière blafarde. De grands progrès ont été faits
dans ce domaine, et on en trouve désormais dans une large
gamme, de 2 700/3 000 K (lampes fluorescentes « blanc chaud »)
jusqu’à environ 6 000 K (lampes fluorescentes « lumière du jour »).
Les lampes à LED blanches les plus répandues produisent une
lumière blanche bleutée, aux alentours de 6 000 K.

„ Sobres et durables :
les lampes basse consommation
Les lampes fluorescentes (LBC – on dit aussi LFC – et tubes fluores-
cents) sont beaucoup plus efficaces et économes que les lampes à
incandescence classiques. Elles consomment 5 fois moins d’électricité.
Elles sont aussi plus sûres : avec elles, les risques de brûlures sont
réduits car elles chauffent peu.
Elles sont durables (8 000 heures en moyenne, contre 1 000 heures
pour les lampes classiques).

Halte aux idées reçues ! À savoir


Les nouvelles générations de LBC ont fait de gros progrès : À des fins de précaution, l’ADEME
invite les usagers à maintenir
• leur temps de chauffage à l’allumage s’est considérablement
une distance de 30 cm avec
réduit ; la lampe, lors des utilisations
• certains modèles sont spécifiquement adaptés aux allumages prolongées (par exemple lampe
fréquents ; de bureau ou lampe de chevet).
• elles s’adaptent à de nombreux luminaires (sauf ceux desti- Pour en savoir plus, consultez
le site de l’ADEME : www.
nés aux halogènes ou, sauf exception, ceux équipés d’un
ecoci toyens.ademe.fr/mon-
variateur) ; habitation/bien-gerer/eclairage.
• leur prix a beaucoup diminué ;
• certaines LBC sont équipées de systèmes à baïonnette : il n’est
pas nécessaire de remplacer toutes les douilles de ce type.

Maintenant, seules les LBC de classe énergétique A approvisionnent les


surfaces de vente. En remplaçant une ampoule classique de 60 W par
une LBC de 15 W, on économise 360 kWh pendant sa durée de vie.

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 49


L’achat d’une LBC par un ménage lui fait économiser jusqu’à plu-
sieurs dizaines d’euros sur la durée de vie de la lampe.

Comment s’en débarrasser ?


Les LBC ne doivent pas être jetées à la poubelle ni cassées, parce
qu’elles contiennent une faible quantité de mercure et qu’elles
sont recyclables à 93 %.
Leur récupération évite des rejets nuisibles pour l’environne-
ment et permet la récupération de leurs constituants qui vont
être valorisés pour vivre une deuxième vie. En magasin, dépo-
sez-les dans les bacs de collecte appropriés (le distributeur a
l’obligation de reprendre votre LBC usagée si vous lui ache-
tez une LBC) ou apportez-les en déchèterie, en vous assurant
A Bac de tri Récylum qu’elle les accepte. La collecte des LBC est confiée à Récylum,
pour lampes LBC
l’éco-organisme agréé pour une élimination des lampes usagées
respectueuse de l’environnement.
En cas de casse : pas de panique ! Si vous cassez une lampe
basse consommation, vous ne courez pas de danger, car elle
ne contient que 0,005 % de mercure mélangé au gaz inerte
contenu dans le tube. Certaines LBC sont équipées d’un
manchon qui évite la dispersion du mercure en cas de casse.
Prenez malgré tout quelques précautions : aérez, ramassez les
morceaux avec un balai et non un aspirateur, mettez-les dans
un sac fermé et portez ce sac en déchèterie.

„ Des halogènes haute efficacité


Ce sont des halogènes plus performantes que les premiers modèles.
Elles produisent une belle lumière, analogue à celle des lampes
à incandescence classiques. Elles sont assez durables : plus de
5 000 heures. Elles supportent les luminaires à variateur, et, mieux
que les LBC, les basses températures : on peut donc les installer à
l’extérieur. En récupérant une partie de la chaleur qu’elles produi-
sent, elles limitent leur consommation électrique (environ 30 % de
moins qu’une lampe à incandescence classique). Elles sont cepen-
dant bien moins sobres que les LBC (classe énergétique B ou C).

A Bac de tri Récylum


pour tubes

50
Comment s’en débarrasser ?
Elles ne sont pas recyclées, ne contiennent pas de mercure et
sont à jeter à la poubelle classique.

„ Elles ont l’avenir devant elles, les LED


Certaines de ces lampes sont à la fois très durables (de 30 000 à
50 000 heures) et très sobres (économie d’énergie de 90 % par rap-
port à une lampe à incandescence classique). Elles s’allument instan-
tanément et supportent très bien les allumages répétés. Elles résistent
aux chocs et au froid et ne contiennent pas de mercure.
Malgré l’intérêt qu’elles suscitent, ces lampes ne sont pas encore
entièrement au point pour l’éclairage domestique :
Š ellessont coûteuses et leur qualité est très disparate : attention
aux « mauvaises » lampes à LED !
Š leurlumière est souvent « froide » et leur rendu des couleurs
médiocre, mais des progrès sont en cours,
Š ellesn’ont pour l’instant pas d’étiquette-énergie, ce qui ne sim-
plifie pas le choix du consommateur.
Elles font l’objet de recherches très actives pour corriger leurs défauts.
Grâce à leur sobriété et à leur longévité remarquables, elles pourraient
être la solution d’éclairage de demain.
Les LED produisant une lumière blanche et les LED de forte puissance
sont utilisables pour l’éclairage général. Les lampes à LED à usage
domestique sont constituées de plusieurs LED accolées.

Comment s’en débarrasser ?


Ce sont des composants électroniques recyclables qui doivent
être déposés en déchèterie ou chez les distributeurs, à l’occa-
sion de l’achat d’une lampe neuve. Elles sont prises en charge
par Récyclum (www.recyclum.com).

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 51


A Un couloir éclairé avec des LED
52
LED : les précautions à prendre
L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a publié
fin 2010 une étude sur les « Effets sanitaires des systèmes
d’éclairage utilisant des diodes électroluminescentes
(LED) ». Celle-ci met en garde le consommateur sur le
manque d’information quant aux risques sanitaires liés à
la lumière bleue émise par des éclairages à LED de couleur
blanche ainsi que sur les risques d’éblouissement de certains
éclairages à LED.
Ainsi l’ANSES recommande d’éviter l’utilisation de sources
de lumière émettant une forte lumière froide (lumière riche
en couleur bleue) dans les lieux fréquentés par les enfants
(maternités, crèches, écoles, lieux de loisirs, etc.) ou dans les
objets qu’ils utilisent (jouets, afficheurs lumineux, consoles et
manettes de jeu, veilleuses nocturnes, etc.). De même, l’ANSES
recommande d’informer les patients sous médicaments photo-
sensibilisants des risques liés à l’exposition à la lumière riche en
couleur bleue.

„ Des conseils pour bien acheter


Vérifiez les indications sur l’emballage pour bien choisir. L’étiquetage
Solution 54
actuel mentionne : Préférez les lampes de classe A
sur l’étiquette énergie.
Š laclasse énergétique de la lampe (de A pour les plus sobres à G
pour les plus gourmandes),
Š sa durée de vie, sa puissance (en watts),
Š le flux lumineux qu’elle émet (en lumens).
Š la capacité de la lampe de ne pas modifier les couleurs (indice
IRC) et d’éclairer durablement en conservant son flux lumineux
d’origine.
Š la température de couleur (aux alentours de 3 000 K pour une
ambiance chaude, de 5 000 K pour une ambiance dynamique).
Cette indication peut être soulignée par la couleur de l’emballage
(orange ou bleu),
Š letemps d’allumage (temps pour obtenir 60 % du flux lumineux
indiqué sur l’emballage),
Š le nombre de cycles d’allumage/extinction,

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 53


Š la capacité de la lampe à être utilisée avec un variateur et à
l’extérieur,
Š les dimensions (en mm), culot compris,
Š la quantité de mercure contenue dans l’ampoule.

D Étiquette énergie pour


les lampes

Conseil
pour l’achat
Pour être sûr d’acheter une
lampe de bonne dimension et qui
corresponde bien à vos besoins,
prenez avec vous l’ancienne
quand vous allez faire vos courses.
Vous pourrez laisser celle dont
vous n’avez plus l’usage dans le
bac de collecte du magasin.

54
L’eau : une ressource à préserver
En France, chaque personne consomme en moyenne 150 litres d’eau Préserver
potable par jour dont seulement 1 % est destiné à la boisson et 6 % l’eau
à la préparation de la nourriture. Nous l’utilisons aussi pour la toilette Certains produits provoquent des
pollutions de l’eau dangereuses
et les toilettes, la lessive et la vaisselle, l’arrosage du jardin, le lavage
difficiles et coûteuses à éliminer :
de la voiture… ne pas jeter les produits
Parmi ces usages, tous, loin de là, ne nécessitent pas de l’eau potable. dangereux (peintures, solvants,
Et il y a les fuites, les gaspillages… Des robinets en bon état, des appa- huiles de vidange, etc.) dans
l’évier.
reils économes, des aménagements de nos habitudes permettent de
substantielles économies.

J Consommation d’eau
des ménages

„ Traquer les fuites


Un robinet qui goutte peut perdre jusqu’à 100 litres par jour et une
chasse d’eau plus de 1000 litres par jour.

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 55


G Consommations régionales d’eau par habitant et par jour en 2008 (toutes communes)

Comment „ Supprimer les gaspillages


vérifier qu’il
n’y a pas de fuite 12 litres par minute : c’est le débit courant d’un robinet. Sachez les
cachée ?
Si votre compteur d’eau varie fermer et ouvrir à bon escient. Si on laisse couler l’eau en se lavant les
pendant la nuit alors que vous dents, on gaspille environ 10 000 litres d’eau par an.
n’avez pas utilisé d’eau, c’est qu’il Une douche consomme de 30 à 60 litres d’eau chaude alors que pour
y a une fuite quelque part.
un bain, c’est entre 150 et 200 litres !

56
Solution 55
Changer les joints des robinets
et des chasses d’eau qui fuient.

Solution 56
Ne pas laisser couler inutile-
ment un robinet.

Solution 57
Prendre des douches plutôt que
des bains.

„ Changer ou adapter les robinets


Un robinet mitigeur économise 10 % d’eau par rapport à un robinet
mélangeur classique. Un robinet mitigeur thermostatique, plus coû- Solution 58
teux, est encore plus efficace : jusqu’à 30 % d’économie, et un Installer des robinets mitigeurs.
confort d’utilisation supérieur.
Le mélangeur est équipé de deux robinets et d’un seul bec. Le mélange
entre eau chaude et eau froide se fait selon l’ouverture de chaque robinet.
Le mitigeur est équipé d’une seule manette qui règle à la fois le
mélange eau chaude/eau froide et son débit.
Le mitigeur thermostatique est équipé de deux commandes. L’une
règle le débit, l’autre la température, que l’on fixe a priori. Cette tem-
pérature est maintenue constante, ce qui en fait un équipement inté-
ressant pour une douche ou une baignoire. Ce type de mitigeur a
l’avantage de limiter les risques de brûlures. Bien réglé et bien entre-
tenu, il permet des économies d’eau et d’énergie.
Le mitigeur thermostatique à double débit est équipé d’une
manette à deux positions : l’une à débit faible (elle convient à la plu- A Robinet mitigeur
part des usages), l’autre à débit plus important. Ce robinet permet
d’éviter les gaspillages d’eau.
Solution 59
Vous pourrez également économiser de l’eau en réduisant les débits.
Installer un robinet thermosta-
Plusieurs systèmes à installer sur les robinets ou sur le flexible de tique pour la douche.
douche sont à votre disposition : réducteurs de débit, aérateurs aussi

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 57


appelés mousseurs, stop-douche, douchette à turbulence, etc. En ins-
tallant certains mousseurs sur vos robinets, vous pourrez réduire le
débit jusqu’à 50 % par rapport à un débit standart.

„ Installer des chasses d’eau économes


Une chasse d’eau à double débit consomme au choix 3 ou 6 l d’eau
(chasse d’eau récente classique : 7 l). Elle permet une économie
annuelle d’environ 30 m3 pour une famille de 4 personnes.

„ Récupérer l’eau de pluie


Pour arroser le jardin, comptez 15 à 20 litres par m². Quel dommage
d’utiliser l’eau potable alors qu’il existe une ressource gratuite, abon-
dante et facilement récupérable : la pluie !
Une surface de toit de 100 m2 en reçoit par an 65 m3 à Paris, 110 m3
à Brest et 80 m3 à Nice. En récupérant et en stockant une partie
de cette eau pour la réutiliser au bon moment, on fait de sérieuses
économies.
Solution 60
Installer des réducteurs de
débit sur vos robinets et votre
douche.

A Mousseurs

Solution 61
Installer des chasses d’eau à
double débit.

58
Les économies d’eau au jardin aussi
Arroser au pied des plantes le soir, biner régulièrement et pailler Solution 62
le sol, choisir des plantes résistantes à la sécheresse : autant de Installer un récupérateur d’eau
moyens pour économiser l’eau au jardin. de pluie pour arroser le jardin.

Aménager son jardin


avec bon sens
Au jardin aussi, quelques actions peuvent vous permettre d’écono-
miser de l’eau et de l’énergie.

„ Du bon usage des végétaux


L’objectif est de laisser le soleil entrer le plus facilement possible dans
la maison quand il fait froid en hiver. On récupère ainsi son pouvoir
réchauffant.
En revanche, en été, il faudra éviter de trop exposer la maison au
rayonnement solaire pour y conserver une agréable fraîcheur.
Les végétaux peuvent être d’excellents alliés.

Jouer avec le soleil


Plantez un arbre à feuilles caduques devant votre terrasse ou à Solution 63
l’ouest de votre maison : son ombre empêchera le soleil de taper sur Planter des arbres à feuilles
vos fenêtres et rafraîchira votre intérieur en été. Inutile de planter des caduques à l’ouest pour se pro-
arbres en plein sud, sauf pour créer de l’ombre sur une terrasse. En téger des rayons du soleil en été.
été, lorsque le soleil est au sud, ses rayons sont très hauts ; un arbre
planté auprès de la maison ne pourra pas éviter efficacement que le
soleil tape sur le toit.
Les végétaux à feuilles caduques ne gêneront pas le passage de la
lumière et des rayons du soleil dans votre habitat en hiver car ils
auront perdu leurs feuilles. Faites votre choix en fonction de la taille
de l’arbre adulte pour qu’il n’ombrage pas d’éventuels capteurs
solaires sur le toit.
Pensez à une pergola, à des plantes grimpantes en façade sud.
Privilégiez les surfaces en herbe ou plantées autour de la maison :
elles sont perméables et l’eau de pluie peut s’y infiltrer au lieu de

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 59


60
surcharger les canalisations d’évacuation. Elles réfléchissent moins
la chaleur qu’une surface maçonnée et sont donc plus confortables
en été.
Optez pour les haies plus légères et plus basses (feuillus, arbustes à
fleurs et à fruits) vers le sud ou les vues agréables : votre maison ne
souffrira pas d’ombres portées gênantes en plein hiver !
J La course du soleil en hiver
et en été

Jouer avec le vent


Pour vous protéger des vents dominants, surtout en hiver, privilé-
giez les haies denses de persistants.

„ Du bon usage d’une véranda


En hiver, une véranda emmagasinera la chaleur du soleil et la resti-
Solution 64
tuera aux pièces situées juste à côté. Elle diminuera les besoins en Planter des arbustes persis-
tants au nord-ouest pour se
chauffage de la maison.
protéger des vents hivernaux.
Une véranda doit être équipée d’ouvertures suffisamment grandes
en bas et en haut pour être bien balayée par l’air nocturne, ce qui
la rafraîchira efficacement en été. Ce bon fonctionnement dépendra
cependant de vous : il faudra penser à ouvrir et à fermer les entrées
Solution 65
et sorties d’air de votre véranda au bon moment. Installer une véranda pourra
limiter vos besoins de chauffage
L’idéal est une véranda s’ouvrant très largement ou même escamo- en hiver et en mi-saison.
table en été.

Mieux vivre dans son logement avec peu de frais 61


„ Organiser un coin pour faire un compost
Solution 66 Pensez à réserver un emplacement au fond du jardin pour composter
Composter ses déchets et utili- vos déchets organiques : épluchures de légumes, restes de repas,
ser son compost comme engrais déchets de jardin…
pour le jardin
Cela vous permettra aussi de faire des économies à plusieurs titres :
Š Illimite la quantité d’ordures ménagères que vous faites enlever
par la collectivité et réduit donc le coût de collecte et de traite-
ment des déchets qui vous est refacturé par votre commune. En
compostant vos déchets, vous allègerez votre poubelle de 40 kg
par an et par personne.
Š Il permet de produire un compost ou un amendement naturel de
qualité pour votre jardin. Il renforce le stock d’humus dans le sol et
améliore sa fertilité. Résultat : il favorise la vie du sol, et rend inu-
tile les engrais chimiques.

62
L’art de bien composter
Pour produire un bon compost, il est nécessaire de respecter
trois règles simples : mélanger les différentes catégories de
déchets ; aérer les matières ; surveiller l’humidité.
Il est également très utile de savoir quand et comment utiliser
le compost.
Retrouvez tous ces conseils dans le guide pratique de l’ADEME guide pdf ademe
« le compostage domestique », téléchargeable à l’adresse
suivante :
http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ademe_
compostage_domestique.pdf

J Un composteur
64
Opter
pour des
équipements
économes
Électroménager,
multimédia, téléphonie…
bien choisir
ses équipements
pour des consommations
raisonnables.

Opter pour des équipements économes 65


De petites merveilles technologiques s’installent dans nos cuisines,
nos salons et nos bureaux personnels. Équipements électroménagers,
de loisirs audiovisuels, bureautique, de communication prennent une
place croissante dans nos vies, et sur nos factures d’énergie.

Des équipements très performants sont disponibles sur le marché


et peuvent vous aider à maîtriser vos consommations d’électricité.
Apprenez à les reconnaître.

D Évolution du taux
d’équipement des ménages
pour différents appareils
électriques et électroniques
(Source : INSEE)

Comment différencier
Solution 67
les économes des dépensiers ?
Lire attentivement l’étiquette
énergie et comparer les pro-
duits avant d’acheter. „ L’étiquette énergie
L’étiquette énergie renseigne sur les consommations des différents
modèles : elle est devenue un outil indispensable pour bien choisir un
équipement électroménager.

66
Le modèle apparu en 1994 à l’initiative de la Commission européenne
est progressivement remplacé depuis décembre 2010 par une nou-
velle version de lecture plus simple.
Cette étiquette tient compte des progrès réalisés en matière de per-
formances énergétiques. Trois classes supplémentaires (A+, A++ et
A+++) apparaissent sur la nouvelle étiquette et permettent d’affiner
la différentiation des produits les plus efficaces.
L’étiquette énergie est obligatoire pour les réfrigérateurs, congélateurs,
combinés, lave-linge, sèche-linge, lave-linge séchants et lave-vaisselle
mais aussi pour les lampes, les fours électriques, les climatiseurs, les
téléviseurs et les caves à vin.

L’étiquette énergie d’un réfrigérateur


7 classes maximum allant de A+++ à D.
Des flèches de couleur sont utilisées pour différencier les produits
ayant une efficacité énergétique élevée de ceux ayant une effi-
cacité énergétique faible : le vert foncé indique un produit très
efficace et le rouge indique un produit peu efficace.
Des pictogrammes indiquent les performances et les
caractéristiques :
• la consommation d’énergie annuelle en kWh ;
• la capacité en litres de tous les compartiments de stockage ;
• la capacité en litres des compartiments de stockage des denrées
alimentaires congelées ;
• les émissions acoustiques exprimées en décibels.
La classe énergétique est déterminée en fonction de l’indice
d’efficacité énergétique qui tient compte des points suivants :
• la consommation d’énergie annuelle ;
• le volume ;
• la température la plus basse des différents compartiments.
Cet indice prend également en considération d’autres facteurs
tels que le type d’installation (appareil intégré ou non) et la
présence d’un système de dégivrage.

Opter pour des équipements économes 67


J Étiquette énergie type
pour un réfrigérateur

D Étiquette énergie type


pour un lave-linge

68
„ L’écolabel européen
Il garantit à la fois la qualité d’usage d’un produit et ses caractéris-
tiques écologiques. Il est délivré à la demande des industriels inté-
ressés et certifié par un contrôle indépendant. L’augmentation du
nombre des produits écolabellisés dépend aussi du consommateur :
s’il est demandeur, l’offre augmentera progressivement. À l’heure
actuelle, l’écolabel européen peut être attribué aux lave-vaisselle,
lave-linge, réfrigérateurs et congélateurs, mais aussi aux lampes, aux
ordinateurs et aux téléviseurs.

„ Le guide Topten
Topten (www.guide-topten.com) permet
aux consommateurs de trouver rapide-
ment et facilement des informations sur
les meilleurs produits et services pour la
maison et le bureau. C’est un comparateur
d’achat soutenu par l’ADEME.
Réunis en réseau « Euro-Topten » (www.
www.guide-topten.com www.topten.info
topten.info), 16 pays européens mènent le
même travail de comparaison des équipe-
ments électriques et électroniques sur le marché, en parallèle, au plus
proche des consommateurs des différents pays. Solution 68
Les experts énergie du Guide Topten étudient les marchés, établis- Se donner le temps de la réflexion
sent pour chaque type de produit des critères de sélection et collec- avant d’acheter : vérifiez si l’équi-
tent auprès des industriels les informations sur les produits Topten (à pement est bien adapté à son
savoir les labels et indications des fabricants, les déclarations de mar- besoin et prendre l’avis de spé-
cialistes
chandise, et des résultats de tests effectués par des Instituts français
ou étrangers reconnus). Ils en vérifient la cohérence et recalculent,
lorsque le produit s’y prête, chaque indice d’efficacité énergétique.
Ils s’appuient sur une méthodologie très rigoureuse de sélection des
produits les plus performants.

„ Consulter les conseils de l’ADEME


Le site de l’ADEME ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats donne éga-
lement des conseils pour être mieux informé afin de faire les bons
choix et de mieux consommer.
ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats

Opter pour des équipements économes 69


A Le site ecocitoyens.ademe.fr

Solution 69 L’électroménager
Acheter des appareils A++ ou
A+++, les plus économes en Un appareil électroménager récent consomme beaucoup moins
énergie. d’électricité qu’un modèle ancien. Mais des équipements de même
génération peuvent être plus ou moins gourmands.

70
Des économies qui comptent !
Les économies d’énergie réalisables avec les appareils de classe A et plus sont loin d’être anecdotiques.
La classe A+++, qui apparaît sur la nouvelle étiquette énergie pour les appareils de froid (réfrigéra-
teurs, congélateurs, caves à vins, appareils de réfrigération à absorption), les lave-linge et les lave-vais-
selle, signale les appareils qui consomment de 30 à 60 % d’énergie de moins qu’un appareil classé A.

J Moyenne des consom-


mations d’énergie par type
d’appareil

Opter pour des équipements économes 71


„ Le froid
Solution 70 Réfrigérateurs, congélateurs, leur volume nécessaire dépend de la
Choisir un réfrigérateur d’un composition de la famille. Un combiné (réfrigérateur et congélateur
volume adapté à la composition
dans le même équipement) rentabilise mieux l’énergie s’il est équipé
de la famille.
de deux compresseurs.
Attention aux réfrigérateurs américains : ils distribuent des glaçons,
mais consomment plus d’électricité qu’un appareil classique !

G Quelle taille pour le réfrigérateur ? Le volume nécessaire


dépend de la composition de la famille

Célibataire 100 à 150 l


2 ou 3 pers. 150 à 250 l
3 ou 4 pers. 250 à 350 l
Plus de 4 pers. 350 à 500 l

72
„ La cuisson
Pour cuisiner, vous avez le choix entre gaz et électricité. La cuisson
(four, plaques de cuisson électriques et micro-ondes) représente
environ 8 % de la consommation électrique d’un ménage. Quelques
conseils dans ce domaine :
Š sivous vous équipez de matériel de cuisson électrique, choisissez
un four de classe A et des plaques de cuisson à induction ou infra-
rouges, plus performantes que les plaques classiques ;
Š lesfours à air pulsé peuvent réduire le temps de cuisson de 30 %
environ : c’est une économie d’énergie ;
Š les fours combinés (four + micro-ondes) réduisent le temps de
cuisson des aliments et la consommation d’électricité de 66 à
75 % par rapport à un four classique. Utilisez de préférence des
récipients en verre pour y cuire vos aliments.

„ Le linge
Ces dernières années, les lave-linge ont fait de gros progrès : consom-
Solution 71
mations d’eau et d’énergie moindres, efficacité de lavage accrue. De Éviter les machines lavantes-
séchantes. Elles ne sont pas très
nouvelles exigences en matière d’éco-conception et d’étiquetage vont performantes pour le séchage.
bientôt permettre de réduire encore ces consommations. Mais évitez
d’acheter un équipement surdimensionné, même performant, s’il ne
correspond pas à vos besoins ! En général, la charge moyenne d’une
machine est de 4 kg. Inutile de s’équiper d’un modèle de 7 ou 8 kg de
capacité si vous n’en avez pas l’usage.
En France, les ménages équipés de sèche-linge sont de plus en plus
nombreux et on commence tout juste à trouver quelques appareils de Solution 72
classe énergétique A. Cet équipement très gourmand en électricité
Choisir un lave-linge d’une capa-
présente deux techniques d’évacuation de l’humidité : cité de 4 ou 5 kg si vous n’avez
Š dans les sèche-linge à condensation, l’air humide est refroidi pas une famille nombreuse.
puis condensé, l’eau obtenue est éliminée par vidange directe ou
recueillie dans un réservoir qu’il faut vider ;
Š dans les sèche-linge à évacuation, l’air humide doit être évacué à
l’extérieur du logement par le tuyau prévu à cet effet.
Les seconds sont souvent moins énergivores, mais leur raccordement
à l’extérieur doit être correct pour ne pas dégrader la qualité de l’air
du logement par un apport excessif d’humidité. Les machines lavantes
séchantes sont peu répandues et leur efficacité de séchage est géné-
ralement médiocre.

Opter pour des équipements économes 73


L’audiovisuel et l’informatique
Solution 73
Home cinéma, écrans plasma, TNT, lecteur de DVD, décodeur, para-
TV : ne pas acheter trop grand.
Les grands écrans sont de bole, chaîne Hi-Fi, micro-informatique, jeux électroniques, services
grands consommateurs. ADSL… Leur part dans la consommation électrique moyenne des
ménages est celle qui a la croissance la plus rapide. Même si, en ache-
tant et en utilisant malin, la technologie de pointe peut faire bon
ménage avec les économies d’énergie, il est peut-être bon de réfléchir
Solution 74 aussi à l’utilité de nos équipements… ou à notre suréquipement !
Ne pas se suréquiper. Pris individuellement, ces appareils consomment souvent moins que
les équipements électroménagers (environ 45 kWh/an pour un télé-
viseur standard). Mais leur multiplication dans chaque logement et le
nombre croissant de ménages équipés expliquent la forte croissance
de leur consommation. Celle-ci est d’environ 150 kWh/an pour un
ménage peu équipé (téléviseur + connexion internet + ordinateur),

74
elle peut atteindre 950 kWh/an pour certains foyers et prendre la
première place, devant les appareils producteurs de froid.
En limitant la hausse de nos consommations électriques, nous rédui-
sons nos factures énergétiques et nous protégeons les ressources de
la planète.

G Moyenne des consommations d’énergie


par type d’appareil

D Étiquette énergie
pour les téléviseurs

Opter pour des équipements économes 75


„ L’audiovisuel
Entre 1995 et 2008, la consommation moyenne d’un téléviseur a été
multipliée par 2,2, passant de 140 à 307 kWh/an. La consommation
d’un téléviseur augmente avec sa taille. En multipliant par 2 la taille
de l’écran, on multiplie par 4 sa consommation. Les téléviseurs à
écran LCD consomment 1,6 fois plus, ceux à écrans plasma 3,5 fois
plus que les téléviseurs à tube cathodique, ce qui est essentiellement
dû à l’augmentation de leur taille. N’achetez donc pas d’écran surdi-
mensionné, très gourmand en énergie !

76
Attention aux produits qui vieillissent trop vite !
Dans le domaine de l’audiovisuel, les technologies évoluent très vite,
Pour en
les produits se démodent rapidement et la baisse des prix de certains savoir plus
équipements incite le consommateur à les remplacer facilement. Ce
gaspillage coûte cher, en termes d’énergie, de matériaux et d’envi- Le site www.guidetopten.fr vous
aide à trouver les téléviseurs
ronnement, alors qu’il existe sur le marché des produits de qualité, offrant une meilleure performance
techniquement très performants, qui peuvent durer longtemps. énergétique.

„ La micro-informatique

Le boum des TIC


La consommation d’électricité due aux TIC (technologies infor-
matiques de communication) augmente de façon soutenue :
10 % par an environ sur les 10 dernières années.
En 2009, plus de deux ménages sur trois possèdent un micro-
ordinateur et plus d’un sur deux a un accès à Internet. Les
connexions ADSL, qui restent souvent allumées 24 heures sur
24, se généralisent.
Solution 75
Éviter les écrans plasma surdi-
Les différents types d’équipements sont loin d’avoir des consomma- mensionnés.
tions comparables !
Š Lesordinateurs portables consomment 50 à 80 % d’énergie en
moins que les postes fixes. Solution 76
Š Les imprimantes à jet d’encre, qui consomment très peu en fonc- Faire durer ses appareils High
tionnement (5 à 10 W) et n’ont pas besoin de préchauffage, sont Tech.
beaucoup moins énergivores que les imprimantes laser (200 à
300 W). En revanche, leurs cartouches d’encre ont plus d’impact
en fin de vie. Elles sont plus appropriées pour un usage domestique Solution 77
alors que les imprimantes laser conviennent mieux à un usage Préférer les ordinateurs por-
professionnel. tables aux fixes, ils consomment
moins.
Š Les photocopieurs les plus sobres sont les modèles thermiques.
À la maison, il n’est pas très utile de se doter d’un modèle rapide
qui consomme davantage.
Solution 78
Š Les équipements multifonction consomment moins que la
Préférer des équipements
somme des appareils qu’ils remplacent : une imprimante qui sert
multifonctions : scanner + fax +
aussi de scanner, de fax et de photocopieur consomme 50 % de photocopieur.
moins d’énergie que les appareils séparés.

Opter pour des équipements économes 77


Energy Star
Les matériels à la disposition des consommateurs ont en
gros, dans une gamme donnée, des efficacités énergétiques
comparables quand on les utilise. Ce n’est pas le cas en
« mode veille » : la consommation annuelle peut varier de 40
à 400 kWh quand ils sont inactifs. Le logo Energy Star sur un
équipement informatique indique qu’il est économe en éner-
gie aussi bien en fonctionnement qu’en veille. On le trouve sur
les ordinateurs, les écrans, les imprimantes, les scanners, les
photocopieurs, les fax et les appareils qui cumulent plusieurs
fonctions.

Solution 79
Acheter de préférence des
appareils portant le logo Energy La téléphonie
Strar.

Au niveau mondial, le nombre d’utilisateurs s’élève à plus de 4 mil-


liards de personnes. Le taux d’équipement des européens dépasse les
100 % en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Il
atteint même les 150 % en Italie.
En France, il serait un peu moins élevé (95,5 % en 2009). Les chiffres
n’en restent pas moins impressionnants : fin 2009, les opérateurs de
téléphonie mobile comptent plus de 61 millions de clients, dont
près de 70 % ont souscrit un forfait. Pour l’ensemble de 2009,

78
63,4 milliards de messages (SMS et MMS) ont été envoyés, contre
35,1 milliards en 2008.
Si l’on tient compte aussi des équipements de téléphone fixe et de
leurs récentes évolutions (téléphonie par Internet, téléphones sans
fil…), il n’est guère étonnant de voir les consommations énergétiques
et les impacts environnementaux de ces équipements croître de façon
fulgurante.

Jamais sans mon mobile ?


De sa fabrication à sa destruction, un téléphone portable épuise
autant de matières premières que l’extraction de 7,4 kg de
cuivre, il consomme autant d’énergie que 57 km parcourus en
avion, dégage autant d’effet de serre que 85 km parcourus par
une voiture moyenne…
Retrouvez ces informations à l’usage des jeunes consomma-
teurs sur le site www.mtaterre.fr.

www.mtaterre.fr

„ Réduire l’impact dès l’achat


En choisissant un modèle de téléphone plutôt qu’un autre, il est pos-
sible de limiter son impact sur l’environnement : évitez les téléphones
mobiles à clapet ou ceux nécessitant un écran LCD de grande taille :
ils sont plus énergivores ;
Š préférez les appareils sans PVC ou en matière plastique végétale ; Solution 80
Š équipez-vous d’un chargeur signalant la fin de charge du télé- Choisir un appareil qui indique la
phone, d’un chargeur solaire ou à dynamos qui ne consomment fin de charge.
pas d’électricité du réseau.

„ Connaître l’impact de son portable


Depuis 2008, quelques entreprises communiquent sur les impacts
environnementaux de leurs produits.
Dans un premier temps, sur l’empreinte carbone, puis sur d’autres
impacts (épuisement des ressources naturelles…).
Les consommateurs, mieux informés, peuvent ainsi choisir les produits
générant le moins d’impacts sur l’environnement et les producteurs
sont incités à davantage éco-concevoir leurs produits.

Opter pour des équipements économes 79


Certains opérateurs de téléphonie mobile (comme SFR ou Orange)
affichent désormais l’impact environnemental de leurs téléphones en
magasins ou sur Internet.

„ Et pour remplacer votre mobile ?


On change de portable en moyenne tous les 20 mois, mais les
Solution 81 jeunes le font tous les 10 mois seulement. Une telle fréquence est
sans doute excessive, même si elle est souvent stimulée par des offres
Retarder le renouvellement de
son téléphone portable. commerciales alléchantes. Elle génère en tout cas des impacts impor-
tants, en particulier parce qu’un mobile contient de nombreux maté-
riaux rares ou toxiques.
Ne conservez pas votre ancien portable dans un tiroir. Rapportez-le
au distributeur ou en déchèterie. Il pourra ainsi être soit réparé et
réutilisé, soit démantelé et ses éléments recyclés.

Que faire des équipements


que l’on remplace ?
Certains fonctionnent encore, d’autres contiennent des substances
nuisibles pour l’environnement, une partie de leurs composants peu-
vent être recyclés… Pas question de les éliminer n’importe comment,
ni de les laisser se dégrader davantage.

80
„ Des appareils qui peuvent encore servir
La meilleure façon de limiter les quantités des équipements élec-
triques et électroniques à éliminer, c’est de les faire durer et de les
réparer, mais un nouvel appareil peut remplacer avantageusement un
ancien modèle qui consomme beaucoup plus d’énergie ou d’eau.
Pour ceux qui sont efficaces et qui fonctionnent encore, on peut faire
appel à des associations ou des entreprises d’insertion qui les récu-
pèrent en général gratuitement, les remettent en état ou les déman-
tèlent pour récupérer des pièces ou valoriser les résidus. Les appareils
sont ensuite revendus à bas prix ou même donnés.

„ L’élimination : pas n’importe comment


Pour éviter le gaspillage de matériaux recyclables, la dispersion dans
l’environnement de produits nocifs (gaz réfrigérants des appareils de
froid par exemple) et la dégradation paysagère due aux dépôts sau-
vages, plusieurs solutions existent :
Š La reprise par les distributeurs ; depuis 2006, ils ont l’obligation
de reprendre les équipements électriques et électroniques usagés
lors de l’acquisition d’un appareil neuf ;
Š lacollecte au porte-à-porte, dans des bennes ou sur des lieux de
dépôts, organisée périodiquement par certaines collectivités ;
Š la dépose par les particuliers dans une déchèterie.
Dans tous les cas, il faut respecter les consignes de tri préconisées par
la collectivité. Les déchets ainsi récupérés sont dépollués, démantelés,
recyclés ou éliminés dans des conditions qui respectent au mieux
l’environnement.

La contribution recyclage
La filière de récupération des déchets d’équipements électriques
et électroniques collecte gratuitement tous les appareils élec-
triques et électroniques (électroménager, outillage électrique
mais aussi matériel informatique, audiovisuel…). Pour assurer
un recyclage efficace et de qualité, son coût est répercuté au
consommateur lors de l’achat de nouveaux appareils. C’est la
« contribution recyclage », souvent indiquée sur l’étiquette prix
en magasin.

Opter pour des équipements économes 81


82
„ Le cas particulier des ordinateurs
En 2008, sur les 283 500 tonnes de déchets électriques et électro- G Déchets d’équipements
électriques et électroniques
niques collectés, 21 % concernaient les équipements informatiques
et de télécommunications. La quasi totalité de ces appareils (84 %)
ont été valorisés énergétiquement, recyclés ou réutilisés par pièces.
Un ordinateur est presque totalement recyclable : 30 à 40 % de
matières plastiques, 40 % d’acier, 10 % d’autres métaux dont certains
sont rares et coûteux : cuivre, or, argent, cadmium, platine, etc. Le
matériel informatique contient des produits polluants, soit directe-
ment, soit indirectement s’il est incinéré sans précaution : métaux
lourds dans les tubes cathodiques, pyralène dans les condensateurs,
arsenic dans les diodes, retardateurs de flamme au brome dans les
carcasses d’écrans, mercure dans les cartes électroniques…

Et la réutilisation ?
Les idées, dans ce domaine, ne sont pas toutes bonnes à suivre.
Ainsi, faire profiter une association ou une entreprise d’inser-
tion d’un matériel en bon état et pas trop ancien, c’est utile.
Donner un matériel dépassé ou très gourmand en énergie ne
fait que déplacer le problème de son élimination.
C’est parfois rendre un mauvais service aux pays émergents et
en développement que d’y envoyer des équipements dont on
ne veut plus. Les conditions de leur fonctionnement n’y seront
peut-être pas réunies, celles de leur recyclage ou de leur élimi-
nation sans risque, assurément pas pour l’instant.
84
Améliorer
le chauffage et
la production
d’eau chaude
Ils représentent les deux
tiers de la consommation
d’énergie dans un foyer.

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 85


Il peut être intéressant d’investir dans le remplacement de son système
de chauffage et de production d’eau chaude à condition d’avoir isolé
son logement.

Près de 65 % de l’énergie consommée par les ménages est consacrée


au chauffage et 12 % à la production d’eau chaude sanitaire.
Mais changer son système de chauffage sans agir sur l’isolation du
bâtiment ne conduit pas systématiquement à une diminution signifi-
cative des factures de chauffage, les besoins restant inchangés.
La solution la plus efficace reste bien souvent la rénovation globale
de l’habitat, étalée si nécessaire sur plusieurs années afin de rendre
l’investissement possible. Cela implique d’avoir un plan cohérent pour
rendre les travaux les plus efficaces possible. Par exemple, il n’est pas
cohérent de changer d’abord la chaudière puis de réaliser ensuite des
A L’énergie consommée travaux d’isolation, car la chaudière sera alors surdimensionnée.
par les ménages
d’une résidence principale

Les premiers gestes essentiels


„ Régler la température de chauffage
Solution 82 de l’eau pour économiser de l’énergie
Régler la température de l’eau Pour diminuer votre besoin d’énergie, vous pouvez régler la tempé-
chaude sanitaire entre 55 °C et rature de votre eau chaude sanitaire entre 55 et 60 °C. C’est assez
60 °C.
pour limiter le développement de bactéries pathogènes, mais pas trop,
pour éviter l’entartrage du chauffe-eau.

„ Chasser le tartre
Solution 83 Vous réduirez aussi votre consommation d’énergie en équipant vos
Installer un dispositif antitartre. installations d’un dispositif limitant l’entartrage.

„ Calorifuger les tuyaux et la chaudière


Calorifuger une installation de production et de distribution de chaleur
consiste à l’isoler. Le calorifugeage peut permettre, à moindre frais, de
limiter les pertes d’énergie lors de la distribution d’eau chaude dans

86
l’habitat. Il est d’autant plus efficace lorsque les points d’eau sont
éloignés de la source de production ou quand les canalisations traver-
sent des pièces non chauffées, comme les garages ou les caves. Attention
Pour calorifuger les canalisations d’eau chaude, des isolants classiques
Pour bénéficier d’aides financières,
sont généralement utilisés : le calorifugeage doit être réalisé
Š des coquilles de fibres minérales ; par un professionnel.

Š des bandes de fibres minérales ;


Š des manchons de mousse plastique.
Pour l’isolation des chaudières, ce sont des rouleaux de fibres miné- Solution 84
rales qui sont utilisés. Ces rouleaux sont maintenus autour de votre
Isoler les tuyaux, la chaudière et
installation par du fil de fer ou de la mousse de polyuréthane. le ballon d’eau chaude.
Il existe aussi des manchons pour isoler le ballon d’eau chaude.

„ Entretenir la chaudière :
une obligation légale

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 87


Toute chaudière dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW
doit faire l’objet d’un entretien tous les ans. Ceci concerne les chau-
dières au fioul, au gaz, au bois, au charbon, multi-combustibles, etc.
C’est nécessaire pour la sécurité des personnes et pour la santé de la
chaudière (moins de risques de panne, longévité accrue du matériel).
Solution 85 Entretenue régulièrement, une chaudière fonctionnera 2 à 3 fois plus
Faire entretenir tous les ans sa longtemps, avec 5 fois moins de pannes et 8 à 12 % de combus-
chaudière par un professionnel. tible consommé en moins. Son entretien vous garantit un fonction-
nement en toute sécurité.

Un entretien obligatoire
L’entretien de la chaudière par un professionnel qualifié est obli-
gatoire et doit être effectué chaque année (décret n° 2009-
649 du 9 juin 2009 relatif à l’entretien annuel des chaudières dont
la puissance nominale est comprise entre 4 et 400 kilowatts) :
• Si vous habitez une maison ou un appartement doté d’une
chaudière individuelle, l’entretien s’effectue à votre initiative
et sous votre responsabilité, sauf disposition contraire prévue
dans le bail, si vous êtes locataire.
• Si vous êtes chauffé par une chaudière collective, l’entretien
est effectué à l’initiative du propriétaire ou du syndicat des
copropriétaires de l’immeuble.
• Si vous faites installer ou remplacer une chaudière, vous devez
faire effectuer le premier entretien au plus tard dans l’année
civile qui suit les travaux. Le professionnel qui est intervenu
vous remet, dans les 15 jours qui suivent sa visite, une attesta-
tion d’entretien. Vous devez la conserver pendant deux ans au
moins pour la présenter en cas de contrôle ou de demande du
bailleur ou de l’assurance (sinistre).
Le ramonage du conduit de fumée est obligatoire au moins
une fois par an (dispositions de l’article 31.6 du Règlement
Sanitaire Départemental type reprises dans chaque départe-
ment par arrêté préfectoral). Pensez à conserver le justificatif !
C’est une opération indispensable pour la sécurité : un conduit
obstrué ou non étanche peut être à l’origine d’une intoxication
par le monoxyde de carbone.

88
Le monoxyde de carbone : danger invisible
Le monoxyde de carbone ou CO est incolore, inodore et mortel à Solution 86
forte concentration. Il se dégage en quantité dangereuse quand Faire ramoner une fois par an
des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude à le conduit de fumée de la chau-
dière.
combustion sont mal entretenus et/ou fonctionnent dans une
pièce mal ventilée, c’est-à-dire à l’atmosphère appauvrie en
oxygène.
En France, par an, 3 000 personnes sont intoxiquées au CO dans
leur habitation (environ 40 en décèdent). La chaudière est impli-
quée dans 400 accidents par an intoxiquant 1 300 personnes.
Dans 26 % de ces cas, la chaudière est la seule cause identifiée.
Lors de son passage annuel, le professionnel qui réalise l’en-
tretien de votre chaudière mesure le taux de monoxyde de
carbone dans l’air ambiant du local où se trouve votre chaudière.
S’il constate une anomalie de fonctionnement (taux de CO
compris entre 20 et 50 ppm), il vous en prévient et vous préco-
nise des investigations supplémentaires. S’il constate un danger
grave et immédiat (taux de CO supérieur à 50 ppm – partie
par million), le professionnel vous informe de ce danger et
doit arrêter votre chaudière. La remise en service de l’ins-
tallation ne doit se faire que si les conditions normales de
fonctionnement de la chaudière sont rétablies.

Installer une régulation


Solution 87
Votre chaudière est en parfait état de marche et les tuyaux qui trans-
Faire poser un système de régu-
portent l’eau chaude sont calorifugés. L’ajout de systèmes automa- lation et de programmation du
tiques de régulation optimisent la production de chaleur. chauffage.
La régulation est là pour maintenir la température ambiante à une
valeur choisie (la température de consigne) en prenant en compte
les évolutions de la température extérieure et les apports gratuits de
chaleur (soleil, appareils de cuisson, etc.). Pour ce faire, elle agit sur le
fonctionnement de l’installation de chauffage.

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 89


On peut consommer jusqu’à 10 % de moins avec un système de
régulation (qui commande le chauffage en fonction d’une tempé-
rature choisie) et moins encore avec une horloge de programma-
tion (qui réduit automatiquement la température la nuit ou quand la
maison est vide).

„ Confort, facilité d’utilisation


et économies d’énergie
Les principales qualités d’une bonne régulation ? Améliorer le bien-
être en délivrant une chaleur constante et sans à-coup, être d’un usage
simple et limiter les gaspillages en évitant les surchauffes inutiles :
A Horloge de programmation
Š laplage de température dans laquelle on se sent bien, sans avoir ni
chaud, ni froid, est étroite. Procurer cette sensation en permanence
exige le maintien de la température ambiante sans variations bru-
tales. La première qualité d’une régulation est de garantir cette
stabilité du confort thermique ;
Š la plupart des appareils de régulation sont simples à utiliser. Les
installer dans un endroit facile d’accès permet de les manipuler
aisément ;
Š Larégulation est essentielle pour optimiser le fonctionnement du
chauffage et éviter les gaspillages. Elle permet ainsi des écono-
mies d’énergie sensibles.

„ La régulation en chauffage central


Le système de régulation peut prendre en compte la totalité des
besoins de l’habitation grâce à un thermostat d’ambiance et/ou être
fonction de la température extérieure. Pour cela, il agit sur la produc-
Solution 88 tion et/ou la distribution de chaleur.
Piloter la régulation de l’eau
chaude sanitaire avec celle du Il peut aussi prendre en compte les besoins d’une pièce en particulier
chauffage. grâce à des robinets thermostatiques installés sur les radiateurs. Il agit
dans ce cas sur l’émission de chaleur.
Le couplage avec l’eau chaude : la production d’eau chaude sanitaire
peut éventuellement être pilotée par la régulation et fonctionner ainsi
en harmonie avec le chauffage.

90
J Chauffe-eau et son ballon
d’eau chaude

Le thermostat d’ambiance Positionnement


du thermostat
Il mesure la température dans une pièce de référence (pièce de d’ambiance
séjour…). Le système de régulation adapte la température du loge-
Il doit être installé à environ 1,50 m
ment en la comparant à la température de consigne et en agissant sur du sol, loin d’une source de chaleur
la chaudière ou la température de l’eau du circuit de distribution. Le (cheminée, radiateur, télévision,
thermostat d’ambiance est en règle générale programmable. etc.), à l’abri des courants d’air et
du soleil direct.

La régulation avec sonde extérieure

La sonde mesure la température de l’air extérieur et permet à


l’installation de chauffage d’anticiper les variations météorolo-
giques. La chaudière réagit avant que le logement n’ait eu le temps
de se refroidir ou de se réchauffer. Ce système convient bien dans une
maison à étage ou avec une grande surface au sol. Il est recommandé
si l’on dispose de planchers chauffants.
Solution 89
Faire poser une sonde exté-
Son fonctionnement peut être affiné à l’aide d’une correction d’am-
rieure avec le système de régu-
biance qui prend en compte les apports gratuits de chaleur dans le lation.
logement.

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 91


Les robinets thermostatiques
Solution 90
Faire poser des robinets ther-
mostatiques.

Ces robinets sont un bon complément du système de régulation. Avec


eux, on peut choisir la température ambiante de chaque pièce. Ils per-
mettent de moduler le chauffage en fonction de l’usage de la pièce
et de valoriser les apports de chaleur gratuits (soleil par exemple).
Ils ne doivent pas être installés dans la pièce où se situe le thermostat
d’ambiance. À l’arrêt du chauffage, il faut les ouvrir au maximum pour
éviter un blocage au redémarrage de la saison de chauffe.

„ La régulation en chauffage électrique


Selon le type d’émetteur de chaleur (convecteurs, panneaux rayon-
nants, radiateurs, sèche-serviettes, planchers rayonnants, radiateurs à
accumulation), il existe une régulation appropriée :
Š thermostat électronique intégré pour les convecteurs, les pan-
neaux rayonnants, les radiateurs, les sèche-serviettes et les radia-
teurs à accumulation. La régulation se fait ainsi pièce par pièce ;
Š thermostat d’ambiance pour les planchers rayonnants, les pla-
fonds chauffants et les radiateurs à accumulation. Pour les plan-
chers chauffants à accumulation, et dans une moindre mesure les
radiateurs à accumulation, on préconise l’installation d’une régu-
lation en fonction de la température extérieure.

92
Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 93
Installer un programmateur
Solution 91
Programmer la température en „ À quoi sert la programmation ?
fonction des heures de la jour-
La programmation complète la régulation. Quand les besoins et
née et des jours de la semaine.
l’occupation du logement changent, elle permet de faire varier la tem-
pérature de consigne :
Š en fonction du moment de la journée (jour/nuit, présence/absence) ;

Š en fonction du jour de la semaine (jours ouvrables/week-end).


Solution 92
Modifier la programmation pen- Ce programme est établi à l’avance. Une manipulation simple permet
dant les absences. de le modifier en période de vacances ou pour faire face à une absence
ou une présence non prévues (mode dérogatoire).

Programmer la bonne température


Week-end : température de confort toute la journée (19 °C).
Matin et soir : température de confort quand toute la famille
se prépare ou dîne.
Nuit : température réduite pour un meilleur sommeil (16 °C)
Absence courte : température réduite pour faire des économies.
Absence prolongée : hors gel (8 °C).

„ La programmation en chauffage central


Solution 93 Le thermostat qui régule la température ambiante peut assurer
Faire poser un thermostat d’am- aussi la programmation : il s’agit alors d’un thermostat d’ambiance
biance programmable. programmable.

Raccordement à la chaudière
Le thermostat d’ambiance programmable peut être raccordé à
la chaudière par fil ou par liaison radio.
Cette dernière solution est idéale pour équiper d’une program-
mation une installation existante si le passage d’un fil n’est pas
possible. La pose du thermostat est facile mais son emplace-
ment doit être choisi avec soin.

Si la régulation est fonction de la température extérieure, la program-


mation est en général réalisée par une horloge intégrée au régula-
teur, au niveau de la chaudière.

94
Certains robinets thermostatiques sont programmables. Les pièces
qui en sont dotées bénéficient d’une programmation spécifique qui
s’adapte à leur utilisation particulière.

„ La programmation
en chauffage électrique Solution 94
Les émetteurs de chaleur électriques performants sont équipés d’un Faire poser des programma-
teurs multi-zones.
thermostat électronique dit « à fil pilote » qui permet de programmer
plusieurs niveaux de température. Le fil pilote est raccordé à un pro-
grammateur centralisé qui transmet les instructions aux émetteurs.
Il peut être intéressant de définir plusieurs zones dans le logement Solution 95
(celle des chambres, celle des pièces à vivre, celle de la cuisine) et d’af-
Installer des émetteurs de
fecter à chacune une programmation particulière. C’est possible avec
chauffage biénergie dans la
des programmateurs multi-zones qui permettent de piloter chaque salle de bain.
secteur du logement en fonction des activités, des heures de présence…

Une pièce à part : la salle de bain


La salle de bain a des besoins particuliers en chauffage (montée Solution 96
rapide de la température à la demande, temps d’occupation rela-
Équiper la salle de bain d’un
tivement faible sur la journée). Il n’est pas judicieux de l’asservir émetteur spécifique qui ne
à une programmation générale. Il est préférable de l’équiper d’un chauffe que lorsqu’elle est occu-
émetteur spécifique qui permet, quand elle est occupée, d’obte- pée.
nir vite une température agréable.
C’est facile grâce à des émetteurs de chauffage central qui fonc-
tionnent également à l’électricité (ils sont dits biénergie). Ils
permettent de maintenir la salle de bain à une température « de
base » et, pour obtenir une montée rapide de la température,
par exemple au moment de prendre une douche, on a recours
à l’électricité… Celle-ci peut aussi être utilisée pour chauffer la
pièce en intersaison, si la chaudière est arrêtée.
Équipés de barres transversales pour recevoir serviettes, draps
de bain ou gants de toilette, les sèche-serviettes deviennent
un équipement courant dans les salles de bain. Il en existe à eau
chaude, électriques et biénergie. Les sèche-serviettes électriques
et biénergie peuvent combiner rayonnement et convection et
intégrer une fonction soufflante.

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 95


Une programmation bien pensée en fonction de l’installation de
Solution 97 chauffage et d’options tarifaires intéressantes permet d’optimiser
Faire installer un gestionnaire les économies. Renseignez-vous donc auprès de votre fournisseur
d’énergie. d’électricité pour connaître ces tarifs.
Pour aller encore plus loin dans la programmation de votre chauffage
électrique, vous pouvez vous équipé d’un appareil appelé gestion-
naire d’énergie. Il permet d’adapter le fonctionnement du chauffage
au mode de vie des habitants et à la période tarifaire : il centralise
l’ensemble des opérations de programmation (temporelle, tarifaire,
gestion du délestage). Il permet ainsi d’avoir en permanence le chauf-
fage qu’il faut au meilleur coût.

Le délestage
Il sert à couper momentanément un ou plusieurs émetteurs de chaleur si la demande d’électricité
devient trop importante par rapport à la puissance du compteur.
Il permet de ne pas souscrire un abonnement de trop forte puissance qui ne serait utile que peu de
temps dans l’année, quand l’ensemble du chauffage fonctionne en même temps que d’autres appa-
reils électriques.

96
Piloter le chauffage à distance
Un chauffage qui vous obéit au doigt et à l’œil quand vous n’êtes pas
Pilotage
là, même si vous ne connaissez pas la date ou l’heure de votre retour, multifonction
c’est possible ! Une télécommande par téléphone permet d’ar-
Le système peut piloter d’autres
rêter ou de mettre en marche le chauffage à distance. Vous pouvez
fonctions chez vous (arrosage,
ordonner avant votre retour la relance du chauffage et trouver ainsi fonctionnement de volets
un logement confortable. roulants, de l’éclairage, etc.).
Comment fonctionne-t-il ?
La télécommande est installée chez vous. Vous appelez votre numéro
de téléphone, puis vous composez un code qui correspond à une ins- Solution 98
truction pour le fonctionnement du chauffage.
Installer une télécommande
Ce système existe pour tous les types de chauffage central ou de pour allumer le chauffage juste
chauffage électrique. avant de rentrer.

La synthèse vocale
Certains modèles sont équipés d’une synthèse vocale qui transmet
des informations sur la température ambiante ou qui vous guide
dans l’utilisation de l’installation. Ils peuvent être compatibles avec
l’utilisation d’un répondeur téléphonique sur la même ligne.

Changer les émetteurs


électriques
„ Les solutions classiques
Les convecteurs et les panneaux rayonnants représentent plus de 90 %
des systèmes de chauffage électrique installés dans les maisons indivi-
duelles et les immeubles collectifs. Ils ont l’intérêt d’être économiques à
l’achat et de pouvoir être installés dans un habitat où la mise en place
d’un chauffage central pourrait s’avérer difficile. Cependant leur usage
sur le long terme reste plus coûteux que des solutions plus performantes
ou que des solutions faisant appel aux énergies renouvelables :
Š Les convecteurs sont des appareils équipés d’une résistance
électrique qui entraîne par convection naturelle l’air froid du bas
vers le haut tout en le réchauffant. Ce sont les appareils les plus
répandus. Les plus anciens modèles (et les moins chers) sont
équipés de thermostats mécaniques, sources de variations de cha-

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 97


leur et donc d’inconfort et de surconsommation. Il est donc inté-
ressant de les remplacer par des appareils plus performants ou, a
minima, d’utiliser des convecteurs équipés de thermostats élec-
troniques (certifiés NF Electricité Performance catégorie C). Leur
utilisation comme chauffage d’appoint reste acceptable dans des
pièces où les besoins de chaleur sont ponctuels (salle de bain, WC).

Š

98
Š Les panneaux rayonnants réchauffent l’air ambiant en émettant
un rayonnement. Ils permettent de mieux répartir la chaleur, sans
trop créer de mouvement d’air (donc moins de poussière et de
sensation d’air sec) et améliorent donc la sensation de confort. Un
seul panneau permet de chauffer une pièce de 15 à 20 m² dans
une habitation bien isolée.

En résidence secondaire
Ces solutions peuvent être mieux adaptées aux résidences
secondaires pour lesquelles le taux d’occupation reste faible.
L’ensemble des incitations fiscales disponibles pour les solu-
tions de chauffage plus performantes et écologiques n’est pas
disponible pour les résidences secondaires.
Pour ces résidences, vous pouvez également vous équiper
de systèmes de pilotage à distance de votre installation (ce
système permet de commander votre chauffage par téléphone).
Vous pourrez ainsi lancer votre chauffage un peu avant d’arriver
sur les lieux.

„ Les nouvelles solutions


Les chauffages électriques de nouvelle génération abandonnent la convec-
Solution 99
tion pour bénéficier des avantages de la chaleur diffusée par rayonne- Remplacer les anciens convec-
teurs par des panneaux rayon-
ment. Ces solutions restent plus coûteuses à mettre en œuvre, mais sont nants ou des accumulateurs de
moins gourmandes en énergie et plus économiques sur le long terme. chaleur.
Š Les accumulateurs de chaleur : ces radiateurs accumulent la
chaleur dans un matériau réfractaire lors des périodes tarifaires
« heures creuses » des fournisseurs d’énergie. Ils la restituent
ensuite lors des périodes où l’électricité est plus chère.
Š Le plancher rayonnant : des câbles électriques chauffant sont
placés dans une chape de faible épaisseur coulée sur un isolant. Ce
système est plus adapté pour des sols en carrelage.
Š Le plafond rayonnant : un film chauffant est collé au plafond sur
un panneau isolant thermique. Des plaques de plâtre spécifiques
Attention
sont placées par-dessus. Elles permettent de diffuser la chaleur à
l’ensemble de la pièce. Cette solution technique est plus adaptée Certaines de ces techniques ne
aux logements neufs car elle nécessiterait des travaux importants sont pas bien adaptées pour des
travaux de rénovation légers.
dans le cas d’une rénovation.

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 99


A Pose d’un plancher chauffant

100
Pas d’aides pour le chauffage électrique
Les aides financières (crédit d’impôt, éco-prêt à taux zéro)
encouragent les systèmes de chauffage les plus performants et
utilisant les énergies renouvelables. Le chauffage électrique ne
bénéficie donc d’aucune aide.

Changer pour une chaudière


plus performante
En changeant une chaudière âgée de 20 ans pour une chaudière per-
formante, vous économiserez au moins 15 % de votre consommation,
et jusqu’à 30 ou 40 % en optant pour un modèle « à condensation ».
En plus, l’installation polluera moins et produira moins de gaz à effet
de serre. A Une vieille chaudière à gaz
Les chaudières modernes au gaz ou au fioul offrent des performances
en amélioration constante : Solution 100
Š leurs rejets ont fortement diminué ; Remplacer une chaudière de
Š elles peuvent être compactes et discrètes : leur installation est plus plus de 20 ans.
facile et peut se faire dans une cuisine intégrée,
Š ellesoccasionnent moins de pertes de chaleur car les fumées G Baisse des consommations
émises sont moins chaudes, des chaudières en vingt ans
Š l’allumage
automatique permet de faire l’économie d’une veilleuse
permanente (chaudière gaz).

G Diminution des rejets des chaudières


chaudière fioul chaudière gaz
émissions
jusqu’à - 80 % jusqu’à - 65 %
d’oxydes d’azote
d’émissions d’émissions
NOx
émissions
jusqu’à - 30 % jusqu’à - 15 %
de dioxyde
d’émissions d’émissions
de carbone CO2
émissions
jusqu’à - 53 %
de dioxyde
d’émissions
de soufre SO2

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 101


Chauffage et eau chaude sanitaire
Le remplacement d’une chaudière peut être l’occasion pour
réfléchir à la production d’eau chaude sanitaire. Production
instantanée ou stockage dans un ballon, les chaudières
modernes offrent des solutions variées et performantes pour
obtenir de l’eau chaude à volonté, rapidement et à bonne
température. La meilleure solution dépend de la composition
de la famille et des caractéristiques du logement. C’est bien
entendu un moment privilégié pour étudier l’installation de
capteurs solaires thermiques.

G Quelques critères de choix de chaudières en fonction de leur combustible


Type
gaz fioul bois
de chaudière
3 000 à 10 000 €
2 000 à 6 000 € 3 000 à 6 000 € + 1 000 € crédit d’impôt (pour chaudières
crédit d’impôt (achat d’une cuve) à chargement manuel de
(pour chaudières crédit d’impôt (pour rendement ≥ 70% ou chaudières
coût chaudière à condensation) chaudières à condensation) à chargement automatique de
rendement ≥ 75%)
NB : pour le coût total, rajouter la location d’une cuve (GPL), l’abonnement (gaz de ville),
la maintenance annuelle et la consommation de combustible.
neutre pour l’effet de serre
pas de stockage
avantages pas d’abonnement énergie renouvelable
pour le gaz de ville
coût du combustible stable
stockage pour le GPL
abonnement ou location stockage en cuve
contraintes et de cuve
stockage : abri sec, silo
inconvénients énergies non renouvelables
coûts des combustibles fluctuants
émissions de GES

„ Les chaudières basse température


Elles offrent un confort accru :
Š en fonctionnant à température plus basse, elles apportent plus
d’économies et une ambiance thermique plus agréable,
Š par rapport à une chaudière moderne standard, elles permettent
de réaliser des gains de consommation de l’ordre de 12 à 15 %,

102
Š sielles alimentent un plancher chauffant basse température ou
des radiateurs « chaleur douce », ces chaudières procurent une
sensation de confort particulièrement agréable. Elles s’adaptent
à des émetteurs existants s’ils sont surdimensionnés, ce qui est
fréquent.

„ Les chaudières à condensation

Attention
Il est nécessaire, pour l’installation
d’une chaudière à condensation,
Elles constituent un produit « écologique » :
de prévoir le raccordement de
Š en condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion, elles récu- l’évacuation des produits de
pèrent de l’énergie. D’où une économie notable de combustible, condensation au réseau d’eaux
usées.
moins de gaz carbonique et moins d’oxydes d’azote rejetés,

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 103


Š elles améliorent de 15 à 20 % les résultats des chaudières stan-
dards modernes. Elles représentent une part importante des maté-
riels posés aux Pays-Bas ou en Allemagne. En France elles sont de
plus en plus installées.
Elles atteignent leurs meilleures performances et procurent un grand
confort quand on les installe avec un plancher chauffant basse tem-
pérature et/ou des radiateurs « chaleur douce ».

Les chaudières à ventouse


Elles offrent l’avantage de ne pas avoir besoin de conduit de
cheminée et peuvent être installées dans un petit espace non
ventilé. Elles améliorent encore la sécurité de la chaudière et
réduisent de 4 à 5 % les consommations par rapport à celles qui
n’en sont pas dotées.
Ce système existe pour tous les types de chaudières (standard,
basse température, à condensation), qu’elles fonctionnent au
gaz ou au fioul.

Rendre sa cheminée
plus performante
La cheminée ouverte est conviviale mais peu efficace. Son rendement
Solution 101 ne dépasse pas 10 % et peut même être négatif : elle utilise l’air de
Installer un régulateur de tirage la pièce, qui va être remplacé par l’air froid du dehors et au final, la
dans le conduit de cheminée.
température ambiante peut baisser ! Elle contribue à dégrader la qua-
lité de l’air intérieur : une partie des polluants émis n’est pas évacuée
par le conduit et se répand chez vous.

„ Transformer sa cheminée
Précautions en posant un insert
à prendre
Vous pouvez y faire installer un insert, un foyer fermé ou un poêle par
Avec une cheminée ouverte, un professionnel. Ces appareils s’utilisent de manière similaire. Leurs
utilisez un régulateur de tirage,
fermez-le quand le feu est éteint, différences proviennent de leur esthétique, de leurs performances et
surveillez l’évacuation de la fumée du mode d’installation. L’achat d’un appareil moderne et performant
et surtout ne laissez jamais brûler vous permet d’être mieux chauffé, de recharger le foyer moins sou-
le feu la nuit. vent et de moins polluer.

104
Solution 102
Faire poser un insert, un foyer
fermé ou un poêle dans une che-
minée ouverte.

A Pose d’un insert


Il s’encastre dans la cheminée existante. Sa taille et sa géométrie
dépendent de l’ouverture et de la disposition de la cheminée. Facile
d’entretien et d’utilisation, son rendement est compris entre 50 et
70 %.

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 105


Installer un système d’appoint
performant : le chauffage au bois
Aujourd’hui, près de 6 millions de ménages utilisent un appareil de
chauffage au bois, la plupart du temps en complément d’une autre
source d’énergie.

Les avantages du chauffage au bois


Le bois est une énergie renouvelable et abondante qui peut
être disponible localement. Elle est neutre au regard de l’effet
de serre : en brûlant, le bois émet le CO2 qu’il avait fixé lors
de sa croissance. Ce mode de chauffage reste le plus écono-
mique avec un coût de l’ordre de 40 euros/MWh. En 2007, la
consommation moyenne d’un ménage vivant en maison indivi-
duelle était comprise entre 21 et 24 MWh.

„ Le poêle ou le foyer fermé

106
Si votre cheminée n’est pas encore installée, pourquoi ne pas vous
équiper d’un foyer fermé ou d’un poêle ? Ces appareils répondent à
un cahier des charges précis et permettent une réduction substan-
tielle de la dépense annuelle de chauffage. Le rendement d’un foyer
fermé est comparable à celui d’un insert.
Les poêles à bois sont des appareils faciles à poser. Ils ont d’ailleurs
beaucoup de succès. Ils allient facilité d’installation et sécurité, à la

J Un poêle à bûches

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 107


condition que la pièce soit assez grande pour que l’appareil soit suffi-
Solution 103 samment éloigné des parois combustibles. L’emplacement idéal dans
Installer un poêle de concep- la maison ? Au centre de la surface habitable, au rez-de-chaussée.
tion moderne comme chauffage Les poêles à bûches (acier ou fonte) ont un rendement assez élevé
d’appoint. à régime normal (60 à 80 %), plus faible au ralenti. Leur autonomie
est de quelques heures, mais leur inertie thermique est relativement
limitée.
Les poêles de masse à granulés (fonte et matériaux réfractaires)
ont des rendements élevés (80 à 93 %), des émissions faibles et une
autonomie de 12 à 24 heures. Ils bénéficient d’une inertie thermique
importante et chauffent par rayonnement. Plus coûteux, souvent de
grande taille. Ce sont aussi les plus performants.

G Un poêle de masse à granulés

108
G Le rendement des poêles et des cheminées
Appareils de plus de Appareils de
Autonomie
10 ans conception moderne
Cheminée à foyer ouvert < 10 % < 10 % quelques heures
Insert, foyer fermé 30 à 60 % 60 à 80 % quelques heures
Poêle à bûches 40 à 60 % 60 à 80 % quelques heures
Poêle à granulés classique > 80 % 12 à 72 heures
à bûches à granulés
Poêle de masse 12 à 24 heures
60 à 80 % 80 à 93 %

Changer de poêle
Les poêles issus de technologies dépassées fonctionnent mal Solution 104
au ralenti et leur autonomie est limitée. Pour vous équiper Installer une cuisinière à bois
ou remplacer un matériel peu efficace, il existe des poêles de qui assure aussi une partie du
conception moderne très performants. chauffage.
Et pourquoi pas une cuisinière à bois ?
Les cuisinières à bois se modernisent : il en existe maintenant
à granulés. Elles peuvent assurer la cuisine et le chauffage. Leur
rendement varie de 50 à 85 % selon les modèles.

J Un poêle mixte chauffage


et cuisinière

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 109


G Bois pour le chauffage „ Le choix du combustible
La qualité du chauffage et de la combustion dépendent beaucoup des
caractéristiques du combustible.

Les bûches : bois dur ou bois tendre ?


Les essences de bois sont classées en deux grandes familles selon leur
densité :
Š lesfeuillus durs (chêne, hêtre, bouleau, frêne, châtaignier, charme,
noyer, fruitiers, etc.) ;
Š les résineux et feuillus tendres (épicéa, sapin, pin, mélèze, peuplier,
saule, etc.).
Les feuillus durs sont les plus appréciés pour le chauffage domestique
(à l’exception du châtaignier qui éclate en brûlant). Leur combustion
dure longtemps.
Les feuillus tendres et les résineux prennent feu plus facilement et
Solution 105 brûlent plus vite. Ils sont appréciés pour leur montée rapide en tem-
Ne jamais brûler de bois humide. pérature. Ils conviennent bien pour allumer un feu dans un poêle ou
une cheminée froide. Les résineux émettent plus de goudrons. Les
bois tendres mal stockés se dégradent rapidement.

Attention au bois humide ! La combustion de bois humide est


Comment
reconnaître déconseillée :
un bois sec et Š pour des raisons environnementales : la combustion d’un bois
de qualité ?
« vert » libère beaucoup de substances polluantes ;
• Il ne doit présenter ni champignons Š pour des raisons économiques : un bois humide fournit environ
ni moisissures.
deux fois moins d’énergie qu’un bois sec ;
• Il ne montre pas de teinte verte
sous l’écorce qui doit se détacher Š pour des raisons pratiques : les appareils performants n’atteignent
facilement. pas leur puissance nominale avec du bois humide. De plus, le
• Il comporte de petites fissures matériel s’encrasse plus vite et risque de se détériorer.
qui irradient à partir du centre.
• Il est léger et résonne quand on Pour vérifier précisément le taux d’humidité de votre bois, vous
cogne 2 bûches l’une contre l’autre. pouvez utiliser un petit appareil d’usage simple, l’humidimètre (coût :
de 30 à 60 €).

Les solutions nouvelles : les plaquettes et les granulés


Aujourd’hui, la bûche n’est plus la seule solution pour chauffer une
maison au bois. Les poêles peuvent être alimentés automatiquement

110
avec d’autres produits dérivés du bois et permettre une plus grande
autonomie de chauffage.
• Les plaquettes forestières G Plaquettes
Ce bois déchiqueté est obtenu par broyage de branches ou d’arbres
forestiers ou bocagers. Les plaquettes mesurent de 2 à 5 cm centi-
mètres de longueur. Suivant leur degré de séchage, leur valeur éner-
gétique varie de 2 500 à 3 900 kWh par tonne.
Il est préférable que leur taux d’humidité soit inférieur à 30 %.
Plus humides ou stockées dans un endroit humide, elles peuvent se
dégrader (compostage). Livrées en vrac, elles doivent être stockées
dans un local ou un silo étanche à l’eau et ventilé, qui ne sera pas
rempli à plus de 70 à 80 % de son volume pour laisser circuler l’air.
• Les granulés (ou pellets) G Granulés
Ils sont obtenus par la compression de sciures de bois de résineux et
de feuillus ou de divers produits agricoles.
Aucun additif chimique n’est utilisé, leur cohésion est assurée par des
substances naturelles. Les granulés se présentent sous la forme de
petits cylindres de 6 mm de diamètre et 10 à 40 mm de longueur,
selon les usages (poêle ou chaudière).
Ultra compact, ce combustible est adapté au milieu urbain ou
périurbain. Très dense, il dispose d’un pouvoir calorifique d’au moins
4 600 kWh par tonne pour une humidité de 10 % sur poids humide.
Il permet des rendements élevés et une autonomie importante. C’est
un produit facile à transporter, à stocker et à utiliser. Il est cependant
plus onéreux que les autres combustibles-bois.
Les granulés peuvent être livrés en vrac, en « big-bag » de 500, 750
ou 1 000 kg, ou en sacs de 10 à 25 kg qui peuvent être palettisés. Il Solution 106
faut les stocker au sec, dans un local (sacs) ou un silo (vrac). 3 fois Choisir un combustible de bonne
plus denses en énergie que les plaquettes, ils demandent un espace qualité pour plus d’efficacité.
de stockage plus réduit.
Pour bénéficier d’un combustible de qualité, faites confiance aux
certifications
Elles offrent des garanties quant à la nature du produit, son degré
d’humidité, son pouvoir calorifique, la quantité vendue…
Š Pour les granulés bois, deux certifications sont disponibles dans
toute la France : NF Granulés biocombustibles, certification
des granulés destinés aux poêles et chaudières automatiques, et

Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 111


Din plus délivrée par l’organisme allemand de certification Din
Certco.
Š Pour les granulés d’origine agricole : NF Granulés biocombus-
tibles – Agro haute performance pour les granulés destinés aux
chaudières poly-combustibles domestiques et automatiques.
Š Pour le bois en bûches : NF Bois de chauffage.

Attention aux bois de mauvaise qualité


La combustion de bois de mauvaise qualité libère de nombreux
polluants. C’est le cas des bois « souillés » issus de récupération
(chantiers de démolition, vieux meubles, bois échoués en bord
de mer, etc.) qui contiennent des produits toxiques et/ou corro-
sifs : produits de traitements, vernis, peinture…
Et bien sûr, rappelons qu’il ne faut jamais brûler de déchets
dans une cheminée ou un poêle !

112
A Un poêle de masse en pierre volcanique (© Tulikivi)
Et pour aller
plus loin
Des investissements
plus importants
peuvent rendre votre
habitat très performant
énergétiquement.
Il est souvent plus rentable, si notre budget nous le permet, de réaliser
une rénovation globale de son habitat plutôt que de faire des travaux
petits bouts par petits bouts. Les coûts de main d’œuvre seront plus
économiques et le gain sur les factures liées à la consommation
d’énergie sera tout de suite plus important.

Avant de débuter les travaux :


établir l’état énergétique
du logement
Combien „ Une indication : le DPE
ça coûte ? Les logements anciens sont très disparates en termes de perfor-
En moyenne, un DPE coûte entre mance énergétique. Les conceptions ont beaucoup évolué au cours
100 € et 250 € pour un logement du XXe siècle et du début du XXIe siècle.
et est valable 10 ans. Pour savoir où se situe votre logement, vous pouvez consulter le dia-
gnostic de performance énergétique. Il est obligatoire à la livraison
de toute construction neuve et lors des ventes et des locations.
Depuis le 1er janvier 2011, la classification énergétique du logement
doit figurer sur l’annonce immobilière.

116
Vous pouvez également le faire réaliser en dehors de ces cas obliga-
toires, pour obtenir une première indication sur la classification éner- Solution 107
gétique de votre habitat et ses émissions de gaz à effet de serre. Faire réaliser un DPE pour
L’objectif est de rendre les logements de plus en plus performants en connaître l’état énergétique de
terme d’énergie et de disposer dans un avenir proche de plus en plus son logement.
de bâtiments basse consommation (classe A).

Les étiquettes énergie et climat


Les résultats se présentent sous forme d’étiquettes « énergie » et
« climat » qui signalent les performances énergétiques et les émis-
sions de gaz à effet de serre du logement.
La moyenne actuelle du parc immobilier français se situe autour de
240 kWh/m² par an (classe E).

G L’étiquette énergie et l’étiquette climat

En fonction de la performance énergétique, exprimée En fonction des émissions de gaz à effet de serre,
en kWh/m2 par an : c’est l’étiquette énergie. L’échelle exprimées en kg d’équivalent CO2/m2 par an : c’est
est cotée de A, pour les logements les plus sobres, à l’étiquette climat. L’échelle est également cotée
G, pour les plus énergivores. de A, pour les logements faiblement émetteurs, à
G, pour les logements fortement émetteurs.

Et pour aller plus loin 117


Les indications obligatoires
Le contenu du DPE est réglementé. Vous devez y trouver :
Š une description du logement, de ses équipements (chauffage,
eau chaude sanitaire, ventilation, éventuellement climatisation) et
de leurs conditions d’utilisation ;
Š la quantité d’énergie qu’il consomme. Il s’agit d’une estimation
réalisée selon une méthode standardisée dont certains éléments
(références, logiciel utilisé) doivent être indiqués. Pour les loge-
ments antérieurs à 1948, on peut établir la moyenne des relevés
de consommation des trois dernières années. Un DPE doit se
référer aux prix des énergies les plus récents et préciser leur date
d’entrée en vigueur ;

Š des conseils de comportement pour dépenser moins d’énergie et


des recommandations de travaux pour améliorer la performance
énergétique du logement.

„ Rencontrer un espace
Info → Énergie pour obtenir
des conseils personnalisés
Depuis 2001, un réseau de spécialistes pour des conseils gratuits,
neutres et indépendants sur les économies d’énergie et les énergies
renouvelables a été créé par l’ADEME en partenariat avec les collecti-
vités territoriales : les espaces Info→Énergie.
Au sein des 235 espaces Info→Énergie répartis dans toute la France,
des experts vous accueillent pour analyser vos besoins et répondre à
toutes vos questions :

118
Š Comment isoler mon logement ?
Š Quel est le meilleur chauffage ?
Š Comment financer mon projet ?
Pour trouver l’espace le plus proche de chez vous, vous pouvez appeler
le N° Azur (valable en France métropolitaine, prix d’un appel local) :
0 810 060 050, ou sur Internet : www.infoenergie.org.
www.infoenergie.org
„ Un outil pour estimer vos consommations
énergétiques et préparer un plan
d’actions : le coach carbone ®
C’est un outil gratuit qui permet de réaliser une estimation des émis-
sions de gaz à effet de serre de son foyer sur différents postes (loge-
ment, transport, alimentation, équipement) et de construire un plan
d’action pour les réduire.
Comptez une durée moyenne d’1 heure pour réaliser l’ensemble du
diagnostic et élaborer un plan d’action.

Et pour aller plus loin 119


Les opérations se décomposent en 2 temps :
Š vous réalisez le Bilan Carbone® de votre foyer en complétant 4 ques-
tionnaires. Le diagnostic porte sur l’année écoulée (12 derniers mois) ;
Š vous passez à la définition de vos plans d’action, et vous engagez
pour l’année à venir !

www.coachcarbone.org
Passer à l’étape
de réalisation des travaux
„ Des informations à connaître
Solution 108 avant de se lancer
Prendre connaissance des clés
d’une rénovation réussie avant Les obligations réglementaires
d’opter pour des travaux. pour la rénovation
Depuis le 1er novembre 2007, il existe une réglementation pour
les logements existants dès qu’ils font l’objet d’amélioration.
Elle fixe les exigences minimales sur les produits ou équipe-
ments mis en œuvre dans l’habitat au moment de la rénova-
tion (isolation, chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire,
régulation, ventilation, éclairage). L’objectif est de renforcer la
performance énergétique des constructions existantes.
Pour en savoir plus :
• Consultez le guide pratique « Rénovation : la réglementation
thermique »
• Retrouvez l’ensemble des dispositifs pour améliorer la perfor-
www.rt-batiment.fr mance énergique des bâtiments : www.rt-batiment.fr

Par où commencer la rénovation ? Pour vous repérer dans les travaux


à réaliser, sachez qu’un bâtiment économe en énergie repose sur 7
points essentiels.

„ Les 7 clés d’un bâtiment


économe en énergie
Après avoir identifié les points faibles de votre logement, et pour
réduire vos besoins en énergie, la solution gagnante est avant tout
d’empêcher la chaleur de s’échapper en isolant. Toit, murs, planchers :
pour chaque surface, il existe des solutions.

120
Avec une enveloppe performante, vous pouvez ensuite réaliser des
économies en installant des équipements plus efficaces et bien
dimensionnés pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, la ventila-
tion, le rafraîchissement.

Clé
n°7
Un chauffage
à haut rendement
et l’eau chaude
Clé sanitaire Clé
n°6 sans gaspillage n°1
Une ventilation Un bâtiment
performante compact et
ouvert au soleil

Clé Clé
n°5 n°2
L’élimination Une isolation
des fuites d’air renforcée

Clé Clé
n°4 n°3
Le choix Une réduction
de fenêtres des ponts
performantes thermiques

Vous pouvez profiter d’une rénovation pour opter pour les énergies
renouvelables : chauffage au bois, chauffe-eau solaire, système solaire
combiné pour le chauffage et l’eau chaude, système solaire de produc-
tion d’électricité, pompe à chaleur pour le chauffage et l’eau chaude.

„ S’adresser à des professionnels


Les travaux de rénovation, souvent assez lourds, exigent le plus sou-
vent le recours à des professionnels.
Après avoir identifié les travaux à faire réaliser, il faut demander à
plusieurs professionnels de proposer leurs solutions et leurs devis et
prendre le temps de comparer les solutions et les devis (téléphoner
éventuellement à votre espace Info→Énergie).

Et pour aller plus loin 121


D Rénovation et isolation
d’un toit par un professionnel

„ Dans quel ordre


réaliser les travaux ?
Réalisés au cas par cas sur un seul élément du bâti, les travaux s’avè-
rent malheureusement peu efficaces sur le plan énergétique. Ils peu-
vent même parfois conduire à des désordres du bâtiment. Le rempla-
cement des fenêtres existantes par des fenêtres plus isolantes, réalisé

122
Prendre le temps de la réflexion
Une grosse rénovation exige des budgets importants et les choix
faits engagent pour de nombreuses années. Mieux vaut éviter
de répondre positivement aux offres faites lors de démarchage.
Prenez le temps de vous renseigner sur la solution technique
proposée pour savoir si elle est bien adaptée à votre cas, compa-
rez les prix et demandez des références aux professionnels.
Contactez si possible des particuliers qui ont fait réaliser des Attention
travaux similaires pour connaître leur degré de satisfaction.
Une isolation doit toujours être
associée à une ventilation bien
réalisée qui peut être naturelle ou
sans installer un système de ventilation efficace dans l’habitation, assistée mécaniquement (ventilation
peut engendrer des moisissures ou une mauvaise qualité de l’air inté- mécanique contrôlée –VMC – hygro-
rieur des logements, faute d’une aération suffisante. réglable, double flux…).
De même, changer son système de chauffage sans agir par exemple sur
l’isolation du bâtiment ne conduit pas systématiquement à une diminu-
tion significative des factures de chauffage, les besoins restant inchangés.
La solution la plus efficace reste bien souvent la rénovation glo-
bale de l’habitation. Cela implique d’avoir un plan cohérent pour
rendre les travaux les plus efficaces possible. Par exemple, il n’est pas
cohérent de changer d’abord la chaudière puis de réaliser des travaux
d’isolation, car la chaudière sera alors surdimensionnée.

Commencer par
l’isolation thermique
Quand on sait que le chauffage représente deux tiers de la consom-
mation d’énergie d’un logement, réaliser des travaux pour empêcher
la chaleur de s’échapper prend tout son sens ! L’isolation apparaît
donc très vite comme une excellente solution. Elle permettra à la fois
de réduire les consommations d’énergie de chauffage et/ou de clima-
tisation et d’accroître le confort.
De plus, en isolant votre logement, vous faites un geste pour l’envi-
ronnement car, en réduisant les consommations, vous préservez les
ressources énergétiques et limitez les émissions de gaz à effet de serre.
Dans une maison non isolée, une grande partie de la chaleur peut
s’échapper par le toit, les murs et les fenêtres. Il est donc important
d’apporter une attention particulière à ces éléments de construction.

Et pour aller plus loin 123


D Localisation des pertes
de chaleur dans une maison
non isolée

G Où isoler ?

124
A Isolation des combles perdus
„ L’isolation du toit
L’isolation des toitures est la plus rentable et la première étape à Solution 109
réaliser car le potentiel d’économies d’énergie est important. Isoler dans l’ordre : le toit, les
murs, les parois vitrées, les plan-
C’est souvent la partie la plus facile à traiter. En effet, l’air chaud, plus léger,
chers.
s’élève naturellement et vient en grande partie se loger sous les toits.
Dans les combles perdus, l’isolant peut être disposé sur le plancher ou
entre les solives.
Dans les combles habitables, la ventilation de la couverture est indis-
pensable avec la mise en place de l’isolant.

„ L’isolation des murs


L’isolation peut se faire par l’intérieur ou par l’extérieur :
Š Par l’intérieur : cette solution n’est pas la plus performante même
si la pose semble plus aisée. Elle doit cependant être réalisée par
un professionnel pour éviter tous les désagréments futurs (ponts
thermiques…).

Et pour aller plus loin 125


Š Par l’extérieur : cette solution est nettement plus efficace et offre
un large choix de produits. Elle permet de plus un très bon confort
en hiver comme en été au sein de l’habitat.

D Isolation des murs


par l’extérieur

„ Les parois vitrées


C’est souvent la solution qui vient à l’esprit en premier car elle semble
la plus aisément réalisable. Il faut savoir cependant que seulement 10
à 15 % de la chaleur s’échappe par les fenêtres. Ces travaux effectués
seuls ne vous permettront pas de réaliser de grosses économies. Il est
préférable de les intégrer à une isolation plus globale du logement en
prenant également en compte le toit, les murs et le sol.
Pour respecter l’aération du logement, les nouvelles fenêtres doivent
être munies d’une entrée d’air sauf s’il en existe au niveau des murs
A Pose d’un double vitrage (grilles d’aération) ou si le logement dispose d’une VMC double-flux.
N’oubliez pas de prévoir des volets, que ce soit du double vitrage ou
du triple, et de les fermer dès que la nuit est tombée : vous ferez de
Attention sérieuses économies en hiver, mais aussi en été lors des grosses chaleurs.
Le vitrage n’est pas le seul élément Si vous optez pour des volets roulants, pensez à isoler aussi les coffres.
déterminant. Les menuiseries
extérieures doivent être parfaite- „ L’isolation des planchers
ment étanches et offrir une bonne
isolation thermique. Optez pour Les techniques d’isolation consistent à utiliser :
le bois et le PVC plutôt que pour Š des planchers béton à poutrelles et entrevous PSE (polystyrène
les encadrements métalliques. expansé) certifiés à languettes ;

126
Š des planchers béton à poutrelles avec isolation sous dalle flottante
(pensez à intégrer le chauffage) ;
Š des planchers en dalles de béton cellulaire.
Si le plancher est sur vide sanitaire ou locaux non chauffés, il est
possible de compléter l’isolation par des panneaux en sous-face (fixés
mécaniquement ou collés).
Si le plancher est en bois, il est également possible de réaliser un
plafond suspendu isolé. La laine minérale posée en remplissage du
plafond suspendu est une solution intéressante.

Pour en savoir plus


Vous trouverez des renseignements plus complets en consultant :
• le site de l’ADEME www.ecocitoyens.ademe.fr/mon-habitation ;
• le guide pratique ADEME « L’isolation thermique ».

Pas d’isolation sans ventilation


Dans une maison, l’air doit être régulièrement renouvelé, ni trop
humide, ni trop sec, ni pollué. La santé de ses habitants et du bâti-
ment lui-même en dépend.
En effet, l’air dans les maisons n’a rien de pur : humidité, monoxyde
d’azote, polluants chimiques (produits ménagers), particules diverses
(bricolage), fumée de tabac… Il est parfois plus pollué qu’à l’extérieur. www.ecocitoyens.ademe.fr/
mon-habitation
Il est souvent riche en vapeur d’eau qui peut se condenser sur les
parois froides. Outre les sources internes (métabolisme, activités
humaines, équipements), l’eau peut aussi provenir d’infiltrations d’eau Solution 110
de pluie ou de remontées d’humidité provenant du sol.
Pour garder un logement sain,
Les surfaces imprégnées d’humidité s’abîment : décollement des combattre l’humidité.
papiers peints, apparition de moisissures au niveau des ponts ther-
miques, des arrières de meubles, pourrissement des châssis de fenêtres
en bois, etc.
Solution 111
L’excès d’humidité provoque donc une dégradation esthétique et
Installer une ventilation perfor-
mécanique du bâti. Les moisissures produisent des allergènes favori- mante.
sant crises d’asthme et allergies respiratoires.

Et pour aller plus loin 127


La mise en œuvre d’une ventilation efficace est nécessaire pour une
bonne qualité de l’air ambiant.
Avec une ventilation mécanique contrôlée (VMC), on maîtrise plus
facilement les débits nécessaires au renouvellement de l’air.

Combattre l’humidité
• Traitez le problème de l’humidité extérieure à la source. En
cas d’infiltrations ou de remontées capillaires dans les murs,
il est nécessaire d’améliorer l’étanchéité de votre maison : la
seule ventilation ne peut régler le problème.
• Évacuez l’humidité intérieure en excès. Une bonne ventila-
tion, avec un chauffage suffisant, permet de lutter contre la
condensation : l’air neuf extérieur s’assèche en entrant dans
l’atmosphère plus chaude de la maison.
• Traitez les points sensibles. Si l’aération ne suffit pas, il faut
améliorer l’isolation et supprimer les ponts thermiques. Mais
attention : mieux isoler ne veut pas dire calfeutrer ! Sachez
conserver l’équilibre entre isolation performante et ventila-
tion efficace, afin que les améliorations espérées ne soient pas
source de dysfonctionnement.

G Les types de ventilation


Type
Avantages Inconvénients Prix
de ventilation
• Débit d’air entrant constant
VMC simple-flux • Avec des entrées d’air acoustiques, Ne prend pas en compte Environ
autoréglable diminution des nuisances sonores l’humidité intérieure 400 €
extérieures
• Débit d’air entrant variable en fonction
de l’humidité, donc de l’occupation • Système plus coûteux à l’achat
et des activités qu’une VMC simple-flux
VMC simple-flux • Économies d’énergie par rapport autoréglable. Environ
hygroréglable à la précédente • Conçue pour réagir à l’humidité, 700 €

• Avec des entrées d’air acoustiques, pas d’efficacité supplémentaire


diminution des nuisances sonores pour les polluants chimiques.
extérieures

128
Type
Avantages Inconvénients Prix
de ventilation
• Économies d’énergie par récupération
de calories
• Système le plus coûteux à
• Filtration de l’air entrant l’achat
• Sensation de courant d’air froid • Bruit des bouches d’insufflation Environ
VMC double-flux
supprimée en particulier dans les 2 000 €

• Isolation acoustique du dehors chambres en cas de mauvaise


conception.
• Préchauffage ou rafraîchissement de l’air
entrant

J Bouche de VMC double-flux

Pour en savoir plus


Vous trouverez des renseignements plus complets en consultant :
• le site de l’ADEME www.ecocitoyens.ademe.fr/mon-habitation ; www.ecocitoyens.ademe.fr/
• le guide pratique ADEME « La ventilation ». mon-habitation

Repenser votre chauffage et votre


production d’eau chaude Solution 112
Chauffer sa maison et produire
Et si les énergies renouvelables remplaçaient le gaz, le fioul ou l’élec- son eau chaude avec les éner-
tricité pour le chauffage et l’eau chaude ? gies renouvelables.
Trois bonnes raisons de choisir les énergies renouvelables :
Š c’est une solution économique,
Š autonomes et inépuisables, les énergies renouvelables ne subissent
pas les fluctuations de prix comme le fuel ou le gaz,

Et pour aller plus loin 129


Š bien dimensionnées et bien installées, elles sont rentabilisées à
court et moyen terme.

Investir dans les énergies renouvelables


En fonction de votre région et des besoins énergétiques de
votre logement, plusieurs possibilités s’offrent à vous : chauffage
au bois, pompe à chaleur, chauffage solaire… Des techniques qui
bénéficient pour la plupart des aides financières de l’État et des
collectivités territoriales.
Où trouver des informations ?
L’ADEME publie des guides pratiques pour :
• le chauffage au bois ;
• les pompes à chaleur ;
• le chauffe-eau solaire individuel ;
• le chauffage et l’eau chaude solaires.
Contactez également votre espace Info→Energie : un conseiller
vous expliquera les avantages de chaque énergie et examinera
avec vous quelle solution est adaptée à votre logement.
Labels et chartes
Des labels et des chartes peuvent vous guider pour choisir un
professionnel compétent. Certains installateurs d’énergies
renouvelables s’engagent à respecter un certain nombre de
chartes de qualité : voir Qualit’enr, www.qualit-enr.org

www.qualit-enr.org

130
Et pour aller plus loin 131
Conclusion
Comme vous avez pu le constater au cours de cet ouvrage, en adop-
tant des gestes simples, souvent dictés par le bon sens, qui ne remet-
tent en cause que quelques habitudes et en réalisant quelques inves-
tissements malins, vous pouvez améliorer votre confort de vie, réduire
vos dépenses d’eau et d’énergie et devenir un éco-citoyen !
Toutes vos actions mises bout à bout avec celles d’autres personnes
ont des impacts très positifs pour notre environnement.
Vous pouvez également adopter de nouvelles habitudes pour faire vos
courses, consommer, vous déplacer, vous distraire, faire du sport et
même partir en vacances
Renseignez-vous sur les produits de consommation les moins impac-
tants, les pistes pour diminuer la quantité de déchets que vous mettez
à la poubelle, les autres moyens que la voiture pour vous déplacer…
Vous vous apercevrez vite qu’une multitude de possibilités existent
pour vivre mieux en préservant la planète.

Conclusion 133
Informations
utiles
Rappel sur les unités
Il n’est pas rare de constater des confusions entre énergie et puis-
sance, notamment entre kW et kWh.
Ces notions sont précisées ci-dessous.

„ Énergie
Grandeur physique qui représente la faculté que possède un système
de pouvoir fournir du travail mécanique ou son équivalent (chaleur,
onde électromagnétique...)
Š Unité légale : le joule (J) et ses multiples kJ (kilojoule =1 000 joules),
MJ (mégajoule : 1 million de joules), etc.
Š Unités usuelles :
ƒ le kilowattheure (kWh), la calorie (cal), la thermie (th).
ƒ La calorie est l’énergie qu’il faut pour élever la température
d’1 gramme d’eau de 1 °C.
ƒ La thermie est l’énergie nécessaire pour élever la température
d’une tonne d’eau de 1 °C ; 1 th = 1 000 kcal.
Š Correspondances :
ƒ 1 cal = 4,18 J
ƒ 1 kWh = 3,6·106 J

„ Puissance
Quotient du travail accompli par une machine par le temps qu’il
a fallu pour l’accomplir. Il s’agit en quelque sorte de la vitesse de
consommation d’une énergie.

Informations utiles 135


Š Unité légale : le Watt (W) et ses multiples kW, MW, GW
(1 gigawatt = 1 milliard de watts ; 1 mégawatt = 1 million de
watts)
1 W = 1 J/s
Š Unités usuelles : kcal/h, th/h, HP (horsepower = cheval vapeur)
1 kcal/h = 1,16 W, 1 kW = 0,86 th/h, 1 HP = 736 W

„ Température
Š en degré Celsius (°C), définie par rapport à la fusion de la
glace (0 °C) et l’ébullition de l’eau (100 °C) sous la pression
atmosphérique.
Š en Kelvin K. T en °C = T en K + 273,15 (ainsi, une différence de
1 °C est égale à une différence de 1 K).
Š enFahrenheit °F dans le système anglo-saxon.
T en °F = 32 + 1,8·T en °C (une différence de 1 °C n’est pas égale
à une différence de 1 °F !).
Lors des transferts thermiques, on s’intéresse essentiellement aux
écarts de température entre deux milieux, notés ΔT.

„ Pouvoir calorifique
Le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur
exprimée en kWh dégagée par la combustion complète d’une quan-
tité de combustible (tonne, m3…)
On distingue deux pouvoirs calorifiques : le pouvoir calorifique
supérieur (PCS) et le pouvoir calorifique inférieur (PCI).
Le pouvoir calorifique supérieur PCS prend en compte la chaleur
latente de condensation de la vapeur d’eau issue de la combustion.
On a la relation :
PCS = PCI + chaleur latente de condensation
Le rapport PCS/PCI pour les combustibles usuels est de :
Š 1,11 pour le gaz naturel ;
Š 1,087 pour le butane, propane ;
Š 1,075 pour le fuel domestique.
Le pouvoir calorifique est généralement exprimé en kWh PCI pour les
combustibles liquides ou solides et en kWh PCS pour les combustibles
gazeux (gaz naturel).

136
„ Énergie primaire
Cette expression est utilisée notamment dans le cadre de la régle-
mentation thermique (RT 2005) ainsi que dans l’établissement du
Diagnostic de Performance Energétique (DPE).
L’énergie primaire concerne l’énergie que l’on trouve sur terre à la
source. Cette énergie de base est nécessaire pour produire l’énergie
finale, celle qui est livrée aux bornes de l’utilisateur. Entre les deux, il
y a une série de transformations pour convertir l’énergie en une autre,
pour la transporter, etc.
Dans la RT 2005 et le DPE, l’efficacité énergétique est exprimée en
kWhep /m² par an.
L’électricité en France est produite à 85 % par des centrales ther-
miques (fioul, gaz, nucléaire), avec un rendement de 30 à 40 %
puis transportée avec des pertes. Le coefficient conventionnel de
conversion énergie primaire/énergie finale est ainsi égal à 2,58 pour
l’électricité.
Le coefficient est égal à 1 pour les énergies fossiles utilisées directe-
ment et à 0 pour les énergies renouvelables (solaire, bois…).

„ Flux de chaleur et conductivité


Le flux de chaleur est la quantité de chaleur qui s’écoule à travers G Coefficient de conductivité
un corps pendant un temps donné. C’est une quantité de chaleur par thermique
unité de temps.
Le coefficient de conductivité thermique (λ) décrit la capacité du
matériau à conduire ou non la chaleur. Il correspond à la densité de
flux, traversant une paroi d’un mètre d’épaisseur pour une différence
de température de 1 °C entre chaque paroi. Elle s’exprime en W/m.K.
Il est élevé pour les matériaux conducteurs (supérieur à 1) et faible
pour les isolants de l’ordre de 0,03. Un des meilleurs matériaux iso-
lants est l’air strictement immobile (λ = 0,024).
Un matériau dense conduit bien la chaleur et, à l’inverse, un matériau
léger, « vide de matière », est un bon isolant.

Informations utiles 137


D Quelques exemples de λ

„ Résistance thermique
La résistance thermique utile Ru d’un matériau caractérise son apti-
Exemples tude à s’opposer au flux de chaleur. Elle s’exprime en m².K/W. Plus sa
de résistance
thermique valeur est grande, plus le corps est isolant.
Pour un matériau homogène d’épaisseur e, on a :
Bloc béton de 20 cm
Ru = 0,11 m².K/W Ru = e / λ
Briques creuses de 20 cm Lorsqu’une paroi est constituée de plusieurs couches de matériaux,
Ru = 0,45 m².K/W
la résistance thermique totale est égale à la somme des résistances
thermiques de chacun des matériaux qui la composent, et des résis-
tances superficielles intérieure Rsi et extérieure Rse de la paroi.
La résistance superficielle d’une paroi dépend de sa position (horizon-
tale ou verticale). Elles sont généralement données dans des abaques
établis par le CSTB.

138
Sens de la paroi* Sens du flux Rsi Rse Rsi + Rse J Valeurs usuelles de R
si et
Rse(en m².K/W)
Verticale 0,13 0,04 0,17

G Résistance thermique
0,10 0,04 0,14 d’une paroi constituée
Horizontale de plusieurs matériaux
0,17 0,04 0,21

*Paroi donnant sur l’extérieur

Ainsi :
Rparoi = Rsi + e1/λ1 + e2/λ2 + Rse

„ Chaleur spécifique
C’est la quantité d’énergie que peut stocker un matériau lorsque sa
température s’élève de 1 °C (ou 1 K). Elle se note C ou Cp et s’ex-
prime en J/kg.K.
Plus la chaleur spécifique d’un matériau est élevée, plus il peut fournir
ou absorber de la chaleur sans que sa température ne varie beaucoup.
Pour chauffer 1 000 kg d’eau de 10 °C, il faut une quantité d’énergie
E:
E = m × Cp × ΔT
E = 1000 × 4180 × 10 = 41 800 000 J soit 41 800 kJ

„ Masse volumique
C’est la masse d’une unité de volume d’un matériau homogène.
Elle se note ρ (ro) et s’exprime en kg/m3.
Pour l’eau : ρ = 1 000 kg/m3.

„ Énergie grise
L’énergie grise est l’énergie qu’il faut dépenser pour fabriquer et dis-
tribuer le produit mais aussi pour extraire les matières premières et
enfin pour éliminer ou recycler le produit en fin de vie.

Informations utiles 139


G Caractéristiques
de quelques matériaux

Conductivité Chaleur
Densité Énergie grise
Matériau thermique λ spécifique
(en kg/m3) (en kWh/m3)
(en W/m.K) (en J/kg.K)
Bloc béton (Parpaing de ciment) 1 100 0,952 1 000 275
Brique standard 20 cm 650 0,390 1 000 696
Monomur type Biomur 740 0,120 1 000 740
Bois léger brut, séché à l’air (sapin, épicéa) 540 0,140 2 400 329
Panneau de bois massif 3 couches 540 0,140 2 400 1 636

G Exemples de valeurs de U „ Déperdition thermique (coefficient U ou K)


d’une habitation
L’inverse de la résistance thermique de la paroi constitue le coeffi-
cient de déperditions thermiques U de la paroi.
Ce coefficient U parfois désigné par K, est exprimé en W/m2.K. Il
représente la propension d’une paroi à transmettre la chaleur.
Uparoi = 1/R1 + 1/R2 + … + 1/Rn
Les parois délimitent donc le volume utile du bâtiment, et la quantité
de chaleur qui traverse chaque paroi dépend de sa résistance ther-
mique. Plus la résistance est élevée moins il y a d’échange de chaleur
par les parois entre l’intérieur et l’extérieur.
Le graphique ci-contre montre l’importance que peut avoir l’isolation
sur la réduction des déperditions des différents éléments de l’enve-
loppe d’un bâtiment. On note notamment pour la toiture qu’une divi-
sion par 10 est envisageable.

„ Diffusion de la chaleur
La diffusion de la chaleur s’effectue via trois modes :
Š la conduction, caractérisée par la conductivité λ en W/m.K (fonc-
tion du matériau) ;
Š la convection, caractérisée par le coefficient d’échange par convec-
tion en W/m².K (fonction du régime du fluide) ;
Š Le rayonnement, caractérisé par le coefficient d’échange par rayon-
nement en W/m².K (fonction du matériau et de sa température)

140
Les aides financières
à votre disposition
Pour soutenir votre investissement pour l’amélioration énergétique de
votre habitat ou l’achat d’un logement performant, plusieurs aides
financières existent en 2011 :
Š le crédit d’impôt,
Š l’éco-prêt à taux zéro,
Š le PTZ +,
Š la TVA à 5,5 %,
Š les aides de l’Anah,
Š les aides des collectivités territoriales,
www.ecocitoyens.ademe.fr/
Š les aides des fournisseurs et distributeurs d’énergie. financer-mon-projet
La législation en ce domaine évolue rapidement. Pour connaître l’en-
semble des dispositifs auxquels vous pouvez prétendre, consultez le
guide « Les aides financières habitat » ou le site www.ecocitoyens.
ademe.fr/financer-mon-projet.
Vous pouvez également contacter l’espace Info→Énergie le plus
proche de chez vous qui vous présentera toutes les aides financières
auxquelles vous avez droit.
Vous pouvez également vous adresser aux Agences départementales
d’information sur le logement ; elles sont présentes partout en France
et délivrent des conseils juridiques et financiers. Pour trouver l’ADIL www.anil.org
de votre département : www.anil.org.

La réglementation thermique
applicable en rénovation
Depuis novembre 2007, la réglementation thermique dans l’exis-
tant encadre les travaux que les particuliers entreprennent dans leur
logement. Elle n’oblige pas à les réaliser mais fixe des perfor-
mances minimum à respecter :
Š pour diminuer les besoins en énergie d’un logement en l’isolant ;
Š pour l’équiper de systèmes plus efficaces pour le chauffage, la ven-
tilation, etc. ;
Š pour utiliser les énergies renouvelables.

Informations utiles 141


À terme, la réglementation thermique devrait aussi permettre d’éli-
miner des produits ou des solutions techniques aux performances
insuffisantes.

Pour en savoir plus


Consulter le guide pratique : Rénovation : la réglementa-
tion thermique, sur le site : www.ecocitoyens.ademe.fr/
www.ecocitoyens.ademe.fr/tous-
nos-guides-pratiques tous-nos-guides-pratiques.

142
Glossaire
ADEME, Agence de l’Environnement
et de la Maîtrise de L’Énergie
Établissement public à caractère industriel et commercial, placé
sous la triple tutelle des ministères en charge de l’Écologie, du
Développement durable, des Transports et du Logement, du ministère
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et du ministère de
l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
Elle participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les
domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable.
Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environne-
mentale, l’agence met à disposition des entreprises, des collectivités
locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’exper-
tise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la
recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la
gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et
les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit. www.ademe.fr
www.ademe.fr

Anah, Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat


Elle est en charge du programme national Habiter Mieux, avec un
montant de 500 millions d’euros confié par le fonds d’investissements
d’avenir. Il s’agit d’aider 300 000 ménages à réaliser des travaux de
rénovation thermique sur une période de 7 ans.
L’Anah octroie des aides destinées à lutter contre l’habitat indigne, à
épauler les propriétaires occupants modestes, à favoriser la réalisation
de travaux importants par les bailleurs privés qui s’engagent à respecter
des plafonds de loyers et à maîtriser les consommations d’énergie.

Glossaire 143
ANIL, Agence nationale d’information sur le logement
L’ANIL est chargée de l’animation et du développement du réseau.
Les ADIL (Agences départementales d’information sur le logement),
présentes dans la plupart des départements, comptent près de 480
conseillers. Elles informent gratuitement les particuliers sur les aspects
juridiques, financiers et fiscaux liés au logement.

Béton cellulaire
Béton dont la composition alvéolaire assure une bonne isolation pho-
nique. Sa densité est réduite par l’incorporation de produits mous-
sants créant des porosités, ce qui lui confère aussi un pouvoir isolant
thermique intéressant.

CAPEB
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
Elle a pour but de promouvoir, défendre, représenter les intérêts
matériels et moraux des entreprises artisanales du bâtiment.

CESI
Chauffe-eau solaire individuel.

Chaudière à condensation
Les chaudières à condensation récupèrent la chaleur produite par la
vapeur issue de la combustion. Le rendement moyen de ces chau-
dières pouvant atteindre 100 %.

Chauffe-eau solaire
Système produisant de l’eau chaude à partir de capteurs solaires. Il fonc-
tionne généralement avec un ballon de stockage qui doit être situé au
plus près possible des capteurs solaires généralement placés sur le toit.

CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone)


Produit en excès par la combustion des ressources fossiles, il s’accu-
mule dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle et pro-
voque le réchauffement de la planète.

144
Combustible fossile
Désigne des composés issus de la décomposition sédimentaire des
matières organiques (fossilisés) tout au long des temps géologiques :
tourbe, charbon, pétrole, lignite, gaz.

COV
Composés organiques volatils, famille de produits chimiques à base
de carbone qui se présentent sous forme gazeuse dans l’atmosphère.
Ils sont émis par les produits pétroliers, les peintures, les solvants, etc.

CSTB
Centre scientifique et technique du bâtiment. Le CSTB intervient dans
les domaines : recherche, ingénierie innovante, évaluation de la qua-
lité et diffusion du savoir.

Développement durable
Il s’agit d’un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs. Appliqué à l’économie, il intègre trois dimensions : économique
(efficacité, rentabilité), sociale (responsabilité sociale) et environne-
mentale (impact sur l’environnement).

DPE (Diagnostic de performance énergétique)


Le DPE ou Diagnostic de Performance Energétique. Ce diagnostic
a pour but d’informer propriétaires ou locataires sur le niveau de
consommation énergétique de leur logement et d’émettre des recom-
mandations pour les améliorer.

Effet de serre
Phénomène naturel qui permet la vie sur Terre. L’effet de serre fonc-
tionne de la manière suivante : le soleil envoie en direction de la
Terre des rayons, qui réchauffent la surface de notre planète. La Terre
réémet elle-même cette énergie sous forme de rayons infrarouges. Les
gaz à effet de serre, présents dans l’atmosphère, arrêtent et absorbent
cette énergie, amenant un réchauffement supplémentaire.

Glossaire 145
Efficacité énergétique
Rapport entre la quantité d’énergie récupérée et l’énergie consommée.
Elle est exprimée par le coefficient de performance (COP) quand il
s’agit de production de chaleur, par le coefficient d’efficacité énergé-
tique (EER) pour les appareils produisant du froid.

Émetteur de chaleur
Appareil ou surface qui diffuse la chaleur produite par un système
de chauffage dans les pièces d’un logement : radiateur à eau chaude,
convecteur électrique…

Énergie d’appoint
Énergie utilisée pour remplacer l’énergie habituelle.

Énergie finale
Énergie qui ne se rencontre pas à l’état naturel, mais qui sont issues
d’un processus de fabrication par transformation d’énergies primaires
comme le charbon, le vent, l’énergie éolienne ou solaire, l’uranium, le
pétrole, etc.

Énergie fossile
Désigne l’énergie produite à partir de composés issus de la décompo-
sition sédimentaire des matières organiques, c’est-à-dire principale-
ment composé de carbone (pétrole, charbon, gaz naturel…). La com-
bustion des énergies fossiles est la principale source d’émissions des
gaz à effet de serre au niveau mondial.

Énergie géothermique
Énergie extraite du sous-sol, soit par forage dans des aquifères, soit
par échange avec le sol (capteurs horizontaux ou verticaux).

FFB
Fédération Française du Bâtiment.

146
Gaz à effet de serre (GES)
Six ont été retenus par le protocole de Kyoto : le dioxyde de carbone
(CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les hexafluorocar-
bures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6).

Gaz carbonique (CO2)


Gaz incolore, inerte et non toxique, principal gaz à effet de serre à
l’état naturel, avec la vapeur d’eau. Sa durée de vie dans l’atmosphère
est d’environ 100 ans. Il est produit lorsque des composés carbonés
sont brûlés et en présence d’oxygène.

GIEC
Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat
(GIEC) est un groupe d’experts, chaque membre étant accrédité par
son propre gouvernement, qui a pour mandat « d’expertiser l’infor-
mation scientifique, technique et socio-économique qui concerne le
risque de changement climatique provoqué par l’homme.

Hygroréglable
Bouches d’extraction d’air à l’intérieur d’un logement, dont le débit se
module automatiquement en fonction de l’humidité ambiante.

Inertie thermique
Aptitude d’une paroi à absorber ou restituer lentement un flux de
chaleur en fonction d’un changement des conditions ambiantes.

Insert
Équipement de chauffage au bois, destiné à la rénovation d’une
cheminée.

Kilowatt-heure
Unité d’énergie utilisée pour le comptage des consommations d’élec-
tricité. Symbole : kWh.

Glossaire 147
LBC
Lampe basse consommation.

Monoxyde de carbone
Gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone CO se
forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz,
charbon, fioul ou bois, carburants). Il est difficilement décelable et forme
avec l’air un mélange explosif et très toxique. Dans l’atmosphère, il se
transforme en dioxyde de carbone CO2 et contribue à l’effet de serre.

Nappe ou nappe phréatique


Ensemble de l’eau contenue dans une fraction perméable de la croûte
terrestre, conséquence de l’infiltration de l’eau dans les moindres
interstices du sous-sol et de son accumulation au-dessus d’une
couche imperméable.

NF Environnement
Ecolabel français créé en 1991. L’objectif de la marque
NF Environnement est de guider le choix des consommateurs tout
en encourageant les industriels à améliorer la qualité écologique de
leurs produits.

PAC (Pompe à chaleur)


Désigne un dispositif thermodynamique qui consiste à extraire de la
chaleur à une source froide pour la céder à une source chaude par
évaporation compression et condensation d’un fluide approprié.

Panneau solaire
Un panneau solaire est destiné à récupérer une partie du rayonne-
ment solaire pour le convertir en énergie. On distingue essentielle-
ment deux types de panneaux solaires :
Š lespanneaux solaires thermiques qui convertissent la lumière en
chaleur ;
Š les panneaux solaires photovoltaïques qui la convertissent en électricité.

148
Pont thermique
Partie d’un ouvrage, non isolé thermiquement et provoquant des
pertes de chaleur importantes. Les ponts thermiques se rencontrent
par exemple aux jonctions des murs et des planchers.

Pouvoir calorifique
Quantité de chaleur dégagée par la combustion complète de l’unité
de combustible considéré.
On distingue notamment :
Š PCS : Pouvoir Calorifique Supérieur : chaleur dégagée lors de la
combustion, y compris la chaleur de condensation de la vapeur
d’eau produite lors de la combustion ;
Š PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur qui exclut de la chaleur dégagée,
la chaleur de condensation de l’eau supposée restée à l’état de
vapeur à l’issue de la combustion.
Dans la pratique, la différence entre PCS et PCI est de l’ordre de gran-
deur suivant :
Š gaz naturel : 10 %
Š gaz de pétrole liquéfié : 9 %
Š autres produits pétroliers : 7-8 %
Š combustibles solides : 2-5 %

PVC
PolyChlorure de Vinyle. Matière plastique utilisée notamment dans les
fenêtres.

Qualit’EnR
Association pour la qualité d’installation des systèmes à énergies
renouvelables.
Cette association a été fondée en 2006 par cinq entités profession-
nelles nationales. Qualit’EnR intervient pour la promotion de la qua-
lité des prestations des professionnels et gère des dispositifs de qua-
lité et des règlements afférents aux appellations : Qualisol, Qualibois,
QualiPV et Qualipac.

Glossaire 149
Rayonnement
Émission et propagation d’un ensemble de radiations avec transport
d’énergie. Contrairement à la convection, en chauffage par rayonne-
ment, il n’y a pas de déplacement d’air et le taux d’hygrométrie ne
varie pas.

SER (Syndicat des énergies renouvelables)


Il a pour objet de promouvoir les intérêts des industriels et des pro-
fessionnels français des énergies renouvelables.

Sw
Facteur solaire d’une fenêtre qui traduit sa capacité à transmettre la
chaleur d’origine solaire à l’intérieur. Il est compris entre 0 et 1. Plus
le Sw est grand, plus la quantité de chaleur transmise est importante.
On distingue un Sw hiver et été (prise en compte d’une protection
solaire).

TEP (Tonne équivalent pétrole)


Unité de mesure de l’énergie utilisée par les économistes de l’énergie
pour comparer les énergies entre elles. C’est l’énergie produite par la
combustion d’une tonne de pétrole moyen, ce qui représente environ
11 600 kWh.

Tirage
Mouvement ascensionnel des gaz chauds dans un conduit de fumée.

Uw
Coefficient de transmission thermique d’une fenêtre traduisant sa
capacité à conserver la température intérieure. Plus l’Uw est faible,
plus la fenêtre est isolante. Ce coefficient devient Uj /n lorsque la
fenêtre est associée à un volet extérieur.

VMC
Ventilation Mécanique Contrôlée. Une ventilation a pour vocation de
faciliter l’aération des locaux en évacuant l’air vicié et en le renouve-

150
lant par de l’air frais. La ventilation mécanique désigne tous les dispo-
sitifs qui comportent au moins un équipement motorisé d’évacuation
ou d’insufflation forcée d’air frais.

Watt
Unité de mesure de la puissance, et des flux énergétique et thermique.
Index
A Eau chaude 86, 129
Accumulateur de chaleur 99 éCO2mix 27
Air (circulation) 30 Écolabel européen 42, 69
Air (renouvellement) 38 Électroménager 70
Appareil en veille 16 Énergie renouvelable 130
Audiovisuel 21, 74 Energy Star 22, 78
Espace Info→Énergie 10, 118
B
Étiquette énergie 66, 117
Basse consommation (ampoule)
F
31, 49
Biénergie 95 Fluocompacte (ampoule) 46
Bilan Carbone® 120 G
C Granulés 108, 111
Chaudière 86, 101 H
Chauffage 24, 86, 129
Halogène 50
Chauffage central 94
Heures creuses 20
Cheminée 104
Humidité 128
Circulation d’air 30
Climatisation 32 I
Coach carbone® 119 Imprimante 77
Compost 62 Informatique 21, 74
Congélateur 17, 72 Insert 104
Consommables 23 Isolation thermique 123
Consommation d’électricité 27
J
Cuisson 21, 73
Jardin 59
D
L
Diagnostic de performance
Lampe basse consommation 31,
énergétique (DPE) 116
49
E Lave-linge 19, 68, 73
Eau 55 Lave-vaisselle 21

Index 153
LED (lampe) 51 Q
Lessive écolabellisée 19 Qualit’enr 130
M R
Monoxyde de carbone 89 Recyclage 50, 80
Mousseur 58 Réfrigérateur 17, 67, 72
Mur (isolation) 125 Réglementation 120
N Réglementation thermique 141
Régulation 89, 90
NF (certification) 42, 111
S
O
Sèche-linge 19, 73
Ordinateur 21, 77, 83
T
P
Tartre 86
Peinture 42
Téléphone 78, 22
Pile 24
Toit (isolation) 125
Plancher (isolation) 126
Topten 69
Plancher rayonnant 99
Plante dépolluante 44 V
Polluant 39 Veille (appareil) 16
Produit d’entretien 42 Ventilation 127
Programmateur 94 Véranda 61

154
Crédits photographiques

Photos de couverture : première – Maison avec chauffe-eau solaire indivi-


duel (CESI) installé dans le cadre du plan solaire. Région Haute-Normandie,
Seine Maritime (76) - Rouen 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME ;
seconde – Habitat et tertiaire, chauffage régulation 2000 : Robinet thermos-
tatique permet de contrôler individuellement la température de chaque pièce.
Résidence Saint Exupéry à Verbery. Oise. Photo Joël Jaffre/ADEME ; troisième
– © George Mayer - Fotolia.com ; quatrième – © Jean-Christophe Courte.

Pictogramme des encadrés : © Beboy - Fotolia.com.


Page 9 – D’après ADEME. Page 12 – D’après ADEME. Page 14 – Capteurs
solaires thermiques installés en toiture. CESI : chauffe eau solaire individuel.
Plan soleil. Habitat individuel. Le Puy. Haute Loire. Région Auvergne. E.N.R.
Energies renouvelables.Photo Roland Bourguet/ADEME. Page 16 – D’après
ADEME. Page 17 haut – Appareils électriques ou électroniques de l’audiovi-
suel (lecteurs de DVD, magnétoscopes, etc.). Pour les économies d’énergie,
faire le geste de ne pas les laisser en veille, car la position veille est consom-
matrice d’énergie. Maîtrise de l’énergie au quotidien. Photo Roland
BOURGUET/ADEME. Page 17 bas – Site M ta Terre. Jeune qui met en marche
une multiprise. Bureau, ordinateur débrancher, alimentation, économie
d’énergie. 10/2009 © Sylvain BONNIOL/ADEME. Page 18 – © Filipebvarela
- Fotolia.com. Page 19 – Semaine Européenne de Réduction des déchets
2009. Stop rayon. Stand d’animation et de sensibilisation sur la prévention
des déchets au carrefour Market de Morangis le 28/11/2009, région Ile de
France. Eco-recharge et écolabel. FNE, Réduisons nos déchets ça déborde.
Crédits photo : Flore Navarro/ADEME. Page 20 – © Aurélien Pottier - Fotolia.
com. Page 22 – Site M ta Terre. Jeune qui utilise un ordinateur portable. Web,
internet. 10/2009 © Sylvain BONNIOL/ADEME. Page 23 haut – Site M ta
Terre. Jeune qui débranche de la prise le chargeur branché à un téléphone
portable. 10/2009 © Sylvain BONNIOL/ADEME. Page 23 bas – © Marcito -
Fotolia.com. Page 24 – Habitat et tertiaire, chauffage régulation 2000 :
Robinet thermostatique permet de contrôler individuellement la température
de chaque pièce. Résidence Saint Exupéry à Verbery .Oise. Label Haute Qualité
Environnemental H.Q.E. Région Picardie. Maîtrise de l’énergie. M.E. Habitat
collectif. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 25 – Habitat et tertiaire, régulation
2000. Thermostat d’ambiance permettant de maintenir automatiquement la
température intérieure et le chauffage. Une horloge incorporée permet de
programmer une baisse de la température pendant l’absence des locataires.
Résidence Saint Exupéry à Verberie. Oise. Label Haute Qualité
Environnementale H.Q.E .Région Picardie. Maîtrise de l’énergie. M.E. Habitat

155
collectif. Régulation thermique. Domotique. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 26
– © JONATHAN - Fotolia.com. Page 27 – © RTE. Page 29 bas – Les jardins
d’Harmonia - Région Languedoc - Roussillon - Pyrénées Orientales 66 - Saint-
Cyprien – 2006. Lotissement de 162 logements collectifs et 58 villas HQE.
Première fois qu’un promoteur construit directement avec des capteurs
solaires raccordés au réseau. Habitat individuel avec capteurs solaires ther-
miques. Photo Olivier SEBART/ADEME. Page 30 – © Diane Diederich – istock-
photo.com. Page 32 – Habitat et tertiaire, vitrages 2001 : Les baies double
vitrages à stores intégrés concourent au confort thermique , visuel et acous-
tique de la bibliothèque de Montpellier. Maîtrise de l’énergie. M.E. Hérault.
Région Languedoc-Roussillon. Photo Laurent Perquis/ADEME. Page 33 – Les
jardins d’Harmonia - Région Languedoc - Roussillon - Pyrénées Orientales 66
- Saint-Cyprien – 2006. Lotissement de 162 logements collectifs et 58 villas
HQE. Première fois qu’un promoteur construit directement avec des capteurs
solaires raccordés au réseau. Habitat individuel avec capteurs solaires ther-
miques. Photo Olivier SEBART/ADEME. Page 34 haut – d’après Ademe. Page
34 bas – Domaine de Bassilour (Pyrénées Atlantiques). Premier hôtel en
Aquitaine à obtenir l’Eco label européen. Entrée. Installation géothermique
chauffage et eau chaude. Couverture à la chaux sur les murs intérieurs et
extérieurs, isolation en chanvre de la toiture, triple vitrage, parking non imper-
méabilisé, plantations adaptées au climat. Ampoules économes, régulateurs
de débit d’eau et des chasses, panier réservé au tri des déchets recyclables,
produits bio-dégradables, alimentation électrique avec coupure automatique.
Région Aquitaine - octobre 2008 Stéphane Leitenberger © ADEME. Page 36
– Maison avec chauffe-eau solaire individuel (CESI) installé dans le cadre du
plan solaire. Région Haute-Normandie - Seine Maritime (76) - Beaubec la
Rosière 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME. Page 38 – © cylma -
Fotolia.com. Page 39 – Habitat et tertiaire, Vitrages 2000. L’installation de
fenêtres en PVC à double vitrage contribue à réduire les pertes de chaleur.
Résidence Saint Exupéry à Verberie. Oise. Label Haute Qualité
Environnementale. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 40 – D’après ADEME. Page
42 – Pots de peintures portant le label écologique de l’union européenne
ainsi que le label « NF Environnement ». Écologie au quotidien. Consommation
durable au quotidien. Produits labellisés pour le respect ou la préservation de
l’environnement. Ecolabels. Photo Roland BOURGUET/ADEME. Page 43 haut
– Produits d’entretien (lavant, désinfectant, détergent, nettoyage, essuyage,
etc.) de marque Atout vert ou autre, qui pour diverses raisons présentent des
avantages pour la préservation ou le respect de l’environnement : 100 % bio-
dégradables ou naturels pour les liquides, fibres recyclées pour l’essuyage,
vendus sous forme rechargeable, ou concentrés pour éviter l’excès d’embal-
lage, labellisés par l’ecolabel écologique européen. Reportage réalisé en 2005.
Consommation durable au quotidien. Produits verts. Prévention des déchet.
Présence ou non de marques (dont Monoprix ) sur les produits. Photo Roland
BOURGUET/ADEME. Page 43 bas – © Beboy - Fotolia.com. Page 45 – ©
George Mayer - Fotolia.com. Page 46 gauche – © Pontus Edenberg - Fotolia.
com. Page 47 haut – © Oleksandr - Fotolia.com. Page 47 bas – © Lucibel.
Page 48 – © Evgenia Smirnova - Fotolia.com. Page 50 – © RECYLUM.
Conteneurs alvéolés. Page 52 – © victor zastol’skiy - Fotolia.com. Page 55 –
D’après ADEME. Page 56 – D’après ADEME. Page 57 haut – Dans une expo-
sition sur le développement durable organisée en 2007 par le Conseil Général

156
des Hauts de Seine, maquette d’un lavabo de salle de bains dont l’évier com-
porte l’inscription : « je ferme le robinet pendant que je me brosse les dents ».
Incitation à l’économie de la ressource en eau potable. Photo Roland
BOURGUET/ADEME. Page 57 bas – Site M ta Terre. Jeune fille, robinet, éco-
nomie d’eau, verre, évier, cuisine. 10/2009 © Sylvain BONNIOL/ADEME. Page
58 haut droite – © mariesacha - Fotolia.com. Page 58 bas gauche – ©
Delphimages - Fotolia.com. Page 60 – Maison avec chauffe-eau solaire indi-
viduel (CESI) installé dans le cadre du plan solaire. Région Haute-Normandie
- Seine Maritime (76) - Rouen 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME.
Page 62 haut – Maison avec chauffe-eau solaire individuel (CESI) installé
dans le cadre du plan solaire. Région Haute-Normandie - Seine Maritime (76)
– Romilly-sur-Andelle 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME. Page 62
bas – Compost mûr (aspect homogène, poudreux, couleur foncée, absence
d’éléments grossiers identifiables) - Compostage domestique – Réduction des
déchets - 2010 - © ADEME/Studio & Co. Page 63 – Lotissement des Prairies
Madame – LANGOUËT (35630) - Ille-et-Vilaine – région Bretagne, France -
AEU – Approche Environnementale de l’Urbanisme – Bâtiment, Logement,
Habitat, Collectifs bois, Maisons en bois - Composte, valorisation des déchets
– 2009 - © photo Xavier BENONY/Ademe. Page 64 – © Javier Castro -
Fotolia.com. Page 66 – Source INSEE. Page 68 – www.newenergylabel.com/
fr/labelcontent/refrigerators_7classes. Page 70 – © ecocitoyen.ademe.fr.
Page 71 – D’après ADEME. Page 72 – © REDGIE W. - Fotolia.com. Page 74
– © silver-john - Fotolia.com. Page 75 gauche – D’après ADEME. Page 75
droite – www.newenergylabel.com/fr/labelcontent/televisions. Page 76 – ©
BBB3 - Fotolia.com. Page 78 – Jeunes et Tél portable. Site M ta Terre. Jeunes,
groupe, téléphone portable, détente, parc, muret, briques, arbres. 10/2009 ©
Jaques Le GOFF/ADEME. Page 79 – © M ta Terre. Page 80 – APR2 Recyclage
de DEEE Déchets électriques et électroniques. Village d’Entreprise ZI RN 13 -
78270 Bonnières-sur-Seine. Produits issus des terminaux téléphoniques.
Région Ile-de-France. 10/10/2008. Jacques Le Goff © ADEME. Page 82 –
Optim Electric entreprise de traitement des DEEE- seclin - Région nord pas de
Calais - Nord 59 – 2005. Optim Electricest une filiale du groupe Optim
Environnement. Elle s’occupe du tri, du démantèlement et du recyclage ou de
la revalorisation des DEEE (Déchets des équipements électriques et électro-
niques). Amoncèlement d’écrans en attente de démantèlement. Page 83 –
Déchetterie pour professionnels de l’entreprise PENA Environnement à
Mérignac - Région Aquitaine - Gironde 33 – 2005. Amoncèlement de déchets
informatiques. © ADEME. Page 84 – © Patrick J. - Fotolia.com. Page 86 –
D’après ADEME. Page 87 – Diagnostic de performance énergétique établi par
BCTI - 2007 - Un technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle
technique immobilier procède à un diagnostic de performance énergétique.
Vérification de la présence des éléments de sécurité d’une chaudière au gaz.
Photo Jacques LE GOFF/ADEME. Page 90 – Habitat et tertiaire, régulation
2000. Thermostat d’ambiance permettant de maintenir automatiquement la
température intérieure et le chauffage. Une horloge incorporée permet de
programmer une baisse de la température pendant l’absence des locataires.
Résidence Saint-Exupéry à Verberie. Oise. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 91
– Chauffe-eau et son ballon d’eau chaude, dans une maison individuelle de
Haute-Normandie où a été installé un chauffe-eau solaire individuel (CESI)
dans le cadre du Plan Solaire. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME. Page

157
92 – Habitat et tertiaire, chauffage régulation 2000 : Robinet thermostatique
permet de contrôler individuellement la température de chaque pièce.
Résidence Saint Exupéry à Verbery. Oise. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 93 –
© cédric chabal - Fotolia.com. Page 96 – © JPagetRFphotos - Fotolia.com.
Page 98 haut – Diagnostic de performance énergétique établi par BCTI -
2007 - Un technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle tech-
nique de l’immobilier procède à un diagnostic de performance énergétique.
Vérification de la nature des appareils de chauffage. Photo Jacques LE GOFF/
ADEME. Page 98 bas – Stand ECOWATT au Salon de la Rénovation et de
l’Habitat en 2007. Economie d’énergie dans le chauffage de la maison.
Chauffage central électrique à hyper-accumulation. Convecteurs électriques
au premier plan. Un « visuel » très parlant montre les pièces de monnaie
économisées grâce à l’emploi de ce type d’équipement de chauffage. Slogan
« Chauffez Economisez ». Photo Roland BOURGUET/ADEME. Page 100 – ©
Michel Angelo - Fotolia.com. Page 101 haut – Chaudière 2004. Chaudière à
gaz central, installation murale dans une cave. Conduit d’évacuation des gaz.
Puissance 23 kw.Habitat individuel. Chauffage. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page
101 bas – D’après ADEME. Page 103 – Plan local énergie environnement
(PLEE). Résidence de l’Albâtre. Logement social de Qualité Environnementale.
Chaudière à condensation. Sanary-sur-Mer (83110). Région PACA. 2009.
Jean-Luc Abraini © ADEME. Page 105 haut – Bois-energie 2000 : Cheminée à
insert, dont les portes sont ouverts sur le foyer. Bûches en combustion. Cize,
Jura. Chauffage individuel au bois. Région Franche-Comté. E.N.R. Energies
renouvelables. Agriculture. Photo Olivier Sébart/ADEME. Page 105 bas – ©
ADEME/Graphies (38). Page 106 – © ADEME/Graphies (38). Page 107 – Bois-
énergie 2000 : Poêle à bois de couleur noire, au design très contemporain. La
façade vitrée montre la combustion des bûches. Domblans. Jura. Région
Franche Comté. E.N.R. Énergies renouvelables. Agriculture. Photo Olivier
Sébart/ADEME Page 108 – Poêle à granulés de bois chez un particulier pour
le chauffage de la maison. 2006. Photo Olivier SEBART/ADEME. Page 109 –
Bois-énergie 2000 : Vaste séjour d’une maison individuelle construite en bois
où est installé au centre, un poêle mixte chauffage et cuisinière. Rogna, Jura.
Bois-matériau. Chauffage individuel au bois. Région Franche-Comté. Photo
Olivier Sébart/ADEME. Page 110 – Bois-énergie 2000 : Pile de bûches desti-
nées au chauffage. Agriculture. E.N.R. Energies renouvelables. Région Franche
Comté. Photo Olivier Sébart/ADEME. Page 111 haut – 0,4MW maison de
retraite Marlhes (42). Combustible – Reportage : chaufferie Bois/Plaquettes,
avec Réseau de chaleur pour : Maison Retraite, Maison Familiale Rurale et
Maison Retraite Handicapés. Visite avec Paul Riocreux, Adjoint au Maire, res-
ponsable énergie - Aire de stockage et séchage des Plaquettes de Bois. - ©
Olivier Sébart/ADEME. Page 111 bas – Poêle à granulés de bois chez un par-
ticulier pour le chauffage de la maison. 2006. Geste de rechargement du
poêle en combustible écologique granulés. Photo Olivier SEBART/ADEME.
Page 113 – Tulikivi Oyj, © Tulikivi. Page 114 – © john lee - Fotolia.com. Page
116 – Diagnostic de performance énergétique établi par BCTI - 2007 - Un
technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle technique immobi-
lier procède à un diagnostic de performance énergétique. Télémètre laser :
appareil servant à mesurer le volume des pièces (mesurage très précis). Photo
Jacques LE GOFF/ADEME. Page 118 gauche – Diagnostic de performance
énergétique établi par BCTI - 2007 - Un technicien d’un bureau d’étude spé-

158
cialisé dans le conttrôle immobilier procède à un diagnostic de performance
énergétique. Constat du mauvais entretien d’une chaudière individuelle au
gaz. Vérification de la veilleuse. Photo Jacques LE GOFF/ADEME. Page 118
droite – Diagnostic de performance énergétique établi par BCTI - 2007 - Un
technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle technique de l’im-
mobilier procède à un diagnostic de performance énergétique. Vérification de
la nature des appareils de chauffage Photo Jacques LE GOFF/ADEME. Page
118 bas – Espace info Énergie de Paris 14e - Région Ile de France - Paris 75
- 2007. Un conseiller EIE informe un particulier sur les différentes techniques
d’isolation thermique de l’habitat. Photo Jacques Le Goff/ADEME. Page 119
haut – Espace Info Énergie de Paris 14e - Région Ile de France - Paris 75 -
2007. Entrée, accueil et vitrine de l’espace info énergie. Photo Jacques Le
Goff/ADEME. Page 119 bas – © Coach Carbone. Page 122 – Habitat et ter-
tiaire isolation 2002 : Habitat individuel. Un technicien utilise du chanvre
pour isoler par l’extérieur la toiture d’une maison individuelle. Son utilisation
n’a pas d’impact polluant sur l’environnement, en particulier lors de la démo-
lition des bâtiments. Région Pays de la Loire. Photo Christian Weiss/ADEME.
Page 124 – D’après ADEME. Page 125 – Habitat et tertiaire isolation 1989:
La pose entre les bastings de laine de roche sur le plancher de ce comble
perdu contribue à limiter la déperdition de chaleur par la toiture. Habitat
individuel. Isolation thermique intérieure. Maîtrise de l’énergie. M.E. Photo A
Dessallest/ADEME. Page 126 haut – Habitat et tertiaire isolation 1988.
Réhabilitation, isolation thermique et phonique par l’extérieur d’une maison
individuelle par plaques de polystyrène expansé posées par des techniciens du
bâtiment. Habitat individuel. Maîtrise de l’énergie. M.E. Photo Olivier Sébart/
ADEME. Page 126 bas – Habitat et tertiaire, vitrage 2000. L’installation de
fenêtres en PVC à double vitrage contribue à réduire les pertes de chaleur.
Résidence Saint Exupéry à Verberie. Oise. Label Haute Qualité
Environnementale. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 129 – © Alain Ricaud. Page
131 – Maison solaire à Reppe équipée de capteurs solaires thermiques -
Région FRANCHE COMTE - Territoire de Belfort. Photo Laurent CHEVIET/
ADEME. Page 134 – Maison avec chauffe-eau solaire individuel (CESI) installé
dans le cadre du plan solaire. Région Haute-Normandie, Seine Maritime (76)
- à BOISL’EVEQUE 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME.

Toutes les images non mentionnées dans ces pages appartiennent à leur
auteur respectif. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour
obtenir les autorisations de reproduction nécessaires pour cet ouvrage. Toute
omission qui nous sera signalée se verra rectifiée dans la prochaine édition.

S-ar putea să vă placă și