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Réduire les
consommations
énergétiques
de son logement
Sous la direction de
Florence Clément
Vous trouverez tout au long de cet ouvrage
des codes QR en dessous de longues adresses
internet difficiles à recopier. Destinés à être
lus par un smartphone (iPhone, Android,
Windows Phone 7, etc.) ou une tablette internet
via un lecteur de code-barres téléchargeable
sur le marché d’applications correspondant,
ces codes donnent directement accès aux sites internet qui leur sont
liés. Vous pourrez alors consulter le site sur votre appareil mobile ou
envoyer cette adresse directement sur votre ordinateur.
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
6
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Avant-propos
La moitié de l’énergie produite en France est consommée par les
ménages, pour leurs besoins domestiques : pour se déplacer, chauffer
les logements et l’eau sanitaire, faire fonctionner les équipements de
la maison, etc. De plus, nos dépenses pour le logement ne cessent
d’augmenter : elles représentaient 17 % de la consommation des
ménages en 1960, et 23 % en 2009.
Dans le même temps, nous avons accru nos dépenses d’énergie,
d’équipements pour la maison, etc.
Avant-propos 9
Changer quelques habitudes, mieux équiper son logement et diminuer
ses besoins de chauffage : autant de domaines où il est nécessaire
de s’investir et d’investir pour mieux maîtriser les dépenses d’énergie.
Cela permet également de limiter les émissions de gaz à effet de serre
qui participent au réchauffement planétaire.
10
Où trouver des informations sur Internet et SmartPhone ?
Vous trouverez dans cet ouvrage les adresses de sites qui donnent des
informations générales ou détaillées sur les économies d’énergies :
• www.ecocitoyens.ademe.fr
• www.developpement-durable.gouv.fr
• le fil www.twitter.com/ecocitoyens
• l’application I Phone Eco-citoyens
www.ecocitoyens.ademe.fr
Avant-propos 11
G Une maison économe
4 et 5 toit de la véranda non vitré et muni d’ouvrants
de taille suffisante pour évacuer la chaleur en excès et
favoriser la circulation d’air frais la nuit
4 Toit débordant protégeant les baies
vitrées du rayonnement solaire, en été 3 Capteurs solaires
thermiques
2 Isolation performante (toit, plancher
murs, vitrages) et réduction des
ponts thermiques
E
S
12
1 Façade principale au sud, avec de grandes
fenêtres et une véranda, donnant sur les 2 Protection contre les vents
pièces à vivre : on profite ainsi au maximum (utilisation de la topographie,
de la chaleur du soleil et de la lumière naturelle écrans végétaux, toiture basse
du côté des vents dominants
ou froids et humides
2 et 7 espaces tampons
(garage, buanderie,
chaufferie, placards, local à
poubelles suffisamment
grand pour faciliter le tri...)
au nord et à l’ouest
6 Récupération
de l’eau de pluie
8 9 et 10 utilisation de matériaux
de construction recyclables ou recyclés :
4 Stores ou volets extérieurs • minimisant les dégagements de solvants,
fongicides, particules irritantes...
• ne dégageant pas de vapeurs toxiques en cas
1 Murs à forte inertie thermique d’incendies
restituant la nuit la chaleur captée • régulant naturellement l’humidité intérieure
dans la journée • faciles à entretenir
Avant-propos 13
Économiser
l’énergie grâce
à des gestes
qui ne
coûtent rien
L’énergie la moins chère,
c’est celle qu’on ne
dépense pas.
Nombreux sont les petits gestes du quotidien qui peuvent sensiblement
réduire nos consommations énergétiques, et alléger d’autant nos
factures de gaz, de fioul, d’eau et d’électricité.
Réduire sa consommation
électrique pour les équipements
de la maison
À la maison, l’électricité, facile d’accès, semble inépuisable et nombre
de ses utilisations, indépendemment du chauffage, ne peuvent être
remplacées par une autre source d’énergie : aujourd’hui, 52 % de la
consommation d’électricité des ménages concerne des usages spé-
cifiques : réfrigérateurs, lave-linge, TV, magnétoscopes, lecteurs DVD,
Hi-Fi, box, etc.
Résultat : entre 1985 et 2008, cette consommation d’électricité a été
A Consommation d’électricité multipliée par 2 ! Alors que l’efficacité énergétique de nos équipe-
d’un ménage français hors ments électriques s’améliore régulièrement.
chauffage et eau chaude :
2 700 kWh/an Comment expliquer qu’avec des appareils toujours plus performants,
notre consommation d’électricité ne cesse d’augmenter ? Plusieurs
réponses sont possibles : nous ne faisons pas toujours un usage très
économe de nos appareils ; le nombre des équipements électriques
(de loisirs en particulier), leur dimensionnement et leur durée d’uti-
lisation augmentent dans nos foyers. Apprenons à mieux les utiliser
pour modérer notre consommation électrique.
16
En laissant les appareils en veille, on peut augmenter la facture d’élec-
tricité (hors chauffage et eau chaude) de 10 % !
La bonne température
Réglez-les :
• entre + 2,7 et + 4 C pour le réfrigérateur,
• à – 18 C pour le congélateur.
18
Attention au givre…
Il provient de la vapeur d’eau. Limiter sa formation est important Solution 6
car un demi-centimètre de givre augmente la consommation Dégivrer dès que la couche de
jusqu’à 30 %. Pour cela : couvrez les liquides et enveloppez les givre dépasse 3 mm.
légumes placés dans le frigo. L’évaporation qu’ils engendrent
ajoute à la charge de travail du compresseur.
Dès que la couche de givre dépasse 2 à 3 mm, pensez à dégi-
vrer ! Les appareils en froid ventilé n’ont pas besoin de dégivrage Solution 7
et répartissent mieux le froid mais ils consomment davantage : Nettoyer les joints des portes et
jusqu’à 30 % en plus… les changer au besoin.
Solution 9
Remplir entièrement le lave-linge
avant de le mettre en marche.
Bien essorer le linge avant de le Si vous tenez tout de même à utiliser votre sèche-linge, essorez bien
mettre dans le sèche-linge. votre linge dans la machine à laver. L’essorage reste moins énergivore
qu’un sèche-linge qui tourne longtemps.
20
Économiser aussi sur la vaisselle
Les modèles récents de lave-vaisselle consomment moitié moins Solution 13
d’eau qu’il y a dix ans : de 10 à 15 litres pour une vaisselle. Leurs pro- Utiliser les touches Éco des lave-
grès vont continuer en matière de consommation d’eau et d’énergie, vaisselle.
grâce à de nouvelles exigences pour l’éco-conception et l’étiquetage.
80 % de l’énergie consommée par un lave-vaisselle sert à chauffer
l’eau. Moins il en utilise, moins il consomme d’énergie. Le programme Solution 14
« éco », qui lave à température plus basse, permet de réduire votre
Ne lancer un cycle de lavage que
consommation d’électricité jusqu’à 45 %. lorsque l’appareil est entière-
En lavant à la main les ustensiles très sales comme une casserole ou ment rempli.
un plat, vous éviterez de lancer un cycle long à haute température,
juste nécessaire pour un ou deux éléments.
Ne faites fonctionner votre lave-vaisselle que lorsqu’il est plein. Les
lave-vaisselle sont plus économes en eau qu’une vaisselle à la main Solution 15
avec un robinet qui coule en continu si on les fait tourner bien rem- Nettoyer régulièrement filtres et
plis. Or ces dernières années, on remarque que le nombre de cycles joints de porte.
de lavage par ménage augmente (de 3 à 4) car on les fait tourner plus
fréquemment sans les remplir.
Pour un lavage efficace, il faut nettoyer régulièrement le filtre de la
cuve et le joint de porte, surveiller le niveau de sel, vérifier annuelle-
ment les tuyaux d’arrivée et de sortie d’eau et respecter la dose de
lessive recommandée.
Solution 19
Éviter d’installer des graphismes
3D comme économiseurs d’écrans.
Solution 20
Activer les fonctions Économi-
seurs d’énergie des équipe-
ments labellisés Energy Star.
www.eu-energystar.org/fr
22
Consommables : à utiliser avec modération
Économisez aussi le papier ! En effet, fabriquer 1 feuille de fibres
vierges consomme autant d’énergie qu’en photocopier 50. Alors :
utilisez le papier recto-verso ; limitez les impressions en regar-
dant les photos et en lisant les courriels à l’écran.
Il existe des papiers recyclés écolabellisés qui permettent de limi-
ter les impacts sur l’environnement. Voir les conseils de l’ADEME ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats/
bien-acheter/papeterie
sur ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats/bien-acheter/papeterie.
Vous pouvez trouver des cartouches d’impression laser dotées
de l’écolabel NF-Environnement. Privilégiez-les ! Sachez aussi
que certains fabricants et distributeurs proposent un système
de retour de la cartouche usagée (enveloppe de retour, bac de
Solution 21
collecte). Pensez-y et suivez bien leurs consignes. Téléphone portable : ôter le
chargeur de la prise dès que la
batterie est chargée.
Réduire sa consommation
d’énergie pour le chauffage
24
Pour le chauffage électrique, ne poussez pas vos émetteurs à
fond pour réchauffer une pièce. Ils ne s’arrêteront pas une fois la Solution 24
pièce à la bonne température et vous risquez de surchauffer votre Régler à 16 °C la température
logement. dans les chambres.
Dégagez les espaces devant les radiateurs afin d’utiliser au mieux
la chaleur produite.
Purgez régulièrement vos radiateurs (tous les 6 mois). S’ils sifflent Solution 25
ou cognent, c’est qu’ils contiennent de l’air et perdent de leur Éteindre son chauffage en mi-
efficacité. saison lors des belles journées.
Ne chauffez pas pour rien en mi-saison. Par une journée de grand
soleil au printemps ou à l’automne, la température extérieure peut
être suffisante dans la journée pour se passer du chauffage.
Solution 26
Baissez le chauffage de votre habitat dès que vous vous absentez
Purger régulièrement ses radia-
et baissez-le au minimum lorsque vous vous absentez pour de plus teurs.
longues périodes.
26
la journée et n’oubliez pas de les fermer la nuit, n’ouvrez pas
longtemps portes et fenêtres, pensez à éteindre votre chauffage Solution 29
lorsque vous aérez (pas plus de 5 min),… Éteindre les radiateurs quand
Pensez aussi à éviter les entrées d’air froid inutiles : par les fenêtres sont ouvertes pour
exemple, ne laissez pas la porte de l’insert de votre cheminée l’aération.
ouverte, fermez bien les portes donnant sur des espaces non
chauffés (sous-sol, buanderie, cellier…).
Ne laissez pas allumés toute la journée vos équipements (Hi- Solution 30
Fi, ordinateurs) si vous ne les utilisez pas fréquemment. Et éteignez Si l’on n’est pas chez soi en
les veilles inutiles. journée, laisser les volets fer-
més pour conserver la chaleur.
Quelques chiffres de la consommation
d’électricité en 2010
D’après les données RTE (Réseau de transport d’électricité), le mer-
credi 15 décembre 2010 à 19 h 02, la consommation d’électricité en
France a atteint un pic historique de 96 350 mégawatts (MW). La
France connaissait alors une période de grand froid.
Ce pic historique surpasse les précédents établis :
mardi 14 décembre 2010 avec 94 200 MW ;
jeudi 11 février 2010 avec 93 100 MW.
Ce jour-là, La production nucléaire a fourni 61 % de la production
française d’électricité.
Au même moment, la production des éoliennes a contribué à hauteur
de 2 %. Cette part de l’éolien se situe dans la moyenne nationale
annuelle (autour de 1,5 %).
14 % de l’électricité française a été produite par des énergies fossiles
(fioul, charbon, gaz…).
17 % de l’électricité française a été d’origine hydraulique.
éCO2mix
Pour vous permettre de connaître la consommation d’électri-
cité en France en temps réel, le mix de production et les émis-
sions de CO2 générées par la production d’électricité, RTE met à
votre disposition un outil sur Internet : éCO2mix.
http://www.rte-france.com/lienrapide/eco2mix.php http://www.rte-france.com/
lienrapide/eco2mix.php
www.ecowatt-provence-azur.fr
28
Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 29
Fermer ses fenêtres
Solution 32 pendant la journée, les ouvrir la nuit
Ouvrir les fenêtres la nuit. En laissant les fenêtres ouvertes aux heures chaudes, vous faites entrer
la chaleur dans le logement. Une chaleur qui sera difficile à évacuer
une fois les pièces réchauffées. L’idéal est de fermer les fenêtres dès
que la température extérieure dépasse la température du loge-
ment. En revanche, laissez-les bien ouvertes la nuit afin que l’air de
dehors rafraîchisse votre intérieur. Profitez des températures les plus
basses pour refroidir votre logement en créant éventuellement des
petits courants d’air dans les pièces où personne ne dort.
30
De plus, l’air en mouvement, en favorisant l’évaporation de la trans-
piration, procure une agréable sensation de fraîcheur… s’il ne circule Solution 33
pas trop vite ! Utiliser l’« effet cheminée » pour
Les logements sont mieux aérés s’ils s’ouvrent sur deux façades favoriser les courants d’air.
ayant des orientations différentes (logements traversants). Si de
plus la maison a plusieurs niveaux, ouvrir les fenêtres en haut favori-
sera l’évacuation de l’air chaud (« effet cheminée »).
Le brassage de l’air
Favoriser le brassage de l’air peut être précieux, en cas de forte cha-
Solution 34
leur, pour améliorer le confort. C’est bien utile quand on ne peut pas Préférer un ventilateur à la cli-
ouvrir les fenêtres, s’il fait plus chaud dehors que dedans : matisation.
Aménager le logement
pour le rendre confortable en été
Certains aménagements de votre logement vous permettront d’atté-
nuer les désagréments des périodes de chaleur.
Installer des protections sur vos fenêtres : rideaux de canisses
ou de bambou (très fréquents dans les pays chauds), stores ou
volets extérieurs.
Privilégiez les couleurs claires (blanc, jaune, orange, rouge clair)
pour les murs, volets et stores, elles réfléchissent la chaleur.
Aménagez les alentours de votre maison. Limitez la pierre et le
béton qui retiennent la chaleur autour de votre maison. Plantez des
arbres à feuilles caduques devant les fenêtres au sud et à l’ouest.
32
Économiser l’énergie grâce à des gestes qui ne coûtent rien 33
Solution 37
Aménager l’extérieur de la mai-
son pour la protéger du soleil.
34
En cas d’absence prolongée
Lorsque vous n’êtes pas là, certains équipements n’ont pas besoin de
fonctionner dans votre maison. Cela semble aller de soi, encore faut-il
penser à les éteindre.
Vous pouvez débrancher tous vos appareils électriques et électro-
niques (TV, four à micro-ondes, lave-linge, lave-vaisselle, etc.) mais,
en hiver, ne coupez pas complètement le chauffage s’il y a risque
de gel. Mettez-le en position hors gel.
Pensez aussi à coupez le système de production d’eau chaude.
Inutile de chauffer de l’eau si personne ne reste à la maison. Solution 38
Vérifiez bien la méthode appropriée pour couper vos installations. Arrêter la production d’eau
Si possible, videz complètement le réfrigérateur et le congélateur chaude.
et débranchez-les.
N’oubliez pas les consignes de sécurité :
coupez l’eau et le gaz, vous éviterez ainsi les risques de fuite ;
Solution 39
Débrancher tous les appareils
coupez l’électricité si c’est possible ; électriques.
fermez les volets.
Mieux vivre
dans son
logement
avec peu
de frais
Il est assez facile, avec
quelques investissements
malins, d’habiter un
logement plus économe
et plus confortable.
Eau, air, lumière : avec quelques dépenses judicieuses vous améliorerez
votre qualité de vie et allègerez vos factures.
38
Aérer !
On peut assurer une bonne aération sans gaspiller trop de chaleur en
Solution 41
ouvrant ses fenêtres, radiateurs fermés, pendant cinq à dix minutes Dormir la fenêtre entrebâillée si
la chambre n’est pas chauffée.
par jour :
Pour une pièce de séjour, aérez-la avant de l’occuper (5 min
suffisent).
Solution 42
Pour une pièce de service, faites-le pendant et un peu après des
Ouvrir les fenêtres 5 min par
activités produisant humidité ou odeurs désagréables.
jour après avoir fermé les radia-
Dans les chambres, s’il ne fait pas froid, que votre chambre n’est teurs.
pas chauffée et que votre environnement est calme, laissez les
fenêtres faiblement entrebâillées la nuit pour évacuer la vapeur
d’eau produite par le ou les occupants.
Solution 43 Le bricolage est une pratique à risque. Les produits utilisés sont sou-
vent nocifs et certains travaux produisent des poussières. Aérez soigneu-
Utiliser des peintures écolabelli-
sées pour décorer vos murs. sement pendant et après les travaux et portez un masque protecteur.
Peintures, solvants, traitements de surface, adhésifs… tous ces pro-
duits contiennent des COV (composés organiques volatils), qui, à
température ambiante, émettent des vapeurs plus ou moins toxiques
provoquant une irritation des yeux ou une gêne respiratoire…
Les peintures et vernis écologiques portant l’écolabel européen (qui
garantit l’absence de métaux lourds et une teneur limitée en solvant)
ou la marque NF Environnement, réduisent la présence des COV à
l’état de trace, c’est-à-dire presque totalement, ce qui contribue à
améliorer la qualité de l’air dans les logements.
42
l’écolabel européen sont la garantie que les produits respectent des
normes environnementales élevées et des normes de qualité.
www.prevention-maison.fr www.mescoursespourlaplanete.com/
mon-air-interieur
d Vive la lumière !
Impossible de se passer de la lumière des lampes électriques : en
moyenne, chaque ménage français possède 22 lampes, en achète 3
Solution 46 par an et consomme entre 325 et 450 kWh par an pour son éclai-
Adopter des couleurs claires qui rage. Divisez cette consommation par deux en installant des
réfléchissent la lumière pour les
murs, les plafonds et les abat- lampes basse consommation (LBC), en évitant de laisser allumées des
jour. lumières inutiles, et en aménageant votre intérieur pour profiter au
mieux de la lumière naturelle.
44
Voici quelques solutions pour vivre dans un intérieur lumineux sans
gaspillage : Solution 47
Évitez les abat-jour sombres ou épais qui interceptent trop de Préférer plusieurs sources de
lumière. faible puissance à une seule de
forte puissance.
Placezprès des fenêtres canapé et bureau qui nécessitent une
bonne lumière pour lire ou travailler. Vous utiliserez moins vos
lampes. Solution 48
Habillez vos murs et plafonds de couleurs claires. Elles réfléchis- Laisser entrer la lumière natu-
sent mieux la lumière et permettent de moins recourir à l’éclairage relle.
artificiel.
Choisissez la puissance de la lampe en fonction de son usage et
multipliez les points lumineux adaptés à chaque utilisation. Solution 49
Dépoussiérer régulièrement
lampes et abat-jour.
46
G Ampoules d’ores et déjà bannies en France début 2011
Incandescence Incandescence
Type LBC
classique halogène
Classe énergétique E, F, G B, C D, E B1
Lampes claires ≥ 60 W ≥ 60 W
toutes
Lampes dépolies toutes toutes toutes
1. Seules les LBC de classe A sont maintenant autorisées
Solution 53
Vérifier la température de cou-
leur pour trouver l’ambiance
d’éclairage adaptée à la pièce.
48
Vous avez dit blafard ?
On a beaucoup reproché aux tubes fluorescents et lampes fluo-
compactes leur lumière blafarde. De grands progrès ont été faits
dans ce domaine, et on en trouve désormais dans une large
gamme, de 2 700/3 000 K (lampes fluorescentes « blanc chaud »)
jusqu’à environ 6 000 K (lampes fluorescentes « lumière du jour »).
Les lampes à LED blanches les plus répandues produisent une
lumière blanche bleutée, aux alentours de 6 000 K.
Sobres et durables :
les lampes basse consommation
Les lampes fluorescentes (LBC – on dit aussi LFC – et tubes fluores-
cents) sont beaucoup plus efficaces et économes que les lampes à
incandescence classiques. Elles consomment 5 fois moins d’électricité.
Elles sont aussi plus sûres : avec elles, les risques de brûlures sont
réduits car elles chauffent peu.
Elles sont durables (8 000 heures en moyenne, contre 1 000 heures
pour les lampes classiques).
50
Comment s’en débarrasser ?
Elles ne sont pas recyclées, ne contiennent pas de mercure et
sont à jeter à la poubelle classique.
Conseil
pour l’achat
Pour être sûr d’acheter une
lampe de bonne dimension et qui
corresponde bien à vos besoins,
prenez avec vous l’ancienne
quand vous allez faire vos courses.
Vous pourrez laisser celle dont
vous n’avez plus l’usage dans le
bac de collecte du magasin.
54
L’eau : une ressource à préserver
En France, chaque personne consomme en moyenne 150 litres d’eau Préserver
potable par jour dont seulement 1 % est destiné à la boisson et 6 % l’eau
à la préparation de la nourriture. Nous l’utilisons aussi pour la toilette Certains produits provoquent des
pollutions de l’eau dangereuses
et les toilettes, la lessive et la vaisselle, l’arrosage du jardin, le lavage
difficiles et coûteuses à éliminer :
de la voiture… ne pas jeter les produits
Parmi ces usages, tous, loin de là, ne nécessitent pas de l’eau potable. dangereux (peintures, solvants,
Et il y a les fuites, les gaspillages… Des robinets en bon état, des appa- huiles de vidange, etc.) dans
l’évier.
reils économes, des aménagements de nos habitudes permettent de
substantielles économies.
J Consommation d’eau
des ménages
56
Solution 55
Changer les joints des robinets
et des chasses d’eau qui fuient.
Solution 56
Ne pas laisser couler inutile-
ment un robinet.
Solution 57
Prendre des douches plutôt que
des bains.
A Mousseurs
Solution 61
Installer des chasses d’eau à
double débit.
58
Les économies d’eau au jardin aussi
Arroser au pied des plantes le soir, biner régulièrement et pailler Solution 62
le sol, choisir des plantes résistantes à la sécheresse : autant de Installer un récupérateur d’eau
moyens pour économiser l’eau au jardin. de pluie pour arroser le jardin.
62
L’art de bien composter
Pour produire un bon compost, il est nécessaire de respecter
trois règles simples : mélanger les différentes catégories de
déchets ; aérer les matières ; surveiller l’humidité.
Il est également très utile de savoir quand et comment utiliser
le compost.
Retrouvez tous ces conseils dans le guide pratique de l’ADEME guide pdf ademe
« le compostage domestique », téléchargeable à l’adresse
suivante :
http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ademe_
compostage_domestique.pdf
J Un composteur
64
Opter
pour des
équipements
économes
Électroménager,
multimédia, téléphonie…
bien choisir
ses équipements
pour des consommations
raisonnables.
D Évolution du taux
d’équipement des ménages
pour différents appareils
électriques et électroniques
(Source : INSEE)
Comment différencier
Solution 67
les économes des dépensiers ?
Lire attentivement l’étiquette
énergie et comparer les pro-
duits avant d’acheter. L’étiquette énergie
L’étiquette énergie renseigne sur les consommations des différents
modèles : elle est devenue un outil indispensable pour bien choisir un
équipement électroménager.
66
Le modèle apparu en 1994 à l’initiative de la Commission européenne
est progressivement remplacé depuis décembre 2010 par une nou-
velle version de lecture plus simple.
Cette étiquette tient compte des progrès réalisés en matière de per-
formances énergétiques. Trois classes supplémentaires (A+, A++ et
A+++) apparaissent sur la nouvelle étiquette et permettent d’affiner
la différentiation des produits les plus efficaces.
L’étiquette énergie est obligatoire pour les réfrigérateurs, congélateurs,
combinés, lave-linge, sèche-linge, lave-linge séchants et lave-vaisselle
mais aussi pour les lampes, les fours électriques, les climatiseurs, les
téléviseurs et les caves à vin.
68
L’écolabel européen
Il garantit à la fois la qualité d’usage d’un produit et ses caractéris-
tiques écologiques. Il est délivré à la demande des industriels inté-
ressés et certifié par un contrôle indépendant. L’augmentation du
nombre des produits écolabellisés dépend aussi du consommateur :
s’il est demandeur, l’offre augmentera progressivement. À l’heure
actuelle, l’écolabel européen peut être attribué aux lave-vaisselle,
lave-linge, réfrigérateurs et congélateurs, mais aussi aux lampes, aux
ordinateurs et aux téléviseurs.
Le guide Topten
Topten (www.guide-topten.com) permet
aux consommateurs de trouver rapide-
ment et facilement des informations sur
les meilleurs produits et services pour la
maison et le bureau. C’est un comparateur
d’achat soutenu par l’ADEME.
Réunis en réseau « Euro-Topten » (www.
www.guide-topten.com www.topten.info
topten.info), 16 pays européens mènent le
même travail de comparaison des équipe-
ments électriques et électroniques sur le marché, en parallèle, au plus
proche des consommateurs des différents pays. Solution 68
Les experts énergie du Guide Topten étudient les marchés, établis- Se donner le temps de la réflexion
sent pour chaque type de produit des critères de sélection et collec- avant d’acheter : vérifiez si l’équi-
tent auprès des industriels les informations sur les produits Topten (à pement est bien adapté à son
savoir les labels et indications des fabricants, les déclarations de mar- besoin et prendre l’avis de spé-
cialistes
chandise, et des résultats de tests effectués par des Instituts français
ou étrangers reconnus). Ils en vérifient la cohérence et recalculent,
lorsque le produit s’y prête, chaque indice d’efficacité énergétique.
Ils s’appuient sur une méthodologie très rigoureuse de sélection des
produits les plus performants.
Solution 69 L’électroménager
Acheter des appareils A++ ou
A+++, les plus économes en Un appareil électroménager récent consomme beaucoup moins
énergie. d’électricité qu’un modèle ancien. Mais des équipements de même
génération peuvent être plus ou moins gourmands.
70
Des économies qui comptent !
Les économies d’énergie réalisables avec les appareils de classe A et plus sont loin d’être anecdotiques.
La classe A+++, qui apparaît sur la nouvelle étiquette énergie pour les appareils de froid (réfrigéra-
teurs, congélateurs, caves à vins, appareils de réfrigération à absorption), les lave-linge et les lave-vais-
selle, signale les appareils qui consomment de 30 à 60 % d’énergie de moins qu’un appareil classé A.
72
La cuisson
Pour cuisiner, vous avez le choix entre gaz et électricité. La cuisson
(four, plaques de cuisson électriques et micro-ondes) représente
environ 8 % de la consommation électrique d’un ménage. Quelques
conseils dans ce domaine :
sivous vous équipez de matériel de cuisson électrique, choisissez
un four de classe A et des plaques de cuisson à induction ou infra-
rouges, plus performantes que les plaques classiques ;
lesfours à air pulsé peuvent réduire le temps de cuisson de 30 %
environ : c’est une économie d’énergie ;
les fours combinés (four + micro-ondes) réduisent le temps de
cuisson des aliments et la consommation d’électricité de 66 à
75 % par rapport à un four classique. Utilisez de préférence des
récipients en verre pour y cuire vos aliments.
Le linge
Ces dernières années, les lave-linge ont fait de gros progrès : consom-
Solution 71
mations d’eau et d’énergie moindres, efficacité de lavage accrue. De Éviter les machines lavantes-
séchantes. Elles ne sont pas très
nouvelles exigences en matière d’éco-conception et d’étiquetage vont performantes pour le séchage.
bientôt permettre de réduire encore ces consommations. Mais évitez
d’acheter un équipement surdimensionné, même performant, s’il ne
correspond pas à vos besoins ! En général, la charge moyenne d’une
machine est de 4 kg. Inutile de s’équiper d’un modèle de 7 ou 8 kg de
capacité si vous n’en avez pas l’usage.
En France, les ménages équipés de sèche-linge sont de plus en plus
nombreux et on commence tout juste à trouver quelques appareils de Solution 72
classe énergétique A. Cet équipement très gourmand en électricité
Choisir un lave-linge d’une capa-
présente deux techniques d’évacuation de l’humidité : cité de 4 ou 5 kg si vous n’avez
dans les sèche-linge à condensation, l’air humide est refroidi pas une famille nombreuse.
puis condensé, l’eau obtenue est éliminée par vidange directe ou
recueillie dans un réservoir qu’il faut vider ;
dans les sèche-linge à évacuation, l’air humide doit être évacué à
l’extérieur du logement par le tuyau prévu à cet effet.
Les seconds sont souvent moins énergivores, mais leur raccordement
à l’extérieur doit être correct pour ne pas dégrader la qualité de l’air
du logement par un apport excessif d’humidité. Les machines lavantes
séchantes sont peu répandues et leur efficacité de séchage est géné-
ralement médiocre.
74
elle peut atteindre 950 kWh/an pour certains foyers et prendre la
première place, devant les appareils producteurs de froid.
En limitant la hausse de nos consommations électriques, nous rédui-
sons nos factures énergétiques et nous protégeons les ressources de
la planète.
D Étiquette énergie
pour les téléviseurs
76
Attention aux produits qui vieillissent trop vite !
Dans le domaine de l’audiovisuel, les technologies évoluent très vite,
Pour en
les produits se démodent rapidement et la baisse des prix de certains savoir plus
équipements incite le consommateur à les remplacer facilement. Ce
gaspillage coûte cher, en termes d’énergie, de matériaux et d’envi- Le site www.guidetopten.fr vous
aide à trouver les téléviseurs
ronnement, alors qu’il existe sur le marché des produits de qualité, offrant une meilleure performance
techniquement très performants, qui peuvent durer longtemps. énergétique.
La micro-informatique
Solution 79
Acheter de préférence des
appareils portant le logo Energy La téléphonie
Strar.
78
63,4 milliards de messages (SMS et MMS) ont été envoyés, contre
35,1 milliards en 2008.
Si l’on tient compte aussi des équipements de téléphone fixe et de
leurs récentes évolutions (téléphonie par Internet, téléphones sans
fil…), il n’est guère étonnant de voir les consommations énergétiques
et les impacts environnementaux de ces équipements croître de façon
fulgurante.
www.mtaterre.fr
80
Des appareils qui peuvent encore servir
La meilleure façon de limiter les quantités des équipements élec-
triques et électroniques à éliminer, c’est de les faire durer et de les
réparer, mais un nouvel appareil peut remplacer avantageusement un
ancien modèle qui consomme beaucoup plus d’énergie ou d’eau.
Pour ceux qui sont efficaces et qui fonctionnent encore, on peut faire
appel à des associations ou des entreprises d’insertion qui les récu-
pèrent en général gratuitement, les remettent en état ou les déman-
tèlent pour récupérer des pièces ou valoriser les résidus. Les appareils
sont ensuite revendus à bas prix ou même donnés.
La contribution recyclage
La filière de récupération des déchets d’équipements électriques
et électroniques collecte gratuitement tous les appareils élec-
triques et électroniques (électroménager, outillage électrique
mais aussi matériel informatique, audiovisuel…). Pour assurer
un recyclage efficace et de qualité, son coût est répercuté au
consommateur lors de l’achat de nouveaux appareils. C’est la
« contribution recyclage », souvent indiquée sur l’étiquette prix
en magasin.
Et la réutilisation ?
Les idées, dans ce domaine, ne sont pas toutes bonnes à suivre.
Ainsi, faire profiter une association ou une entreprise d’inser-
tion d’un matériel en bon état et pas trop ancien, c’est utile.
Donner un matériel dépassé ou très gourmand en énergie ne
fait que déplacer le problème de son élimination.
C’est parfois rendre un mauvais service aux pays émergents et
en développement que d’y envoyer des équipements dont on
ne veut plus. Les conditions de leur fonctionnement n’y seront
peut-être pas réunies, celles de leur recyclage ou de leur élimi-
nation sans risque, assurément pas pour l’instant.
84
Améliorer
le chauffage et
la production
d’eau chaude
Ils représentent les deux
tiers de la consommation
d’énergie dans un foyer.
Chasser le tartre
Solution 83 Vous réduirez aussi votre consommation d’énergie en équipant vos
Installer un dispositif antitartre. installations d’un dispositif limitant l’entartrage.
86
l’habitat. Il est d’autant plus efficace lorsque les points d’eau sont
éloignés de la source de production ou quand les canalisations traver-
sent des pièces non chauffées, comme les garages ou les caves. Attention
Pour calorifuger les canalisations d’eau chaude, des isolants classiques
Pour bénéficier d’aides financières,
sont généralement utilisés : le calorifugeage doit être réalisé
des coquilles de fibres minérales ; par un professionnel.
Entretenir la chaudière :
une obligation légale
Un entretien obligatoire
L’entretien de la chaudière par un professionnel qualifié est obli-
gatoire et doit être effectué chaque année (décret n° 2009-
649 du 9 juin 2009 relatif à l’entretien annuel des chaudières dont
la puissance nominale est comprise entre 4 et 400 kilowatts) :
• Si vous habitez une maison ou un appartement doté d’une
chaudière individuelle, l’entretien s’effectue à votre initiative
et sous votre responsabilité, sauf disposition contraire prévue
dans le bail, si vous êtes locataire.
• Si vous êtes chauffé par une chaudière collective, l’entretien
est effectué à l’initiative du propriétaire ou du syndicat des
copropriétaires de l’immeuble.
• Si vous faites installer ou remplacer une chaudière, vous devez
faire effectuer le premier entretien au plus tard dans l’année
civile qui suit les travaux. Le professionnel qui est intervenu
vous remet, dans les 15 jours qui suivent sa visite, une attesta-
tion d’entretien. Vous devez la conserver pendant deux ans au
moins pour la présenter en cas de contrôle ou de demande du
bailleur ou de l’assurance (sinistre).
Le ramonage du conduit de fumée est obligatoire au moins
une fois par an (dispositions de l’article 31.6 du Règlement
Sanitaire Départemental type reprises dans chaque départe-
ment par arrêté préfectoral). Pensez à conserver le justificatif !
C’est une opération indispensable pour la sécurité : un conduit
obstrué ou non étanche peut être à l’origine d’une intoxication
par le monoxyde de carbone.
88
Le monoxyde de carbone : danger invisible
Le monoxyde de carbone ou CO est incolore, inodore et mortel à Solution 86
forte concentration. Il se dégage en quantité dangereuse quand Faire ramoner une fois par an
des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude à le conduit de fumée de la chau-
dière.
combustion sont mal entretenus et/ou fonctionnent dans une
pièce mal ventilée, c’est-à-dire à l’atmosphère appauvrie en
oxygène.
En France, par an, 3 000 personnes sont intoxiquées au CO dans
leur habitation (environ 40 en décèdent). La chaudière est impli-
quée dans 400 accidents par an intoxiquant 1 300 personnes.
Dans 26 % de ces cas, la chaudière est la seule cause identifiée.
Lors de son passage annuel, le professionnel qui réalise l’en-
tretien de votre chaudière mesure le taux de monoxyde de
carbone dans l’air ambiant du local où se trouve votre chaudière.
S’il constate une anomalie de fonctionnement (taux de CO
compris entre 20 et 50 ppm), il vous en prévient et vous préco-
nise des investigations supplémentaires. S’il constate un danger
grave et immédiat (taux de CO supérieur à 50 ppm – partie
par million), le professionnel vous informe de ce danger et
doit arrêter votre chaudière. La remise en service de l’ins-
tallation ne doit se faire que si les conditions normales de
fonctionnement de la chaudière sont rétablies.
90
J Chauffe-eau et son ballon
d’eau chaude
92
Améliorer le chauffage et la production d’eau chaude 93
Installer un programmateur
Solution 91
Programmer la température en À quoi sert la programmation ?
fonction des heures de la jour-
La programmation complète la régulation. Quand les besoins et
née et des jours de la semaine.
l’occupation du logement changent, elle permet de faire varier la tem-
pérature de consigne :
en fonction du moment de la journée (jour/nuit, présence/absence) ;
Raccordement à la chaudière
Le thermostat d’ambiance programmable peut être raccordé à
la chaudière par fil ou par liaison radio.
Cette dernière solution est idéale pour équiper d’une program-
mation une installation existante si le passage d’un fil n’est pas
possible. La pose du thermostat est facile mais son emplace-
ment doit être choisi avec soin.
94
Certains robinets thermostatiques sont programmables. Les pièces
qui en sont dotées bénéficient d’une programmation spécifique qui
s’adapte à leur utilisation particulière.
La programmation
en chauffage électrique Solution 94
Les émetteurs de chaleur électriques performants sont équipés d’un Faire poser des programma-
teurs multi-zones.
thermostat électronique dit « à fil pilote » qui permet de programmer
plusieurs niveaux de température. Le fil pilote est raccordé à un pro-
grammateur centralisé qui transmet les instructions aux émetteurs.
Il peut être intéressant de définir plusieurs zones dans le logement Solution 95
(celle des chambres, celle des pièces à vivre, celle de la cuisine) et d’af-
Installer des émetteurs de
fecter à chacune une programmation particulière. C’est possible avec
chauffage biénergie dans la
des programmateurs multi-zones qui permettent de piloter chaque salle de bain.
secteur du logement en fonction des activités, des heures de présence…
Le délestage
Il sert à couper momentanément un ou plusieurs émetteurs de chaleur si la demande d’électricité
devient trop importante par rapport à la puissance du compteur.
Il permet de ne pas souscrire un abonnement de trop forte puissance qui ne serait utile que peu de
temps dans l’année, quand l’ensemble du chauffage fonctionne en même temps que d’autres appa-
reils électriques.
96
Piloter le chauffage à distance
Un chauffage qui vous obéit au doigt et à l’œil quand vous n’êtes pas
Pilotage
là, même si vous ne connaissez pas la date ou l’heure de votre retour, multifonction
c’est possible ! Une télécommande par téléphone permet d’ar-
Le système peut piloter d’autres
rêter ou de mettre en marche le chauffage à distance. Vous pouvez
fonctions chez vous (arrosage,
ordonner avant votre retour la relance du chauffage et trouver ainsi fonctionnement de volets
un logement confortable. roulants, de l’éclairage, etc.).
Comment fonctionne-t-il ?
La télécommande est installée chez vous. Vous appelez votre numéro
de téléphone, puis vous composez un code qui correspond à une ins- Solution 98
truction pour le fonctionnement du chauffage.
Installer une télécommande
Ce système existe pour tous les types de chauffage central ou de pour allumer le chauffage juste
chauffage électrique. avant de rentrer.
La synthèse vocale
Certains modèles sont équipés d’une synthèse vocale qui transmet
des informations sur la température ambiante ou qui vous guide
dans l’utilisation de l’installation. Ils peuvent être compatibles avec
l’utilisation d’un répondeur téléphonique sur la même ligne.
98
Les panneaux rayonnants réchauffent l’air ambiant en émettant
un rayonnement. Ils permettent de mieux répartir la chaleur, sans
trop créer de mouvement d’air (donc moins de poussière et de
sensation d’air sec) et améliorent donc la sensation de confort. Un
seul panneau permet de chauffer une pièce de 15 à 20 m² dans
une habitation bien isolée.
En résidence secondaire
Ces solutions peuvent être mieux adaptées aux résidences
secondaires pour lesquelles le taux d’occupation reste faible.
L’ensemble des incitations fiscales disponibles pour les solu-
tions de chauffage plus performantes et écologiques n’est pas
disponible pour les résidences secondaires.
Pour ces résidences, vous pouvez également vous équiper
de systèmes de pilotage à distance de votre installation (ce
système permet de commander votre chauffage par téléphone).
Vous pourrez ainsi lancer votre chauffage un peu avant d’arriver
sur les lieux.
100
Pas d’aides pour le chauffage électrique
Les aides financières (crédit d’impôt, éco-prêt à taux zéro)
encouragent les systèmes de chauffage les plus performants et
utilisant les énergies renouvelables. Le chauffage électrique ne
bénéficie donc d’aucune aide.
102
sielles alimentent un plancher chauffant basse température ou
des radiateurs « chaleur douce », ces chaudières procurent une
sensation de confort particulièrement agréable. Elles s’adaptent
à des émetteurs existants s’ils sont surdimensionnés, ce qui est
fréquent.
Attention
Il est nécessaire, pour l’installation
d’une chaudière à condensation,
Elles constituent un produit « écologique » :
de prévoir le raccordement de
en condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion, elles récu- l’évacuation des produits de
pèrent de l’énergie. D’où une économie notable de combustible, condensation au réseau d’eaux
usées.
moins de gaz carbonique et moins d’oxydes d’azote rejetés,
Rendre sa cheminée
plus performante
La cheminée ouverte est conviviale mais peu efficace. Son rendement
Solution 101 ne dépasse pas 10 % et peut même être négatif : elle utilise l’air de
Installer un régulateur de tirage la pièce, qui va être remplacé par l’air froid du dehors et au final, la
dans le conduit de cheminée.
température ambiante peut baisser ! Elle contribue à dégrader la qua-
lité de l’air intérieur : une partie des polluants émis n’est pas évacuée
par le conduit et se répand chez vous.
Transformer sa cheminée
Précautions en posant un insert
à prendre
Vous pouvez y faire installer un insert, un foyer fermé ou un poêle par
Avec une cheminée ouverte, un professionnel. Ces appareils s’utilisent de manière similaire. Leurs
utilisez un régulateur de tirage,
fermez-le quand le feu est éteint, différences proviennent de leur esthétique, de leurs performances et
surveillez l’évacuation de la fumée du mode d’installation. L’achat d’un appareil moderne et performant
et surtout ne laissez jamais brûler vous permet d’être mieux chauffé, de recharger le foyer moins sou-
le feu la nuit. vent et de moins polluer.
104
Solution 102
Faire poser un insert, un foyer
fermé ou un poêle dans une che-
minée ouverte.
106
Si votre cheminée n’est pas encore installée, pourquoi ne pas vous
équiper d’un foyer fermé ou d’un poêle ? Ces appareils répondent à
un cahier des charges précis et permettent une réduction substan-
tielle de la dépense annuelle de chauffage. Le rendement d’un foyer
fermé est comparable à celui d’un insert.
Les poêles à bois sont des appareils faciles à poser. Ils ont d’ailleurs
beaucoup de succès. Ils allient facilité d’installation et sécurité, à la
J Un poêle à bûches
108
G Le rendement des poêles et des cheminées
Appareils de plus de Appareils de
Autonomie
10 ans conception moderne
Cheminée à foyer ouvert < 10 % < 10 % quelques heures
Insert, foyer fermé 30 à 60 % 60 à 80 % quelques heures
Poêle à bûches 40 à 60 % 60 à 80 % quelques heures
Poêle à granulés classique > 80 % 12 à 72 heures
à bûches à granulés
Poêle de masse 12 à 24 heures
60 à 80 % 80 à 93 %
Changer de poêle
Les poêles issus de technologies dépassées fonctionnent mal Solution 104
au ralenti et leur autonomie est limitée. Pour vous équiper Installer une cuisinière à bois
ou remplacer un matériel peu efficace, il existe des poêles de qui assure aussi une partie du
conception moderne très performants. chauffage.
Et pourquoi pas une cuisinière à bois ?
Les cuisinières à bois se modernisent : il en existe maintenant
à granulés. Elles peuvent assurer la cuisine et le chauffage. Leur
rendement varie de 50 à 85 % selon les modèles.
110
avec d’autres produits dérivés du bois et permettre une plus grande
autonomie de chauffage.
• Les plaquettes forestières G Plaquettes
Ce bois déchiqueté est obtenu par broyage de branches ou d’arbres
forestiers ou bocagers. Les plaquettes mesurent de 2 à 5 cm centi-
mètres de longueur. Suivant leur degré de séchage, leur valeur éner-
gétique varie de 2 500 à 3 900 kWh par tonne.
Il est préférable que leur taux d’humidité soit inférieur à 30 %.
Plus humides ou stockées dans un endroit humide, elles peuvent se
dégrader (compostage). Livrées en vrac, elles doivent être stockées
dans un local ou un silo étanche à l’eau et ventilé, qui ne sera pas
rempli à plus de 70 à 80 % de son volume pour laisser circuler l’air.
• Les granulés (ou pellets) G Granulés
Ils sont obtenus par la compression de sciures de bois de résineux et
de feuillus ou de divers produits agricoles.
Aucun additif chimique n’est utilisé, leur cohésion est assurée par des
substances naturelles. Les granulés se présentent sous la forme de
petits cylindres de 6 mm de diamètre et 10 à 40 mm de longueur,
selon les usages (poêle ou chaudière).
Ultra compact, ce combustible est adapté au milieu urbain ou
périurbain. Très dense, il dispose d’un pouvoir calorifique d’au moins
4 600 kWh par tonne pour une humidité de 10 % sur poids humide.
Il permet des rendements élevés et une autonomie importante. C’est
un produit facile à transporter, à stocker et à utiliser. Il est cependant
plus onéreux que les autres combustibles-bois.
Les granulés peuvent être livrés en vrac, en « big-bag » de 500, 750
ou 1 000 kg, ou en sacs de 10 à 25 kg qui peuvent être palettisés. Il Solution 106
faut les stocker au sec, dans un local (sacs) ou un silo (vrac). 3 fois Choisir un combustible de bonne
plus denses en énergie que les plaquettes, ils demandent un espace qualité pour plus d’efficacité.
de stockage plus réduit.
Pour bénéficier d’un combustible de qualité, faites confiance aux
certifications
Elles offrent des garanties quant à la nature du produit, son degré
d’humidité, son pouvoir calorifique, la quantité vendue…
Pour les granulés bois, deux certifications sont disponibles dans
toute la France : NF Granulés biocombustibles, certification
des granulés destinés aux poêles et chaudières automatiques, et
112
A Un poêle de masse en pierre volcanique (© Tulikivi)
Et pour aller
plus loin
Des investissements
plus importants
peuvent rendre votre
habitat très performant
énergétiquement.
Il est souvent plus rentable, si notre budget nous le permet, de réaliser
une rénovation globale de son habitat plutôt que de faire des travaux
petits bouts par petits bouts. Les coûts de main d’œuvre seront plus
économiques et le gain sur les factures liées à la consommation
d’énergie sera tout de suite plus important.
116
Vous pouvez également le faire réaliser en dehors de ces cas obliga-
toires, pour obtenir une première indication sur la classification éner- Solution 107
gétique de votre habitat et ses émissions de gaz à effet de serre. Faire réaliser un DPE pour
L’objectif est de rendre les logements de plus en plus performants en connaître l’état énergétique de
terme d’énergie et de disposer dans un avenir proche de plus en plus son logement.
de bâtiments basse consommation (classe A).
En fonction de la performance énergétique, exprimée En fonction des émissions de gaz à effet de serre,
en kWh/m2 par an : c’est l’étiquette énergie. L’échelle exprimées en kg d’équivalent CO2/m2 par an : c’est
est cotée de A, pour les logements les plus sobres, à l’étiquette climat. L’échelle est également cotée
G, pour les plus énergivores. de A, pour les logements faiblement émetteurs, à
G, pour les logements fortement émetteurs.
Rencontrer un espace
Info → Énergie pour obtenir
des conseils personnalisés
Depuis 2001, un réseau de spécialistes pour des conseils gratuits,
neutres et indépendants sur les économies d’énergie et les énergies
renouvelables a été créé par l’ADEME en partenariat avec les collecti-
vités territoriales : les espaces Info→Énergie.
Au sein des 235 espaces Info→Énergie répartis dans toute la France,
des experts vous accueillent pour analyser vos besoins et répondre à
toutes vos questions :
118
Comment isoler mon logement ?
Quel est le meilleur chauffage ?
Comment financer mon projet ?
Pour trouver l’espace le plus proche de chez vous, vous pouvez appeler
le N° Azur (valable en France métropolitaine, prix d’un appel local) :
0 810 060 050, ou sur Internet : www.infoenergie.org.
www.infoenergie.org
Un outil pour estimer vos consommations
énergétiques et préparer un plan
d’actions : le coach carbone ®
C’est un outil gratuit qui permet de réaliser une estimation des émis-
sions de gaz à effet de serre de son foyer sur différents postes (loge-
ment, transport, alimentation, équipement) et de construire un plan
d’action pour les réduire.
Comptez une durée moyenne d’1 heure pour réaliser l’ensemble du
diagnostic et élaborer un plan d’action.
www.coachcarbone.org
Passer à l’étape
de réalisation des travaux
Des informations à connaître
Solution 108 avant de se lancer
Prendre connaissance des clés
d’une rénovation réussie avant Les obligations réglementaires
d’opter pour des travaux. pour la rénovation
Depuis le 1er novembre 2007, il existe une réglementation pour
les logements existants dès qu’ils font l’objet d’amélioration.
Elle fixe les exigences minimales sur les produits ou équipe-
ments mis en œuvre dans l’habitat au moment de la rénova-
tion (isolation, chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire,
régulation, ventilation, éclairage). L’objectif est de renforcer la
performance énergétique des constructions existantes.
Pour en savoir plus :
• Consultez le guide pratique « Rénovation : la réglementation
thermique »
• Retrouvez l’ensemble des dispositifs pour améliorer la perfor-
www.rt-batiment.fr mance énergique des bâtiments : www.rt-batiment.fr
120
Avec une enveloppe performante, vous pouvez ensuite réaliser des
économies en installant des équipements plus efficaces et bien
dimensionnés pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, la ventila-
tion, le rafraîchissement.
Clé
n°7
Un chauffage
à haut rendement
et l’eau chaude
Clé sanitaire Clé
n°6 sans gaspillage n°1
Une ventilation Un bâtiment
performante compact et
ouvert au soleil
Clé Clé
n°5 n°2
L’élimination Une isolation
des fuites d’air renforcée
Clé Clé
n°4 n°3
Le choix Une réduction
de fenêtres des ponts
performantes thermiques
Vous pouvez profiter d’une rénovation pour opter pour les énergies
renouvelables : chauffage au bois, chauffe-eau solaire, système solaire
combiné pour le chauffage et l’eau chaude, système solaire de produc-
tion d’électricité, pompe à chaleur pour le chauffage et l’eau chaude.
122
Prendre le temps de la réflexion
Une grosse rénovation exige des budgets importants et les choix
faits engagent pour de nombreuses années. Mieux vaut éviter
de répondre positivement aux offres faites lors de démarchage.
Prenez le temps de vous renseigner sur la solution technique
proposée pour savoir si elle est bien adaptée à votre cas, compa-
rez les prix et demandez des références aux professionnels.
Contactez si possible des particuliers qui ont fait réaliser des Attention
travaux similaires pour connaître leur degré de satisfaction.
Une isolation doit toujours être
associée à une ventilation bien
réalisée qui peut être naturelle ou
sans installer un système de ventilation efficace dans l’habitation, assistée mécaniquement (ventilation
peut engendrer des moisissures ou une mauvaise qualité de l’air inté- mécanique contrôlée –VMC – hygro-
rieur des logements, faute d’une aération suffisante. réglable, double flux…).
De même, changer son système de chauffage sans agir par exemple sur
l’isolation du bâtiment ne conduit pas systématiquement à une diminu-
tion significative des factures de chauffage, les besoins restant inchangés.
La solution la plus efficace reste bien souvent la rénovation glo-
bale de l’habitation. Cela implique d’avoir un plan cohérent pour
rendre les travaux les plus efficaces possible. Par exemple, il n’est pas
cohérent de changer d’abord la chaudière puis de réaliser des travaux
d’isolation, car la chaudière sera alors surdimensionnée.
Commencer par
l’isolation thermique
Quand on sait que le chauffage représente deux tiers de la consom-
mation d’énergie d’un logement, réaliser des travaux pour empêcher
la chaleur de s’échapper prend tout son sens ! L’isolation apparaît
donc très vite comme une excellente solution. Elle permettra à la fois
de réduire les consommations d’énergie de chauffage et/ou de clima-
tisation et d’accroître le confort.
De plus, en isolant votre logement, vous faites un geste pour l’envi-
ronnement car, en réduisant les consommations, vous préservez les
ressources énergétiques et limitez les émissions de gaz à effet de serre.
Dans une maison non isolée, une grande partie de la chaleur peut
s’échapper par le toit, les murs et les fenêtres. Il est donc important
d’apporter une attention particulière à ces éléments de construction.
G Où isoler ?
124
A Isolation des combles perdus
L’isolation du toit
L’isolation des toitures est la plus rentable et la première étape à Solution 109
réaliser car le potentiel d’économies d’énergie est important. Isoler dans l’ordre : le toit, les
murs, les parois vitrées, les plan-
C’est souvent la partie la plus facile à traiter. En effet, l’air chaud, plus léger,
chers.
s’élève naturellement et vient en grande partie se loger sous les toits.
Dans les combles perdus, l’isolant peut être disposé sur le plancher ou
entre les solives.
Dans les combles habitables, la ventilation de la couverture est indis-
pensable avec la mise en place de l’isolant.
126
des planchers béton à poutrelles avec isolation sous dalle flottante
(pensez à intégrer le chauffage) ;
des planchers en dalles de béton cellulaire.
Si le plancher est sur vide sanitaire ou locaux non chauffés, il est
possible de compléter l’isolation par des panneaux en sous-face (fixés
mécaniquement ou collés).
Si le plancher est en bois, il est également possible de réaliser un
plafond suspendu isolé. La laine minérale posée en remplissage du
plafond suspendu est une solution intéressante.
Combattre l’humidité
• Traitez le problème de l’humidité extérieure à la source. En
cas d’infiltrations ou de remontées capillaires dans les murs,
il est nécessaire d’améliorer l’étanchéité de votre maison : la
seule ventilation ne peut régler le problème.
• Évacuez l’humidité intérieure en excès. Une bonne ventila-
tion, avec un chauffage suffisant, permet de lutter contre la
condensation : l’air neuf extérieur s’assèche en entrant dans
l’atmosphère plus chaude de la maison.
• Traitez les points sensibles. Si l’aération ne suffit pas, il faut
améliorer l’isolation et supprimer les ponts thermiques. Mais
attention : mieux isoler ne veut pas dire calfeutrer ! Sachez
conserver l’équilibre entre isolation performante et ventila-
tion efficace, afin que les améliorations espérées ne soient pas
source de dysfonctionnement.
128
Type
Avantages Inconvénients Prix
de ventilation
• Économies d’énergie par récupération
de calories
• Système le plus coûteux à
• Filtration de l’air entrant l’achat
• Sensation de courant d’air froid • Bruit des bouches d’insufflation Environ
VMC double-flux
supprimée en particulier dans les 2 000 €
www.qualit-enr.org
130
Et pour aller plus loin 131
Conclusion
Comme vous avez pu le constater au cours de cet ouvrage, en adop-
tant des gestes simples, souvent dictés par le bon sens, qui ne remet-
tent en cause que quelques habitudes et en réalisant quelques inves-
tissements malins, vous pouvez améliorer votre confort de vie, réduire
vos dépenses d’eau et d’énergie et devenir un éco-citoyen !
Toutes vos actions mises bout à bout avec celles d’autres personnes
ont des impacts très positifs pour notre environnement.
Vous pouvez également adopter de nouvelles habitudes pour faire vos
courses, consommer, vous déplacer, vous distraire, faire du sport et
même partir en vacances
Renseignez-vous sur les produits de consommation les moins impac-
tants, les pistes pour diminuer la quantité de déchets que vous mettez
à la poubelle, les autres moyens que la voiture pour vous déplacer…
Vous vous apercevrez vite qu’une multitude de possibilités existent
pour vivre mieux en préservant la planète.
Conclusion 133
Informations
utiles
Rappel sur les unités
Il n’est pas rare de constater des confusions entre énergie et puis-
sance, notamment entre kW et kWh.
Ces notions sont précisées ci-dessous.
Énergie
Grandeur physique qui représente la faculté que possède un système
de pouvoir fournir du travail mécanique ou son équivalent (chaleur,
onde électromagnétique...)
Unité légale : le joule (J) et ses multiples kJ (kilojoule =1 000 joules),
MJ (mégajoule : 1 million de joules), etc.
Unités usuelles :
le kilowattheure (kWh), la calorie (cal), la thermie (th).
La calorie est l’énergie qu’il faut pour élever la température
d’1 gramme d’eau de 1 °C.
La thermie est l’énergie nécessaire pour élever la température
d’une tonne d’eau de 1 °C ; 1 th = 1 000 kcal.
Correspondances :
1 cal = 4,18 J
1 kWh = 3,6·106 J
Puissance
Quotient du travail accompli par une machine par le temps qu’il
a fallu pour l’accomplir. Il s’agit en quelque sorte de la vitesse de
consommation d’une énergie.
Température
en degré Celsius (°C), définie par rapport à la fusion de la
glace (0 °C) et l’ébullition de l’eau (100 °C) sous la pression
atmosphérique.
en Kelvin K. T en °C = T en K + 273,15 (ainsi, une différence de
1 °C est égale à une différence de 1 K).
enFahrenheit °F dans le système anglo-saxon.
T en °F = 32 + 1,8·T en °C (une différence de 1 °C n’est pas égale
à une différence de 1 °F !).
Lors des transferts thermiques, on s’intéresse essentiellement aux
écarts de température entre deux milieux, notés ΔT.
Pouvoir calorifique
Le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur
exprimée en kWh dégagée par la combustion complète d’une quan-
tité de combustible (tonne, m3…)
On distingue deux pouvoirs calorifiques : le pouvoir calorifique
supérieur (PCS) et le pouvoir calorifique inférieur (PCI).
Le pouvoir calorifique supérieur PCS prend en compte la chaleur
latente de condensation de la vapeur d’eau issue de la combustion.
On a la relation :
PCS = PCI + chaleur latente de condensation
Le rapport PCS/PCI pour les combustibles usuels est de :
1,11 pour le gaz naturel ;
1,087 pour le butane, propane ;
1,075 pour le fuel domestique.
Le pouvoir calorifique est généralement exprimé en kWh PCI pour les
combustibles liquides ou solides et en kWh PCS pour les combustibles
gazeux (gaz naturel).
136
Énergie primaire
Cette expression est utilisée notamment dans le cadre de la régle-
mentation thermique (RT 2005) ainsi que dans l’établissement du
Diagnostic de Performance Energétique (DPE).
L’énergie primaire concerne l’énergie que l’on trouve sur terre à la
source. Cette énergie de base est nécessaire pour produire l’énergie
finale, celle qui est livrée aux bornes de l’utilisateur. Entre les deux, il
y a une série de transformations pour convertir l’énergie en une autre,
pour la transporter, etc.
Dans la RT 2005 et le DPE, l’efficacité énergétique est exprimée en
kWhep /m² par an.
L’électricité en France est produite à 85 % par des centrales ther-
miques (fioul, gaz, nucléaire), avec un rendement de 30 à 40 %
puis transportée avec des pertes. Le coefficient conventionnel de
conversion énergie primaire/énergie finale est ainsi égal à 2,58 pour
l’électricité.
Le coefficient est égal à 1 pour les énergies fossiles utilisées directe-
ment et à 0 pour les énergies renouvelables (solaire, bois…).
Résistance thermique
La résistance thermique utile Ru d’un matériau caractérise son apti-
Exemples tude à s’opposer au flux de chaleur. Elle s’exprime en m².K/W. Plus sa
de résistance
thermique valeur est grande, plus le corps est isolant.
Pour un matériau homogène d’épaisseur e, on a :
Bloc béton de 20 cm
Ru = 0,11 m².K/W Ru = e / λ
Briques creuses de 20 cm Lorsqu’une paroi est constituée de plusieurs couches de matériaux,
Ru = 0,45 m².K/W
la résistance thermique totale est égale à la somme des résistances
thermiques de chacun des matériaux qui la composent, et des résis-
tances superficielles intérieure Rsi et extérieure Rse de la paroi.
La résistance superficielle d’une paroi dépend de sa position (horizon-
tale ou verticale). Elles sont généralement données dans des abaques
établis par le CSTB.
138
Sens de la paroi* Sens du flux Rsi Rse Rsi + Rse J Valeurs usuelles de R
si et
Rse(en m².K/W)
Verticale 0,13 0,04 0,17
G Résistance thermique
0,10 0,04 0,14 d’une paroi constituée
Horizontale de plusieurs matériaux
0,17 0,04 0,21
Ainsi :
Rparoi = Rsi + e1/λ1 + e2/λ2 + Rse
Chaleur spécifique
C’est la quantité d’énergie que peut stocker un matériau lorsque sa
température s’élève de 1 °C (ou 1 K). Elle se note C ou Cp et s’ex-
prime en J/kg.K.
Plus la chaleur spécifique d’un matériau est élevée, plus il peut fournir
ou absorber de la chaleur sans que sa température ne varie beaucoup.
Pour chauffer 1 000 kg d’eau de 10 °C, il faut une quantité d’énergie
E:
E = m × Cp × ΔT
E = 1000 × 4180 × 10 = 41 800 000 J soit 41 800 kJ
Masse volumique
C’est la masse d’une unité de volume d’un matériau homogène.
Elle se note ρ (ro) et s’exprime en kg/m3.
Pour l’eau : ρ = 1 000 kg/m3.
Énergie grise
L’énergie grise est l’énergie qu’il faut dépenser pour fabriquer et dis-
tribuer le produit mais aussi pour extraire les matières premières et
enfin pour éliminer ou recycler le produit en fin de vie.
Conductivité Chaleur
Densité Énergie grise
Matériau thermique λ spécifique
(en kg/m3) (en kWh/m3)
(en W/m.K) (en J/kg.K)
Bloc béton (Parpaing de ciment) 1 100 0,952 1 000 275
Brique standard 20 cm 650 0,390 1 000 696
Monomur type Biomur 740 0,120 1 000 740
Bois léger brut, séché à l’air (sapin, épicéa) 540 0,140 2 400 329
Panneau de bois massif 3 couches 540 0,140 2 400 1 636
Diffusion de la chaleur
La diffusion de la chaleur s’effectue via trois modes :
la conduction, caractérisée par la conductivité λ en W/m.K (fonc-
tion du matériau) ;
la convection, caractérisée par le coefficient d’échange par convec-
tion en W/m².K (fonction du régime du fluide) ;
Le rayonnement, caractérisé par le coefficient d’échange par rayon-
nement en W/m².K (fonction du matériau et de sa température)
140
Les aides financières
à votre disposition
Pour soutenir votre investissement pour l’amélioration énergétique de
votre habitat ou l’achat d’un logement performant, plusieurs aides
financières existent en 2011 :
le crédit d’impôt,
l’éco-prêt à taux zéro,
le PTZ +,
la TVA à 5,5 %,
les aides de l’Anah,
les aides des collectivités territoriales,
www.ecocitoyens.ademe.fr/
les aides des fournisseurs et distributeurs d’énergie. financer-mon-projet
La législation en ce domaine évolue rapidement. Pour connaître l’en-
semble des dispositifs auxquels vous pouvez prétendre, consultez le
guide « Les aides financières habitat » ou le site www.ecocitoyens.
ademe.fr/financer-mon-projet.
Vous pouvez également contacter l’espace Info→Énergie le plus
proche de chez vous qui vous présentera toutes les aides financières
auxquelles vous avez droit.
Vous pouvez également vous adresser aux Agences départementales
d’information sur le logement ; elles sont présentes partout en France
et délivrent des conseils juridiques et financiers. Pour trouver l’ADIL www.anil.org
de votre département : www.anil.org.
La réglementation thermique
applicable en rénovation
Depuis novembre 2007, la réglementation thermique dans l’exis-
tant encadre les travaux que les particuliers entreprennent dans leur
logement. Elle n’oblige pas à les réaliser mais fixe des perfor-
mances minimum à respecter :
pour diminuer les besoins en énergie d’un logement en l’isolant ;
pour l’équiper de systèmes plus efficaces pour le chauffage, la ven-
tilation, etc. ;
pour utiliser les énergies renouvelables.
142
Glossaire
ADEME, Agence de l’Environnement
et de la Maîtrise de L’Énergie
Établissement public à caractère industriel et commercial, placé
sous la triple tutelle des ministères en charge de l’Écologie, du
Développement durable, des Transports et du Logement, du ministère
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et du ministère de
l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
Elle participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les
domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable.
Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environne-
mentale, l’agence met à disposition des entreprises, des collectivités
locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’exper-
tise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la
recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la
gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et
les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit. www.ademe.fr
www.ademe.fr
Glossaire 143
ANIL, Agence nationale d’information sur le logement
L’ANIL est chargée de l’animation et du développement du réseau.
Les ADIL (Agences départementales d’information sur le logement),
présentes dans la plupart des départements, comptent près de 480
conseillers. Elles informent gratuitement les particuliers sur les aspects
juridiques, financiers et fiscaux liés au logement.
Béton cellulaire
Béton dont la composition alvéolaire assure une bonne isolation pho-
nique. Sa densité est réduite par l’incorporation de produits mous-
sants créant des porosités, ce qui lui confère aussi un pouvoir isolant
thermique intéressant.
CAPEB
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
Elle a pour but de promouvoir, défendre, représenter les intérêts
matériels et moraux des entreprises artisanales du bâtiment.
CESI
Chauffe-eau solaire individuel.
Chaudière à condensation
Les chaudières à condensation récupèrent la chaleur produite par la
vapeur issue de la combustion. Le rendement moyen de ces chau-
dières pouvant atteindre 100 %.
Chauffe-eau solaire
Système produisant de l’eau chaude à partir de capteurs solaires. Il fonc-
tionne généralement avec un ballon de stockage qui doit être situé au
plus près possible des capteurs solaires généralement placés sur le toit.
144
Combustible fossile
Désigne des composés issus de la décomposition sédimentaire des
matières organiques (fossilisés) tout au long des temps géologiques :
tourbe, charbon, pétrole, lignite, gaz.
COV
Composés organiques volatils, famille de produits chimiques à base
de carbone qui se présentent sous forme gazeuse dans l’atmosphère.
Ils sont émis par les produits pétroliers, les peintures, les solvants, etc.
CSTB
Centre scientifique et technique du bâtiment. Le CSTB intervient dans
les domaines : recherche, ingénierie innovante, évaluation de la qua-
lité et diffusion du savoir.
Développement durable
Il s’agit d’un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs. Appliqué à l’économie, il intègre trois dimensions : économique
(efficacité, rentabilité), sociale (responsabilité sociale) et environne-
mentale (impact sur l’environnement).
Effet de serre
Phénomène naturel qui permet la vie sur Terre. L’effet de serre fonc-
tionne de la manière suivante : le soleil envoie en direction de la
Terre des rayons, qui réchauffent la surface de notre planète. La Terre
réémet elle-même cette énergie sous forme de rayons infrarouges. Les
gaz à effet de serre, présents dans l’atmosphère, arrêtent et absorbent
cette énergie, amenant un réchauffement supplémentaire.
Glossaire 145
Efficacité énergétique
Rapport entre la quantité d’énergie récupérée et l’énergie consommée.
Elle est exprimée par le coefficient de performance (COP) quand il
s’agit de production de chaleur, par le coefficient d’efficacité énergé-
tique (EER) pour les appareils produisant du froid.
Émetteur de chaleur
Appareil ou surface qui diffuse la chaleur produite par un système
de chauffage dans les pièces d’un logement : radiateur à eau chaude,
convecteur électrique…
Énergie d’appoint
Énergie utilisée pour remplacer l’énergie habituelle.
Énergie finale
Énergie qui ne se rencontre pas à l’état naturel, mais qui sont issues
d’un processus de fabrication par transformation d’énergies primaires
comme le charbon, le vent, l’énergie éolienne ou solaire, l’uranium, le
pétrole, etc.
Énergie fossile
Désigne l’énergie produite à partir de composés issus de la décompo-
sition sédimentaire des matières organiques, c’est-à-dire principale-
ment composé de carbone (pétrole, charbon, gaz naturel…). La com-
bustion des énergies fossiles est la principale source d’émissions des
gaz à effet de serre au niveau mondial.
Énergie géothermique
Énergie extraite du sous-sol, soit par forage dans des aquifères, soit
par échange avec le sol (capteurs horizontaux ou verticaux).
FFB
Fédération Française du Bâtiment.
146
Gaz à effet de serre (GES)
Six ont été retenus par le protocole de Kyoto : le dioxyde de carbone
(CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les hexafluorocar-
bures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6).
GIEC
Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat
(GIEC) est un groupe d’experts, chaque membre étant accrédité par
son propre gouvernement, qui a pour mandat « d’expertiser l’infor-
mation scientifique, technique et socio-économique qui concerne le
risque de changement climatique provoqué par l’homme.
Hygroréglable
Bouches d’extraction d’air à l’intérieur d’un logement, dont le débit se
module automatiquement en fonction de l’humidité ambiante.
Inertie thermique
Aptitude d’une paroi à absorber ou restituer lentement un flux de
chaleur en fonction d’un changement des conditions ambiantes.
Insert
Équipement de chauffage au bois, destiné à la rénovation d’une
cheminée.
Kilowatt-heure
Unité d’énergie utilisée pour le comptage des consommations d’élec-
tricité. Symbole : kWh.
Glossaire 147
LBC
Lampe basse consommation.
Monoxyde de carbone
Gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone CO se
forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz,
charbon, fioul ou bois, carburants). Il est difficilement décelable et forme
avec l’air un mélange explosif et très toxique. Dans l’atmosphère, il se
transforme en dioxyde de carbone CO2 et contribue à l’effet de serre.
NF Environnement
Ecolabel français créé en 1991. L’objectif de la marque
NF Environnement est de guider le choix des consommateurs tout
en encourageant les industriels à améliorer la qualité écologique de
leurs produits.
Panneau solaire
Un panneau solaire est destiné à récupérer une partie du rayonne-
ment solaire pour le convertir en énergie. On distingue essentielle-
ment deux types de panneaux solaires :
lespanneaux solaires thermiques qui convertissent la lumière en
chaleur ;
les panneaux solaires photovoltaïques qui la convertissent en électricité.
148
Pont thermique
Partie d’un ouvrage, non isolé thermiquement et provoquant des
pertes de chaleur importantes. Les ponts thermiques se rencontrent
par exemple aux jonctions des murs et des planchers.
Pouvoir calorifique
Quantité de chaleur dégagée par la combustion complète de l’unité
de combustible considéré.
On distingue notamment :
PCS : Pouvoir Calorifique Supérieur : chaleur dégagée lors de la
combustion, y compris la chaleur de condensation de la vapeur
d’eau produite lors de la combustion ;
PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur qui exclut de la chaleur dégagée,
la chaleur de condensation de l’eau supposée restée à l’état de
vapeur à l’issue de la combustion.
Dans la pratique, la différence entre PCS et PCI est de l’ordre de gran-
deur suivant :
gaz naturel : 10 %
gaz de pétrole liquéfié : 9 %
autres produits pétroliers : 7-8 %
combustibles solides : 2-5 %
PVC
PolyChlorure de Vinyle. Matière plastique utilisée notamment dans les
fenêtres.
Qualit’EnR
Association pour la qualité d’installation des systèmes à énergies
renouvelables.
Cette association a été fondée en 2006 par cinq entités profession-
nelles nationales. Qualit’EnR intervient pour la promotion de la qua-
lité des prestations des professionnels et gère des dispositifs de qua-
lité et des règlements afférents aux appellations : Qualisol, Qualibois,
QualiPV et Qualipac.
Glossaire 149
Rayonnement
Émission et propagation d’un ensemble de radiations avec transport
d’énergie. Contrairement à la convection, en chauffage par rayonne-
ment, il n’y a pas de déplacement d’air et le taux d’hygrométrie ne
varie pas.
Sw
Facteur solaire d’une fenêtre qui traduit sa capacité à transmettre la
chaleur d’origine solaire à l’intérieur. Il est compris entre 0 et 1. Plus
le Sw est grand, plus la quantité de chaleur transmise est importante.
On distingue un Sw hiver et été (prise en compte d’une protection
solaire).
Tirage
Mouvement ascensionnel des gaz chauds dans un conduit de fumée.
Uw
Coefficient de transmission thermique d’une fenêtre traduisant sa
capacité à conserver la température intérieure. Plus l’Uw est faible,
plus la fenêtre est isolante. Ce coefficient devient Uj /n lorsque la
fenêtre est associée à un volet extérieur.
VMC
Ventilation Mécanique Contrôlée. Une ventilation a pour vocation de
faciliter l’aération des locaux en évacuant l’air vicié et en le renouve-
150
lant par de l’air frais. La ventilation mécanique désigne tous les dispo-
sitifs qui comportent au moins un équipement motorisé d’évacuation
ou d’insufflation forcée d’air frais.
Watt
Unité de mesure de la puissance, et des flux énergétique et thermique.
Index
A Eau chaude 86, 129
Accumulateur de chaleur 99 éCO2mix 27
Air (circulation) 30 Écolabel européen 42, 69
Air (renouvellement) 38 Électroménager 70
Appareil en veille 16 Énergie renouvelable 130
Audiovisuel 21, 74 Energy Star 22, 78
Espace Info→Énergie 10, 118
B
Étiquette énergie 66, 117
Basse consommation (ampoule)
F
31, 49
Biénergie 95 Fluocompacte (ampoule) 46
Bilan Carbone® 120 G
C Granulés 108, 111
Chaudière 86, 101 H
Chauffage 24, 86, 129
Halogène 50
Chauffage central 94
Heures creuses 20
Cheminée 104
Humidité 128
Circulation d’air 30
Climatisation 32 I
Coach carbone® 119 Imprimante 77
Compost 62 Informatique 21, 74
Congélateur 17, 72 Insert 104
Consommables 23 Isolation thermique 123
Consommation d’électricité 27
J
Cuisson 21, 73
Jardin 59
D
L
Diagnostic de performance
Lampe basse consommation 31,
énergétique (DPE) 116
49
E Lave-linge 19, 68, 73
Eau 55 Lave-vaisselle 21
Index 153
LED (lampe) 51 Q
Lessive écolabellisée 19 Qualit’enr 130
M R
Monoxyde de carbone 89 Recyclage 50, 80
Mousseur 58 Réfrigérateur 17, 67, 72
Mur (isolation) 125 Réglementation 120
N Réglementation thermique 141
Régulation 89, 90
NF (certification) 42, 111
S
O
Sèche-linge 19, 73
Ordinateur 21, 77, 83
T
P
Tartre 86
Peinture 42
Téléphone 78, 22
Pile 24
Toit (isolation) 125
Plancher (isolation) 126
Topten 69
Plancher rayonnant 99
Plante dépolluante 44 V
Polluant 39 Veille (appareil) 16
Produit d’entretien 42 Ventilation 127
Programmateur 94 Véranda 61
154
Crédits photographiques
155
collectif. Régulation thermique. Domotique. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 26
– © JONATHAN - Fotolia.com. Page 27 – © RTE. Page 29 bas – Les jardins
d’Harmonia - Région Languedoc - Roussillon - Pyrénées Orientales 66 - Saint-
Cyprien – 2006. Lotissement de 162 logements collectifs et 58 villas HQE.
Première fois qu’un promoteur construit directement avec des capteurs
solaires raccordés au réseau. Habitat individuel avec capteurs solaires ther-
miques. Photo Olivier SEBART/ADEME. Page 30 – © Diane Diederich – istock-
photo.com. Page 32 – Habitat et tertiaire, vitrages 2001 : Les baies double
vitrages à stores intégrés concourent au confort thermique , visuel et acous-
tique de la bibliothèque de Montpellier. Maîtrise de l’énergie. M.E. Hérault.
Région Languedoc-Roussillon. Photo Laurent Perquis/ADEME. Page 33 – Les
jardins d’Harmonia - Région Languedoc - Roussillon - Pyrénées Orientales 66
- Saint-Cyprien – 2006. Lotissement de 162 logements collectifs et 58 villas
HQE. Première fois qu’un promoteur construit directement avec des capteurs
solaires raccordés au réseau. Habitat individuel avec capteurs solaires ther-
miques. Photo Olivier SEBART/ADEME. Page 34 haut – d’après Ademe. Page
34 bas – Domaine de Bassilour (Pyrénées Atlantiques). Premier hôtel en
Aquitaine à obtenir l’Eco label européen. Entrée. Installation géothermique
chauffage et eau chaude. Couverture à la chaux sur les murs intérieurs et
extérieurs, isolation en chanvre de la toiture, triple vitrage, parking non imper-
méabilisé, plantations adaptées au climat. Ampoules économes, régulateurs
de débit d’eau et des chasses, panier réservé au tri des déchets recyclables,
produits bio-dégradables, alimentation électrique avec coupure automatique.
Région Aquitaine - octobre 2008 Stéphane Leitenberger © ADEME. Page 36
– Maison avec chauffe-eau solaire individuel (CESI) installé dans le cadre du
plan solaire. Région Haute-Normandie - Seine Maritime (76) - Beaubec la
Rosière 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME. Page 38 – © cylma -
Fotolia.com. Page 39 – Habitat et tertiaire, Vitrages 2000. L’installation de
fenêtres en PVC à double vitrage contribue à réduire les pertes de chaleur.
Résidence Saint Exupéry à Verberie. Oise. Label Haute Qualité
Environnementale. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 40 – D’après ADEME. Page
42 – Pots de peintures portant le label écologique de l’union européenne
ainsi que le label « NF Environnement ». Écologie au quotidien. Consommation
durable au quotidien. Produits labellisés pour le respect ou la préservation de
l’environnement. Ecolabels. Photo Roland BOURGUET/ADEME. Page 43 haut
– Produits d’entretien (lavant, désinfectant, détergent, nettoyage, essuyage,
etc.) de marque Atout vert ou autre, qui pour diverses raisons présentent des
avantages pour la préservation ou le respect de l’environnement : 100 % bio-
dégradables ou naturels pour les liquides, fibres recyclées pour l’essuyage,
vendus sous forme rechargeable, ou concentrés pour éviter l’excès d’embal-
lage, labellisés par l’ecolabel écologique européen. Reportage réalisé en 2005.
Consommation durable au quotidien. Produits verts. Prévention des déchet.
Présence ou non de marques (dont Monoprix ) sur les produits. Photo Roland
BOURGUET/ADEME. Page 43 bas – © Beboy - Fotolia.com. Page 45 – ©
George Mayer - Fotolia.com. Page 46 gauche – © Pontus Edenberg - Fotolia.
com. Page 47 haut – © Oleksandr - Fotolia.com. Page 47 bas – © Lucibel.
Page 48 – © Evgenia Smirnova - Fotolia.com. Page 50 – © RECYLUM.
Conteneurs alvéolés. Page 52 – © victor zastol’skiy - Fotolia.com. Page 55 –
D’après ADEME. Page 56 – D’après ADEME. Page 57 haut – Dans une expo-
sition sur le développement durable organisée en 2007 par le Conseil Général
156
des Hauts de Seine, maquette d’un lavabo de salle de bains dont l’évier com-
porte l’inscription : « je ferme le robinet pendant que je me brosse les dents ».
Incitation à l’économie de la ressource en eau potable. Photo Roland
BOURGUET/ADEME. Page 57 bas – Site M ta Terre. Jeune fille, robinet, éco-
nomie d’eau, verre, évier, cuisine. 10/2009 © Sylvain BONNIOL/ADEME. Page
58 haut droite – © mariesacha - Fotolia.com. Page 58 bas gauche – ©
Delphimages - Fotolia.com. Page 60 – Maison avec chauffe-eau solaire indi-
viduel (CESI) installé dans le cadre du plan solaire. Région Haute-Normandie
- Seine Maritime (76) - Rouen 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME.
Page 62 haut – Maison avec chauffe-eau solaire individuel (CESI) installé
dans le cadre du plan solaire. Région Haute-Normandie - Seine Maritime (76)
– Romilly-sur-Andelle 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME. Page 62
bas – Compost mûr (aspect homogène, poudreux, couleur foncée, absence
d’éléments grossiers identifiables) - Compostage domestique – Réduction des
déchets - 2010 - © ADEME/Studio & Co. Page 63 – Lotissement des Prairies
Madame – LANGOUËT (35630) - Ille-et-Vilaine – région Bretagne, France -
AEU – Approche Environnementale de l’Urbanisme – Bâtiment, Logement,
Habitat, Collectifs bois, Maisons en bois - Composte, valorisation des déchets
– 2009 - © photo Xavier BENONY/Ademe. Page 64 – © Javier Castro -
Fotolia.com. Page 66 – Source INSEE. Page 68 – www.newenergylabel.com/
fr/labelcontent/refrigerators_7classes. Page 70 – © ecocitoyen.ademe.fr.
Page 71 – D’après ADEME. Page 72 – © REDGIE W. - Fotolia.com. Page 74
– © silver-john - Fotolia.com. Page 75 gauche – D’après ADEME. Page 75
droite – www.newenergylabel.com/fr/labelcontent/televisions. Page 76 – ©
BBB3 - Fotolia.com. Page 78 – Jeunes et Tél portable. Site M ta Terre. Jeunes,
groupe, téléphone portable, détente, parc, muret, briques, arbres. 10/2009 ©
Jaques Le GOFF/ADEME. Page 79 – © M ta Terre. Page 80 – APR2 Recyclage
de DEEE Déchets électriques et électroniques. Village d’Entreprise ZI RN 13 -
78270 Bonnières-sur-Seine. Produits issus des terminaux téléphoniques.
Région Ile-de-France. 10/10/2008. Jacques Le Goff © ADEME. Page 82 –
Optim Electric entreprise de traitement des DEEE- seclin - Région nord pas de
Calais - Nord 59 – 2005. Optim Electricest une filiale du groupe Optim
Environnement. Elle s’occupe du tri, du démantèlement et du recyclage ou de
la revalorisation des DEEE (Déchets des équipements électriques et électro-
niques). Amoncèlement d’écrans en attente de démantèlement. Page 83 –
Déchetterie pour professionnels de l’entreprise PENA Environnement à
Mérignac - Région Aquitaine - Gironde 33 – 2005. Amoncèlement de déchets
informatiques. © ADEME. Page 84 – © Patrick J. - Fotolia.com. Page 86 –
D’après ADEME. Page 87 – Diagnostic de performance énergétique établi par
BCTI - 2007 - Un technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle
technique immobilier procède à un diagnostic de performance énergétique.
Vérification de la présence des éléments de sécurité d’une chaudière au gaz.
Photo Jacques LE GOFF/ADEME. Page 90 – Habitat et tertiaire, régulation
2000. Thermostat d’ambiance permettant de maintenir automatiquement la
température intérieure et le chauffage. Une horloge incorporée permet de
programmer une baisse de la température pendant l’absence des locataires.
Résidence Saint-Exupéry à Verberie. Oise. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 91
– Chauffe-eau et son ballon d’eau chaude, dans une maison individuelle de
Haute-Normandie où a été installé un chauffe-eau solaire individuel (CESI)
dans le cadre du Plan Solaire. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME. Page
157
92 – Habitat et tertiaire, chauffage régulation 2000 : Robinet thermostatique
permet de contrôler individuellement la température de chaque pièce.
Résidence Saint Exupéry à Verbery. Oise. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 93 –
© cédric chabal - Fotolia.com. Page 96 – © JPagetRFphotos - Fotolia.com.
Page 98 haut – Diagnostic de performance énergétique établi par BCTI -
2007 - Un technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle tech-
nique de l’immobilier procède à un diagnostic de performance énergétique.
Vérification de la nature des appareils de chauffage. Photo Jacques LE GOFF/
ADEME. Page 98 bas – Stand ECOWATT au Salon de la Rénovation et de
l’Habitat en 2007. Economie d’énergie dans le chauffage de la maison.
Chauffage central électrique à hyper-accumulation. Convecteurs électriques
au premier plan. Un « visuel » très parlant montre les pièces de monnaie
économisées grâce à l’emploi de ce type d’équipement de chauffage. Slogan
« Chauffez Economisez ». Photo Roland BOURGUET/ADEME. Page 100 – ©
Michel Angelo - Fotolia.com. Page 101 haut – Chaudière 2004. Chaudière à
gaz central, installation murale dans une cave. Conduit d’évacuation des gaz.
Puissance 23 kw.Habitat individuel. Chauffage. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page
101 bas – D’après ADEME. Page 103 – Plan local énergie environnement
(PLEE). Résidence de l’Albâtre. Logement social de Qualité Environnementale.
Chaudière à condensation. Sanary-sur-Mer (83110). Région PACA. 2009.
Jean-Luc Abraini © ADEME. Page 105 haut – Bois-energie 2000 : Cheminée à
insert, dont les portes sont ouverts sur le foyer. Bûches en combustion. Cize,
Jura. Chauffage individuel au bois. Région Franche-Comté. E.N.R. Energies
renouvelables. Agriculture. Photo Olivier Sébart/ADEME. Page 105 bas – ©
ADEME/Graphies (38). Page 106 – © ADEME/Graphies (38). Page 107 – Bois-
énergie 2000 : Poêle à bois de couleur noire, au design très contemporain. La
façade vitrée montre la combustion des bûches. Domblans. Jura. Région
Franche Comté. E.N.R. Énergies renouvelables. Agriculture. Photo Olivier
Sébart/ADEME Page 108 – Poêle à granulés de bois chez un particulier pour
le chauffage de la maison. 2006. Photo Olivier SEBART/ADEME. Page 109 –
Bois-énergie 2000 : Vaste séjour d’une maison individuelle construite en bois
où est installé au centre, un poêle mixte chauffage et cuisinière. Rogna, Jura.
Bois-matériau. Chauffage individuel au bois. Région Franche-Comté. Photo
Olivier Sébart/ADEME. Page 110 – Bois-énergie 2000 : Pile de bûches desti-
nées au chauffage. Agriculture. E.N.R. Energies renouvelables. Région Franche
Comté. Photo Olivier Sébart/ADEME. Page 111 haut – 0,4MW maison de
retraite Marlhes (42). Combustible – Reportage : chaufferie Bois/Plaquettes,
avec Réseau de chaleur pour : Maison Retraite, Maison Familiale Rurale et
Maison Retraite Handicapés. Visite avec Paul Riocreux, Adjoint au Maire, res-
ponsable énergie - Aire de stockage et séchage des Plaquettes de Bois. - ©
Olivier Sébart/ADEME. Page 111 bas – Poêle à granulés de bois chez un par-
ticulier pour le chauffage de la maison. 2006. Geste de rechargement du
poêle en combustible écologique granulés. Photo Olivier SEBART/ADEME.
Page 113 – Tulikivi Oyj, © Tulikivi. Page 114 – © john lee - Fotolia.com. Page
116 – Diagnostic de performance énergétique établi par BCTI - 2007 - Un
technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle technique immobi-
lier procède à un diagnostic de performance énergétique. Télémètre laser :
appareil servant à mesurer le volume des pièces (mesurage très précis). Photo
Jacques LE GOFF/ADEME. Page 118 gauche – Diagnostic de performance
énergétique établi par BCTI - 2007 - Un technicien d’un bureau d’étude spé-
158
cialisé dans le conttrôle immobilier procède à un diagnostic de performance
énergétique. Constat du mauvais entretien d’une chaudière individuelle au
gaz. Vérification de la veilleuse. Photo Jacques LE GOFF/ADEME. Page 118
droite – Diagnostic de performance énergétique établi par BCTI - 2007 - Un
technicien d’un bureau d’étude spécialisé dans le contrôle technique de l’im-
mobilier procède à un diagnostic de performance énergétique. Vérification de
la nature des appareils de chauffage Photo Jacques LE GOFF/ADEME. Page
118 bas – Espace info Énergie de Paris 14e - Région Ile de France - Paris 75
- 2007. Un conseiller EIE informe un particulier sur les différentes techniques
d’isolation thermique de l’habitat. Photo Jacques Le Goff/ADEME. Page 119
haut – Espace Info Énergie de Paris 14e - Région Ile de France - Paris 75 -
2007. Entrée, accueil et vitrine de l’espace info énergie. Photo Jacques Le
Goff/ADEME. Page 119 bas – © Coach Carbone. Page 122 – Habitat et ter-
tiaire isolation 2002 : Habitat individuel. Un technicien utilise du chanvre
pour isoler par l’extérieur la toiture d’une maison individuelle. Son utilisation
n’a pas d’impact polluant sur l’environnement, en particulier lors de la démo-
lition des bâtiments. Région Pays de la Loire. Photo Christian Weiss/ADEME.
Page 124 – D’après ADEME. Page 125 – Habitat et tertiaire isolation 1989:
La pose entre les bastings de laine de roche sur le plancher de ce comble
perdu contribue à limiter la déperdition de chaleur par la toiture. Habitat
individuel. Isolation thermique intérieure. Maîtrise de l’énergie. M.E. Photo A
Dessallest/ADEME. Page 126 haut – Habitat et tertiaire isolation 1988.
Réhabilitation, isolation thermique et phonique par l’extérieur d’une maison
individuelle par plaques de polystyrène expansé posées par des techniciens du
bâtiment. Habitat individuel. Maîtrise de l’énergie. M.E. Photo Olivier Sébart/
ADEME. Page 126 bas – Habitat et tertiaire, vitrage 2000. L’installation de
fenêtres en PVC à double vitrage contribue à réduire les pertes de chaleur.
Résidence Saint Exupéry à Verberie. Oise. Label Haute Qualité
Environnementale. Photo Joël Jaffre/ADEME. Page 129 – © Alain Ricaud. Page
131 – Maison solaire à Reppe équipée de capteurs solaires thermiques -
Région FRANCHE COMTE - Territoire de Belfort. Photo Laurent CHEVIET/
ADEME. Page 134 – Maison avec chauffe-eau solaire individuel (CESI) installé
dans le cadre du plan solaire. Région Haute-Normandie, Seine Maritime (76)
- à BOISL’EVEQUE 2005. Photo Stéphane LEITENBERGER/ADEME.
Toutes les images non mentionnées dans ces pages appartiennent à leur
auteur respectif. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour
obtenir les autorisations de reproduction nécessaires pour cet ouvrage. Toute
omission qui nous sera signalée se verra rectifiée dans la prochaine édition.