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Capacité de contracter
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La capacité de contracter
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Les mineurs et les majeurs incapables
Principe: La lecture de l’article 1145, al. 1 du Code civil nous révèle que rien
n’empêche un mineur de devenir associé.:
Limites :Le mineur étant frappé d’une incapacité d’exercice général :
il ne pourra exercer ses prérogatives d’associé que par l’entremise de son
représentant légal
Pour les actes de dispositions graves, tel que l’apport d’un immeuble ou d’un
fonds de commerce, le mineur devra obtenir l’autorisation du juge des tutelles
Exclusion :
Principe
Le mineur ne peut pas, par principe, endosser la qualité de commerçant.
Il résulte qui ne peut pas devenir associé dans une société qui requiert la qualité
de commerçant, telle que la société en nom collectif ou la société en commandite
simple
Exception
« le mineur émancipé peut être commerçant sur autorisation du juge des
tutelles au moment de la décision d’émancipation et du président du tribunal de
grande instance s’il formule cette demande après avoir été émancipé.» Ainsi, rien
n’empêche désormais le mineur émancipé de devenir associé d’une société qui
requiert la qualité de commerçant
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Les mineurs et les majeurs incapables
:Principe:
Comme les mineurs, les majeurs incapables peuvent par principe devenir
associés d’une société.
Limites Cependant, selon la mesure de protection dont ils font l’objet (sauvegarde
de justice, curatelle ou tutelle), leur capacité d’exercice sera plus ou moins limitée, de
sorte qu’ils devront obtenir l’autorisation de leur représentant légal selon la gravité de
l’acte qu’ils souhaitent accomplir.
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Les époux et les pacsés
Principe
L’article 1832-1 du Code civil dispose en ce sens que « même s’ils n’emploient que
des biens de communauté pour les apports à une société ou pour l’acquisition de parts
sociales, deux époux seuls ou avec d’autres personnes peuvent être associés dans
une même société et participer ensemble ou non à la gestion sociale.»
L’importance du régime matrimonial :
La séparation de biens : pas d’autorisation à demander sauf pour le domicile
conjugal (art215 du code civil), apporteur seul associé
La séparation réduite aux acquêts :
Biens propres : acquis avant le mariage ou par donation succession : idem
séparation de biens
Biens communs :
il faut obligatoirement obtenir le consentement du conjoint sous
peine de nullité pour l’apport :d’un immeuble, d’un fonds de commerce,
de droits sociaux non négociables,
Les autres biens :
•Apport libre dans les sociétés par actions
•Information du conjoint dans les sociétés divisé en parts sociales,
conjoint qui peut revendiquer la qualité d’associé
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: En cas d’apport de biens communs, les actions ou parts sociales restent
propriétés de la communauté on ne parle ici que de la qualité d’associé Page 8
Les époux et les pacsés
Les pacsés :
Le régime du Pacs a profondément été modifié depuis le 1er janvier 2007. Désormais,
un régime de séparation des patrimoines s'applique de plein droit.
Chacun des partenaires reste donc propriétaire des biens qu'il acquiert avant, pendant
et après la conclusion du Pacs.
Ils ont toutefois la possibilité, sous certaines conditions, d'opter pour le régime de
l'indivision
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Les étrangers
Les étrangers :
Pour déterminer si un étranger peut être associé d’une société Française, il faut
se référer à sa loi nationale
Par contre si sa qualité d’associé lui confère celle de commerçants :
Ressortissants de l’union européenne : pas de restrictions particulières
Non ressortissants :
S’ils résident en France : carte de séjour autorisant l’exercice de
l’activité professionnelle
S’ils ne résident pas en France : aucune formalité
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La capacité des personnes physiques
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Les personnes morales
Principe de spécialité
Contrairement aux personnes physiques, les personnes morales ne disposent
pas d’une capacité de jouissance générale.
•Leur capacité est enserrée dans la limite de leur objet social.
•Il en résulte qu’une société ne peut devenir associée d’une société que si cette
association se rattache à la réalisation de son objet social.
•En dehors de cette limite, rien n’empêche une personne morale d’endosser la
qualité d’associé.
Cette possibilité vaut tant pour les personnes morales de droit privé que pour les
personnes morales de droit public.
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I : Les conditions de fond
B : Les conditions de fond spécifiques au contrat
de société
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Le principe : pluralités d’associés mais volonté du
législateur de permettre à l’associé unique de créer une
société
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Mise en commun d apports
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L’apport en numéraire
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L’apport en nature
Principe : leur valeur ne peut être déterminée par les associés qu'au vu
d'un rapport établi par un commissaire aux apports et annexé aux statuts
pour les sociétés à responsabilité limitée.
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L’ apport en industrie
Ces apports sont interdits dans les SA , les sociétés en commandites (sauf
s’ils sont effectués par des associés commandités) et dans les sociétés
civiles faisant appel à l’épargne
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La réunion des apports en dehors de l apport en industrie :
le capital social
D'un point de vue comptable, le capital social figure au passif du bilan car il
représente la dette de la société à l'égard des associés, qu'elle remboursera
lors de la liquidation du patrimoine social. D'un point de vue financier, le
capital social constitue la source originaire des fonds propres de la société. Il
se présente comme un instrument de financement de l'activité sociale.
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La réunion des apports en dehors de l apport en industrie :
le capital social
Il sert à acquérir des éléments d'actif et présente l'intérêt d'interdire aux
sociétés de procéder à une distribution des bénéfices, aussi longtemps que
l'actif net n'est pas supérieur au montant du capital social.
Le capital permet aussi de préciser l'étendue de la responsabilité des
associés dans les sociétés à risque limité
Le capital permet de déterminer les droits et obligations de chacun des
associés, qu'il s'agisse de droits patrimoniaux ou extra patrimoniaux. Il
s'ensuit que l'associé qui détient la majorité du capital exerce le contrôle de la
société.
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La participation aux résultats sociaux
:
-A proportion de la part de chaque associé dans le capital social :
Possibilité de prévoir une répartition différente
Mais interdiction d’attribuer la totalité du profit procuré par la société ou
excluant totalement un associé de ce profit
-La décision de distribution se prend en assemblée générale
-Notion de bénéfice distribuable :
il s'agit du bénéfice (résultat net) de l'exercice, duquel sont éventuellement
soustraites des pertes antérieures ainsi que des réserves légales, statutaires
ou contractuelles. Ce montant peut ensuite être majoré des bénéfices
antérieurs.
-Dans les sociétés à responsabilité limitée : obligation de doter une réserve
légale à hauteur de 5 % du bénéfice distribuable jusqu’à ce qu’elle atteigne
10 % du capital social.
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La contribution aux pertes
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L affectio societatis
Intention qui doit animer tous les associés de collaborer sur un pied d'égalité
à la poursuite de l'oeuvre commune.
Il implique également de la part des associés un pouvoir de contrôle sur les
actes de gestion accomplis par les représentants légaux.
L’affectio societatis est utilisée notamment pour prouver :
l’existence d’une société : cas des sociétés crées de fait
ou au contraire l’inexistence d’une société : associés de paille.
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II : Les conditions de forme
Le contrat de société est établi par écrit par acte sous seing privée ou par
acte notarié (mutation d’immeuble, de fonds de commerce ou par la volonté
des associés).
Les mentions obligatoires, pour l'ensemble des sociétés, sont :
– la forme de la société ;
– la durée de la société (limitée à 99 ans, sauf prorogation) ;
– la dénomination sociale ;
– le siège social ;
– l'objet social ;
– le montant du capital.
-Ses modalités de fonctionnement
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Après la signature des statuts
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Après la signature des statuts
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Après la signature des statuts
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Après la signature des statuts
. Avec cet extrait K bis, les associés vont pouvoir débloquer les fonds (apport
en numéraire) qui ont été déposé temporairement sur un compte « société n
formation »
L’enregistrement des statuts dans la mesure où ils ont été annexés à ces
derniers, permettra la reprise des actes accomplis pour le compte de la
société en formation
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