Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Les agents économiques ont des besoins, tels que manger, se distraire. Or, ils
disposent de ressources limitées, tels que les revenus pour les ménages, les
recettes pour les entreprises et le budget pour les administrations publiques.
Si tous les biens existaient en quantité illimitée, cela n’aurait aucun intérêt de
se demander pourquoi les agents économiques choisissent d’acheter tel bien
plutôt que tel autre.
La notion de rareté est donc essentielle selon les économistes pour définir
l’activité économique. Autrement dit, c’est la rareté des biens qui fait que la
science économique existe.
Définition rareté
La rareté est une situation dans laquelle les ressources sont limitées par
rapport aux besoins.
Remarque
Avec le réchauffement climatique, l’air, qui était considéré comme un bien
libre par des économistes au XIXème siècle, est devenu un bien économique. Il
en va de même de toutes les ressources naturelles.
Document n°2 : Une allocation des ressources rares pour satisfaire l’ensemble
des agents économiques
Les décisions prises par les individus (…) déterminent la manière dont les ressources limitées de
l’économie sont utilisées y compris la terre, le travail, les machines, le pétrole et les autres
ressources naturelles. La clé permettant de comprendre comment ces processus se déroulent se
trouve dans le rôle joué par l’échange volontaire sur les marchés. (…) Dans un échange volontaire,
les deux parties sont gagnantes. (…)
Les individus prennent des décisions qui correspondent à leurs propres souhaits (…). Les entreprises
prennent des décisions qui maximisent leur profit, et pour atteindre cet objectif, elles essaient de
produire des biens que souhaitent les consommateurs aux coûts les plus bas. Ce processus permet
de répondre aux questions : que produire, comment produire et pour qui produire. Puisque les
entreprises sont en concurrence à la recherche de profits, les consommateurs sont doublement
gagnants : les biens qu’ils obtiennent correspondent à leurs souhaits et les prix qu’ils paient pour
cela sont les plus bas possible. Dans l’ensemble, les marchés permettent une utilisation efficace des
ressources de la société. Cependant, dans certains domaines, les marchés risquent d’aboutir à des
résultats que la société peut juger non souhaitable. Il peut y avoir trop de pollution, trop d’inégalité
ou une priorité insuffisante accordée à l’éducation, la santé ou à la sécurité. Quand on estime que
le marché fonctionne mal, l’opinion publique a tendance à se tourner vers l’Etat.
Source : Jean-Dominique Lafay, Joseph Stiglitz, Carl E. Walsh, Principe d’économie moderne, De
Boeck Supérieur, 2014
Questions
(1) Expliquer la phrase soulignée.
Par exemple, lorsqu’un producteur veut produire un bien, il doit pour se
faire utiliser des machines, des matières premières et de la main d’œuvre.
Or, ces éléments sont en quantité limitée, il faut donc faire un choix pour
déterminer comment les combiner.
(2) Qu’est-ce qu’un marché en économie ? Quelles sont les deux parties
qui y participent ?
Questions
Qu’est-ce qu’une nation ?
Définition nation : Una nation est l’ensemble d’individus qui partagent, au
sein d’un même territoire, une langue, une histoire, des traditions communes.
Une valeur est une notion abstraite. On en retrouve souvent dans les devises
des pays, comme par exemple, en France, liberté, égalité, fraternité.
De plus, les valeurs ne sont pas figées. Elles évoluent dans le temps, au fil des
générations. Par exemple, en France, sous l’Ancien Régime, le travail n’était
pas une valeur pour la noblesse. En effet, les nobles ne travaillaient pas.
Aujourd’hui, le travail est une valeur pour toute la société française.
Les valeurs s’incarnent dans les normes.
Les normes sont des règles qui orientent les actions des individus.
Comme les valeurs, les normes sont propres à une société donnée (comme par
exemple, porter son alliance à la main gauche en France et à la main droite
en Espagne) et elles évoluent dans le temps (par exemple, au XIXème siècle,
une femme adultère était passible de prison mais pas son époux. Aujourd’hui,
l’adultère n’est plus synonyme de prison ni pour l’un, ni pour l’autre).
L’application des normes est assortie de sanctions. Ces sanctions ne sont pas
nécessairement juridiques ou institutionnelles.
Les sanctions peuvent être :
❖ Négatives : la punition
❖ Positives : la récompense
Questions
(1) D’après le texte ci-dessus, existe-t-il une « façon naturelle » de
marcher.
Marcel MAUSS a montré dès 1934 que le milieu social et culturel et la place
occupée par les individus dans la société influençaient fortement les usages
du corps, par exemple qu'il n’existe pas de « façon naturelle » de marcher.
(2) Comment les Parisiennes ont-elles appris la manière de marcher
selon Marcel Mauss ?
« En fait, les modes de marche américaine, grâce au cinéma, commençaient
à arriver chez nous ». Ainsi, le cinéma a diffusé une « façon » de marcher à
la mode.
Cette courbe est une représentation simplifiée de la réalité car elle ne fait
apparaître qu’un seul déterminant de la demande d’essence : le prix de
Questions
11. Un idéal-type est un modèle car il s’agit d’une représentation
simplifiée du phénomène que l’on étudie : l’état d’esprit des chefs
d’entreprise.
12. MAX WEBER considère que le développement du protestantisme a
favorisé l’émergence du capitalisme parce que le protestantisme et le
capitalisme se caractérisent l’un et l’autre par la valorisation du travail
et de l’épargne.
Les chercheurs peuvent aussi utiliser des données statistiques fournies par
des instituts comme l’Institut national de la statistique et des études
économiques (INSEE) qui leurs permettent de mieux connaître les
phénomènes qu’ils étudient et de vérifier les hypothèses des modèles qu’ils
construisent.
Questions
(1) Quelles sont les deux variables étudiées dans l’étude ?
Les variables étudiées sont, d’une part, la consommation de chocolat en kg
par habitant dans divers pays et, d’autre part, le nombre de prix Nobel dans
ces pays.
(2) Pourquoi le chercheur a-t-il choisi d’étudier la relation entre la
consommation de chocolat et le nombre de prix Nobel dans un pays ?
L'idée peut sembler étrange, mais le raisonnement de l'auteur de cette
étude, Franz H. Messerli, n'est pas complètement absurde. On suspecte en
effet certains flavonoïdes, des molécules présentes en grande quantité dans
le chocolat, d'avoir un impact positif sur les capacités cognitives.
Étant donné qu'il n'existe aucune mesure objective des « capacités
cognitives moyennes » des habitants des différents pays du monde, Franz
H. Messerli a choisi de se baser sur un autre indicateur national qui lui
semblait pertinent : le nombre de lauréats du prix Nobel par dix millions
d'habitants.
(3) Il y a une corrélation lorsque deux variables (A et B) varient
simultanément dans le même sens (A et B augmentent en même
temps) ou dans le sens opposé (quand A augmente, B baisse).
Peut-on dire qu’il y a une corrélation entre la consommation de
chocolat et le nombre de prix Nobel par dix millions d’habitants ? –
Justifier la réponse à partir du graphique.
Les pays qui ont reçu le plus grand nombre de prix Nobel
(proportionnellement à leur nombre d'habitants) sont ceux où l'on
consomme le plus de chocolat.
(4) Quelle relation de causalité le journal 20 minutes établit-il à partir de
cette étude scientifique ?
Selon l’article du journal 20 minutes, « Le cacao pourrait doper les capacités
mentales et favoriser l’apparition de petits génies de la physique, de la
chimie ou de l’économie » et le titre de l’article évoque aussi cette relation
(« Pour décrocher un prix Nobel, mangez du chocolat »).
Le journaliste établit donc une relation de causalité. Les personnes
lauréates du prix Nobel l’auraient reçu car elles auraient mangé du chocolat.
Ainsi, la variable « A » (manger du chocolat) aurait une influence sur la
variable « B » (être lauréat du prix Nobel).
Définition causalité
Une causalité est un lien de cause à effet établi entre deux variables.
(2) Compléter le texte avec les termes suivants.
Réciproque • Provenir du fait que les variables dépendent toutes les deux d’une
troisième variable, (C), appelée variable cachée • Simple • Être due au hasard
Elle peut :
Traduire une relation de causalité
▪ Une causalité simple : 𝐴 ⇒ 𝐵
Exemple : Relation entre la quantité de pluie et les récoltes
▪ Une causalité réciproque : 𝐴 ⇔ 𝐵
Exemple : Relation entre le niveau d’éducation d’une population d’un
pays et la richesse de ce pays.
On peut penser que plus un pays possède une population éduquée,
plus les salariés seront qualifiés et efficaces, et plus le pays sera riche.
Mais la réciproque est également envisageable : plus un pays est
riche, et plus il peut consacrer de ressources à l’éducation de sa
population. Il y a alors une double causalité.
Ne pas traduire une relation de causalité
▪ Être due au hasard
Exemple : La taille moyenne des japonais a augmenté de 15 cm
depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale alors que la distance
entre le Japon et les États-Unis augmente de 2 ou 3 cm par an à
cause de la dérive des continents. Il y a corrélation, mais il n’y a pas
causalité.
▪ Provenir du fait que les variables dépendent toutes les deux
d’une troisième variable, (C), appelée variable cachée
Exemple : La corrélation entre la consommation de chocolat par
habitant et le nombre de prix Nobel dans un pays dépend de la
richesse des pays et du niveau d’éducation
Enfin, il est possible qu’il existe une causalité entre deux phénomènes, sans que
l’on repère de lien statistique. Par exemple, le niveau d’éducation d’un pays
influence sa richesse, mais si, dans le même temps ce pays connaît une guerre,
son niveau de richesse va diminuer, malgré le niveau élevé d’éducation.
De manière plus générale, lorsqu’un effet (B) a plusieurs causes (A 1, A2, A3…), il est
possible que l’on n’observe pas de lien statistique entre l’effet et une de ses causes
prise isolément.