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CH4 : Transmission en bande de base

I- Introduction :

Avec le développement de l’utilisation des ordinateurs (ETTD) dans la plupart des réseaux de
télécommunication, la transmission numérique dévient plus en plus demandé.
Cette technique de transmission consiste à transmettre les séquences binaires directement sur
le support de transmission sans transposition de fréquence par modulation (on appelle cette
technique transmission en bande de base). Elle est employée principalement dans les
réseaux locaux en utilisant les supports de transmission filaire ou bien les fibres optiques.
La transmission numérique présente plusieurs avantages tel que :
 Faible taux d’erreur sur la ligne numérique par rapport au signal analogique
 Facilité de multiplexage
 Débit élevé
 Faible coût
II- Technique de transmission en bande de base :
Pour transmettre une information binaire (séquence binaire) sur le support de transmission, il
faut transformer la séquence binaire en un signal électrique mieux adapté aux caractéristiques
de transmission. On appelle cette opération codage en ligne ou bien transcodage. Dans ce
cas l’ETCD se réduit à un simple codeur (codeur bande de base ou bien modem bande de
base). Le schéma suivant présente la chaine de transmission numérique.

Massage Massage
Codage de Codage du Codeur
la source Binaire canal Binaire
Signal original
(Parole, image,
texte……….)
ETTD ETCD
EMETTEUR
Canal

Décodage Massage Décodage Massage Décodeur


de la source Binaire
du canal Binaire
Signal restitué
(Parole, image,
texte……….) ETCD
ETTD
RECEPTEUR
Codage source : cette opération consiste à convertir l’information à une séquence binaire.
Codage canal : au niveau du codage canal, le récepteur va détecter les erreurs et les corriger
en utilisent les codes détecteurs d’erreur (exemple : code de parité).
Codage en ligne : Cette opération consiste à transformer la séquence binaire en un signal
électrique mieux adapté aux caractéristiques du support de transmission.
II-1 Utilité du codage en ligne :

Le signal numérique est caractérisé par une composante continue non nulle.
La composante continue représente la valeur moyenne du signal pour un intervalle de temps
donné.
Le bit 1 : +V et le bit 0 : 0v

Cette composante continue est inutile, elle ne transporte aucune information et provoque un
échauffement (effet Joule) des composantes d’extrémité. Ainsi, L’absence de transition lors
de la transmission d’une longue suite de 0 ou de 1, introduit un risque de perte de synchroni-
sation des horloges.
Donc, il est très important d’utiliser le codage en ligne qui a pour objectif de :
 Supprimer la composante continue
 Adapter le spectre du signal au canal de transmission
 Maintenir la synchronisation de l’horloge de réception
II-2 Les codes numériques utilisés :
Plusieurs codes numériques sont développés :
 Les codes qui effectuent un codage des niveaux logiques hauts et bas.
 Les codes qui effectuent un codage que des niveaux logiques hauts ou des niveaux lo-
giques bas.
 Les codes qui effectuent un codage en substituant à un ensemble de n1 bits un autre en-
semble de n2 bits.
II-2-1 Code NRZ ("Non Return to Zero"):
Le bit “1”est présenté par un niveau de tension haut +V et le bit “0” est présenté par un ni-
veau de tension bas -V

Ce code a résolu le problème de confusion entre le bit 0 et l’absence de données et il permet


de réduire la valeur de la composante continue. Mais, il ne résolu pas le problème de perte de
synchronisation puisqu’il ne permet pas la création de transition lors de longues séquences de
0.

II-2-2 Code NRZI ("Non Return to Zero Invert"):


Le bit « 1 » présente un changement de niveau de la tension par rapport au bit précédent et le
bit « 0 » garde le même niveau de tension que le bit précédent.

Ce code est caractérisé par la facilité à mettre en œuvre et la bonne utilisation de la bande
passante. Mais, il ne résolu pas le problème de synchronisation et la composante continue.
II-2-3 Code Manchester
Le codage Manchester consiste à introduire
 Une transition à front descendent, au milieu du bit, pour présenter le bit « 0 ».
 Une transition à front montent, au milieu du bit, pour présenter le bit « 1 ».
L’utilisation de ce code permet de résoudre le problème de longues suites de « 0 » et de « 1 »
et par la suite il permet de résoudre le problème de composante continue et de synchronisation
mais nous avons obtenu un spectre plus large. Généralement, ce code est utilisé essentielle-
ment dans les réseaux Ethernet.
II-2-4 Code Manchester différentiel
Bit « 1 » est présenté par une transition en sens opposée à la précédente et le bit « 0 » est pré-
senté par une transition de même sens que la précédente. Il faut une initialisation de la pre-
mière transition.

Même caractéristique que le code Manchester.


II-2-4 Code Miller
Le bit « 1 » est présenté par une transition en milieu de temps d’horloge
Pour le bit 0 il n’existe pas de transition en milieu de temps d’horloge. Mais, si le bit suivant
est un autre 0 on a une transition au début du temps d’horloge. Il faut initialiser la première
transition.
Même avantage que Manchester avec un spectre plus réduit (moins de transitions).

II-2-5 Code AMI (bipolaire)


Le bit 1 est présenté en alternance par un niveau haut +V et un niveau bas –V
Le bit 0 est présenté par 0V.

Possibilité de perte de synchronisation.


II-2-6 Le codage HDBn
Les codes HDBn (Haute Densité Binaire d’ordre n) sont des codes bipolaires utilisés pour
éviter des longues suites de 0. Le bit 1 est présenté en alternance par un niveau haut +V et un
niveau bas –V
Le bit 0 est présenté par 0V.
Pour une suite consécutive de n+1 bits à 0 est codée par :
***une suite de n zéros suivis d’un bit de viol : [000...00] [000...0V]
Si le nombre de bits à 1 suivant le dernier bit de viol est impair
***une suite formée d’un bit de bourrage (noté B), n-1 zéros, suivis d’un bit de viol; les bits B
et V ayant même polarité. [000...00] [B00...0V]
Si le nombre de bits à 1 suivant le dernier bit de viol est pair
1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1
+V
viol B
viol viol
-V

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