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TOTAL : 4677 membres résidant en Afrique sur 8885 membres de l’ADM au 25/02/2011
LES 5 PREMIERS PAYS AFRICAINS REPRESENTES SUR L’ADM AU 25 FEVRIER 2011 : 1er –
Cameroun : 672 membres, 2ème – Sénégal : 508 membres, 3ème – Congo : 442 membres, 4ème
– TOGO : 415 membres, 5ème – Burkina et Côte d’Ivoire : 350 membres
LES 5 PREMIERS PAYS AFRICAINS REPRESENTES SUR L’ADM PARMI LES NOUVEAUX
MEMBRES DE JANVIER 2011 : 1er – Sénégal : 25 nouveaux membres, 2ème – Côte d’Ivoire :
24 nouveaux membres, 3ème – Togo : 14 nouveaux membres, 4ème – Cameroun : 13
nouveaux membres, 5ème – RDC : 11 nouveaux membres
728 NOUVEAUX MEMBRES RESIDANT EN AFRIQUE EN 158 JOURS [20 Septembre 2010 – 25
Février 2011] soit une moyenne légèrement supérieure à 4 nouveaux membres résidant en
Afrique chaque jour (4,06).
ONZE PAYS AFRICAINS ABSENTS DE L’ADM AU 25 FEVRIER 2011 : Érythrée, Éthiopie, Lesotho,
Malawi, Namibie, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Somalie, Swaziland, Tanzanie et
Zimbabwe
Bertrand KOGOE
Qui sont les membres de l’Atelier Des Médias en 2011 ? Brouillons.
Bertrand KOGOE
Qui sont les membres de l’Atelier Des Médias en 2011 ? Brouillons.
Salut Bertrand
Hommage à toi pour ce travail qui ne laisse aucun africain indifférent sur le retard que l'Afrique
accuse encore par rapport aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication(
NTIC) qui sont devenues, de nos jours, essentielles dans notre vie de tous les jours.
Aussi, je suis d'avis avec AURELIEN quand t-il s'agit des prix des ordinateurs et d'autres accessoires
qui restent beaucoup plus élevés en Afrique.
Et au regard de ton tableau, les pays africains absents de l'Atelier des Médias, sont plus ou moins des
pays qui ont vécu ou qui continuent à vivre des situations de crises. Prenons l'exemple de la Somalie,
pays de la corne de l'Afrique, en guerre depuis des décennies, n'a et n'aura aucune chance de
connaître ce qu'on appelle les NTIC. Cette situation plongera toute une génération des somaliens
dans l'ignorance et en déphasage au nouveau millénaire. Je peux sans risque de me tromper, dire
que l’ignorance gangrenée par l’analphabétisme, les guerres, les sécheresses et autres catastrophes
qui étranglent l’Afrique empêchent l'émergence de ce continent en quête d'une voie certaine de
développement. Si non chez moi au Tchad, après plusieurs années de turbulences, une paix aux
lendemains meilleurs règne aujourd'hui. Et grâce à cette paix retrouvée, le gouvernement s'est attelé
à connecter le pays via Internet par un projet grandiose de fibre optique depuis KRIBI au Cameroun.
C'était là le retombé de cette paix.
Mais, je suis surtout d’accord aussi avec FASSOU CONDE sur sa façon de dégager cette
problématique: les moyens, la volonté et la culture.
Aujourd’hui on trouve dans plusieurs pays africains des cadres de haut niveau qui ont accès à tous les
moyens et qui ne savent même pas à quoi servent les ordinateurs. Qu’est-ce qu’il faut dire pour
ceux-là qui sont sensé motiver les autres étudiants à voir le côté utilitaire de la chose ?
Mais dis moi BERTRAND, pourquoi les pays africains absents de l'Atelier des Médias sont en majorités
de l'Afrique de l'Est? Pourtant, considérant l’évolution de certains, ils ne doivent pas être à la traine.
Merci encore à toi pour ce travail qui projette vers la recherche des solutions aux maux qui minent
notre Afrique.
A bientôt.
Bertrand KOGOE
Qui sont les membres de l’Atelier Des Médias en 2011 ? Brouillons.
Bertrand KOGOE
Qui sont les membres de l’Atelier Des Médias en 2011 ? Brouillons.
Concernant ces chiffres c'est clair l'Afrique occidentale reste la région la plus extravertie car elle
regorge du plus grand nombre d'internaute alors forcement internet a connu ou du moins connait
une expansion favorable par rapport aux autres coins de l'Afrique.
Cela fait ressortir aussi que la volonté de communiquer n’est pas à la traine et le « rempart » du prix
et de la qualité de la connexion n’ont pas été en mesure de dissuader nos internautes Africains.
En faisant une analyse du nombre d’adhérents par pays, je constate avec "amertume" que l’Algérie
avec ses 97 membres aurait pu faire un score plus significatif. Et pour cause ! L’Algérie s’est dotée
depuis quelques années de Moyens de communication "Hautes technologies" en matière de
communication et l’internet est disponible jusqu’aux village le plus reculé des grands centres urbains.
Les prix de la connexion sont accéssibles à la plus modeste bourse. Les écoles primaires, les collèges,
les lycées ainsi que les universités possèdent chacun leurs salles "Informatique" avec connextion
Haut Débit pour la majorité de ses établissement.
Même si l’Afrique possède un léger avantage avec ses 51,6% d’adhérents, je peux considérer que le
SUD et le NORD son presque à égalité.
Cette répartition géographique est aussi à mon avis celle de l'audience de RFI en général : l'Afrique
francophone) en tête. Donc, hormis la proximité culturelle, il faut aller chercher une cause liée à la
qualité des infrastructures dans le pays en question et à la dimension qu' occupe l’internet dans les
régions concernées. Ce sont des éléments qui permettent de déterminer le degré d'implication des
membres dans ce genre de plateforme communautaire. Si je peux commenter à titre d'exemple le
cas de Madagascar, la découverte des nouveaux médias citoyens (blogs, réseaux sociaux, etc.) dans
le rôle d'informer ou de s'exprimer s'est faite crescendo ces trois dernières années et a été dopée par
la crise politique qui a éclaté début 2009. La multiplicité et la diversité des plateformes conjuguées à
la vulgarisation de l'accès à ces outils (du moins dans les grandes villes comme la capitale) y ont
beaucoup contribué. L'ADM se situe à mon avis dans cette logique là (la radio aidant bien sûr !).
Le classement des pays africains au sein de l’ADM répond t-il à une logique ?
J’ai posé la question à Nahmsath YABOURI qui a relevé trois facteurs intéressants :
Bertrand KOGOE
Qui sont les membres de l’Atelier Des Médias en 2011 ? Brouillons.
Zarganar) que la plupart des pays absents sont des pays qui ont connu des guerres et
par conséquent des pays où les infrastructures électrique et télécom laissent à désirer.
2. L’accessibilité qui se traduit par la présence des pays où l’internet est le moins cher et le
plus démocratisé dans le peloton de tête de l’ADM (Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina-
Faso).
3. Le troisième facteur relevé par Nahmsath YABOURI est ce qu’il a appelé le facteur de la
concentration identitaire. C’est ce facteur, qui selon lui , permet d’expliquer le premier
rang du Cameroun grâce à la présence très remarqué d’Alain Foka sur les ondes de RFI.
Le Togo est l’un des pays les plus petit d’Afrique (56000 km2) avec une population trois, quatre à cinq
fois plus petite que les autre pays du peloton de tête (6millions d’habitants). Les coûts de la
connexion internet y sont exorbitants (960 000 Fcfa hors taxe soit 1465 Euros par mois pour 2 mégas
de connexion internet sans service supplémentaire télé, téléphone … le multiple play relève encore
du rêve ! http://www.helim.tg NB . Le SMIG au Togo est à 28500 Fcfa soit 43 Euros)
("Il serait peut-être intéressant de comparer le ratio SMIG/Coût de connexion par pays.")
Comment expliquer alors la forte présence du TOGO ? Simplement par le besoin de communication
des populations togolaises qui ne trouvent pas d’espace de communication et d’échanges sur le web
et peut être également par la présence d’internautes togolais dynamiques sur l’ADM : Noël
TADEGNON –l’homme qui a pris en vidéo le colonel français qui menaçait un journaliste togolais- ,
Gerry TAAMA et peut être Bertrand KOGOE ;=)
Commentaire de YAWA
Le Togo est petit comparé au Senégal et au Congo, et l'Internet n'est pas particulièrement plus rapide
d'accès ou moins cher. Donc il est simplement possible que les togolais aient moins d'espace
d'expression sur le net où il peuvent trouver des infos qui les concernent directement comparé au
sénégalais ou camérounais.
C'est pourquoi l'atelier des médias seraient devenu un rendez-vous privilégié.Le fait que Bertin et toi
soyez très prolifiques sur le site n'est pas anodin. Je pense que ton enquête en dit long sur l'état de
l'Internet dans chaque pays en terme de contenu disponible et facilité d'accès.
NB .Les internautes congolais (Congo Brazza et Congo Kinshasa) sont quelque fois difficilement
séparables car certains écrivent tout simplement Congo comme lieu de résidence. Cela rend leur
différenciation quelque peu difficile. Il est à noter que la forte présence du Congo s’explique
également par le fait qu’il est le plus grand bassin francophone d’Afrique.
Bravo aussi à l'Atelier des Médias qui a réussi à réunir plus de 4 000 africains sur une plateforme
francophone, ce qui n'est pas du au hazard mais bel et bien à la qualité du contenu et des
intervenants.
Bertrand KOGOE
Qui sont les membres de l’Atelier Des Médias en 2011 ? Brouillons.
D'ailleurs, il me semble que l'on pourrait ajouter le bouche à oreille au facteur de la concentration
identitaire. Le "téléphone arabe" a toujours très bien marché en Afrique et il n'y a pas de raison qu'il
disparaisse avec Internet, au contraire...
Merci pour toutes ces infos et encore une fois: bravo!
Stef
http://conectafrica.ning.com
Bertrand KOGOE