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religieuses
Scherding Pierre. Réflexions sur le principe scripturaire et son application au ministère de la Parole. In: Revue d'histoire et de
philosophie religieuses, 36e année n°3,1956. Hommage au Professeur Jean-Daniel Benoît à l'occasion de son 70e
anniversaire. pp. 208-231 ;
doi : https://doi.org/10.3406/rhpr.1956.3465
https://www.persee.fr/doc/rhpr_0035-2403_1956_num_36_3_3465
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PRINCIPE SCRIPTURAIRE ET SON APPLICATION AU MINISTÈRE 211
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PRINCIPE SCRIPTURAIRE ET SON APPLICATION AU MINISTÈRE 213
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PRINCIPE SCRIPTURAIRE ET SON APPLICATION AU MINISTÈRE 217
temps n'existait plus que pour l'homme naturel, alors que la foi
élève déjà le croyant au-dessus des limites de l'existence tem¬
porelle. On comprend l'attitude de l'apôtre en face de PA.T. Il
appartient d'une part à l'ère révolue comme le livre qui raconte
l'histoire du peuple d'Israël selon la chair et qui contient la loi
avec ses innombrables prescriptions ; cette loi, qui donne à
toute une période sa marque, est périmée, le chrétien en est
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personnelle. Luther dira : est Ecriture ce qui nous porte vers
le Christ, « was Christum treibet;». Or, l'opposition contre
l'Eglise romaine d'un côté et contre les spiritualistes de l'autre
a imposé aux épigones de Luther une conception trop formaliste
et rigoriste du principe scripturaire. La définition de l'Eglise,
qui doit se trouver là où l'Evangile est correctement enseigné
et où les sacrements sont correctement administrés, renvoie à
des textes (article VII de la Conf. d'Augsbourg) 7. Tout dépend
alors du sens qu'on donne au « recte ». On peut le définir :
conformément à l'esprit de l'Evangile ou aux ordres du Christ,
ou de façon à ce que l'enseignement reflète exactement tout le
contenu des Ecritures. L'identification trop hâtive de la Parole
de Dieu avec le texte des Ecritures, à laquelle les réformateurs
ont été entraînés dans l'ardeur du combat, a eu des suites
fâcheuses. On croyait devoir fonder l'autorité des Ecritures sur
la doctrine de l'inspiration verbale en proclamant hautement
la suffisance, l'évidence et l'efficace de la Parole écrite. Le
témoignage du Saint-Esprit était censé intervenir sans distinc¬
tion pour apposer à toute assertion dûment basée sur un texte
biblique le sceau de la vérité divine indiscutable. L'interpréta¬
tion des Ecritures devait en principe aboutir à l'élaboration
d'une doctrine achevée dans tous ses détails et parfaitement
homogène, excluant, vu l'assistance de l'Esprit postulée et
l'évidence admise, toute divergence sérieuse d'opinion. Il en
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vite prêt à le déclarer possédé par le diable, puisqu'on ne
pouvait lui accorder également le bénéfice de l'inspiration.
L'Eglise n'était rarement déchirée par des controverses, des
dissensions et des haines aussi profondes et violentes. Mais la
Bible ne se venge pas seulement de toute profanation qui la
rabaisse au niveau d'une œuvre humaine, mais aussi de toute
fausse divinisation. Examinée de près, la seconde tentative
rejoint la première, en attribuant aux Ecritures une infaillibilité
qu'elles ne réclament pas, nous sommes finalement obligés d'im¬
puter à Dieu les erreurs et les imperfections manifestes et à
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222 . revue d'histoire et d,e philosophie religieuses