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En 2011 les articles 3, 8 bis, 21, 25, 27, 81, 82, 87, 92, 92 bis, 118, 119, 127,
128, 138 ,142, 149, 150, 225, 230 bis, 236, 262, 319, 546, 592, 597, 614, L 2, L 7,
L 12, L 13, L 15, L 24, L 26, L 40, L 42, L 49, L 74, L 75, C 4, C 24, C 26, C 55, C
56 bis, C 116, C 119, C 124, C 125, C 127, C 132, C 133 du Code Général des
Impôts ont été modifiés selon les détails repris en annexe.
Pour l’application de cette mesure nouvelle, il est précisé que la déductibilité des
charges est désormais subordonnée, non seulement aux conditions classiques édictées,
mais également aux modes de paiement utilisés. Ainsi, sont seules désormais
déductibles du résultat imposable :
- les charges de montant supérieur ou égal à un million réglées par virement, par
chèque ou par tout autre procédé électronique excluant l’utilisation des espèces ;
- les charges de montant inférieur à un million réglées par virement, par chèque ou par
tout autre procédé électronique ;
- les charges de montant inférieur à un million réglées en espèce.
De ce fait, la limite fixée à un million devra s’apprécier par rapport au montant global
de la charge passé en comptabilité. Je vous invite en conséquence à vous référer aux
valeurs inscrites dans les comptes de charge. A titre d’illustration, la déductibilité d’une
charge de cinq millions F CFA réglée en espèces en dix tranches d’égal montant de
500 000 F CFA, ne sera pas admise en déduction. Les montants passés dans les comptes
de trésorerie ne sont pas de ce fait pris en compte.
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En outre, il est à noter que pour le cas particulier des contrats à exécution
successive, la limite de 1 000 000 F CFA s’apprécie sur le montant global annuel de la
charge tel que passé en comptabilité au titre de l’exercice de rattachement.
Les collectivités territoriales décentralisées renvoient aussi bien aux communes, aux
régions, aux communautés urbaines qu’aux associations et syndicats de communes.
S’agissant des entreprises privées, des sociétés à capital public et des sociétés
d’économie mixte, il est à noter que seules celles figurant sur la liste arrêtée par le MINFI
sont habilitées à opérer les retenues à la source.
Seuls les loyers dus à compter du 1er janvier 2011 devront faire l’objet de retenue au
taux de 10%, le principe étant celui de la comptabilité d’engagement.
Par ailleurs, sont exclus du champ de cette retenue les loyers versés aux entreprises
du régime du réel relevant exclusivement de la DGE et des CIME.
La loi de finances pour l’exercice 2011 instaure une retenue de 5% majorée de 10%
soit 5,5% majoré des Centimes Additionnels Communaux (CAC) sur certaines
rémunérations de prestations occasionnelles ou non payées aux personnes physiques ou
morales domiciliées au Cameroun. Entrent dans cette catégorie :
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- les honoraires versés à tous les professionnels libéraux à l’instar des avocats,
huissiers, notaires, consultants, experts, conseils, architectes, médecins,
commissaires aux avaries, et assimilés ;
X devra donc, à partir du 1er janvier 2010 opérer une retenue à la source de 5% lors
du règlement des rémunérations sus citées, et la reverser au CIME au plus tard le 15 du
mois suivant celui au cours duquel est intervenue ladite retenue contre délivrance d’une
quittance. Elle doit délivrer une attestation de retenue à la source à la personne qui subit
la retenue.
Pour compter du 1er janvier 2011, la retenue à la source de l’acompte d’impôt sur le
revenu est de nouveau étendue aux collectivités territoriales décentralisées, aux
établissements publics administratifs, aux sociétés à capital public et à certaines
entreprises habilitées du secteur privé figurant sur la liste arrêtée par le MINFI .
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ARTICLE 150 : Précisions formelles de facturation en matière de TVA
Toute facture ne remplissant pas les conditions ci-dessus visées est considérée
comme irrégulière et en conséquence la TVA y afférente n’est pas admise en déduction. X
doit éviter les tickets de caisse et exiger des factures. Les tickets de caisse qui ne
constituent en aucun cas des factures régulières, ne sont pas soumis aux mentions sus
citées.
La loi de finances pour l’exercice 2011 étend l’option pour la TSR, jusqu’alors
réservée exclusivement aux entreprises sous-traitantes des compagnies pétrolières, aux
personnes physiques ou morales situées hors du Cameroun et réalisant des prestations
ponctuelles de toute nature.
ARTICLE 319 : Aménagement d’un régime de sanction pour défaut de paiement des
droits d’enregistrement dans les délais
En conséquence, la sanction d’un droit en sus égal au droit simple tel que prévu par
les dispositions de l’article précité, est applicable dans les cas ci-après :
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Il est précisé qu’en ce qui concerne le défaut de paiement, lesdits délais courent à
partir de la date de liquidation.
En outre, il convient de noter que pour le paiement des droits en cause les deux
parties restent solidairement redevables des droits dus et le cas échéant des pénalités
encourues en cas de non respect des mesures ci-dessus rappelées, sauf dispositions
contraires. Dans tous les cas, il conviendra de faire application des dispositions du Code
Civil en matière de solidarité de paiement. Cette solidarité intervient lorsque l’ancien et le
nouveau possesseur ou le bailleur et le preneur sont contraints pour la totalité des droits
et que le paiement fait par un seul libère l’autre de la créance.
Les nouvelles dispositions de cet article astreignent les entreprises relevant du CIME
et de la DGE au dépôt de leurs déclarations statistiques et fiscales sur support physique et
en version électronique, y compris les déclarations rectificatives.
Dans la mesure où elle prend effet à partir du 1 er janvier 2011, la DSF 2010 à
déposer au plus tard le 15 mars 2011 de X devra systématiquement être accompagnée
de sa version électronique. Il en est de même des DSF des années antérieures déposées
en régularisation à partir de l’exercice 2011.
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Enfin, il est à préciser que le dépôt de la DSF en support numérique, doit également
donner lieu à délivrance d’un accusé de réception par le service gestionnaire après
validation du document par les services informatiques.
ARTICLE L7 : Précision des modalités de paiement des impôts et taxes par les
entreprises relevant des unités de gestion spécialisées
La loi des finances pour l’exercice 2011 apporte des précisions sur les activités du
vérificateur lors de la première intervention dans le cadre d’un contrôle inopiné.
La loi des finances pour l’exercice 2011 porte à soixante (60) jours à compter de la
fin des opérations de contrôle sur place, le délai de notification des résultats de contrôle et
de réponse aux observations du contribuable.
A compter du 1er janvier 2011, l’exercice du droit de communication par les agents
des impôts ayant au moins le grade de contrôleur ou assimilé, donne lieu à la collecte de
documents sous forme matérielle ou immatérielle.
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Il s’ensuit que l’administration fiscale est en droit d’exiger du contribuable que les
documents sollicités soient communiqués sur support numérique, notamment à l’aide des
disques amovibles.