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SIMMT
FéVrIER 2011
ST
RU
C TU
édito
GCA Jean-Tristan VERNA,
Nous devons aussi aiguiser les baïonnettes…
Directeur central de la SIMMT.
Ce numéro d’Info SIMMT fait une large place au soutien des armes de petit calibre, et à ceux d’entre-vous qui
en ont la responsabilité.
C’est qu’à côté des parcs très visibles des armées, de l’armée de Terre surtout (les chars, les canons…), à côté
des grands contrats emblématiques (SSPP LECLERC, PL RTD…), nous avons aussi, je dirais volontiers « avant
tout », la responsabilité de fournir aux soldats sur le terrain de manœuvre et en opérations, tous les matériels
nécessaires au succès de leurs missions. Ces matériels, ce sont la majorité des 400 familles de parcs, que nous
gérons, entretenons et, pour une partie, achetons.
C’est dans les activités liées à ces parcs que les valeurs collectives de la SIMMT s’illustrent le mieux.
Ces matériels parfois peu connus, souvent en nombre limité, fréquemment délaissés par la plupart de nos
partenaires étatiques ou privés, nécessitent pourtant une forte expertise technique que seule la SIMMT finit par
détenir et entretenir, avec des spécialistes pointus et passionnés. Leur soutien, confronté à une utilisation sur
le terrain toujours exigeante mais souvent imprévisible, conduit avec des budgets limités et dans un contexte
industriel fragile, repose sur un sens aigu de la performance des ressources humaines et financières disponibles.
Leur contribution à la capacité opérationnelle des systèmes majeurs, leurs nombreuses interactions techniques,
la place qu’ils occupent dans l’adaptation réactive, réclament la mise en commun des objectifs et des efforts de
nombreuses équipes de maintenance intégrées.
Il est certes de notre rôle de savoir proposer aux états-majors les mesures les plus judicieuses pour rationaliser
leurs parcs, pour éliminer ceux dont l’emploi ne justifie plus des efforts de maintenance disproportionnés, et pour
choisir des politiques de soutien alliant efficience dans l’emploi des ressources et efficacité opérationnelle. Mais
pour autant, chacun doit être bien persuadé qu’il n’y a donc pas de petits parcs, dont les enjeux et la contribution
aux capacités opérationnelles seraient marginaux.
Dans le recrutement de notre personnel, dans sa formation, dans les arbitrages que nous avons à faire dans
chacun des domaines technique, contractuel et financier qui font le cœur de métier de la SIMMT, le souci de ne
pas sacrifier les « petits parcs » doit être permanent : sans FAMAS précis, sans baïonnettes aiguisées, pour les
fantassins, le VBCI perd une bonne part de son utilité !
STRATéGIE DU SOUTIEN
Mis en service en 1978, le FAMAS est l’unique fusil d’assaut des forces conventionnelles
de l’armée française. Le FAMAS existe en cinq versions. Le FAMAS F1 est le plus répandu.
Il représente un parc de 124 000 armes dans l’armée de Terre... page 4
BRèVES
P@CT : outil de Pilotage des @CTivités
L’objectif de P@CT est de disposer d’un outil de suivi une saisie des activités en heure. Un bilan mensuel et/
d’activités des ressources humaines des métiers des ou trimestriel en relation avec le responsable de l’activité
systèmes d’information de l’armée de Terre (AdT). permet de contrôler l’avancement du projet et le reste à
faire.
Les projets de système d’information de l’AdT sont suivis
dans ce logiciel conformément au plan de réalisation Devenu outil interarmées pour les métiers des systèmes
annuel. d’information depuis le début d’année, le périmètre de
P@CT s’étend peu à peu à des organismes non
Ce plan de réalisation est planifié en jour/homme par rapport informatiques comme le SIMU1 ou encore les SAE2.
aux objectifs validés au comité directeur de l’informatique
de l’AdT. Il est suivi en exécution quotidiennement par
Commandant Hugues SURIN,
SDSI, Responsable conduite du changement.
1
SIMU : Service interarmées des munitions. 2
2
SAE : Section d’assistance et d’expertise. 5
FOCUS MéTIER
Officier de pilotage du soutien
en armement petit calibre – DÉNATURATION
Un métier passionnant au service du succés opérationnel des forces.
Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours professionnel ?
à la fin de mon cursus universitaire (mécanique des matériaux et hydrodynamique),
je me suis engagée dans la Marine nationale en tant que Volontaire Officier Aspirant
sur un poste d’assistante de recherche en hydrodynamique à l’IRENav (Institut de
Recherche de l’école Navale). Après 2 années de volontariat, j’ai été recrutée en qualité
d’assistante d’enseignement et de recherche au sein de l’école Navale (contrat de civil
de la défense de 4 ans). Ce poste m’a permis de continuer mes activités de recherche
et d’enseigner aux élèves officiers de l’école Navale. à la fin de ce contrat, j’ai décidé
de quitter le milieu de la recherche et de l’enseignement. Connaissant les débouchés
du ministère de la Défense, je me suis tournée vers le concours externe d’IEF en 2008.
Vous gérer la « dénaturation de l’APC », quelles sont les étapes que vous traitez ? Pourriez-vous nous décrire
les étapes de fin de vie d’une arme petit calibre ?
La fin de vie d’une arme petit calibre peut venir soit d’une réforme de commandement, soit d’une réforme technique.
Nous sommes confrontés majoritairement au second type de réforme. L’arme est considérée comme irréparable par la
formation responsable du NTI2. Cette arme est alors déclassée et expédiée à Poitiers. Ensuite, les pièces en bon état
sont prélevées en fonction de nos besoins, puis l’arme est démontée. Les parties métalliques sont fondues dans le four
à fusion et les autres matériaux écrasés dans la presse hydraulique.
Quelles furent les étapes et/ou les missions dont vous êtes la plus fière ?
Challenge 2010 : avoir réussi à satisfaire les besoins en matériels de toutes les armées dans des délais contraints
dans une période de fortes évolutions (SIMMT, CHORUS, etc.).
Quels sont, pour vous, les atouts majeurs et les difficultés que vous avez ou rencontrez encore aujourd’hui
dans votre travail au quotidien ?
ATOUTS : le travail en équipe, les conseils avisés de mes collègues, la compétence et la disponibilité des membres de
l’équipe.
DIFFICULTÉS : la diversité des activités, la gestion de parcs vieillissants.
VIE DU QUARTIER
Et la ceinture !
Les 18 et 19 janvier 2011, une Le quartier maître-chef Christophe
campagne de sensibilisation auprès DAIRE, les maréchaux des logis
des personnels de la SIMMT était Philippe JUPPIN et Mourad HAMMOU
réalisée par une équipe de la mission ALI, et le sergent Alexandre PRETE
prévention et sécurité routières dans ont armé 4 ateliers : code de la route,
les armées de la SGA. Sur la demande simulateur voiture tonneau, simulateur
des formations et des unités des pour deux roues, simulateur de choc « Les accidents de la route sont la
armées ces équipes parcourent toute frontal. Ils ont combattu les idées première cause accidentelle chez les
la France, leurs missions : former, reçues, et les mauvaises habitudes de jeunes au sein du ministère. Moyenne
conseiller, éduquer, sensibiliser et conduite et d’utilisation de la ceinture d'âge 27 ans. »
guider ! de sécurité.
Adjudant Lionel THENADEY,
Adjoint section communication.
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Au cœur du soutien
des différents parcs de la PEGP1
Du 24 au 27 janvier, vingt-quatre officiers sous Je me joins aux lieutenants pour adresser un
contrats (OSC) nouvellement affectés à la SIMMT ont grand remerciement au LTN Fabien LAGAUDE (en
visité le 8e régiment du Matériel (RMAT) à Mourmelon, regrettant qu’il n’ait pu nous accompagner), ainsi
puis la 12e base de soutien du Matériel (BSMAT) à qu’aux deux accompagnateurs (le LTN Florence
Neuvy-Pailloux. ROBIN et le LTN Christophe LAVENANT) qui ont su
mener cette « délégation » en respectant le timing et
à l’origine de cette initiative, le LTN Fabien LAGAUDE la planification des activités.
qui souhaitait répondre aux besoins ressentis par Sous-lieutenant Camille DAVICCO,
les OSC de mieux connaître leur organisation Officier communication.
d’appartenance au sortir des 3 mois de formation aux
écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.