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ACTIFS AUJOURD’HUI

OU
RADIOACTIFS DEMAIN ?
Mercredi 15 mars 2011
Europe Ecologie Les Verts de Saône-et-Loire

Une minute de silence en solidarité avec le peuple C’est oublier que ni l’accident de Three Mile Island ni la
japonais mais aussi colère de voir une fois de plus un catastrophe de Tchernobyl ne sont dus à des séismes.
peuple cobaye des apprentis sorciers du nucléaire. Des accidents peuvent advenir sur tous les réacteurs, à
cause d’erreurs humaines, de problèmes techniques ou
Le Japon est un pays extrêmement bien préparé au climatiques (inondation de la centrale du Blayais en
risque sismique. mais l’accident majeur qui le frappe 1999, réacteurs arrêtés suite à la canicule de 2003). Le
nous rappelle qu’il est impossible de garantir un risque 25 juillet 2006 à Forsmark, en Suède, les opérateurs
zéro. Cet accident illustre dramatiquement ce qui se n’ont repris le contrôle du réacteur que 7 minutes
passe quand les circuits de secours ne marchent pas avant qu’il n’entre en fusion.
en cas de panne d'électricité, engendrant un
dysfonctionnement du circuit de refroidissement de En France l'Autorité de Sûreté Nucléaire a
secours. « découvert » une inquiétante « anomalie » de série sur
34 réacteurs et déclare en février 2011 : « En situation
Suite à l’accident japonais, Electrabel a immédiatement accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit
expliqué que la Belgique était à l’abri d’un tel séisme. primaire principal, l’injection de sécurité à haute
Aujourd’hui sur les ondes et dans la presse, les Besson, pression pourrait ne pas permettre de refroidir
les Allègre et consorts, nous servent la même soupe. suffisamment le cœur du réacteur. ».

EUROPE ECOLOGIE LES VERTS 71 DENONCE :


une énergie qui en enrichit quelques uns et fait supporter au plus grand nombre son coût financier, ses dangers
et les conséquences de ses « incidents ».
l’irresponsabilité des élus de droite comme de gauche qui par leur soutien sans faille à Areva obèrent toute
sortie de la filière nucléaire

EUROPE ECOLOGIE LES VERTS 71 DEMANDE


un débat public et pluraliste sur les choix énergétiques et un organisme de sûreté nucléaire indépendant.
une Transition énergétique, reconversion de l’industrie nucléaire (développement des crédits recherche sur la
filière des énergies renouvelables, performance et sobriété du bâti…) ces questions seront au cœur de la
campagne présidentielle de 2012
l’arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim. Le réacteur de Fukushima est l’un des plus anciens au Japon
(1970). Il devait être fermé le mois dernier. Mais, à la demande de l’opérateur Tepco, les autorités japonaises ont
accordé un permis d’exploitation pour dix années de plus. La centrale de Fessenheim abrite le réacteur le plus
ancien de France (1970). EDF demande la prolongation de son exploitation pour dix ans. La ministre de
l’écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal
constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d’une marge de sécurité. C’est avec les mêmes arguments
que les Japonais ont prolongé l’exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu’il n’est
plus possible de raisonner ainsi.

Sortir du nucléaire, on sait le faire, la question n’est pas technique mais politique.

L'accident de Fukushima est la preuve que le risque nucléaire n'est pas maîtrisable.
Les mensonges du lobby nucléaire, ça suffit ! Préparons la sortie de l’ère du nucléaire
avant d’y être contraints.
DESINFORMATION, MENSONGE, LE POIDS DES MOTS

Depuis plus de quarante ans un puissant lobby


nucléaire tente, à coups de milliards publicitaires,
avec la complicité de la quasi-totalité de la classe
politique et la bienveillance des médias, de faire
croire que son intérêt coïncide avec celui des
populations. Les questions de sécurité et de
maîtrise de la technique sont évacuées. Le coût est
ignoré. Les débats inexistants.

Nos élus en Saône et Loire, droite et gauche


confondues, défendent bec et ongle la filière
nucléaire. Récemment, 25 députés français se sont fendus d’une tribune de soutien à Anne
Lauvergeon (Areva).

Cette tribune véhicule quelques une de ces fausses vérités qui ont servi et servent à asseoir
durablement le nucléaire dans le paysage français. Mensonge ou ignorance ?

« Forte contribution (d’Areva) à l’indépendance énergétique de notre pays »

FAUX : Nous n’avons pas d’uranium sur notre territoire à moins de considérer que le Niger,
notre principal fournisseur, est français. D’une part le choix du nucléaire conduit à mener une
politique néocolonialiste et à supporter des régimes loin d’être démocratiques. Et d’autre part
nous soutenons une exploitation capitaliste au moindre coût, sans autres retombées que la
pollution pour les habitants. (le Niger est un des pays les plus pauvres de la planète).

« Recyclage des combustibles usagés »

FAUX : L’usine de la Hague sépare les radioéléments qui constituent le combustible usé. Cette
opération, qui produit de nouveaux déchets, ne permet d’en recycler sous forme de Mox (un
combustible très dangereux) qu’une infime partie. Les 98% de matière restante sont
inutilisables. On ne sait que faire des fûts stockés. Les enfouir à Bure ne résoudra rien.
Comment garantir la stabilité du sous sol pendant des milliers d’années ni empêcher des
infiltrations d’eau qui contamineraient les nappes phréatiques. Ainsi des milliers de litres d’eau
pénètrent quotidiennement dans l’ancienne mine d’Asse (Allemagne) où on s’est débarrassé de
126 000 fûts radioactifs. De plus enterrer les déchets en profondeur est irréversible.

« Savoir faire exceptionnel et entretien des centrales »

FAUX : Fuite d’uranium à Tricastin, perte de refroidissement à Cruas, il suffit de ne pas en


parler. Tout va très bien madame la marquise semble être l’unique réponse aux contaminations
d’ouvriers, aux rejets radioactifs accidentels ou illégaux.
La COGEMA (aujourd’hui AREVA) et le CEA ont entreposé 300 millions de tonnes de résidus
de traitement issus de mines d’uranium, un peu partout en France, au mépris des risques
encourus par le public. Parmi les sites concernés : Gueugnon en Saône-et-Loire.30 kg de
plutonium découverts par hasard à Cadarache, des dépotoirs en Sibérie
L’entretien est de plus en plus assuré par des travailleurs précaires surexploités.

Contact : Europe Ecologie Les Verts de Saône-et-Loire


71@eelv.fr http://eelv71.fr

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