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DECLARATION DE LA C.G.T.

ANIMATEURS
AU CSAP DU 15 MARS 2011

Notre syndicat CGT souhaite faire une déclaration concernant le projet de regrouper le
corps des Secrétaires Administratifs(SA) avec celui des Secrétaires des Services
Extérieurs (SSE).

Cette fusion nous est présentée comme ayant l’objectif « d’améliorer les déroulements
de carrière tout en reconnaissant la spécificité des métiers », de permettre « un plus
grand choix de mobilités professionnelles » aux intéressés et d'augmenter les
possibilités « de promotions aux choix de C en B ».

Dès le début des discussions, notre syndicat a demandé la transposition du statut


particulier des animateurs territoriaux à la Ville de Paris et qu'y soient intégrés les
S.S.E.

Cette voie nous semble répondre aux besoins du service public parisien et nous
semble plus favorable aux agents, que la création d’une spécialité animation au sein
du corps des secrétaires administratifs (SA).

Plusieurs remarques:

La Ville de Paris doit se doter d'une vraie filière d’animation, comme le font
aujourd’hui la majorité des communes de France avec des dizaines de milliers
d’animateurs présents sur les cadres d’emplois de la filière animation de la fonction
publique territoriale.

Dans le cadre de la refonte de la catégorie A, le CSFPT serait près à faire émerger ce


cadre d’emploi dans la filière animation (il n’y avait pas de catégorie A spécifique, juste
une spécialité dans le corps des Attachés).

Cette perspective ouvre la possibilité d’aller vers une filière du C au A, c'est


structurant pour les salariés.

Alors que nous allons dans ce sens au niveau national, la Ville de Paris donne un
signe fort de déni du métier et des besoins du service public. Cela ne va pas dans le
sens de l’histoire de notre métier.

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Iriez-vous, Madame la Présidente, par souci de cohérence, jusqu’à interpeller le
CSFPT pour lui demander de s'aligner sur votre choix et de supprimer cette filière au
profit de spécialités sur la filière administrative ?
La construction statutaire du secteur de l’animation est une nécessité au regard
de la réalité des métiers et de leur reconnaissance.

En cas d’évolution statutaire de C en B, les titulaires passeraient d’Adjoints


d’Animation à Secrétaires Administratifs. Où est la reconnaissance du métier ?

La situation est déjà ambiguë. Juste un exemple : les sujets d’épreuves de l’examen
professionnel pour l’accès au grade de SSE de classe exceptionnelle : « Rédaction d’une
note à partir des éléments du dossier à caractère administratif faisant appel à des
connaissances juridiques, administratives, budgétaires » on ajoute « ainsi qu’à des
notions plus spécifiques en lien avec les métiers de l’animation ». C’est modeste.

Un diplôme professionnel est reconnu dans la filière animation pour la catégorie B (le
BPJEPS ex BEATEP). Pourquoi, alors que la Ville de Paris propose aux 66 adjoints
d’animation spécialité action sportive une évolution professionnelle en catégorie B
avec le BPJEPS, cette avancée indiscutable n’est-elle pas proposée aux adjoints
d’animation et d’actions sportives spécialité activités périscolaires ?
Est-ce cela « reconnaître la spécificité des métiers » ?

De nombreux animateurs(trices) exerçant en catégorie B ou étant en situation d’y être


reconnus, ne figurent pas dans les missions particulières qui sont spécifiées dans la
délibération.
Citons certains services centraux de la DASCO (qui traitent de l’animation), des
animateurs spécialisés dans les centres de ressources centraux, des Bécédistes/EPL, des
Directeurs de centres d’accueil et de loisirs, des postes de l’Action Collégiens, entre
autres.
Est-ce cela « reconnaître les métiers » ?

L’animation à Paris repose sur un socle énorme de vacataires, dont beaucoup, selon la
CGT, sont de « faux vacataires ». A cela s’ajoute environ 500 contractuels et 1 600
titulaires qui sont des adjoints d’animation et d’actions sportives.

Peut-on répondre à de nombreux défis autour de l’enfant, développer


l’accompagnement à la scolarité, l’aide aux élèves en difficultés, l’organisation de
projets artistiques, culturels, de loisirs et de séjours durant l’année scolaire en restant
fidèle à une logique de vacation bien ancrée? Cela permet sans doute à la DASCO de
boucher des trous ou d'écrêter des pointes au niveau local, en terme stricte de gestion,
mais pas de fidéliser des compétences ou de proposer une carrière et un métier.

Vous évoquez les promotions de C en B pour les animateurs. Dans les conditions
actuelles et au rythme actuel, il y a des temps moyens d’attente de plusieurs centaines
d’années.
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Pour la CGT, nous sommes loin du compte : dans le cadre de cette réforme, seuls
13 animateurs passeraient de C en B et rien de fondamental ne changerait concernant les
promotions au choix !

Si nous partageons votre souci de vouloir permettre de la mobilité professionnelle


(dès lors qu’aucune pression n’est mise sur les agents) elle peut être encouragée et
réalisée dans le cadre du droit au détachement

Pour conclure, nous pensions que ces discussions concernant la catégorie B auraient
permis de traiter la question de réelles missions et fonctions des animateurs et d'offrir à
ceux-ci des perspectives d'avenir. Rendez-vous manqué.

Notre syndicat CGT, et c’est le sens de l’amendement qu’il a déposé, vous demande une
fois encore, de ne pas valider cette fusion, de nous présenter une autre copie au CSAP
du mois de juin, tenant compte, certes, du droit à la mobilité pour les agents qui le
souhaitent, mais aussi de la nécessité de répondre aux besoins du service public
parisien dans le domaine de l’animation, par la transposition du statut en catégorie
B des animateurs et la création d’une filière d’animation à la Ville de Paris.

A défaut, nous considérerions que cette réforme n’augure rien de bon concernant
l’évolution du périscolaire à la Ville de Paris.

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