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l LET08/22/06

CAMBODGE

NOTICE RESUMEE DE LA CARTE A 1/1 000 000


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La carte “Cambodge” montre, à basse altitude, trois types forestiers principaux : les
forêts décidues à Diptérocarpacées typiques du sud-est asiatique, plus ou moins
claires, les forêts semi-décidues généralement denses, et les forêts sempervirentes
toujours denses. Si les premières ont sur les autres un net avantage territorial, les
secondes sont les plus riches en bois d’oeuvre, tandis que les dernières constituent un
type floristico-écologique luxuriant, qui était jusqu’au milieu de ce siècle largement
développé dans la Péninsule indochinoise.

VEGETATION NATURELLE

Zone très humide du Golfe de Thaïlande

- Basse altitude (< 600-700m)

Deux grands types ont été distingués sur la carte, dans la région du Golfe de
Thaïlande :
- la forêt dense humide sempervirente proprement dite,
- la forêt basse, dense, humide, sempervirente, sorte de faciès rabougri de la
précédente, très limité en surface.

1 Forêt dense sempervirente

Elle couvre essentiellement la façade méridionale de la Chaîne de l’Eléphant,


le pourtour de la Baie de Kompong Som, les îles de Kas Rong et Kas Kong et
se prolonge vers le nord jusqu’en Thaïlande. Elle touche pratiquement au
littoral en de nombreux points de la côte rocheuse.
Les sols dominants sont des lithosols acides sur grès. Ils sont très filtrants et
chimiquement pauvres.
Physionomie et structure. Futaie sempervirente, dans laquelle la strate
supérieure mesure 30m en moyenne, très irrégulière, tantôt continue aux
cimes plus ou moins jointives, tantôt très ouverte. Frondaisons supérieures
densément feuillées mais relativement petites, couronnes de 6 à 10m en
général. Ses arbres ont des ports classiques par leur fût long et droit, mais
souvent de petit diamètre (15 à 40cm).
Les grands contreforts ailés sont peu communs, mais il faut noter
l’abondance de racines aériennes.
Une ou deux strates dominées (entre 10 et 20m) au-dessus du sous-bois.
Couverture moyennement dense, laissant passer la lumière jusqu’au sol.
Beaucoup de palmiers en sous-bois.

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Flore. Il n’est pas utile d’en dresser ici une liste précise (cf. Blasco et al. 1996).
Deux espèces très communes paraissent inconnues ailleurs qu’au Cambodge :
- Palaquium obovatum parmi les émergents, saignée depuis longtemps par les
récolteurs de gutta-percha ;
- Hopea pierrei, petit arbre très abondant dans la strate dominée.
On note aussi :
- la présence de Fagacées surtout dans la strate dominée (Lithocarpus,
Castanopsis) ;
- localement, de nombreuses Myrtacées (Syzygium cinereum, S. zeylanicum, S.
lineatum) ;
- la présence possible de 4 Gymnospermes : 3 Podocarpus (P. fleuryi, P.
neriifolius, P. wallichianus) et Dacrydium pierrei ;
- l’absence apparemment totale de Dipterocarpus alatus.
Dans la strate la plus haute, les Diptérocarpacées dominent, avec 5 espèces
pratiquement constantes : Shorea hypochra, l’une des plus belles essences de la
région ; Anisoptera cochinchinensis (= A. costata) ; A. scaphula (= A. glabra) ;
Dipterocarpus costatus et Hopea odorata.
Dans la strate dominée, il y a toujours une grande quantité de
Diptérocarpacées, notamment Hopea pierrei, qui peut représenter 50 à 70% des
ligneux. D’autres familles importantes sont les Ebénacées (Diospyros spp.), les
Guttifères (Calophyllum sp.), les Sapindacées (Euphoria cinerea) et les
Sterculiacées (Pterospermum grewiaefolium et divers Sterculia).
Le sous-bois est caractérisé par les Palmiers (Arécoïdées, Caryotoïdées,
Coryphoïdées). Les sous-arbrisseaux appartiennent généralement aux
Euphorbiacées, aux Myrsinacées, aux Composées (Acanthocephalus chinensis =
indicus) et surtout aux Rubiacées (Chassalia curviflora, Pavetta indica, etc...).
La végétation herbacée est pauvre et les Graminées, rares.
La strate lianoïde est très hétérogène, avec de grandes lianes ligneuses, en
lisières ou dans les trouées (Spatholobus parviflorus, Légumineuse) ; des lianes
sciaphiles (Pothos, Piper, Dioscorea ...) ; des Palmiers lianoïdes épineux
(Calamus, Daemonorops).
Les épiphytes sont nombreuses, notamment chez les Ptéridophytes et les
Orchidées.
Faciès à bambous. Localement, sur affleurements rocheux à faible déclivité, on
trouve des bambousaies, basses et très denses, où s’enchevêtrent de très
nombreux Bambous, quelques Calamus et des Rubiacées.

2 Forêt basse, dense, sempervirente

A basse altitude, ce faciès se localise dans des dépressions mal drainées.


On y relève un accroissement du nombre de Gymnospermes dans la strate
principale. Quelques Diptérocarpacées de la grande forêt subsistent çà et là,
en particulier Hopea odorata et H. pierrei, mais la hauteur moyenne est de 12m
seulement.
Les strates dominées semblent analogues à celles de la grande forêt.

3 Fourré dense

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Au voisinage des zones habitées, en particulier dans la plaine en bordure de


la Baie de Kompong Som, sur sol sableux, la dégradation de la forêt ne laisse
qu’un fourré de moins de 5m de haut.

4 Fourré discontinu

Fourré discontinu et même steppe arbustive sont les stades ultimes de


dégradation de la forêt dense, après défrichements sur brûlis répétés.

5 Savane

Les savanes anthropiques purement herbeuses n’occupent jamais que des


surfaces relativement petites au Cambodge.
Pourtant, à chaque type de forêt correspond un stade de dégradation
herbeux, mais d’étendue trop faible en général pour être représenté à 1/1000
000, surtout à très basse altitude où le dynamisme des ligneux est rapide. On
en trouve néanmoins quelques surfaces non négligeables sur sols pauvres. Ce
sont parfois des savanes arbustives à épineux, ou bien des prairies ou
“veals”.

- Moyenne altitude (> 700 m)

6 Forêt dense sempervirente

Physionomie et structure. Des températures assez basses en hiver, la violence


des vents d’été, des sols souvent superficiels et chimiquement pauvres et un
ensoleillement insuffisant dû à la fréquence des brouillards entraînent le
rabougrissement des forêts de montagne. D’où leur physionomie basse et très
irrégulière, selon l’altitude, le site et l’exposition.
La structure est très simplifiée : une strate dominante surmontant un sous-
bois d’arbrisseaux ; troncs relativement courts, contreforts petits ou absents,
cimes souvent d’allure hémisphérique.
Flore. Entre 600 et 800m, on constate la disparition de toutes les
Diptérocarpacées, de la plupart des Lythracées et d’espèces importantes aux
altitudes plus basses, comme Irvingia malayana, Heritiera javanica, Tetrameles
nudiflora, etc... Par contre, les représentants des Fagacées, Myrtacées,
Lauracées, Gymnospermes se multiplient.

La forêt dense peut atteindre une vingtaine de mètres. Elle a 2 strates, dont la
plus haute est riche en Fagacées (au moins 6 espèces appartenant aux genres
Lithocarpus, Quercus, Castanopsis), mais aussi en Lauracées et Myrtacées. Le
sous-bois est très dense, avec de nombreuses Euphorbiacées, Rubiacées,
Fougères, Palmiers. Les épiphytes sont très développées.

7 Forêt basse, dense, sempervirente

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Dans la région du Bokor : la forêt “naine” a une seule strate de sous-


arbrisseaux, de 5m au plus, dans laquelle 1 tige sur 3, au moins, appartient à
Dacrydium pierrei. L’autre Gymnosperme commune est Podocarpus imbricatus.
Cette formation est assez caractéristique des régions faîtières exposées aux
vents violents.

8 Fourré dense

La dégradation de ces forêts a donné lieu à des fourrés plus ou moins denses,
particulièrement étendus dans la Chaîne de l’Eléphant, à l’ouest de Kampot.
Par endroits, ces fourrés sont composés de bambous.

Zone humide

- Basse altitude

9 Forêt dense semi-décidue

Il s’agit de formations développées sur sols constamment humides, dans des


régions où la pluviométrie annuelle moyenne est partout supérieure à
1200mm ; la saison sèche varie entre 3 et 5 mois.
Il existe toute une gamme de types, des forêts denses décidues à des
peuplements presqu’entièrement sempervirents.
En réalité, sous ces climats tropicaux à saison sèche marquée et intense, une
partie des arbres de la strate dominante sont décidus, au moins partiellement.
Cela veut dire que les véritables espèces ombrophiles, celles des climats
équatoriaux ou axériques, disparaissent ou perdent leur feuillage quelques
jours ou quelques semaines par an.

Physionomie et structure moyennes. Les forêts semi-décidues étaient


probablement les plus belles et les plus riches du pays en bois de première
catégorie. Leur physionomie est plus imposante que celle de la véritable “rain
forest” de la façade maritime. Pourtant la structure reste la même.
Une strate discontinue d’émergents géants se situe entre 40 et 50m de
hauteur et domine une strate principale continue. Dans la première, on note
les cimes volumineuses, étalées ou non, appartenant à des Ficus, Heritiera
javanica, Dipterocarpus alatus, D. costatus, Shorea vulgaris etc. et même, souvent,
des Lagerstroemia. La strate continue, confuse, a une forte épaisseur, comprise
entre 20m et 30 ou 35m. Elle est très hétérogène, car aucune famille n’y
domine nettement. Cette strate peut paraître sempervirente lorsque
dominent les Guttifères ; elle est au contraire nettement décidue lorsque la
supériorité numérique revient aux Légumineuses. Cette forêt est donc
pratiquement fermée quand elle n’est pas perturbée.
Le sous-bois est peu dense, bien que riche en espèces : ligneuses telles que
Rubiacées, Araliacées, Anonacées, Euphorbiacées ; herbacées essentiellement
bulbeuses appartenant aux Zingibéracées ou Aracées. Les Graminées sont
rares, mais les Palmiers multicaules peuvent être très communs. Beaucoup de

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lianes, bambous, épiphytes.


L’aspect de ces forêts peut varier légèrement selon le type de sol, mais les
différents faciès n’ont pas été représentés sur la carte.

10 Mosaïque de forêt dense semi-décidue et formations secondaires (forêt dense


dominante)

11 Mosaïque de forêt dense semi-décidue et formations secondaires (formations


secondaires dominantes)

Après exploitation ou cultures itinérantes, le terrain est occupé par des


formations secondaires : forêts claires, fourrés savanes. Ces formations sont
mêlées à des parcelles de forêt, sans qu’il soit possible de les délimiter.
Les régions les plus touchées par ces dégradations sont celles de Phumi Miu
Prey, au nord du pays, et de la frontière thaïlandaise, à l’ouest de
Battambang.

12 Fourré dense

Par endroits, notamment dans la région de Sisophon, la dégradation de la


forêt sur de vastes zones laisse la place à un fourré plus ou moins dense, dont
la hauteur n’excède pas 5m.

13 Fouré discontinu

C’est l’un des derniers stades de dégradation de la forêt, qui couvre rarement
de grandes étendues.

14 Savane

Au-dessus de 400 à 600m, la répétition d’interférences biotiques conduit


souvent à des types de végétation à dominance d’herbacées. “La savane
anthropique à Imperata et à Eupatorium couvre la plus grande partie des terres
rouges” dans certaines régions de l’Est Mékong (Schmid 1951).
Mais c’est surtout dans la plaine des lacs, en bordure de la forêt inondée, et
dans la plaine des Quatre-Bras, que l’on trouve les plus vastes étendues de
savanes. Ces dernières peuvent être inondées au moment des plus hautes
eaux.
Il existe une grande variété de types physionomiques de formations
herbacées selon la taille des Graminées, la composition floristique,
l’abondance et la taille des ligneux.
Le type le plus répandu est peut-être celui dans lequel Imperata cylindrica
caractérise une physionomie de hauteur moyenne (80 à 150 cm), mais dense.
Sur terrains superficiels, la taille de l’Imperata n’est plus guère que de 50cm,
et la formation est ouverte. Sur terres rouges, Eupatorium odoratum prend la
place des Graminées.

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On trouve aussi un faciès de pseudo-steppe arbustive, caractérisé par


Arundinella setosa et Aristida cumingiana.
Les savanes herbeuses peuvent évoluer vers des types de savanes
buissonneuses (avec Clerodendron serratum, divers Grewia ou Rhodomyrtus),
puis arbustives et arborées dans lesquelles les Rhamnacées (Zizyphus,
Rhamnus), les Sterculiacées (Eriolaena) et les Tiliacées (Grewia) sont de plus en
plus abondantes.

- Moyenne altitude

15 Forêt dense semi-décidue

On la trouve sur les reliefs de l’ Est Mékong.


Elle renferme quelques espèces décidues. Les Fagacées, Lauracées et
Myrtacées y sont nombreuses. Il est curieux d’y trouver Hopea pierrei jusqu’à
1000m au moins, alors que dans les forêts du Golfe de Thaïlande elle ne
dépasse pas 300m.
On trouve également, jusqu’à 1600m au moins, Cedrela toona et quelques
autres Méliacées, ainsi que des Burséracées du genre Canarium.
En sous-bois, fougères arborescentes et Gnetum gnemon très nombreux.

16 Fourré dense

A la limite entre la zone forestière et les zones cultivées à basse altitude,


prend place un fourré, souvent appelé hallier. Schima crenata (Théacées), les
genres Pasania, Castanopsis (Fagacées), Vaccinium, des Lauracées sont mieux
représentés que dans les forêts du Golfe de Thaïlande. Par contre, les
Gymnospermes sont ici beaucoup plus diffuses.

17 Fourré discontinu

Sur les crêtes, on retrouve la fruticée à dominance de Dacrydium pierrei.

18 Savane herbeuse

Elle a le maximum de son extension sur les terres rouges, au sud du plateau
de Mondulkiri.

Zone sub-humide

19 Forêt claire décidue à Diptérocarpacées

Les forêts claires sont des peuplements très communs au Cambodge, aux
altitudes inférieures à 600m. Ils trouvent le maximum de leur extension dans
l’ Est Mékong et au nord des lacs, et couvrent près de 24% du territoire
cambodgien (FAO 1994). Cependant, étant donné leur situation en plaine, ce
sont les peuplements les plus touchés par l’extension de l’agriculture
(notamment sur la rive droite du Tonlé Sap), et les dégradations diverses

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(notamment à la frontière thaïlandaise où ce ne sont plus que des fourrés, et


dans la province de Stoeng Treng). Ils comptent probablement parmi les plus
typiques du sud-est asiatique.
Ici, le terme “forêt claire” désigne divers types de végétation, car il est
difficile de distinguer sur le terrain “savanes boisées” et “forêts claires”. Ce
sont les “woodland”, “tropical savanna-woodland”, “dry dipterocarp forest”
des anglo-saxons.
Elles ont toujours une strate herbacée, quelquefois opulente, et une strate
arborée plus ou moins dense. En réalité, notre type “forêt claire” comprend,
localement, des savanes boisées et des forêts denses sèches de faible étendue.
Les arbres sont caducifoliés et ces formations sont parcourues tous les ans par
le feu.
D’autre part, les transitions entre forêts sèches caducifoliées plus ou moins
denses et forêts denses humides, semi-décidues, sont floues.
Structure, flore et phénologie. La structure est celle d’une forêt à une seule strate
de ligneux longuement décidus, de taille moyene ou petits (15 à 20m).
Cimes généralement étroites, inférieures à 6m de diamètre, atteignant
rarement 10m (chez Dipterocarpus intricatus). La plupart des arbres ont un
petit diamètre (< 40cm).
Le feuillage est simple, macrophylle ou mésophylle.
Malgré les feux, les ligneux peuvent avoir un port élancé (Dipterocarpus
intricatus, D. obtusifolius, D. tuberculatus). Ceux qui se prêtent le mieux à
l’exploitation forestière sont Shorea obtusa et Dipterocarpus intricatus.
La strate herbacée est plutôt lâche, voire assez maigre en général, de 50cm de
hauteur.
Flore. Dans ces peuplements, le feu est un facteur puissant de ségrégation et
de simplification floristique. Aussi la flore des forêts claires est-elle à la fois
relativement pauvre et typique.
Il n’existe pas au Cambodge de forêt claire sans Diptérocarpacées,
notamment Shorea obtusa (Phchek), Pentacme siamensis (Reang) et
Dipterocarpus tuberculatus (Khlong) que l’on trouve exclusivement en forêt
claire.
Signalons, localement, la fréquence du Palmier Corypha lecomtei, dont les
palmes dépassent de 1m ou 2 la couverture herbacée.
Les forêts claires à dominance de Dipterocarpus obtusifolius. Dipterocarpus
obtusifolius (Thbeng) est une essence de lumière, macrophylle, caducifoliée,
bien que dans certaines localités, la durée de sa défeuillaison puisse être
brève.
Cette puissante Diptérocarpacée (20 à 30m), remarquable par sa plasticité
écologique, est le seul représentant de la famille capable, en Indochine, de se
développer au-dessus de 800m. Cette essence est favorisée par les feux, ainsi
que D. tuberculatus qui peut à son tour former des peuplements purs dans l’
Est Mékong. Mais le Thbeng tolère beaucoup mieux les sols mal drainés,
gorgés d’eau pendant la saison des pluies. Toutefois, ses terrains de
prédilection ont une texture sableuse. Cette espèce peut cependant abonder
ailleurs, pourvu que le peuplement soit ouvert ou dégradé et que le sous-bois
brûle fréquemment.

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Ainsi, les forêts à D. obtusifolius sont caractérisées par des houppiers toujours
bien individualisés, séparés les uns des autres, avec des branchages
principaux sub-horizontaux au feuillage de faible densité.
Le sous-bois est floristiquement simple, avec Corypha lecomtei chétif et épars,
et Memecylon edule (Mémécylacées) clairsemé.
La strate herbacée, au contraire, est continue.
Les forêts claires à dominance de Pentacme siamensis. A la différence de la
précédente, cette Diptérocarpacée est typique des forêts claires. Elle semble
beaucoup plus frugale, pouvant constituer des peuplements presque purs,
sur lithosols très érodés, ou au contraire très jeunes, surtout d’origine
basaltique. Il n’y a ni sous-bois, ni couverture herbacée continue. Le feu ne
passe donc pas. La pseudo-steppe à Aristida, qui tient lieu de strate herbeuse,
ne brûle que par endroits et difficilement.
Les ligneux tortueux bas (10m environ), trapus et malvenants, donnent à ces
peuplements l’allure forestière la plus pauvre connue au Cambodge.
Les forêts claires à dominance de Trach (Dipterocarpus indicus) sont
rarissimes et correspondent en fait, le plus souvent, à des stades évolutifs
encore ouverts, dans lesquels le Trach est anormalement abondant.
Les forêts claires floristiquement classiques. Il existe deux principaux types
de forêts claires :
- un type pauvre, floristiquement simple, dans lequel on ne trouve
pratiquement que des essences caractéristiques dans la strate dominante
(Shorea obtusa, Pentacme siamensis et Dipterocarpus tuberculatus), tandis que la
couverture herbacée renferme généralement diverses formes de Themeda
triandra et des Eulalia (E. tristachya, E. cumingii). Ces formations sont
essentiellement localisées sur les sommets secondaires, aux sols squelettiques
très rocailleux ;
- un type floristiquement plus diversifié dans lequel, outre les espèces citées
ci-dessus, on note Xylia dolabriformis (Sokram), Dipterocarpus obtusifolius, D.
intricatus, Terminalia alata (Chhlik).
Ce type est bien représenté dans l’ Est Mékong, sur les pentes, à 200 ou 300m
d’altitude, sur le Ratanakiri et le Mondulkiri et aussi au sud de Pursat.
Sa structure est simple, avec toutefois l’apparition d’une strate secondaire
caractérisée par Careya sphaerica, Barringtoniacée macrophylle décidue, de 15
à 20m de hauteur, pouvant former de petits peuplements grégaires. Les lianes
sont localement denses (Asparagus, Dioscorea).
Dans la strate arborée, on trouve des espèces importantes dans presque
toutes les forêts d’Asie :
- Les plus beaux sujets sont des Dipterocarpus intricatus dépassant une
vingtaine de mètres. Diamètre des couronnes : 15m environ.
Les autres Dipterocarpus (D. obtusifolius et D. tuberculatus) sont sensiblement
plus bas que le précédent, avec des couronnes plus étroites.
- Xylia dolabriformis, Légumineuse décidue, est exploitée pour son bois. Son
feuillage composé est dense, ses couronnes étroites. On la trouve surtout dans
les forêts de densité modérée, sur sols bien drainés. Elle est occupatrice de
clairières.
- LesTerminalia. Ce genre est représenté par 8 espèces au Cambodge. La plus

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souvent citée est Terminalia alata (= T. tomentosa), tout à fait remarquable par
ses fûts élancés quelquefois munis de petits contreforts et ses couronnes
densément feuillés. Son bois est estimé pour son imputrescibilité. Cette
espèce est d’une grande plasticité écologique.
Les autres espèces sont T. calamansanai, T. corticosa (Pram Damleng), T.
Chebula (Sramar), T. nigrovenulosa, T. Darfeuillana, T. Catappa, T. cambodiana.
Forêts denses sèches. Elles existent localement, dans des dépressions, des
piémonts, des endroits protégés du feu. Etant donné leur petite surface, elles
n’ont pas été représentées sur la carte.

20 Forêt claire dégradée

“La dégradation des forêts claires par le feu ou la surexploitation, l’existence


de sols extrêmement défavorables (alluvions gravillonnaires) peuvent
conduire à des savanes arborées ou arbustives” (Rollet 1972), où l’on note les
genres Parinari, Eugenia, Cratoxylum, Dipterocarpus intricatus etc., le sol
enherbé étant parsemé de Dillenia hookeri et de Holarrhena curtisii.
Dipterocarpus obtusifolius a tendance à devenir plus important.
Par endroits, en particulier en bordure de la plaine cultivée, des champs sont
inclus dans ces formations.

21 Fourré dense

Parfois, on trouve un fourré relativement dense, où l’on reconnaît beaucoup


d’espèces caractéristiques de la forêt claire.

22 Fourré discontinu

Une dégradation plus avancée conduit “à une formation arbustive ouverte où


toutes les espèces normalement grégaires de cette forêt claire ne sont plus que
très disséminées et où il y a une assez grande abondance d’espèces
épineuses.” (Rollet 1972).

23 Formations forestières de Pinus merkusii

Répartition. Il s’agit de peuplements spontanés de Pinus merkusii, taxon


hétérogène “dont l’aire est très vaste puisqu’elle s’étend géographiquement
depuis le centre et le sud de la Chine jusqu’aux Philippines en couvrant toute
l’Indochine, le Siam, la Malaisie, la Birmanie et l’Inde...; en altitude, on le
trouve dans les zones tropicales et équatoriales, depuis les basses plaines
jusqu’à 1000m environ” (Bois et Forêts des Tropiques, 1954, n° 35).
Pratiquement, les seuls peuplements suffisamment étendus pour pouvoir être
représentés au millionième sont ceux du plateau du Kirirom, à 600m
d’altitude environ, où ils couvrent au moins 10 000 ha.
Mais il en existe bien d’autres beaucoup plus réduits, en plaine comme sur les
pentes, dans lesquels ce Pin figure en mélange avec des feuillus.
Physionomie et flore. La physionomie est claire, caractérisée par le port des

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Conifères.
“Beaux arbres de 10 à 15m de longueur de fût, avec des diamètres moyens de
50 à 60cm. Houppier peu important ; port pyramidal, et nette tendance à
s’étaler en parasol” (Bois et Forêts des Tropiques, 1954, n° 35).
Si les pins du Cambodge peuvent atteindre une vingtaine de mètres en
plaine, au-dessus de 400m, ce sont de petits arbres d’une dizaine de mètres.
La densité du sous-bois est très variable.
La couverture herbacée est presque continue.
En général, un grand nombre d’espèces de forêts claires peut être relevé dans
ces formations.
Au Kirirom, sur plateaux gréseux, ce sont surtout Dipterocarpus obtusifolius,
Rhodomyrtus tomentosa, Emblica officinalis, des Mélastomacées et des
Rubiacées.
On peut penser que ce pin est un vigoureux pionnier dont les peuplements
ne sont que des stades progressifs ou régressifs du dynamisme forestier des
feuillus ; dans les 2 cas, l’apparence stable est due aux feux.

Formations édaphiques

24 Forêt inondée

La forêt inondée de l’intérieur des terres se trouve principalement autour des


Grands Lacs et dans certaines dépressions en bordure du Mékong. Le plus
souvent, il n’en subsiste plus que des broussailles, par suite d’une
exploitation forestière exagérée. Elle couvre en tout plus de 6 000km2.
Il s’agit de formations périodiquement inondées, conditionnées par le rythme
annuel de l’inondation qui dure environ 6 mois, d’août à janvier - février. Les
eaux du Mékong, qui sont au plus bas en mai, et au plus haut en octobre,
refluent dans le Tonlé Sap à la montée et, au contraire, s’écoulent dans le
Mékong à la décrue.
En dehors de cette région, la forêt inondée remonte jusqu’à 3 à 4km en amont
de Kratié, sur la rive droite du Mékong seulement. On la retrouve sur de
petites surfaces plus ou moins perturbées à proximité du Mékong.
Physionomie. Les seules zones encore recouvertes de véritables forêts inondées
sont le cours inférieur du Stung Sen, la région du Tonlé Chhma et le cours
inférieur du Stung Sangkhé.
Dans les meilleurs peuplements, il s’agit de forêts basses, d’une quinzaine de
mètres environ, de densité modérée ou faible, constituées d’arbres de
diamètre petit, presque toujours inférieur à 50cm. Ils forment, par endroits
seulement, des bouquets aux cimes très rapprochées entre lesquels les vides
ne manquent pas.
Le plus souvent, il s’agit d’une mosaïque de forêt, fourré et formations
herbacées.
La flore. L’exploitation sélective et les défrichements ont profondément affecté
la proportion naturelle des arbres, et conduit à des formations secondaires
souvent envahies par des espèces banales.
D’après B. Rollet, on y trouve des espèces largement répandues aussi bien sur

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terre ferme que sur vases lacustres (Barringtonia acutangula, Butea monosperma,
Hymenocardia wallichii), sur terrains rocailleux sous climats semi-arides
(Gmelina asiatica, Capparis micrantha, Albizzia lebekkoides). D’autres (Diospyros
sylvatica, Croton caudatus) sont plutôt des espèces de forêts sempervirentes ou
de galeries forestières.
Certains arbres se trouvent sur divers sols hydromorphes (Hydnocarpus
anthelmintica, Terminalia cambodiana). On note aussi des espèces de forêts
claires telles Careya arborea ou Albizzia lebekkoides.
Les zones de végétation. Près du rivage, on trouve une bande de vase plus ou
moins sableuse, exondée 2 ou 3 mois par an seulement, avec quelques
Cypéracées, notamment des Scirpus, éparses.
Derrière les Scirpus apparaît une bande renfermant des ligneux, avec
Homonoia riparia, les Barringtonia, Diospyros cambodiana etc.
Les autres ceintures de ligneux sont mal connues, à l’exception de la zone
externe où se mêlent les espèces de sols marécageux et les essences de forêts
diverses (Careya, Lagerstroemia, Albizzia etc.).

25 Fourré discontinu

C’est un stade dégradé, très ouvert, de la forêt inondée.


Sa composition floristique est sensiblement la même que celle de la forêt
originelle, avec disparition des ligneux les plus hauts. Par endroits, on
remarque des stades d’embroussaillement probablement pionniers.
Il forme des étendues notoires à la limite externe de la zone inondée.

26 Formations d’hygrophytes essentiellement herbacées (“veals”)

Dans la plaine des lacs, “les “veal” s’étendent entre les forêts exondées et les
forêts inondées, dans une zone soumise à inondation annuelle (0,50 à 3m)”
(Delvert 1959). Sur la carte, on leur a associé les zones marécageuses
comprises entre Mékong inférieur et Bassak, au sud de Phnom-Penh.
Ce sont des formations herbacées. Herbes courtes parfois (0,10m), avec
Cynodon Dactylon ; ou plus hautes (0,40 à 1m) avec des graminées comme
Pseudopogonatherum sp., rarement Imperata cylindrica. On trouve aussi des
peuplements de roseaux, des Cypéracées à proximité des mares, des joncs, de
petits bambous. Phragmites Karka colonise les berges exondées.

27 Mangrove

Le littoral cambodgien est en grande partie rocheux et ne comporte ni deltas,


ni estuaires importants.
On y trouve donc peu de mangroves : 20 000ha environ (moins de 100km2)
comprenant les mangroves proprement dites, dégradées ou non, et les
arrière-mangroves.
Elles sont réparties sur le pourtour des baies de Veal Renh, de Kompong Som
et de Kas Kong. Elles ne forment, le plus souvent, que de minces rubans
littoraux plus ou moins transformés par l’homme.

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En moyenne, les arbustes ont de 5 à 10m ; mais on trouve dans les estuaires
de minces franges de palétuviers, Rhizophora conjugata essentiellement, et
quelques Lumnitzera littorea, mesurant entre 10 et 15m.
La zonation est assez nette, pourvu que les peuplements ne soient pas trop
endommagés.
Les atterrissements récents, sableux, limoneux ou argileux, sont colonisés par
Avicennia alba avec aussi, selon la texture du sol et la durée de l’immersion,
Sonneratia alba.
Les végétaux capables de s’avancer le plus au large sont Rhizophora conjugata
et R. mucronata, très exploités pour le tanin, le bois de feu et le charbon de
bois.
Les principales espèces de ces mangroves sont : Rhizophora conjugata, R.
mucronata, Bruguiera gymnorhiza, B. sexangula, Ceriops tagal et C. decandra
(toutes Rhizophoracées) ; Sonneratia alba (Sonneratiacées), Avicennia alba
(Avicenniacées), Lumnitzera littorea et L. racemosa (Combrétacées), Carapa
obovata (Méliacées).
Ces mangroves peuvent être caractérisées par la présence d’un palmier
élégant, à stipe court (3 à 8m), souvent groupé par bouquets : Phoenix
paludosa, dont l’écologie est voisine de celle de Nypa fruticans. Toutefois,
Phoenix paludosa tolère des eaux plus salées.

28 Arrière-mangrove

Sur sol exondé toute l’année ou presque, à l’abri des marées les plus fortes, la
couverture végétale caractérisant l’arrière-mangrove est constituée, le plus
souvent, de peuplements buissonneux très ouverts dans lesquels domine
largement Melaleuca leucadendron.
Cette espèce sempervirente est dotée d’un extraordinaire pouvoir de
régénération végétative qui lui permet de se maintenir dans des milieux à
forte pression biotique.

VEGETATION CULTIVEE

Plantations

29 Hévéa

Hevea brasiliensis Pohl. Euphorbiacées (= Kao soo).


Les premiers arbres à caoutchouc ont été plantés en 1910 à Prey-Nop, mais le
véritable démarrage de la culture se situe en 1921.
Au 31 décembre 1968, l’hévéaculture s’étendait sur 66 666ha ; en 1993, la FAO
donne le chiffre de 74 600ha.
Près de 95% des plantations se trouvent sur les plateaux de terres rouges
basaltiques des provinces de Kompong-Cham et de Kratié où l’hévéa
rencontre les meilleures conditions écologiques : terres profondes,
homogènes, physiquement excellentes, d’un haut potentiel de fertilité, pluies

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plus abondantes que dans la plaine centrale, relief plat, altitude faible. Dans
l’est du pays, sur le plateau basaltique de Ratanakiri (altitude : 500m), on
trouve un autre groupe de plantations. Les autres sont dispersées sur les sols
gréseux des provinces de Kompong-Thom et Prey Veng.

Cultures

30 Mosaïques de cultures et formations dégradées

Entre les rizières et les zones forestières, on rencontre souvent un paysage


morcelé, où alternent les cultures, les friches et des vestiges de la végétation
naturelle dégradée, sous forme de fourrés denses ou discontinus.

31 Rizières

Oryza sativa L. (= Srauv)


La culture du riz représentait environ 26 000km2, soit 14% des superficies, en
1993 (FAO 1994), retrouvant son étendue de 1971. C’est l’activité nationale.
Les plus grandes superficies se trouvent dans la province de Battambang
(2500km2).
A l’exception des réseaux d’irrigation, d’ailleurs peu étendus, les rizières
cambodgiennes ne présentent pas l’ordonnance classique des cultures
submergées desservies par un double système hydraulique d’alimentation et
de drainage. La maîtrise de l’eau demeure donc aléatoire.
Dans son ensemble la riziculture se rapproche des systèmes de culture
pluviale ou d’inondation, avec toutefois deux perfectionnements qui vont
généralement de pair : l’aménagement du terrain en parcelles de niveau
limitées par des diguettes, et la pratique du repiquage.
Des points de vue topographique et hydraulique on distingue :
- les rizières hautes, à l’abri de l’inondation annuelle de la plaine; généralement
sableuses et pauvres, elles ne reçoivent que les eaux pluviales et portent
surtout des riz à cycle court ou moyen repiqués ; elles ont fréquemment un
aspect bocager dû à la présence d’arbres sur les diguettes, palmiers à sucre
notamment ;
- les rizières basses, recouvertes par les eaux au moins pendant une partie de
l’année. Etablies sur des plaines herbeuses, de nature plus argileuse, elles
sont généralement nues. Suivant la profondeur de l’eau, elles portent soit des
riz repiqués ou semés directement, soit des riz flottants, soit des riz de saison
sèche.
Un même sol de rizière ne porte qu’une culture par an, et celle-ci se situe
presque toujours pendant la saison des pluies (5% seulement en saison
sèche). La double culture annuelle est exceptionnelle même sur les
périmètres irrigués.

32 Rizières avec Borassus flabellifer

Leur aspect bocager est dû à la présence de nombreux Borassus sur les

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diguettes.
Elles occupent essentiellement la basse plaine du Mékong.

33 Cultures diverses et vergers

Ce sont les “chamcar” ou jardins, qui s’étendent sur un millier de km, le long
du Mékong.
Dans les années 1950-1960, ils couvraient environ 200 000ha ; en 1993, leur
superficie était de 550 000ha environ, dont la plus grande partie dans les
provinces de Kompong Cham et Kandal.
Les cultivateurs des chamcar des berges pratiquent une polyculture originale
et rémunératrice. Les principales cultures sont le maïs, les haricots, la canne à
sucre, le tabac, d’importants vergers (bananiers, agrumes, aréquiers etc.) et
des cultures maraîchères.

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