Sunteți pe pagina 1din 4

La privatisation de l’OFIDA explique le réfus de la RDC de prendre part

aux accords de libre-échange en Afrique du Sud mais pose un problème de


lecture de la nouvelle constitution en RDC.

La privatisation de la gestion de l’OFIDA par un groupe


américain „Customs and Tax Consultancy“ en abregé
CTC explique en partie le comportement du gouvernement
congolais aux assises de Johanesbourg sur la signature du
contrat de libre-échange entre les pays de l’Afrique australe
Athanase rassemblés au sein du SDAC.
Matenda Antipas La signature du contrat entre la RDC et le groupe CTC est
Kyelu Nyamwisi valable pour cinq. Donc indirectement, la RDC ne prendra
pas part au projet du FTA au moins pour les cinq années prochaines. Cela
contredit les propos du ministre Antipas Nyamwisi qui prétendait que la RDC va demander
un moratoire, alors que son collègue des Finances , le ministre Matenda avait déjà signé en
Juin 2008 au nom de la République un contrat avec des privés.

La question que l’on a le devoir de se poser est le caractère urgent de la signature de ce


contrat avec ces privés. Je pense pour ma part que l’urgence en RDC se situe dans la gestion
du portefeuille de l’Etat. Ce sont ces entreprises publiques qui devraient d’urgence subir des
reformes de fond. Soit l’on privatise le capital, en prenant soins de prendre des mesures de
protections en vue d’éviter des OPA, soit l’on privatise la gestion de ces entreprises comme
c’est le cas avec l’OFIDA.

Il me semble que le ministre des finances devrait plutôt présenter un projet de reforme de la
politique fiscale en RDC en vue d’une part de maximiser les recettes et de baisser les
depenses de l’Etat.(cfr. Annexe 2). C’est à ce niveau ou se situe les priorités.

Privatiser la gestion de l’OFIDA pose problème si l’on se place du point de vue de la


nomenclature des impôts en RDC. (cfr Annexe 1).

L’on peut classer les impôts selon l’effet sur les contribuables, on parle alors de :
1. Impôt direct
2. Impôt indirect

L’on peut classer les impôts sous l’angle administratif, on parle alors de :
1. Impôt sur la consommation
2. Impôt sur la propriété
3. Impôts réels
4. Douanes
5. Impôts sur les mouvements des capitaux

L’on peut classer enfin les impôts sur base de la souveraineté, on parle alors de :
1. Impôts exclusif du gouvernement central
2. Le ressources partagées entre les provinces et le gouvernement central
3. Impôts exclusif des provinces et entités décentralisées

Le problème se pose notamment lorsque l’on se situe au niveau du classement des impôts sur
base de la souverainété.

La nouvelle constitution de la RDC stipule en son:


Article 3: Les provinces jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de
leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques.
Art 171: Les finances du pouvoir central et celles des provinces sont distinctes
Art 175: La part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établies á 40%.
Elle est retenue à la source.

Sur le plan de l’interpretation de la constitution, la question á poser est celle de savoir la part
des provinces dans les ressources de l’Etat lorsque la gestion de ces ressources vient d’être
privatisée par le ministre du gouvernement central.

Comment le groupe Customs and Tax Consultancy va redistribuer les ressources de l’Etat ,
sur le strict respect de la constitution alors qu’il n’existe pas d’éclairage sur la nature du
contrat que le gouvernement central a signé avec ce groupe privé.

J’estime important pour ma part que les députés , les partis d’opposition et le public (Art. 162
de la constitution) exigent un eclairage de la cour constitutionnelle sur la légalité de la
convention signée entre le ministre des finances et le groupe CTC.

Je me pose aussi la question en terme de coût marginal et bénéfice marginal de ce genre de


convention. Combien cela coûte á la RDC de signer une convention avec le CTC et combien
la RDC bénéficie de l’expertise d’une structure privée tel que le CTC.

Il est important qu’un débat de fond ait lieu dans la mesure ou l’argent engagé par le ministre
des finances vient des contribuables congolais.

Le peuple a le droit de savoir.

Guy Kapayo
Germany
Annexe 1.

Classement des impôts

Sorte d'impôts

Selon leur effet sur Sous l'angle Impôts de souverainété


le contribuable administratif Exclusif pour le centre
Exclusif pour les provinces
Exclusif pour les communes

Impôts directs Impôts indirects Impôt sur la consommation Impôt sur la propriété Impôts réels Douanes Impôts sur les mvt des capitaux Sources partagées
Impôt sur le commerce Taxes à l'entrée Impôt sur le chiffre d'affaire Impôt sur le revenu
Impôt foncier Taxes à la sortie Les impôts sur le chiffre d'affaires (ICA)
Impôt sur les revenus des sociétés

Taxes sur le tabac Impôt sur le revenu des personnes Exclusives de l'Etat central
le carburant, l'alcool, la bière Impôts sur les revenus des entreprises Impôts sur la consommation
Ceux qui touchent Ceux qui touchent une les spiritueux Impôts sur la fortune Impôts sur les assurances
les contribuables matière imposable Douanes et contributions
nommement et sont assis quelque soit le contribuable
sur une assiète constante sur une assiètte irrégulière

Exclusives des provinces


Taxes sur les véhicules
Impôts sur les revenus des personnnes Taxe sur la valeur ajoutée Impôts sur la superficie des propriétés
Impôts sur les revenus des sociétés

Exclusives des communes


Impôts sur la superficie
des concessions minières et
d'hydrocarbures et impôt commercial
Annexe 2.

La politique fiscale du gouvernement


Objectifs et instruments.

Politique fiscale
(Gouvernemt central)
(Provinces)
(Entités publiques décentralisées: Territoires)

Dépenses pubiques Recettes publiques


de l'Etat de l'Etat
(Goverment spending)

Variation des dépenses Variation de la Recettes Politique d'Endettement


publiques structure fiscales Gestion des Fonds publics de
en volume des dépenses de l'Etat l'Etat
publiques (Change fixe)

Variation Variation de la Variation du Variation de la Variation du volume


Dépenses Dépenses du produit total structure volume du crédit structure de la dette publique des Fonds publics
de de des impôts. des recettes (Debt management) à la banque centrale
Transformation Transfers fiscales.

Impôts sur les revenus Impôts sur les bénéfices Banques d'Affaires Organismes Entreprises privées
des personnes physiques des sociétés Banques commerciales publics et Institutions Public/Population
Dépenses Dépenses du Dépenses Subventions et morales(Entreprises) et la taxe sur la valeur ajoutée. Caisses d'Epargne INNS etc.
d'Investissements personnel sociales de l'Etat (Impôts directs) (Impôts indirects)
(Fonctionnaires de l'Etat) accordées aux
Entreprises publiques

Modification Modification de Concession/Suppression Crédit direct Emission /Retrait Constitution /liquidation


du taux l'assiette fiscale des retenus auprés des banques de bon de trésor d'un fond public
Modification Réduction ou augmentation d'Imposition sur la dette imposable de la banque centrale (Change fixe)
du timing,allongement, du budget de transfers
avancement.

S-ar putea să vă placă și