Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
L'atmosphère médiatique montres les chefs chinois nerveux sur ce qui pourrait
remettre leur pouvoir en question, en particulier lors de commentaires télévisés
posant une action occidentale en Libye répondant à l'application des conventions
internationales des droits de l'homme,dit Li Datong, ancien chef de rédaction
du journal d'un parti chinois.
«Le Parti Communiste Chinois voit d'un très mauvais œil l'éventualité que les droits
de l'homme et les demandes démocratiques puissent peser sur la souveraineté de l'état.
Ils agiront contre,» dit Li, expulsé de son emploi pour avoir dénoncé la censure.
Bien avant le début des combats en Libye, le gouvernement chinois attaquait avec
véhémence la «Révolution de Jasmin». Les rassemblements pour demander le
changement démocratique inspirés par les mouvements populaires tunisiens et
égyptiens, se sont trouvés noyer par la censure et une opération sécuritaire d'envergure.
Depuis le début des frappes, La Chine dit au public que l'attitude de l'ouest montre
qu'on ne peut lui faire confiance et que ses intérêts passe avant ses principes.
«Ces jours derniers, certains sites internet ont émis l'idée l'étrange idée que les
droits de l'homme sont plus importants que la souveraineté,» disait, Mercredi,
un journal du soir à grand tirage.
Aujourd'hui, les officiels chinois sont confrontés à un internet qui, en dépit d'une censure
extensive, continue de grandir, encore plus activement qu'à l'époque, dit Zhan Jiang,
professeur d'étude des médias à l'Université de Beijing pour les Études Étrangères.
Le Président Hu Jintao est soucieux de contrôler les 453 millions d'usagers d'internet.
Dans une allocution, le mois dernier, il a insisté pour «établir des mécanismes qui
permettent de guider l'opinion publique en ligne.» « La réactivité est un peu semblable
à celle de la guerre du Kosovo, mais l'internet a bien plus fort et il y a bien plus
de prise de position en ligne sur les idées démocratiques,» dit Zhan.
Asahi.com