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La Chine profite de la Libye pour engager une guerre de propagande

BEIJING - - Une conspiration afin de s'emparer du pétrole de Libye.


Un avertissement au monde que l'Ouest veut assurer sa domination.
Une démonstration flagrante d'hypocrisie sur la question des droits de l'Homme.

Le Parti Communiste, au pouvoir, à propos les frappes aériennes contre la Libye,


par sa presse et sa télévision inonde d'un torrent de critiques la coalition occidentale
et développe une campagne de propagande pour détourner le public d'imiter les
insurrections arabes contre les gouvernements autoritaires.

L'atmosphère médiatique montres les chefs chinois nerveux sur ce qui pourrait
remettre leur pouvoir en question, en particulier lors de commentaires télévisés
posant une action occidentale en Libye répondant à l'application des conventions
internationales des droits de l'homme,dit Li Datong, ancien chef de rédaction
du journal d'un parti chinois.

«Le Parti Communiste Chinois voit d'un très mauvais œil l'éventualité que les droits
de l'homme et les demandes démocratiques puissent peser sur la souveraineté de l'état.
Ils agiront contre,» dit Li, expulsé de son emploi pour avoir dénoncé la censure.

Bien avant le début des combats en Libye, le gouvernement chinois attaquait avec
véhémence la «Révolution de Jasmin». Les rassemblements pour demander le
changement démocratique inspirés par les mouvements populaires tunisiens et
égyptiens, se sont trouvés noyer par la censure et une opération sécuritaire d'envergure.

Depuis le début des frappes, La Chine dit au public que l'attitude de l'ouest montre
qu'on ne peut lui faire confiance et que ses intérêts passe avant ses principes.

«Ces jours derniers, certains sites internet ont émis l'idée l'étrange idée que les
droits de l'homme sont plus importants que la souveraineté,» disait, Mercredi,
un journal du soir à grand tirage.

La campagne aérienne donne le signal politique international: «Dans ce monde,


c'est l'Ouest qui dégaine,» dit le journal.

Le Quotidien du Peuple, organe du Parti Communiste Chinois,


déclare que «la Libye comme l'Irak ont été attaqués pour leur pétrole.»

Ceci reflète le non interventionnisme traditionnel de l'état chinois et son inquiétude


sur l'évolution des courants politiques à l'intérieur, il compte sur la Libye pour riposter.
« les appels de la Révolution de Jasmin étaient rien moins qu'une plaisanterie virtuelle»
mais c'est pourtant ce qui les a rendu si nerveux. Les médias s'auto-contrôlent par leur
compétition féroce et le gouvernement obtient en priorité toutes les statistiques d'opinion
et dicte sa stance,la réponse des Chinois correspond à ces besoins politiques.

L'hebdomadaire militaire publié par l'Armée Populaire de Libération de la Chine écrit:


«derrière ces frappes, il n'y a que l'intérêt.» Ce n'est pas nouveau pour la Chine.
En 1999, elle dénonçait la campagne du Kosovo comme un amalgame dénué de sens
et la critique devint fièvreuse quand les américains bombardèrent l'ambassade de Chine
à Belgrade, tuant trois personnes. Elle dénonça également la guerre menée par les américains
en Afghanistan comme étant la démonstration de l'hypocrisie et de la vénalité de l'Ouest.

Aujourd'hui, les officiels chinois sont confrontés à un internet qui, en dépit d'une censure
extensive, continue de grandir, encore plus activement qu'à l'époque, dit Zhan Jiang,
professeur d'étude des médias à l'Université de Beijing pour les Études Étrangères.

Le Président Hu Jintao est soucieux de contrôler les 453 millions d'usagers d'internet.
Dans une allocution, le mois dernier, il a insisté pour «établir des mécanismes qui
permettent de guider l'opinion publique en ligne.» « La réactivité est un peu semblable
à celle de la guerre du Kosovo, mais l'internet a bien plus fort et il y a bien plus
de prise de position en ligne sur les idées démocratiques,» dit Zhan.
Asahi.com

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